Les IXes Jeux de la Francophonie sont officiellement reportés. Ils se tiendront à Kinshasa en 2023 à une date encore à préciser au regard de l’agenda sportif international, annonce la francophonie.

« Cette décision a fait suite à un échange portant sur l’état d’avancement de l’organisation des IXes Jeux de la Francophonie ainsi que sur les possibilités d’une large participation des jeunes athlètes et artistes francophones », dit un communiqué publié par le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) qui s’est réuni en session extraordinaire ce mardi 8 février 2022 à Paris, par visio-conférence, sous la présidence de la Secrétaire générale, Louise Mushikiwabo.

Kinshasa a accumulé de retards dans la réalisation des infrastructures qui devraient abriter cette fête de la jeunesse francophone. Plusieurs missions d'inspections ont défilé dans la capitale congolaise pour palper du doigt la réalité sur terrain. Fin 2021, un nouveau comité national a été nommé pour accélérer les préparatifs qui ont pris un grand retard.

Ce report est le deuxième de rang après celui de 2020 suite à la pandémie de Covid-19.

 
actualite.cd/CC


La Présidence de la République affirme qu'il existe des indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale selon les enquêtes ayant conduit à l'arrestation de François Beya, le conseiller Spécial du Chef de l'Etat en matière de sécurité.

"Il s'agit d'une affaire relevant de la sûreté de l'État, une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l'agence nationale des renseignements ANR. Il n'est pas dans les habitudes de ce service de communiquer sur ces activités toutefois dans l'état actuel des choses on peut affirmer que les enquêteurs disposent d'indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale. Les enquêtes se poursuivent et les investigations s'effectuent à différents niveaux", a déclaré, Kasongo Mwema, porte-parole du chef de l'Etat.

Dans sa communication, le porte-parole du Chef de l'Etat insiste que les enquêtes se poursuivent et qu'elles ne peuvent conduire à d'autres considérations du type tribal.

"Les Indices sont suffisamment sérieux et ne peuvent donner matière à d'autres considérations de nature ou de type tribale, clanique ou régionale", a-t-il poursuivi.

Et d'insister:

"Le processus démocratique amorcé dans notre pays par la première passation pacifique du pouvoir en janvier 2019 est un acquis sacré à préserver à tout prix, aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée".

Par la même occasion, la Présidence a invité la population au calme et à la prudence.

Le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité a été interpellé samedi 5 février dernier aux alentours de 12 heures. Jusqu'à ce jour, il est toujours retenu dans les locaux de l'ANR. Très peu de choses sortent de cette audition laissant la place à la spéculation.

Auguy Mudiayi



Deux (2) photos de François Beya, conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, prises depuis les locaux de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) circulent sur les réseaux sociaux depuis dimanche, le montrant sur un canapé rouge.

Les auteurs de ce forfait ont été identifiés et sont aux arrêts. Ils devront connaître leur sort ce lundi 7 février 2022, à en croire Géorges Kapiamba, patron de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ).

Ce matin, le patron de l’ACAJ affirmait au média non-aligné que la commission censée statuer sur le dossier François Beya devra également commencer son travail ce lundi.

En matière de sécurité, « toutes les opérations qui s’y opèrent sont censées revêtir d’un caractère très discret pour ne pas entraver la procédure en cours notamment » .

Samedi, le conseiller spécial du Président de la République en matière de sécurité François Beya et consorts ont été auditionnés pour la première fois par l’Agence Nationale des Renseignements (ANR). Des sources mieux informées renseignent que le mobile de cette audition porterait sur un coup d’État qui se préparerait contre Félix Tshisekedi qui pourtant était à Addis-Abeba pour la 35e assemblée générale ordinaire de l’Union Africaine.


Actu 7 / MCP, via mediacongo.net


La 8eme édition du Festival Amani s’est clôturée dimanche 06 février à Goma. Juste avant la clôture officielle, les délégations de jeunes venus des pays de la région des Grands Lacs dont la RDC, le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda, le Congo-Brazzaville, le Kenya et la Tanzanie ont déclaré que le Festival Amani est un rendez-vous culturel régional qui doit être encouragé à sa juste valeur, par tous les dirigeants africains.

D’après eux, l’un de plus grands acquis de ce festival, pour la jeunesse, c’est entre autres le « désenclavement culturel ».

« Le Festival Amani constitue donc un espace propice à la dédramatisation de la jeunesse en brisant les limites ethno-tribales et régionales », a expliqué, le jeune Richard Muriogande venu du Rwanda.

« Aux responsables politiques, je leur dis tout simplement de transmettre de bonnes valeurs à la nouvelle génération. Parce qu’un jour, nous ne serons plus là.  Comme on dit toujours, le Rwanda, le Burundi et le Congo resteront mais nous, on ne sera plus de ce monde. Qu’allons-nous transmettre à nos enfants ? Il faudrait qu’un jour, qu’un enfant rwandais vienne à Bukavu, qu’il vienne à Goma, sans avoir peu,  juste traversé la frontière, qu’il n’ait pas des soucis en la traversant parce qu’il est rwandais. C’est pareil aussi quand un autre enfant veut se rendre au Rwanda, qu’il se sente en sécurité. Tout ceci, commence par la prise de conscience de la jeunesse qui doit briser certains mythes », s’est exclamé, ce jeune Rwandais.

