La HJ Foundation met gratuitement à la disposition des personnes vivant avec handicap, 500 prothèses. C’était lors du lancement de sa campagne, avec l’accompagnement de « BMVSS Jairpur Foot », le samedi 4 décembre 2021 à Kinshasa au sein de HJ Hospital, qui consiste à prendre en charge la consultation et la fabrication de ces prothèses à cette catégorie de personnes.
Quatre personnes dont trois civils et un militaire bénéficiaires des prothèses, triés dans la foulée, sont passés à tour de rôle pour raconter leur histoire et exprimer leur soulagement quant à cette initiative. Elles ont remercié Harish Jagtani, Président de la HJ Foundation.
« Lors d’un combat, mes jambes ont été atteintes par des balles et je me suis vu amputé. Aujourd’hui, grâce à HJ Foundation, je peux de nouveau marcher et je ne peux que dire : merci », a témoigné un militaire avant d’exécuter quelques pas de danse.
Face à la presse, M. Harish Jagtani a confié que 150 personnes ont déjà bénéficié de ces prothèses dont principalement les militaires. Il a aussi indiqué que cette campagne va se poursuivre dans plusieurs villes du pays dont notamment Goma, Lubumbashi, pour ne citer que celles-là.
Cependant, répondant à une question de la presse, Harish Jagtani n’a pas caché son étonnement quant à la quantité de demande que pouvait générer cette campagne. Pour ce faire, il a promis, au nom de sa Fondation, de faire de son mieux pour redonner le sourire à ces personnes vivant avec handicap en commandant plus de prothèses, y compris pour les gens qui ont des bras amputés.
Hervé Pedro
C’est un programme particulier qui cible directement les populations les plus touchées par les effets du coronavirus à Kinshasa. 25 USD transférés chaque mois directement par mobile money aux personnes dont les ménages ont été durement frappés par les effets induits de la pandémie.
250 000 membres des ménages les plus pauvres et les plus vulnérables de la ville de Kinshasa sont ciblés. Depuis le lancement de ce projet intitulé « Solidarité par Transferts Economiques contre la Pauvreté à Kinshasa (STEP KIN) » financé par la Banque mondiale, en mars 2020, 88 000 personnes ont déjà bénéficié de la totalité de paiement dans 50 quartiers se trouvant dans 9 communes de la capitale.
Exécuté par le Fonds Social de la RDC, le projet entre dans une nouvelle phase: la mise à l’échelle avec l’enregistrement et le paiement de 200 000 bénéficiaires dont 150 000 avec les partenaires Afrimoney et 50 000 avec Give Directly.
Ce lundi, les représentants de la Banque Mondiale vont rencontrer quelques bénéficiaires dans la commune de Masina. Ce sera également l’occasion d’expérimenter la technologie utilisée par Give Directly qui assure le paiement de manière instantanée.
actualite.cd/CC
La Coordinatrice de l’Agence pour la Prévention et la Lutte contre la Traite des Personnes (APLTP), de la Présidence de la République, estime que le vote et la promulgation de la loi portant modification du code pénal et la répression de la traite des personnes est l’un des défis à relever afin que la lutte contre la traite des personnes produise des résultats « profitables à tous ».
C’était lors de la 2ème conférence internationale sur le Tourisme Mémoriel organisé par la Fondation Erick Impion au salon rouge des Affaires Étrangères. Kinshasa du 1 décembre au 3 décembre où la Coordinatrice de l’APLTP a abordé le thème « La traite des personnes en 2021 mythe ou réalité ».
Mme Cécile Rébecca Meta Kasanda a, avant tout, salué l’initiative des organisateurs de ladite conférence celle d’associer l’APLTP à la prise parole.
Dans son exposé, Cécile Rébecca Meta Kassanda a postulé avec des éléments à l’appui de l’existence bel et bien des cas de traite des personnes pour en exclure l’hypothèse d’un mythe.
Tablant directement sur les différents défis à relever pour arriver à des résultats « profitables à tous » en matière de traite en RDC, cette dernière a proposé : « le vote et la promulgation de la loi portant modification du code pénal et la répression de la traite des personnes ; la construction d’au moins cinq centres d’hébergements des victimes de la traite des personnes dans les provinces les plus touchées et dans la ville de Kinshasa ; la sensibilisation d’un grand nombre de personnes sur la traite des personnes ; la dotation des points focaux formés des moyens financiers et des outils de collecte des données de traite en province ».
