Le coup d’envoi des épreuves ordinaires de l’examen d’Etat édition 2022 a été lancé ce lundi 18 juillet. Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l’Enseignement Primaire , Secondaire et Technique (EPSP), a présidé la cérémonie officielle depuis la ville de Kolwezi chef-lieu de la province du Lualaba au complexe scolaire Hewa-Bora.

Neuf cent vingt-quatre mille cent trente-huit (924 138) élèves finalistes, dont neuf cent dix-huit mille six cent ving (918 620) du cycle long, et cinq mille cinq cent dix-huit (5518) du court participent à ces concours nationaux. Les candidats à ces épreuves sont répartis dans deux mille six cent cinquante trois centres (2653) à travers toute l’étendue de la RDC.

Pour l’édition 2022 de l’exetat, les filles représentent 40% au cycle long, alors qu’au cycle court, elles constituent 20%.

politico.cd/CC



Michel Hangi, technicien-modulateur à la radio communautaire Soleil Levant, émettant en territoire de Nyiragongo, a été tué par balles la nuit du 17 juillet 2022 aux environs de 19h00, alors qu'il revenait de la station. 
 
C'est à quelques mètres de la station que Michel a été assassiné, après la production de son émission de théâtre radiophonique qu´il a animé en interaction avec les auditeurs, dit le directeur de la radio. On ne sait pas si cet assassinat est lié à son travail, les enquêtes sont en cours, précise-t-il.
 
Connu sous le pseudonyme de Parachichi Mukasaii sur la scène de théâtre, ce technicien faisait souvent des annonces commerciales à travers des campagnes motorisées et est devenu populaire à partir de cela.

CC



La Grand-Place de Bruxelles reçoit une exposition photos dénommée “Rumba Oyé”, qui revient sur les années 1960 de la RDC à travers la rumba. Elle est ouverte depuis le 8 juillet dernier et ira jusqu’au 31 juillet prochain. Gratuite, l’exposition est une version off du festival “Congolisation” qui en est à sa 7ème édition cette année.

La rumba a été reconnue patrimoine culturel immatériel de l’humanité depuis décembre 2021. L’exposition “Rumba Oyé” se veut de plonger les visiteurs dans un passé glorieux de ce style de musique congolais. Les photos, toutes en noir et blanc, rappellent l’histoire de cette musique et racontent, par ailleurs, l’histoire de la RDC.

« C’est très important de mettre en lumière la rumba congolaise. Avec elle, on peut bien comprendre l’histoire de la RDC, que ce soit à travers les textes, la vie des artistes, à travers les sonorités, etc. Par exemple, une chanson comme “Ata ndele mokili e ko baluka” a été annonciatrice d’un processus qui allait bientôt commencer », a indiqué Cindy Makiana, curatrice de l’exposition.

C’est donc une rétrospective avec des photos allant de l’époque coloniale jusque dans les années glorieuses de la rumba congolaise. Ces œuvres appartiennent à Jean Depara, un pionnier de la photographie congolaise, décédé en 1997. Elles sortent pour la première fois de la collection de Baudouin Bikoko. Une manière de mettre également en évidence les collectionneurs congolais, peu nombreux à l’heure actuelle.

Avec le label de musique Planet Ilunga, les photos sont accompagnées de la musique, la rumba de ces mêmes années. Comme les photos, ces chansons sont rares et moins connues mais ont une empreinte sur l’histoire.

« On a mis en place des playlists uniques qui accompagnent les photos de cette exposition. Elles vont avec les thématiques qui sont développées. Ce sont des chansons des années 60 et 70 principalement. Il y a des chansons qui sont moins connues et rares », a ajouté la curatrice.

Elle a aussi noté que la rumba congolaise est un produit congolais mais qui est également universelle. Elle peut parler bien des gens à cause de son histoire qui est partie du Congo vers les Amériques avec la traite négrière. 

