Les opérations de traque des personnes auteures de la nuisance sonore, dans la capitale congolaise, vont bon train, depuis son lancement vendredi dernier. Sous l'impulsion du commissaire divisionnaire adjoint de la police nationale de la ville de Kinshasa, plus de dix personnes ont été interpellées, 300 baffles, ordinateurs et mixeurs ont été saisis.
Une très bonne nouvelle pour les Kinois qui, désormais, vont vivre dans la quiétude, loin de tintamarre entendus dans plusieurs coins de la capitale. La police a finalement mis la main, ce week-end, sur une dizaine de personnes auteures présumées de soirée exhibitionniste, ainsi que les instruments à la base de nuisance sonore.
Par ailleurs, Blaise Kilimbalimba rassure que le travail s'exécute avec un professionnel, et ce, dans le respect strict des droits de l'homme.
Le commandant de la police a également présenté les personnes qui oeuvrent sous le label de Forces du progrès. " Ce groupe se transforme en tout: gendarme, policier. Nous avons mis la main sur eux ".
Ces opérations interviennent après l'instruction donnée par le ministre d'État ministre de la justice Constant Mutamba au procureur général près la cour de cassation Firmin Mvonde qui, à son tour, a instruit aux procureurs généraux de faire respecter la loi, avec la police.
Grevisse Tekilazaya
Le Guichet unique de création d'entreprises a été inaugurée samedi 22 juin à Matadi au Kongo-Central.
La cérémonie de remise du bâtiment devant abriter ce service a été présidée par la ministre provinciale de la justice, représentant le gouverneur de province du Kongo-Central, en présence de la Représentante Pays de la Banque mondiale.
L'opérationnalisation de l'antenne du guichet unique de Matadi est l'aboutissement de la collaboration entre la province du Kongo-Central et le Projet d'appui au développement de micros, petites et moyennes entreprises (PADMPME), avec le financement de la Banque mondiale.
Selon Amisi Herady, directeur général du guichet unique de création d'entreprises, ce service vient faciliter la formalisation et la création de nouvelles entreprises dans la province.
La mise en place de ce service offre un ouf de soulagement aux entrepreneurs du Kongo-Central, qui se débattaient pour créer et formaliser leurs entreprises.
Le Projet d'appui au développement de micros, petites et moyennes entreprises, à travers lequel la Banque mondiale a financé l'opérationnalisation de ce guichet unique, appelle les entrepreneurs à s'approprier ce service.
Ce guichet unique de création d'entreprise profite aux 1286 femmes entrepreneures bénéficiaires de la subvention en nature et à l'ensemble des opérateurs économiques pour formaliser leurs activités.
radiookapi.net/CC
Le partenariat d'approvisionnement en carburant signé ce jeudi 20 juin à Dar es Salaam, en Tanzanie, entre la société Cobil SA et le groupe Scientia Capital Limited/Africa Oil aura pour impact notamment la stabilisation du prix sur le marché et, éventuellement, la baisse du prix du carburant. C'est ce que pense Lewis Yola, chercheur en aval pétrolier et directeur scientifique au Centre de réflexion et d'études sur les hydrocarbures et les énergies renouvelables.
« Actuellement, le volume commercial consommé dans la zone ouest est estimé à 53 000 mètres cubes par mois pour tous les importateurs (distributeurs formels). Si aujourd'hui seul Cobil SA inonde le marché du carburant de la zone ouest avec 35 000 mètres cubes comme il l'a annoncé, il y aura certainement une stabilité du prix du carburant pendant toute la période de la consommation, avec même la possibilité que le prix du carburant puisse baisser parce que les règles sur la fixation du prix du carburant exigent une baisse du prix à la pompe s'il y a une forte augmentation du volume commercial durant une période donnée », a-t-il déclaré à ACTUALITE.CD.
Selon lui, la réduction des pénuries de carburant et la stabilisation des prix peuvent avoir un impact positif sur l'économie congolaise. Il craint toutefois que Cobil SA ne soit pas capable d'écouler ses immenses stocks de carburant, d'abord parce qu'elle n'a pas le monopole du marché, puis, à cause de dysfonctionnements techniques qui peuvent surgir à tout moment.
Concernant l'incidence de ce partenariat sur les coûts de subvention pétrolière, ce spécialiste estime que tout dépendra de la politique de gestion de stock que va adopter Cobil SA, mais aussi, des facteurs économiques justifiant la subvention pétrolière.
