Le concert de l’artiste musicien congolais Noël Ngiama Makanda alias Werrason, prévu le 25 septembre au Zénith de Paris La Villette, vient d’être annulé, lundi soir 20 septembre, par la préfecture de police dans son arrêté 2021-00965.
Cet arrêté de la préfecture de police considère que ce concert présente des risques de troubles graves à l'ordre public et d'atteinte à la sécurité des spectateurs qu'il convient de prévenir par des mesures adaptées. La préfecture de police indique, par ailleurs, que la décision peut être contestée endéans 2 mois.
"Considérant qu'un concert de l'artiste congolais Noël Ngiama Makanda dit Werrason est programmé le samedi 25 septembre 2021 à 20h00, au Zénith Paris-La Villette; que ce concert s'inscrit dans un contexte politique particulièrement tendu et violent entre partisans et opposants au régime en place en République Démocratique du Congo (RDC); que l'artiste Werrason, considéré comme un proche de l'ancien Président congolais Joseph Kabila et son successeur l'actuel président Félix Tshisekedi , suscite une mobilisation croissante chez les opposants radicaux congolais de la diaspora installés en France et dans les pays voisins européens, qui ont déposé plusieurs déclarations des manifestations pour le 25 septembre prochain aux abords du Zénith, avec l'intention d'en découdre avec les spectateurs du concert et de créer des désordres à l'intérieur et à l'extérieur de la salle de concert(...)",
« Si vous estimez devoir contester la présente décision, il vous est possible, dans un délai de deux mois à compter de la date de la notification, soit de saisir d'un recours gracieux, le Préfet de Police ou de former un recours hiérarchique auprès du Ministre de l'intérieur soit de saisir d'un recours contentieux le Tribunal administratif compétent », indique l’arrêté.
Werrason est considéré comme un proche de l'ancien Président Joseph KABILA et son successeur Félix TSHISEKEDI, ce qui suscite une mobilisation croissante chez les opposants radicaux congolais de la diaspora installés en France et dans les pays voisins européens, qui ont déposé plusieurs déclarations de manifestations pour le 25 septembre prochain aux abords du Zénith, avec l'intention d'en découdre avec les spectateurs du concert et de créer des désordres à l'intérieur et à l'extérieur de la salle de concert.
Werrason a déjà fait, à plusieurs reprises, l'objet de violentes contestations à l'annonce de concerts en France qu'il a finalement annulés face aux menaces de troubles, notamment les 19 février et 26 mars 2011, respectivement à l'Elysée Montmartre à Paris 18ème et au Théâtre du Gymnase à Paris 10ème.
Il sied de signaler que le concert de Fally Ipupa, aussi considéré comme proche du pouvoir, le 28 février 2020, à Accor Hôtels Arena à Paris 12ème, a été émaillé de troubles graves à l'ordre public. 44 véhicules particuliers, 132 deux-roues et 4 utilitaires ont été dégradés par incendie et 60 personnes ont été interpellées.
Pour rappel, c'est depuis 2010 que les productions musicales congolaises au niveau de l'Europe ne se réalisent plus. Une catégorie de congolais de la diaspora, appelés les combattants, mène des fortes lobbies pour empêcher ces concerts, pour une seule raison, la population croupit dans la misère, pendant que ces musiciens courtisent avec les dirigeants du pays.
Emmanuel Kuzamba/Ali Kalonga
Des fanatiques de l'artiste musicien Ngiama Makanda Werra Son et des membres de l'asbl "Artistes en danger" ont fait un sit-in devant l'ambassade de France à Kinshasa lundi 20 septembre pour réclamer l'octroi des visas aux membres du groupe musical "Wenge Musica Maison Mère" qui devrait se produire le 25 septembre prochain au Zénith de Paris.
A cet effet, Shaka Kongo, leader de "Artistes en danger" était porteur d'un mémo à remettre à la chancellerie française.
Pour les nombreux fans de la star congolaise qui la tiennent pour la meilleure de sa génération, un nouveau report est inimaginable.
