L'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) a exprimé mardi son intention de créer un "corridor écologique" pour éléphants dans une zone habitée du sud-ouest de la République démocratique du Congo, après l'irruption d'un pachyderme dans l'enceinte d'une paroisse catholique le jour de Pâques.

Cela faisait "trois jours que l'animal était signalé dans cette contrée du Kongo-Central", a indiqué à l'AFP Ferdinand Tshikala Etshindo, administrateur du territoire de Lukula. 

"C'est le jour de Pâques qu'il a surpris les fidèles à l'extérieur de l'église" Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, dans le diocèse de Boma et provoqué la panique, a-t-il ajouté, confirmant des informations de la presse congolaise.

Dans la confusion, l'éléphant a blessé d'un coup de défense à l'abdomen un jeune homme d'une vingtaine d'années, a encore dit M. Tshikala Etshindo. Le blessé a été admis à l'hôpital de Lukula, a pu constater au lendemain de l'accident un correspondant de l'AFP, lors d'une visite sur place du gouverneur de la province, Justin Luemba Makoso.

On doit faire de "cette irruption d'éléphant dans la cité une source de revenus, en créant des corridors écologiques", a déclaré aux médias Arthur Kalonji, un directeur de l'ICCN (organisme public qui gère les parcs nationaux en RDC), dépêché à Lukala par les autorités de Kinshasa pour suivre cette affaire d'éléphant en divagation.

Avec ce couloir écologique, "il sera question de mettre en place une zone dans laquelle l'éléphant sera protégé et entretenu notamment par la plantation de cultures que l'animal adore", a-t-il détaillé. 

Former les experts, sensibiliser la population sur "le comportement à adopter face à cet animal inoffensif, par exemple en évitant les bruits là où il est, et surtout, ne pas le menacer", a ajouté M. Kalonji.

"Ce corridor écologique sera encadré, ce qui permettra aux visiteurs de voir les éléphants, moyennant paiement", a-t-il conclu.

En mai 2021, un autre éléphant avait surgi dans la même contrée sans faire de victime, a rappelé le gouverneur Luemba Makoso. 

AFP avec ACTUALITE.CD/CC



Le pont Tshondo situé dans la commune de Lubumbashi au quartier Gecamines (Haut-Katanga) s'est effondré ce mardi 19 avril 2022.

Selon des témoins, un camion de marque Howo transportant des sables et graviers qui passait sur ce pont pour se rendre au quartier Karavia a manqué de traverser. Il a finit par casser le pont et se retrouver, une partie du véhicule, dans la rivière Lubumbashi.

Il sied de noter que certains cadres de la société civile estiment que ce pont s'est cassé pour raison de « vétusté ». Ils appellent les autorités de Lubumbashi à jeter un autre pont sur cette rivière « car il permet aux élèves de traverser pour aller à l'école Tshondo qui est à une cinquantaine des mètres ».

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Le gouvernement congolais a signé avec l'intersyndicale de l'Administration publique (INAP), ce mardi 19 avril 2022, un avenant au protocole d'accord de Bibwa portant augmentation de salaire de base de tous les fonctionnaires et agents publics de l'État.

Cette augmentation est de l'ordre de 30% en moyenne dès ce mois d'avril et sera portée à un total de 45% pour le mois de juillet. Cette mesure concerne tant les personnels civils de l'État que ceux de l'armée et de la police nationale congolaise.

Selon le vice-premier ministre de la Fonction Publique Jean-Pierre Lihau qui a présidé cette réunion, le gouvernement a la volonté d'améliorer les conditions sociales des agents publics de l'État à travers notamment l'augmentation de leur salaire de base.

« À partir de ce mois d'avril, le gouvernement de la République augmente le salaire de base de tous les fonctionnaires et agents publics de l'État de l'ordre de 30% pour le deuxième trimestre et de l'ordre de plus au moins 45% à partir du troisième trimestre. Il faut noter cette volonté du gouvernement qui n'est pas une volonté de façade, qui est une vraie volonté de soutenir non seulement les agents publics, leur pouvoir d'achat, mais aussi d'améliorer les conditions sociales des agents publics de l'État », a dit le ministre de la Fonction Publique.

Il sied de noter que cette mesure a été prise après le rabattement de l'impôt professionnel sur le revenu (IPR), de 15 à 3% et la mécanisation de plus de 2300 agents publics de l'État.

Roberto Tshahe



Michel Katebe Ngoy a été élu ce mardi 19 avril président de l'Assemblée provinciale du Haut-Katanga. Sur 44 députés présents, 43 ont voté pour Katebe Ngoy Michel. L'autre candidat en cours, le député Pemba Moto a été crédité d'une seule voix. 