« Si Cobil SA adopte une politique d'injecter tous les 35 000 TM prévues pour la zone ouest dans un délai maximal de 2 mois, cela nécessiterait une hausse du volume commercial en consommation avec comme conséquence légale la baisse du prix du carburant à la pompe. Face à une baisse de prix qui doit s'imposer aux opérateurs, le gouvernement devrait dans ce cas ouvrir des négociations avec les opérateurs pour maintenir par exemple le prix actuel du carburant tout en revoyant à la baisse les coûts de subvention », a-t-il expliqué.
Et d'ajouter :
« Ce scénario n'est pas faisable techniquement et économiquement. Du point de vue technique, Cobil SA risquerait de monopoliser les infrastructures logistiques au détriment d'autres opérateurs, ce qui est contraire aux us et coutumes des principes qui régissent l'usage des installations de stockage et de transport du carburant. Du point de vue économique, Cobil SA ne s'engagerait pas dans une politique commerciale qui peut réduire les sommes qu'il bénéficie suite à la subvention, mais aussi, dans un contexte de cartellisation du marché pétrolier, Cobil SA ne peut jamais s'écarter de l'objectif de ses pairs, celui de maximiser leurs profits », a-t-il martelé.
Le partenariat signé entre Cobil SA et le groupe Scientia Capital Limited/Africa Oil prévoit une livraison mensuelle de 70 000 tonnes métriques (TM), soit 70 millions de litres. 35 000 TM vont servir la zone ouest et l'autre moitié servira la partie Sud-est, soit les provinces du Haut Katanga et du Lualaba.
Bruno Nsaka
Le film de Moimi Wezam et Nelson Makengo dénommé “Virunga Énergies de l’obscurité à la lumière” a connu sa première ce vendredi 21 juin 2024 à l’académie des beaux-arts de Kinshasa. Un film très attendu pour la situation sociale dans laquelle il s’inscrit, étant une expérience vécue, connue ou curieuse d’être connue. Dans le jardin de cet institut des beaux-arts, les invités ont suivi ce court métrage qui met en avant l’expérience d’un opérateur d’électricité qui a su se montrer salvateur à un moment crucial de la vie de la ville de Goma.
C’est l’ambassade des États-Unis en RDC qui a qui a organisé la projection de ce film-documentaire parce que l’ayant appuyé pour sa matérialisation, et à travers l’USAID, les USA ont mis une somme de 16 millions USD pour Virunga Énergies.
« Les États-Unis sont ravis de soutenir l’électrification de la RDC à travers nos programmes de soutien qui aident la population surtout dans les zones rurales. C’est avec beaucoup de joies que nous avons collaboré avec ces jeunes cinéastes pour faire un film sur Virunga Énergies qui est une association liée à l’ICCN », a expliqué Lucy Tamlyn, ambassadrice des États-Unis en RDC.
Cette première projection publique de ce film a permis de mettre en lumière le parcours de Virunga Énergies, sa conception ainsi que la construction de ses centrales hydroélectriques et leur impact sur la vie des populations. Et cela devant un public de Kinshasa, avant d’aller à Goma, la ville où tout a été tourné et où l’impact est réellement ressenti.
Le film
La ville de Goma plonge dans le noir total le 6 novembre 2023. Pour cause, le bombardement des installations d’une ligne Haute tension de Virunga Énergies. Tout de suite, on ressent l’importance de l’électricité car bien des choses vont se mettre à dysfonctionnel et la vie risque de ralentir, faisant sombrer la ville dans un gouffre économique et social assez critique. L’obscurité est de l’ordre de l’inhabituel. Écoliers, parents, médecins et les autres corps de métier sont dans une impasse accablante.
C’est dans cette cacophonie que les équipes de Nelson Makengo vont se rendre dans certaines habitations pour vivre l’expérience. Des accouchements se sont faits à l’aide des torches à certains lieux, au risque et péril des femmes qui n’avaient pas vraiment le choix. Une situation confuse qui va voir renaître une initiative courageuse avec des ambitions bienheureuse pour la population.