Les jeunes de la région des Grands Lacs ont, notamment, souhaité voir cet événement culturel s’étendre à d’autres villes, non seulement de la RDC, mais aussi des pays de la région.

Le Festival Amani, une expression de la recherche de paix

La tenue du Festival Amani doit être comprise « comme une expression de la détermination des Congolais à travailler à tout prix pour le retour de la paix », pense pour sa part, le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya.

Pour lui, le Festival Amani célèbre la vie, c’est pourquoi il est soutenu par le gouvernement congolais :

« Ce n’est pas la première fois que j’assiste au festival. Je viens souvent parce que, cette partie du pays était longtemps meurtrie par la violence. Le festival Amani c’est justement la célébration de la vie, la preuve de la résilience qu’au-delà de tout, la vie continue ».

Le porte-parole du gouvernement a ajouté que, la présence du gouvernement durant les trois jours de festival était aussi une façon de démontrer qu’il reste proche de cette population de l’est, longtemps meurtrie par les violences armées.

« Cette fois-ci comme porte-parole du gouvernement, nous portons le combat sur le narratif du changement de la RDC et le Festival Amani vient montrer justement que le narratif, peut être diffèrent parce qu’il met au-devant, des jeunes artistes supers talentueux, de jeunes entrepreneurs, supers talentueux aussi et tout ce que nous avons comme capacité culturelle, gastronomique qui ne fait jamais discours dans les médias, du travail quotidien des ONG ici. Donc, la présence du gouvernement, c’est non seulement de montrer que nous sommes proches avec cette population et que nous partageons les valeurs qui sont diffusées à travers le Festival Amani qui montre qu’au-delà de tout, nous devons rester résilients, forts et continuer le combat », a-t-il renchéri. 

Objectif du Festival Amani

Le Festival Amani est un évènement culturel organisé chaque année pour rassembler les peuples de la région des Grands Lacs afin de penser et s’engager pour un avenir commun. Pour ses organisateurs, son objectif est notamment de redorer l’image de Goma, de l’Est de la RDC et de la région des Grands Lacs de manière générale et montrer au monde la volonté qu’ont les jeunes et les moins jeunes de la région de construire un avenir meilleur et d’user de leur talent pour y arriver.

Cette année, l’évènement qui s’est déroulé du 04 au 06 février, a célébré l’inscription de la « rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l'humanité », par l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

Inscrite sous le thème, « Engages-toi, engageons-nous », au moins 36 mille festivaliers étaient attendus pour cette 8ème édition du festival pour la paix dans la région des Grands Lacs africains qui s’est tenue sur le site de ‘’l’Espace Bishweka’’, près du marché Kituku au quartier Kyeshero, dans l’ouest de la ville de Goma.

Des artistes musiciens y ont pris part dont Roga Roga et son Extra Musica Zangul de Brazzaville, Aslay de la Tanzanie, le kinois Robinio Mundibu, l’artiste Mohombi ainsi que les Ngoma Ambassador de la ville de Goma et le groupe SLM de Beni.

radiookapi.cd/CC



Le conseiller spécial du chef de l'État en matière de sécurité, François Beya, est toujours en détention à la direction générale de l'Agence Nationale de Renseignements (ANR).

L'information est confirmée ce lundi 7 février 2022 par Me Georges Kapiamba, président de l'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice, contacté par la Rédaction de 7SUR7.CD. 

"Il est toujours en détention à l'Agence Nationale de Renseignements", a brièvement dit le président de l'ACAJ. 

Interrogé au sujet de ceux qui estiment qu'au bout de 48h, le conseiller spécial du président Tshisekedi doit être relâché ou mis à la disposition de la Justice, Me Georges Kapiamba précise qu'une prolongation de sa détention peut être sollicitée.

"C'est vrai que les textes qui organisent l'ANR stipulent que ses fonctionnaires agissent comme des Officiers de Police Judiciaire, ils doivent respecter le délai de la garde à vue au bout de celui-ci, soit libérer la personne ou la transférer devant le Procureur. Mais nous sommes là devant une question de sécurité, ils peuvent même solliciter la prolongation aussi", a indiqué Me Georges Kapiamba. 

Pour rappel, c'est depuis samedi dernier que François Beya, ancien directeur général de la Direction Générale de Migration (DGM), est en détention à l'ANR. D'après le président de l'ACAJ, le conseiller spécial du chef de l'État est interpellé dans le cadre d'une enquête sur la sécurité de l'État. 

Jephté Kitsita



Félix Tshisekedi est de retour à Kinshasa. Le Chef de l’Etat revient d’Addis-Abeba (Ethiopie) où il a participé à la 35e session des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine. Il a d’ailleurs passé le relai de la présidence de l’organisation panafricaine à son homologue sénégalais Macky Sall. 