Toujours parmi les défis, ajoute Cécile Rébeca Meta Kasanda, la formation spécifique des enquêteurs (OPJ et Magistrats du Parquet) des provinces les plus touchées en technique d’enquête et d’investigation en matière de traite des personnes ; le renforcement des capacités des avocats et assistants sociaux dans la prise en charge judiciaire et accompagnement psychosocial des victimes de la traite des personnes; le lancement de la ligne verte pour les victimes et les témoins avec couverture nationale ainsi que la mobilisation des ressources en vue de suppléer à la ligne budgétaire de l’APLTP.
Toutefois la Coordinatrice de cette Agence de la Présidence n’a pas manqué de donner des chiffres obtenus par l’APLTP entre autres dans la campagne « Ensemble dénonçons et combattons la traite des personnes », lancée en 2020 sur toute l’étendue du territoire national et qui a touchée à ce jour à atteint 359 424 personnes dont 184 566 femmes et 174 858 hommes; l’organisation de la formation des acteurs de première ligne sur la traite des personnes (dont 217 personnes réparties par catégorie et province) dans l’objectif de protéger et sécuriser les victimes.
L’APLTP compte, projecte-t-elle, créer en ce mois de décembre, un centre d’appels gratuits pour les victimes et les témoins mais également élaborer une stratégie de communication et de changement de comportement qui sera validé en atelier en ce même mois.
Signalons que l’Agence pour la Prévention et la Lutte contre la Traite des Personnes (APLTP) travaille en collaboration avec d’autres structures de coordination de lutte contre la traite des personnes dans le cadre de la plate-forme des membres de l’ILEA, de la SADC, de la CIRGL et CEAC. Cette plate-forme veille sur la ratification des instruments internationaux des droits de l’homme.
Hervé Pedro
Elle aurait rêvé de Luambo Makiadi qui lui a demandé de chanter pour le pays et dénoncer la descente aux enfers de son Zaïre. Tshala Mwana a ainsi composé une chanson dans laquelle la reine de Mutuashi a dénoncé certaines pratiques du régime.
Quelques semaines après, c’est le Maréchal Mobutu qui s’est adressé à Mbilia Bel. Le Feu Mobutu, aurait plutôt livré à Mbilia un message d’amour et de soutien au Chef de l’État.
” il m’a dit si le pays ne va pas de l’avant, il ne faut pas s’en prendre au président de la République. C’est plutôt la faute à vous congolais qui ne soutenez pas votre président” a déclaré la star congolaise.
Mbilia Bel affirme que dans son rêve, elle n’a pas reçu que le message du Maréchal Mobutu, mais aussi celui de Tabu Ley et de Luambo Makiadi.
Son maître, Rochereau lui aurait donné un message pour la cohésion entre les artistes musiciens congolais.
Pour les observateurs, c’est donc l’affrontement entre les deux stars féminines de la musique congolaise, une épisode qui marque bien entendu la bipolarisation de la vie politique qui affecte la culture.
Bolangi Ikokota
Le film du réalisateur belge Thierry Michel intitulé « Empire du silence » retrace les 25 dernières années de la RDC pendant lesquelles l’impunité a largement régné. Le film a été projeté pendant 3 jours dans la salle de spectacle du Palais du peuple soit les soirées du vendredi 26, du samedi 27, et du lundi 29 novembre dernier.
Une foule hybride et métissée a mesuré l’atrocité des événements passés en revue, qui ont caractérisé plus de 20 ans d’atteinte aux droits de l’homme en RDC, dans ce film documentaire d’histoires vraies, qui rassemble images parfois horribles, interviews des victimes, des experts, des journalistes, des scientifiques, etc. C’est la résultante de plus de 10 films de Thierry Michel qui raconte chacun une partie de l’histoire de la RDC.
Le documentaire de 90 minutes est une vraie page d’histoire de la RDC partant de la fin des années 90 avec la chute de Mobutu, les conséquences du génocide rwandais sur l’Est de la RDC où des tueries sont perpétrées jusqu’à ce jour. Il remonte à la prise de pouvoir de Mzee Kabila puis Joseph Kabila, la période de 1+4 après l’accord de Sun city en 2002. Il évoque des sujets choquants comme la guerre de 6 jours à Kisangani, les violences au Kasaï avec les Kamwena Nsapu, ce qui a causé une mort tragique de Zaida Catalan et Michael Sharp, experts de l’ONU qui enquêtaient sur la situation en 2017.