M. Katebe était déjà membre du bureau en tant que vice-président de cet organe délibérant. Il a assuré l’intérim du feu Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza décédé l'année dernière. Ce jour, il succède officiellement à M. Kyungu. Ce dernier était à la tête de cette première institution provinciale et en même temps il était président du conseil d'administration de la société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC). 

Cadre de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, Michel Katebe Ngoy a été porté par le collectif des députés provinciaux de l'Union sacrée (43 sur 44), eux qui ont même déposé sa candidature.

José MUKENDI



Le Conseil d’Etat a, dorénavant, son site web officiel.

C'est le président de cette haute juridiction de l'ordre administratif, le Professeur Félix Vunduawe te Pemako qui a procédé à son lancement officiel, lundi 18 avril 2022, au Cepas, dans la Commune de la Gombe, le président de cette haute juridiction de l'ordre administratif, le Professeur Félix Vunduawe te Pemako.

Le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya, a représenté le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge à ce lancement de la campagne intitulée "Le conseil d'état se vulgarise".

Le ministre Patrick Muyaya a apprécié cette démarche de la haute juridiction de l'ordre administratif en République Démocratique du Congo (RDC).

"C'est la preuve justement que lorsque nous parlions du changement de narratif, cela se concrétise. Car, aujourd'hui, nous venons de participer au lancement de la campagne sur la vulgarisation du Conseil d'Etat qui est la plus haute juridiction d'ordre administratif. Nous parlons souvent du Conseil d'État, mais très peu connaisse les services qui sont rendus au niveau de cette juridiction". 

Et de rajouter : "C'est une initiative qui tombe bien à propos, car elle permettra aux Congolais, surtout à ceux qui ont besoin de justice, de savoir comment elle fonctionne et comment les magistrats interagissent, et quelles sont les compétences qui sont les leurs. C'est une initiative que nous accompagnerons dans le cadre de nos fonctions. Parce qu'il est important que partout où les congolais se trouvent, comprennent la nécessité du fonctionnement du Conseil d'État et c'est ce qui justifie aussi notre présence en ce lieu". 

Il est à signaler que la première phase de cette campagne débute ce lundi 18 jusqu'au vendredi 22 avril 2022 et connaîtra la présence de plusieurs intervenants au Cepas même, à travers les médias et autres canaux ainsi que de supports de communication. 

Durant ces cinq jours, les compétences de la haute juridiction de l'ordre administratif en République Démocratique du Congo seront détaillées dans le but de permettre à toutes les couches sociales et politiques de mieux les comprendre et les maîtriser. 

Cette vulgarisation du Conseil d'État passe également sur le site web conseil-etat.cd et les pages sociales Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn et YouTube. 

"À cette ère du numérique où le monde est devenu un village planétaire comme l’a dit Marshall McLuhan, il est impossible d’envisager la vulgarisation d’une institution du gabarit du Conseil d’État sans assurer sa présence sur la toile. C’est le sens de l’existence de ce site web. Une équipe dynamique s’occupera de ces outils afin de toujours mettre à la disposition du public, en temps réel, des informations utiles sur le Conseil d’Etat, ses missions, ses compétences et son fonctionnement", a dit le Premier Président de cette cour, le Professeur Félix Vunduawe te Pemako.

Il sied de souligner que cette innovation rentre également dans le cadre du plan numérique national lancé par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en 2019 pour se conformer au contexte mondial actuel.

Serge Mavungu

 



Le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, a indiqué que les  problèmes que connaît actuellement la République démocratique du Congo, n'ont pas permis à sa famille politique de réaliser tout ce qui était inscrit dans son projet de société.

Augustin Kabuya l'a déclaré lors de sa rencontre avec les présidents sectionnaires de l'UDPS de la ville de Kinshasa, le vendredi 15 avril 2022 au siège du Parti situé dans la commune de Limete.

Pour appuyer son argumentaire, Augustin Kabuya a évoqué notamment les résultats des élections de décembre 2018, qui ont vu la population confier la présidence de la République à l'UDPS et la majorité parlementaire au Front Commun pour le Congo (FCC) de l'ancien président Joseph Kabila.

"Les problèmes que nous traversons n'ont pas permis de faire ce que l'UDPS avait comme projet. Même la Constitution de notre pays a des directives. Pour mettre sur pied un gouvernement il y a des procédures à suivre. On s'est retrouvé dans un contexte que personne ne pouvait s'imaginer. D'un côté, l'UDPS avait la magistrature suprême, et de l'autre côté, il y avait une autre personne qui avait sa majorité. Mais pour travailler qu'est-ce qu'on devait faire ? Nous étions obligés de nous incliner devant cette réalité de la Constitution", a indiqué Augustin Kabuya. 