Ce qui n’a pas manqué de stupéfier quelques américains présents lors du vernissage.

Emmanuel Kuzamba



Le porte-parole de l’artiste chanteur JB Mpiana, Blanchard Mavuzi Mambu alias Mosaka, sera en confrontation avec l’artiste Koffi Olomide, au Parquet ce lundi.

Pour rappel, Blanchard Mosaka a été arrêté  par des éléments de l’inspection provinciale de la Police Nationale Congolaise(PNC) ayant fait irruption dans sa résidence, sise avenue Kasamvu numéro 5456 à 20h05, en tenue civile et bien armés.

D’après nos fins limiers, ces éléments non autrement identifiés l’ameneront à un Sous-commissariat du quartier pour informer de l’arrestation du « prévenu » Mosaka, ce dernier opposera un rappel à l’ordre sur le nom respect de la procédure y compris les hommes appelés par ces policiers “zélés” en renfort.
Acheminé manu militaire à l’IPKIN,
il sera face à l’OPJ qui lui dira qu’il est accusé par la nommée Cyndi  Olomide pour des propos outrageants sur sa personne dans une émissions sur les  réseaux sociaux.

Il déclara ne pas connaître la personne et qu’il trouvait incompréhensible la méthode de son arrestation en violation de la loi.
Heureusement pour lui, la hiérarchie de cette structure ordonnera sa relaxation pour le confronter, le lundi 18 juillet avec la nommée Cyndy  Olomide.

Joint au téléphone par la Rédaction d’Opinion-Info, l’artiste Koffi Olomide n’a pas manifesté l’intérêt d’en parler.

opinion-info.cd/CC

 


Pour Jean-Marc Kabund Félix Tshisekedi doit être considéré « comme un danger au sommet de l’Etat ». Au cours d’une conférence de presse lundi 18 juillet, il a appelé à la venue d’un nouvel ordre politique qui sera incarné par son parti politique « Alliance pour le changement » dont l’autorisation n’a pas encore livrée par le ministère de l’intérieur.

Dans son discours, Il a dénoncé l’incompétence du régime dont le projet RAM qu’il a qualifié d’escroquerie d’Etat, fustigé des « multiples et improductifs » des voyages diplomatiques de Félix Tshisekedi.

Selon lui, le président de la République  prépare un glissement du calendrier électorale et une fraude massive aux prochaines élections.

Il a également dénoncé "un régime des jouisseurs "dont il faut barrer la route.

Mr Kabund a été secrétaire général et président intérimaire de l’UDPS. En première ligne dans la lutte contre le basculement de la majorité en défaveur de Joseph Kabila, il avait, par la suite, été radié de son parti après des désaccords profonds avec Félix Tshisekedi et une expédition punitive de la Garde présidentielle à son domicile des suites d’une altercation entre un militaire de cette unité de l’armée et sa garde rapprochée. 

Jean-Marc Kabund a aussi occupé le poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale. Sa démission en mars dernier de cette fonction était consécutive à la confiance qui lui a été retirée par les députés du parti présidentiel. 

Après cette démission, il avait annoncé l’ouverture « d’une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures ».

41 ans, l’élu de Mont Amba (Kinshasa) a gardé son siège à la chambre basse du parlement et est membre de la commission politique administrative et juridique (PAJ).

Ivan Kasongo



Le centre de conférences  Kenneth Kaunda Wing, à Lusaka, en Zambie, abrite ce dimanche 17 juillet 2022, la 4ème réunion de coordination semestrielle de l'Union africaine.

Pour y prendre part, indique une dépêche de la presse présidentielle de la RDC, le président de la République Félix Antoine  Tshisekedi Tshilombo a effectué le déplacement de la capitale zambienne qu'il a rallié dans la soirée du samedi 16 juillet par le Kenneth Kaunda international airport.