Des illustrations du discours du docteur Denis Mukwege, qui a cité plusieurs atrocités, notamment des violences sexuelles, lors de la remise du prix Nobel de la paix en 2018. Les intervenants : militants, victimes, experts ou autres, sont unanimes sur l’application du rapport Mapping qui liste plus de 600 massacres commis en RDC et que les bourreaux répondent de leurs actes.
Le film pose une question sérieuse sur la présence de la mission des Nations-Unies pour le maintien de la paix, qui coûte plus chère que n’importe quelle autre de l’ONU mais qui, malgré le temps passé dans le pays, ne produit les résultats requis.
Un des objectifs majeurs de ce film est de ne pas tomber dans l’amnistie, ni au niveau national ni au niveau international. « C’est un film contre l’oubli, pour reconstituer le puzzle. Ce qui s’est passé n’a pas été beaucoup médiatisé, on en parle rarement », a dit à Thierry Michel le dernier jour de la projection.
Ce même film est prévu d’être encore projeté en février 2022 à Goma, Bukavu, Kisangani, et de nouveau à Kinshasa et ultérieurement à Mbandaka, Kananga, Lubumbashi. Avant d’être diffusé au Palais du peuple, le film a été diffusé à Bruxelles, en Belgique et à Tunis, en Tunisie. Il sera également projeté à Ouagadougou au Burkina Faso, le 6 décembre.
Thierry Michel est un cinéaste qui fait des films documentaires essentiellement politiques et sociaux. Il est l’auteur des films tels que Mobutu roi du Zaïre ; l’affaire Chebeya, un crime d’Etat ; Congo river ; Katanga, la guerre civile, qui parlent déjà de la RDC.
Emmanuel Kuzamba
Une ligne verte dédiée à l'enregistrement et le suivi des cas des violences sexuelles et celles basées sur le genre dans les rédactions congolaises va officiellement être lancée dans les prochains jours, . Elle résulte d'un plaidoyer de l'Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM) en collaboration avec les autorités judiciaires et policières auprès du gouvernement.
Actuellement, le numéro provisoire, est +243892432132. Il est accessible à tout professionnel des médias et ouvert 24h sur 24 même sans crédit téléphonique.
"En effet, les violences sexuelles basées sur le genre sont une réalité dans les médias malgré le fait que les victimes ne les dénoncent jamais officiellement", renseigne Rose Masala, présidente nationale de l'UCOFEM.
Elle cite parmi les formes de violence, le travail sans salaire ou sans contrat, ni promotion, ainsi que des écarts salariaux.
"Cette précarité entraîne les VSBG, notamment le harcèlement sexuel en milieu professionnel. Nous dénonçons cet état de choses. Et ce numéro va désormais permettre aux victimes de dénoncer en toute discrétion et sécurité les violences qu’elles subissent" ajoute la coordonnatrice.
Des procès publics contre tous les cas signalés seront ouverts et dans la mesure du possible un accompagnement nécessaire sera proposé aux victimes durant tout le processus.
"Nous recommandons aux responsables des médias de veiller au bon climat de travail dans leurs organes respectifs, en appliquant sans complaisance la législation en vigueur."
Prisca Lokale
Toute personne handicapée a droit à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale, qui lui garantit, en vertu de cette obligation, l’accès aux droits fondamentaux reconnus à tous les citoyens ainsi que le plein exercice de sa citoyenneté.
Ami lecteur, arrêtons-nous sur cette définition et confrontons-la à la réalité du quotidien. Chaque jour, des enfants en situation de handicap ne peuvent accéder à une école, des travailleurs doivent quitter leur entreprise car les logiciels utilisés ne sont pas adaptés, des personnes ne peuvent aller où elles veulent en raison de multiples obstacles.
De nos jours, la plupart des personnes ont une vision restreinte, voire clichée, du handicap, en imaginant automatiquement une personne en fauteuil roulant, avec des malformations physiques ou une canne blanche à la main. Cependant, il ne faut pas oublier qu’un handicap n’est pas toujours visible.