Ce spectacle a déjà subi deux reports, le 12 juin et le 17 septembre. Les raisons officielles de ces reports ne sont pas connues. Mais, le refus de délivrer des visas aux musiciens serait la cause, pense-t-on.
Werra s'est déjà produit à quatre reprises dans cette salle mythique de Zénith de Paris où Abeti Masikini, d'heureuse mémoire, la première vedette congolaise, y a joué avec un énorme succès.
Ali Kalonga
Le « Pool Malebo Stand-up Comedy », un évènement d’humour, qui met en avant les artistes de la RDC et de la République du Congo, prévoit sa 4ème édition le 9 octobre prochain, au Pullman Grand Hôtel de Kinshasa. Dans l’ambition d’organiser des soirées inoubliables avec des pointures du monde de l’humour local et international, des talents locaux comme les Nyota, Félix Kisabaka ou Ronsia Kukielukila et un invité spécial béninois se verront sur scène.
« Sa particularité, c'est son format. Les éditions passées étaient des évènements à format réduit du public. Cette édition n’est pas seulement nourrie en programmation artistique mais aussi elle va recevoir un grand public avec un spécial Guest qui nous viendra du Bénin », a dit à ACTUALITÉ.CD, Dauphin Zangani, administrateur de l’événement.
Plus ou moins 100.000 spectateurs sont attendus sur l’ensemble d’événements en présentiel et sur les réseaux sociaux. Le Pool Malebo Stand up Comedy se veut être l’événement humoristique de prochaines années et un concept d’humour permanent à Kinshasa, qui se tiendra tous les 45 jours.
L’organisateur martèle sur le rire comme étant le propre de l’homme, un outil qui, en plus d’assurer le divertissement et l’évasion pour toute une famille, constitue un véritable ciment social, élément fédérateur entre cultures et génération, permettant l’ouverture d’esprit et l’apaisement. L’humour est devenu la discipline par excellence qui draine un public de qualité dans ses spectacles partout en Afrique. Les humoristes sur scène preste, transmettent de la bonne humeur mais aussi communiquent qualitativement.
Depuis sa création et sa mise en place en mars 2019, Le Pool Malebo Stand-Up Comedy a déjà vu passer sur sa scène beaucoup d’humoristes comme Michael Sengazi (Rwanda), Félix Kisabaka (RDC), Juste Parfait (Congo), Cerveau Magique (Congo), Les Nyota (RDC), Kimana Formidable (Congo), Riches K, Kevin Key, Hervé Lokwa,... Mais aussi des artistes musiciens.
Le Pool Malebo Stand-up Comedy est un concept original du Pool Malebo Comedy Entertainment Group. Il est pensé et créé puis mis en place dans le souci de développer les talents des artistes de la RDC et la République du Congo. Mais aussi pour sortir de la dépendance de scène d’autres pays africains. C’est le made in Congo du grand Pool Malebo en Humour. C’est-à-dire donner le temps de scène, surtout d’expression aux artistes congolais. Il a pour mission de s’organiser périodiquement à Kinshasa et à Brazzaville.
Pool Malebo Stand-Up Comedy était une soirée qui se tenait chaque 60 jours en 2019. Désormais ces événements se tiendront chaque 45 jours à partir du 09 octobre. C’est l’une de rares plateformes d’expressions scéniques des artistes des deux Congo, mais aussi d’Afrique. Il met un accent particulier sur le développement de jeunes talents.
Emmanuel Kuzamba
Le livre « Le réveil de la jeunesse africaine », de l’auteur Louidel Lebou, paru aux éditions Mabiki, a été baptisé ce vendredi 17 septembre au centre Wallonie-Bruxelles. Cet essai de 55 pages, répartis en 4 chapitres, est destiné à réveiller et faire travailler le continent africain pour qu’il puisse avancer, changer de couche, aller dans une couche où les jeunes sont portés vers la positivé, l’intégrité, la loyauté.