Cette réunion statutaire qui réunit les chefs d'État membres du bureau de l'UA et les chefs d'État qui président les communautés sous-régionales, renseigne la même source, va permettre de procéder à une évaluation des différentes activités de l'organisation. 
Le thème de cette session porte sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique. 

L'on espère qu'à l'issue de cette rencontre, des nouvelles options seront levées pour relever certains défis tels que celui de la malnutrition sur le continent.

Serge Mavungu



La cohabitation pacifique entre communautés s’installe progressivement dans le territoire de Djugu (Ituri).

Selon la société civile du territoire de Djugu, les différentes communautés de ce territoire cohabitent pacifiquement depuis bientôt un mois. Elles fréquentent désormais les mêmes marchés, ce qui n’était plus le cas depuis plusieurs années.

Selon le coordonnateur de la société civile de Djugu, Jules Tsuba, l’engagement du groupe armé URDPC/CODECO au processus de paix, et donc la diminution des exactions contre les civils, sont à la base de cette culture du vivre-ensemble qui s’installe progressivement dans cette entité.

Cependant, Jules Tsuba invite le gouvernement congolais à rendre effectif le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion sociale (DDR-S), pour consolider cette cohabitation pacifique intercommunautaire.

radiookapi.net/CC



Le président de la Chambre Hausse du Parlement congolais et autorité morale de l’AFDC, Modeste Bahati Lukwebo n’a pas caché son mécontentement face à la présence depuis plus de deux décennies, de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation en RDC (Monusco).

Séjournant à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, le président du Sénat a fustigé la persistance de l’insécurité dans la partie Est de la République Démocratique du Congo et ce, en dépit de la présence prolongée de la mission onusienne, l’une de plus importante du monde sensée stabiliser cette région en proie des groupes armés tant locaux et étrangers. Bahati Lukwebo a déploré l’impuissance de la Monusco à stabiliser cette partie du territoire national. Pour lui, les congolais devraient s’assumer pour résoudre définitivement ce fléau qui a coûté la vie à plusieurs millions des congolais.

« Nous nous posons même la question de savoir si ça vaut la peine de continuer à garder la MONUSCO sur notre territoire. 20.000 personnes (casques bleus, ndlr) qui sont là depuis plus de 22 ans, mais on n’a pas la paix. Je pense qu’il est temps pour que nous-mêmes, nous puissions nous assumer. La plus grande arme c’est notre détermination, la détermination de la population », a soutenu Bahati Lukwebo qui déplore le système de notification imposée à la RDC par le Conseil de Sécurité pour l’acquisition d’armes.

« La communauté internationale nous a déçue dernièrement lors du Conseil de sécurité, lorsqu’on n’a pas voulu lever l’embargo sur l’acquisition des armes par la République démocratique du Congo. Je pense que tout est clair, le complot est total, voilà pourquoi nous devons nous assumer », a-t-il ajouté.

Il sied de rappeler que le Conseil de Sécurité a reconduit jusqu’au 1er juillet 2023, le dispositif prévu aux paragraphes 1 à 6 de la résolution https://documents-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N21/171/46/PDF/N2117146.pdf?OpenElement mais a supprimé l’obligation de notification établie pour les envois d’armes et de matériels connexes à destination de la RDC, à l’exception des armes indiquées dans une annexe, dont la livraison reste soumise aux procédures de notification.  

Il s’agit de tous les types d’armes d’un calibre allant jusqu’à 14,5 mm, des mortiers d’un calibre allant jusqu’à 82 mm, des lance-grenades et lance-roquettes d’un calibre allant jusqu’à 107 mm et de leurs munitions  respectives, ainsi que des systèmes portables de défense antiaérienne (MANPADS) et des systèmes de missiles guidés antichars.

Selon cette résolution, la notification est également supprimée pour la fourniture de matériel militaire non létal et destiné uniquement à des fins humanitaires ou à des fins de protection, aux services connexes d’assistance technique ou de formation technique.  

Carmel NDEO

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