En Occident, si on ne peut nier que des progrès ont été réalisés ces 50 dernières années, il reste des pans entiers à améliorer. Quant à la RDC, le chantier y est encore plus grand…
Car il est impossible de discuter de tout, ami lecteur, structurons dans cet article, notre réflexion autour de 4 grands défis, auxquels sont confrontés les personnes en situation de handicap. Ici, là-bas …
Défi #1 : se sentir chez soi partout, être libre dans son lieu de vie
Comme tout un chacun, les personnes en situation de handicap aspirent, quel que soit leur âge, à se sentir bien chez elles. Le défi consiste par conséquent à développer, selon les situations particulières, des services d’aide à domicile, médico-sociaux et sanitaires pour répondre à la diversité des types de situations.
L’accessibilité universelle évoque également le fait de permettre à tout un chacun, quel que soit son handicap, d’accéder sans entraves à son environnement de vie quotidienne (voiries, espaces publics, établissements recevant du public mais également l’accès aisé à des solutions de mobilité adaptées pour chacun).
Défi #2 : réussir les moments de transition de la vie
Ce défi regroupe les actions concernant la scolarité des enfants en situation de handicap mais aussi celles qui visent à accompagner les personnes de l’entrée dans l’âge adulte à la fin de vie. Prenons les questions d’accès à l’école. En 2006, l’ONU posait le « droit à l’éducation sans discrimination », comme clé de voûte morale de l’idéal inclusif. Quels que soient les données dans nos pays respectifs, convenons que derrière ces chiffres se pose la question de la réelle intégration des enfants en situation de handicap. Une école ouverte à tous, inclusive et solidaire est une chance pour les jeunes souffrant de handicap !
Défi #3 : La participation pleine et effective des personnes handicapées à la vie culturelle, récréative et sociale
Activités sportives, récréatives, culturelles, excursions, … beaucoup de personnes handicapées, ne peuvent aujourd’hui participer sur un pied d’égalité à ces activités importantes de la vie en société, simplement parce que la politique, la société et l’environnement ne sont pas conçus pour répondre à leurs besoins.
Dans ce sens, les personnes handicapées réclament une ouverture de la société et des adaptations (lieux, information…) pour leur permettre une participation active à la vie politique, culturelle et publique. Un élément important à ce niveau serait une communication et une information accessible, utilisable par tous pour exercer une citoyenneté inclusive.
L’ASBL de droit belge, « Je suis comme vous » fait un travail remarquable en la matière. « Une idée nous trottait depuis plusieurs années concernant les personnes vivants avec handicap », Aline Mamputu Ngiedikisa Présidente de l’ASBL.
Voir ces personnes, des fois, pas assez prises en charge nous a fait réfléchir. Afin d’apporter notre pierre à l’édifice, nous nous sommes réunis mon mari et moi et avons décidé de fonder une association dénommée « JE SUIS COMME VOUS », JSCV ASBL en sigle, car « le handicap est l’affaire de tous».
L’association a pour but :
- de répondre aux besoins et attentes des personnes vivants avec un handicap en matière d’informations, de communication, d’accessibilité, d’autonomie et d’intégration
- d’assister les personnes vivant avec un handicap ainsi que leurs familles, les orienter vers les services adéquats et de leur faire valoir leurs droits.
Nos objectifs sont de:
- sensibiliser et démystifier le handicap auprès des personnes valides
- les informer et orienter vers les services compétents
- les accompagner dans différentes étapes de leur vie
- défendre leurs droits et répondre à leurs besoins.
Pour atteindre ces buts et objectifs, l’association organise :
- des campagnes de sensibilisation auprès des personnes valides pour leur faire comprendre les difficultés rencontrées par les personnes vivant avec handicap ;
- des conférences.
Développer et faciliter une offre d’activités pour les personnes en situation de handicap, en milieu ordinaire est dès lors également une absolue nécessité pour les sortir de leur isolement et de leur cloisement dans des ghettos hors de l’ensemble de la collectivité nationale.
N’est-ce pas une évidence de permettre à tout citoyen cette participation pleine et active ?
Défi #4 : Attention particulière sur les question d’accès à l’emploi
L’emploi des personnes en situation de handicap progresse extrêmement lentement. Trop de freins bloquent encore les avancées ! Pourtant, la capacité des personnes en situation de handicap à voir le monde différemment peut constituer un atout pour les entreprises qui savent les valoriser.
Les personnes en situation de handicap ont des qualités à part.
Certaines entreprises l’ont compris, et se sont adaptées pour valoriser leur potentiel via des business models innovants, dont tout le monde sort gagnant.