« Je me suis inspiré pendant le confinement, quand on a demandé à la population congolaise d’aller en confinement. J’ai vu les dégâts que la Covid-19 a eu à faire dans les autres continents et je me suis regardé en tant qu’Africain, si réellement la Covid-19 décidait de faire comme en Europe, quel serait le sort des Africains ? Partant de cette difficulté, je m’étais dit qu’il était temps de léguer quelque chose pour pouvoir renaître afin que nous puissions constituer une base qui sera en mesure d’apporter l’Afrique vers le haut », a dit Louidel Lebou.
Il ajoute que l’Afrique a besoin d’une nouvelle classe des jeunes, d’un nouveau type de jeunes pour porter un réveil. Il a donc taillé son livre sur la mesure d’une génération précise.
« C’est vraiment taillé sur mesure pour une génération, pour les jeunes ça va leur permettre de lire plus facilement parce que quand c’est trop volumineux c’est difficile à lire, connaissant les africains comme on nous traite qu’on n’aime pas lire. J’ai voulu adapter ce livre là à une jeunesse que j’appelle un nouveau type de jeune, en lisant ce livre, ça va constituer un nouveau départ pour notre génération », ajoute-t-il.
Pour l’auteur, le changement est agréable mais à un prix, celui du sacrifice. Si les jeunes africains ne changent pas, rien ne changera car la jeunesse est le produit du futur. Une nation qui détruit sa jeunesse détruit son avenir. Personne d’autres que les africains eux-mêmes construira leur continent, l’avancement de l’Afrique dépendra de la jeunesse.
Louidel Lebou est un informaticien de formation, il œuvre dans le secteur bancaire mais est également très engagé dans le secteur éducatif et du développement durable du continent. Il dirige la Jeunesse Libre Africaine Asbl, une association qui vise l’éveil et l’unification de la jeunesse africaine. « Le réveil de la jeunesse africaine » est son premier livre.
Emmanuel Kuzamba
L’exposition design dénommée « Vivre le design comme une industrie créative », lancée le 16 septembre dernier, ira jusqu’au 30 de ce mois, à la salle d’exposition de l’académie des beaux-arts. Organisée dans le cadre de 26.24 Masolo des CDA project, l’exposition présente un parcours de différentes collaborations entre designers d’ici et d’ailleurs dans le domaine, à la fois, du design textile, de l’art design et du design mobilier
Cette exposition combine les objectifs généraux et spécifiques des cours d’histoire du meuble, d’arts numériques et de conception textile, avec une dimension transversale qui explorent les adéquations entre la pédagogie et la pratique du design tout en motivant la mise en place d’un cadre de réflexion mais aussi de partage entre les professionnels et les apprenants du design.
« En enseignant ces 10 dernières années, je pouvais constater que je pouvais enseigner le design textile mais que les gens n’étaient pas intéressés à le vivre. On est tout le temps dans la rhétorique, on n’a pas d’industrie textile, on n’a pas ceci, on n’a pas cela. On ne regarde pas trop ce qu’on a », a dit, Cédric Nzolo, enseignant à l’ISAM et initiateur du projet.
actualite.cd/CC
Zénith de Paris : le concert de Werrason repoussé d’une semaine
D’abord reportée une première fois au 12 juin, puis au 17 septembre, la prestation de Wenge Musica Maison Mère ( WMMM) est maintenant programmée pour le 25 septembre. Les billets achetés restent valables avec le code-barre, souligne –t-on avec la précision qu’il est « inutile d’en faire le changement ».
Au grand dam des fans qui ne comptaient plus que quelques jours pour y être, « Le retour du roi au Zénith de Paris » subit un nouveau report. Annoncé dernièrement pour le 17 septembre, il vient d’être décalé d’une semaine, à J-3. Les fans devront prendre leur mal en patience jusqu’au week-end suivant, soit le 25 septembre sans plus. En effet, ni la salle qui l’a publié sur sa page Facebook ni la production, Overlook Events, n’ont avancé les raisons qui ont occasionné ce renvoi qui, on l’espère, sera le dernier.