Certains médias évoquent un retour précipité du président congolais. Ce que dément l’entourage du désormais ex-président de l’Union africaine. 

« Il est rentré selon le programme qui a été établi. Il n’avait plus rien à faire à Addis-Abeba », a confié à ACTUALITE.CD, un des ses conseillers.

Félix Tshisekedi revient au pays dans un contexte sécuritaire particulier marqué par les informations sur Francois Beya qui a été entendu par les services de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR). 

Le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité a été interpellé samedi aux alentours de 12 heures et a été auditionné pendant plusieurs heures. 

Très peu de choses sortent de cette audition laissant la place à la spéculation.

Certains allant jusqu’à parler d’une tentative de déstabilisation de l’actuel pouvoir. Cependant, l’entourage de Félix Tshisekedi est très peu disert à ce propos. Est-il que les signes apparents de renforcement de sécurité n’étaient pas visibles dans des zones stratégiques samedi soir: Palais de la nation, Cité de l’Union africaine, RTNC ou encore aéroport de N’djili, rien de particulier.

Ce que l’ont sait ce que l’influence de Francois Beya a diminué depuis plusieurs mois contrairement au pouvoir de l’actuel directoire de l’ANR et de certains proches de Félix Tshisekedi.

On sait aussi que tout ceci se déroule à une année des échéances électorales et de nouvelles mises en place dans l’entourage immédiat du chef de l’Etat se préparent. Beaucoup parmi les très proches du PR5 veulent des garanties fermes de loyauté dans un contexte marqué par des alliances qui se font et se défont en interne, à l’échelle nationale et même au niveau sous régionale avec par exemple le rapprochement entre Kigali et Kampala.

On sait aussi que tous ces évènements se déroulent dans un climat sécuritaire particulier. Il y a d’abord l’activisme des séparatistes et indépendantistes Bakata-Katanga particulièrement à Mitwaba dans un contexte peu maitrisé. Par ailleurs, à Kinshasa, les principaux dirigeants de l’Armée ne manquent pas l’occasion de réaffirmer leur loyauté au chef de l’Etat.

actualite.cd/CC


La tension est vive ce dimanche 06 février 2022 sur la 10ème rue Limete, siège de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti présidentiel, au lendemain des « rumeurs sur un éventuel coup d’État », selon un responsable de la police.

Quelques militants (présentés comme de l’UDPS) en colère ont bloqué le boulevard Lumumba à la hauteur de 10ème rue et l’avenue poids lourd vers 13ème rue.

Des pneus sont brûlés sur la chaussée, des voitures caillassées et obligées de faire demi tour, population en débandade.

Selon certaines sources, des éléments de la police nationale sont déployés et la circulation reprend timidement son cours normal.

Le conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya a été interpellé et auditionné le samedi 05 Février à l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) où il a passé sa première nuit.

D’après des sources sécuritaires, François Beya est soupçonné de « conspiration ».

« Il y a des éléments évidents qui prouvent qu’une conspiration était en train d’être orchestrée par de hauts gradés et personnalités. Mais les Services ont été alertés et sont en train de démanteler le réseau », a confié une source sécuritaire sans autres détails.

Dominique Malala



L’Inspecteur Générale de l’Inspection Générale des Finances (IGF), Jules Alingete, a tiré la sonnette d’alarme auprès de la Ministre du Portefeuille Adèle Kahinda sur la gestion « calamiteuse » dans quelques entreprises de son ministère en l’occurrence la REGIDESO, la SCTP (ex-Onatra), la Société Cobil, Sonahydroc et Cohydro.

Dans une correspondance adressée à Adèle Kahinda, le Chef de service de l’Inspection Générale des Finances (IGF) estime qu’il y a absence de sa réaction en tant que responsable des entreprises publiques de l’État qui risque de consacrer l’impunité dans la gestion publique, apprend-t-on de la Radio TOP CONGO FM.

À l’en croire, tous les dossiers relatifs à ladite megestion ont été transmis à la Ministre du Portefeuille. Ces entreprises, d’après Jules Alingete, font état de l’ampleur et de la gravité des actes de mauvaise gestion par les mandataires public.

Il rappelle, dans cette correspondance, que la situation de ces entreprises n’est pas mobilisatrice des services appelés à lutter contre les anti-valeurs dans la gestion publique et risque de conforter les mauvais gestionnaires dans leurs pratiques qui, indique-t-il, ruinent la République.

À cet effet, Jules Alingete appelle donc Adèle Kahinda, la Ministre du Portefeuille, à la « préservation des intérêts de l’État ».

Pour rappel, le numéro un de l’Inspection Générale des Finances avait annoncé que certaines entreprises publiques seront sous leur surveillance permanente. Pour ce faire, l’IGF devrait déployer 130 inspecteurs des finances pour constituer une véritable armée.

Christian Okende

 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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