Dans la foulée, le secrétaire général de l'UDPS a condamné ceux qui, d'après lui, portent des accusations gratuites contre le président de la République. 

"Mais qu'est-ce que nous n'avons pas entendu : Que Tshisekedi a trahi le combat...Toujours des accusations gratuites contre le chef de l'État", a fustigé le numéro un du parti présidentiel. 

Signalons par ailleurs que le chef de l'État Félix Tshisekedi, tout comme sa famille politique, l'UDPS, ne cachent pas leur ambition de briguer un second mandat présidentiel. Pour l'UDPS, il faudra offrir à Félix Tshisekedi une majorité parlementaire pour éviter de revivre le scénario de la coalition FCC-CACH. 

De son côté, la coalition LAMUKA portée par le Tandem Fayulu-Muzito se met déjà en ordre de bataille en vue des prochaines élections. C'est notamment dans ce cadre que les deux membres du Présidium ont lancé une série d'activités en provinces pour redynamiser leurs bases. 

Jephté Kitsita



L’édition 11 du festival de danse dénommé « MeyaBe » aura lieu du 22 au 29 avril prochain. Lors d’une conférence de presse ce dimanche 17 avril, les organisateurs ont rassuré sa tenue avec pour thème « Transformation et transposition de la scène ». Le festival sera lancé à l’Institut Français de Kinshasa et se tiendra également au centre culturel Ntongo Elamu à Bandalungwa, en plus des spectacles dans les rues de Kasa-vubu et Bumbu.

Cette année, un accent particulier sera placé sur le dialogue des cultures et la diversité des expressions artistiques. Contrairement à l'édition précédente, le festival sera finalement ouvert à un large public. L’atelier sur la composition avec une vingtaine de danseurs a débuté ce lundi 18 avril. Les danseurs formés se produiront tout au long du festival qui se clôturera lors de la journée mondiale de la danse, le 29 avril.

Une dizaine de compagnies de danse venues d’autres parts en RDC, de la France, de la Belgique, d’Allemagne, d’Espagne, de la Norvège ou encore du Congo Brazzaville, se produiront dans les spectacles du festival, exécutant danses traditionnelles, hip hop danses contemporaines. Un accent sera également mis sur la promotion des danseuses.

La chorégraphe belge, Céline Curvers, associée à cette édition, a fait savoir que sa contribution à cette édition est pour montrer aux danseurs lors des  ateliers, des techniques, la composition et l'improvisation qui, pour elle, est le symbole de la liberté dans la danse. La comédienne belge Ariane Rousseau se chargera de travailler à concilier la danse et la comédie.

Meyabe est une initiative du danseur congolais Jacques Banayanga.  Le nom est tiré de la langue congolaise Yansi qui veut dire “Vous et nous”. Le festival a pour objectif principal de former, divertir et informer dans le but de faire la professionnalisation de la danse.

Emmanuel Kuzamba



Après la réception et le traitement des candidatures aux élections des gouverneurs et vice-gouverneurs dans les 14 provinces dites à problème, la CENI a retenu 105 candidatures, soit un taux de 89% sur 117 candidatures conformément à la loi et a rejeté 12 candidatures, soit un taux de 10%.

D’après la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ces 12 candidatures ont été rejetées pour motifs de conflit d’intérêt, de désistement volontaire et d’utilisation abusive du sigle et du logo d’un parti politique.

D’où, 47 recours en contestation des candidatures ont été introduits devant les Cours d’Appel de provinces concernées, à savoir :

Kinshasa 1 recours; Kwango 2 recours ; Maniema 8 recours ; Kasaï-Central 9 recours ; Kasaï-Oriental 4 recours ; Tanganyika 4 recours ; Sankuru 9 recours ; Mongala 3 recours ; Tshopo 4 recours ; et Lomami 3 recours. Au total 47 recours introduits devant les Cours d’Appel.

De ce fait, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a déployé ses experts juristes sur terrain pour assurer la défense de sa décision.

Dans ces contentieux, les Cours d’Appel ont rejeté 44 recours soit un taux de 93% en confirmant la décision de la CENI et 3 recours ont été reçus et les candidats réhabilités, soit un taux de 6%.

Il y a lieu de noter que le Bureau de la CENI a salué la performance de ses experts juristes dans la gestion des contentieux électoraux, sous l’égide du Président Denis Kadima Kazadi.

Christian Okende

A Propos

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