Par ailleurs, les mélomanes et grands fans du Roi de la forêt peuvent avoir leur apaisement. Ainsi qu’ont pris la peine de le notifier à leur intention la maison de production sur son site et la salle mythique parisienne dans les réseaux sociaux, les billets restent valables. Avec la précision du Zénith que pour ceux qui le veulent, ils « sont remboursables dans les points d’achat ».
Une manifestation pour bouger les lignes
Néanmoins, il y a lieu de se demander si ce report n’aurait pas un lien avec la manifestation des fans inconditionnels de la star congolaise le14 septembre. Ces derniers avaient pris carrément d’assaut la maison Schengen. Excédés par le refus de visa opposé par le centre européen de délivrer les visas aux musiciens de l’orchestre WMMM et ce, à quelques jours du concert censé être son événement de l’année. Pas question de voir ce rêve s’évanouir en fumée ! « Le retour du Roi » est attendu par ses fans de la diaspora qui pour la plupart s’y sont donnés rendez-vous. Or, sans son orchestre, il faut mettre une croix dessus. C’est juste impensable pour les nombreux fans qui tiennent leur idole pour le meilleur de sa génération. Espérons que les manifestants vont réussir à bouger les lignes.
En outre, pour le patron de WMMM ce retour au Zénith passe pour un défi ultime à relever. En effet, s’il vient à s’y produire, ce sera son cinquième passage dans la salle mythique où feue Abeti Masikini fut la première à y fouler ses pieds et ce fut un énorme succès. Y jouer une cinquième dans sa carrière serait juste une espèce de couronnement au stade actuel de son parcours. Et, il viendrait raffermir son aura après le double concert livré en avril 2002, le spectacle offert en novembre 2008 et la prestation inoubliable qui remonte à onze ans, celle de septembre 2010.
Dans un passé récent, une campagne officielle a été lancée à Kinshasa, en République démocratique du Congo, pour promouvoir l'inscription de la rumba congolaise, style majeur de la musique africaine, au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco, ont annoncé des médias locaux.
"L'histoire glorieuse de la rumba"
Le lancement a eu lieu lors d'une cérémonie présidée par la ministre de la Culture congolaise, Catherine Kathungu Furaha. Cette dernière a appelé à une mobilisation médiatique et sur les réseaux sociaux, dans les ambassades, les ministères, les universités et écoles pour faire connaître chaque semaine "l'histoire glorieuse de la rumba partie d'un rite de la danse du nombril pour devenir une identité emmenée par des Afro-descendants et nous tous, chacun à son époque".
Selon André Yoka Lye Mudaba, le directeur général de l'Institut national des arts et président du comité mixte pour la promotion de la rumba congolaise, cité par le quotidien Le Potentiel, il reste "la phase de promotion et de lobbying (...) afin d'appuyer activement cette candidature d'ici la fin de l'année 2021", date à laquelle sera connue la décision de classer, ou non, le mythique style musical au patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
La version cubaine de la rumba a, elle, déjà été admise par l'Unesco en 2016.
Avec AFP
A l’occasion de la quatrième journée africaine des droits d'auteurs et de la gestion collective, célébrée mardi 14 septembre dernier, l'administration des droits d'auteurs au Congo (ADACO), en plus de se dire inquiète de la situation dans le pays, demande de nouveau la libéralisation de ce secteur qui jusqu’ici donne le monopole à la Société Congolaise des Droits d’Auteurs (SOCODA). C’est ce qu’on peut lire dans une déclaration distribuée à la presse.
‘‘Aujourd'hui, RDC, l'état actuel de la gestion collective des droits d'auteur est une vaste escroquerie. Pour mieux penser l'avenir et une saine gestion des droits, ADACO propose la libéralisation du secteur, donc la fin du monopole ; ce vestige Mobutiste du Parti unique qui survit avec ses tares amplifiées. Les ayants-droits et créatifs conscients refusent de rester passifs et exigent la démonopilisation pour assainir le milieu. Ne pas en tenir compte c'est de refuser de comprendre les raisons réelles qui font la faillite du droit d'auteur tel que gérée actuellement, et depuis des décennies, par des gens n'ayant aucune intégrité ni connaissance de la gestion collective des droits d'auteur’’, indique le communiqué.