Comment encourager les entreprises à adopter une démarche plus inclusive ?
En leur présentant des cas de personnes handicapées qui travaillent et leur montrant des exemples concrets de ce qu’est l’inclusion et ses succès.
En proposant également des formations sur la thématique du handicap et de l’accessibilité et en évangélisant les employeurs sur comment rendre leur entreprise inclusive.
En récompensant régulièrement ceux qui s’engagent dans cette démarche. En établissant des partenariats avec des chambres d’industries et des associations de dirigeants d’entreprises, pour essayer d’élargir le réseau professionnel vers lequel diriger ensuite les personnes handicapées à la recherche d’un travail.
En guise de conclusion provisoire : changeons le regard sur le handicap !
Ami Lecteur, vous l’aurez compris, l’esprit de ce texte est de faire évoluer le regard du grand public sur le handicap et de lutter contre la stigmatisation des personnes en situation de handicap.
L’inclusion des personnes handicapées est un sujet qui prend de plus en plus d’ampleur dans notre société depuis plusieurs années. Il y a une réelle pression de la société civile en faveur de l’inclusion des personnes handicapées. Une société inclusive, c’est aussi une société où l’on reconnait les personnes en situation de handicap pour ce qu’elles apportent à la collectivité. Les personnes handicapées ont leur place dans notre société qui doit s’adapter, s’ouvrir à la différence pour être plus inclusive.
Colloques, conférences, articles de revues…, quelle sensibilisation au handicap pour permettre l’inclusion effective des personnes handicapées ?
Dans notre société actuelle, qu’est ce qui est fait pour l’intégration des personnes handicapées en matière d’emploi, de lieux de vie, d’accessibilité des lieux publics, d’activités de loisirs… ? Quels avantages peut retirer le citoyen lambda d’une société inclusive ? L’inclusion des personnes handicapées est à penser à tous les niveaux : éducation, travail, sport, culture…
Les personnes handicapées sont motivées, créatives et méritent de développer leur potentiel, comme chacun d’entre nous. Nous ne pourrons aller de l’avant que quand l’ensemble de la société sera pris en compte et aura accès aux mêmes opportunités et chances. Désireux d’en savoir plus ? Contactez « JE SUIS COMME VOUS ASBL», JSCV ASBL en sigle au +32 491 89 09 76 ou par email à l’adresse This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.
Nous sommes à votre service pour organiser des activités sur cette hématique !
Aline Mamputu Ngiedikisa : Présidente de l’ASBL et Aimé Indenge : Président PUR Diaspora
La plateforme des confessions religieuses, réunie en session extraordinaire du mardi 30 novembre au jeudi 2 décembre 2021, a élu à l'issue de sa plénière, l’Église du Réveil du Congo, représentée par l’évêque général Israel Dodo Kamba Balanganay, à la présidence de la plateforme et la Communauté Islamique en RDC représentée par son Imam, Cheikh Abdallan Mangala Luaba, à la vice-présidence. Et ce, conformément à l'article 16 de sa charte.
Le divorce est désormais consommé entre d’une part les six confessions religieuses signataires du procès-verbal désignant Denis Kadima Kazadi, comme président de la CENI, et de l’autre côté le tandem CENCO-ECC.
Pour ces 6 confessions religieuses, l’église du Christ au Congo (ECC) et l'église catholique ont « librement » pris leurs décisions respectivement en date du 22 octobre et 29 novembre 2021, en conformité avec article 13 de la charte de la plateforme.
A cet effet, les membres restants de la plateforme ont procédé à la désignation de nouveaux animateurs de leur structure pour sa redynamisation afin de lui permettre de jouer son rôle dans ce « contexte mouvementé » du pays.
Pour rappel, les évêques du comité permanent de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) ont à travers une déclaration faite le 29 novembre dernier, levé l’option de suspendre la participation de l’Eglise Catholique dans la plateforme des confessions religieuses.
A la base de cette décision, la « politisation » de la commission électorale nationale indépendante (CENI) et le climat de méfiance, qui selon eux, est susceptible de conduire aux élections « contestées » d’avance et qui porterait atteinte à la cohésion nationale et sociale.
Les évêques de la CENCO ont également estimé qu’il y a une grande divergence de doctrines et de perception des valeurs éthiques avec les autres membres de la plateforme de confessions religieuses.