Et d’ajouter que dans une RDC en pleine mutation démocratique, engagée dans une transition pour mieux asseoir les règles de bonne gouvernance, de l'état de droit, ce monopole n'a plus de sens ni lieu d'être. La gestion collective des droits d'auteur touche toutes les questions liées à la création artistique, et à l'action culturelle de la Nation congolaise. La gestion de la Socoda intéresse et concerne toutes disciplines artistiques et tous les auteurs des œuvres de l'esprit, qu'ils soient de culture savante ou populaire.
Régulariser le secteur du droit d’auteur, une responsabilité du gouvernement
Bien des culturels affirment que le blocage est au niveau du gouvernement qui doit appuyer sur l'accélérateur car l'autorité de régulation des sociétés des droits d’auteurs ne peut être instituée qu'à l'issue du toilettage du législatif et réglementaire.
Glody Muabila, co-fondateur et actuel secrétaire général de l'ADACO , annonce la mise en place d’une commission impliquant les culturels.
‘‘Je subodore que dans les prochains jours, une commission pourra être mise en place impliquant tous les acteurs du secteur pour étudier comment assurer la transition entre le fameux monopole et la libéralisation. Et non... Parce que les artistes et autres créateurs des œuvres de l'esprit n'ont pas encore maîtrisé la quintessence des droits d'auteur. Voilà un peu le seul regret. Mais le combat continue. Il ne faudrait pas perdre de vue que depuis notre création, nous nous sommes investis d’une mission celle de mener la lutte pour la libéralisation du secteur des droits d’auteur à travers ce que j’appelle la révolution de la propriété intellectuelle’’, affirme-t-il.
Il prend l’exemple de l'enveloppe globale de la redevance de droits est estimée entre 50 et 60 millions USD plus que les budgets alloués aux ministères de la culture et du tourisme réunis. Rien qu'avec l'argent de la copie privée, beaucoup de choses peuvent changer.
‘‘S'agissant du cadre juridique, Il est indispensable pour le gouvernement congolais de rattraper le retard car une législation ne doit pas être statique, mais dynamique. La nouvelle loi doit intégrer l'aspect NTIC. C'est vraiment un impératif à l'ère du tout numérique. Imaginez-vous un peu avec un tel potentiel en création musicale, artistique et littéraires, la RDC peut contribuer d'elle-même, à travers une loi moderne et appropriée, à une amélioration substantielle des conditions socio-économiques de sa population (artistes, musiciens, etc.) et au financement de son action culturelle en tirant les ressources nécessaires de la perception des droits d'auteur sur son territoire’’, dit-il.
La gestion de droit d’auteur est l’une des raisons qui amènent les artistes à se tourner vers l’étranger, comme l’a rappelé Winnart Nsangu, artiste peintre.
‘‘Certains artistes préfèrent ne pas adhérer car les choses ne sont pas bien assises ou organisées, ils préfèrent rester comme ça ou adhérer à des sociétés étrangères pour protéger leurs créations. Il faut une réforme institutionnelle, c'est-à-dire mettre des personnes compétentes qui vont faire avancer les choses et faire que les droits d’auteur deviennent applicables. L'artiste adhère là où il y a de l'ordre et non le contraire’’, a-t-il dit.
La gestion des droits d’auteurs en RDC, qui passe par l’organisation de la Société congolaise des droits d’auteur à qui la loi reconnaît le monopole dans le secteur, reste une des préoccupations majeures du secteur culturel congolais. Lors de la table ronde organisée en juin dernier à l’occasion de la fête de la musique, la question a été largement abordée. Participants à la table ronde, le coordonnateur du Collectif des Artistes et des Culturels (CAC), Paul Le Perc, ainsi que le gérant de l’Administration de droit d’Auteur au Congo (ADACO), Junior Luyindula, ont affirmé leur besoin urgent d’améliorer la gestion ou de libéraliser le secteur. Pour l’ADACO, tant que le secteur des droits d'auteur ne sera pas libéralisé, elle continuera toujours à sensibiliser.
Emmanuel Kuzamba