En 27 minutes, ce court métrage raconte des témoignages poignants des personnes qui ont vécu des décennies de conflits qui les a placés dans une sorte d’instabilité stable. Virunga Énergies, s’inscrivant dans une démarche de développement durable, développe l’hydroélectricité autour du parc de Virunga, avec des méthodes plus écologiques que les barrages à l’ancienne. Le but, fournie de l’énergie à environ 3,8 millions d’habitants de la ville de Goma.
Le fait que l’initiative se fait autour du parc de Virunga, l’un de plus anciens de l’Afrique, avec près de 100 ans d’existence, la question de la protection de l’environnement se pose pour ce patrimoine de l’humanité depuis 1959. D’où Virunga Fondation est en partenariat avec l’Institut Congolais de la Conservation de la Nature (ICCN) pour mener à bien ce projet.
Des témoignages sont venus aussi des gardes du parc qui ont assuré que 11% d’emplois créés grâce aux activités de Virunga Énergies ont été occupés par les anciens rebelles des groupes armés. Ce qui a permis de réduire, tant soit peu, le taux de criminalité.
“Virunga Énergies : de l’obscurité à la lumière” est aussi une histoire de la protection de la nature, de l’écosystème autour du parc entre bataille rebelles, l’exploitation agricole etc. 50% des revenus générés vont à la communauté et 50 autre pour soutenir l’ICCN.
En somme, 4 zones de réseau électrique ont été construits, une zone industrielle de Goma et 107 Km de réseau d’éclairage public dont bénéficient 500 000 habitants de la région. Virunga Énergies produit actuellement 30 Mégawatts et seront étendus dans les prochaines années. Chaque mégawatt crée 800 à 1 000 emplois, luttant ainsi contre l’insécurité et stimulant la création d’environ 1 000 petites et moyennes entreprises.
Une œuvre qui s’inspire du quotidien
La RDC connaît encore un accès à l’électricité très réduit. Un congolais sur 10 y a accès en milieu urbain et moins de deux pour-cent en milieu rural. Ce projet de Virunga Énergies est tombé donc à point nommé avec l’appui des États-Unis. Comme impact, en fin 2023, plus de 30 000 foyers étaient raccordés au réseau Virunga Énergies, ce qui a permis à plus de 140 000 personnes d’obtenir de l’électricité. Ce qui a indubitablement changé la vie quotidienne de la population.
Ces avancées sont d’une grande joie pour le Docteur Sandrine Mubenga, directrice de l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité en RDC, qui a assisté à la projection de ce film.
« La partie qui m’a fait plaisir est celle de voir le témoignage de la population, voir les enfants qui travaillent le soir. En tant que régulateur, ça nous encourage à travailler davantage pour permettre d’avoir plus d’électricité en RDC », a-t-elle confié.
Les témoignages des gens qui sont passés de l’obscurité à la lumière, ce qui a également retenu l’attention de Lucy Tamlyn, l’ambassadeur des États-Unis en RDC.
« Ce qui m’a plus touché, c’est les témoignages des gens qui ont maintenant accès à l’énergie. Ça change la vie. Les devoirs des enfants peuvent se faire la nuit, les petites entreprises fonctionnent, ça impacte toute la ville car il y a de la lumière », a-t-elle dit.
De l’obscurité à la lumière, une métaphore qui se comprend dans deux sens dans le cadre de ce film, explique un des réalisateurs Moimi Wezam.
« C’est à la fois métaphorique et simple. Il y a beaucoup de maux à l’Est et nous avons porté à la lumière un aspect de ce qui se passe. En même temps, c’est le projet qui amène de l’électricité dans vie des gens, ce qui est très important. C’est un message d’espoir qui montre que dans la partie Est de la RDC, ce n’est pas que l’enfer mais il y a aussi des initiatives qui peuvent être copiées dans d’autres villes », souligne-t-il.
Son compair dans la réalisation du film, Nelson Makengo, évoque aussi le coup de communication pour laisser entendre que l’Est de la RDC est bien un lieu où des rêves peuvent se concevoir, naître et grandir.
« On voulait dire que malgré toutes les formes de conflits, de guerre, d’inaccessibilité là-bas, il y a la vie, il y a des gens qui vivent et qui ont des rêvent. Ils ont les ambitions, ils veulent les partager, ils veulent que la paix règne », dit-il.
L’électricité en RDC, un secteur où investir
Depuis que la fourniture en électricité n’est plus un domaine exclusif de l’Etat, il y a une quarantaine d’opérateurs comme Virunga Énergies qui se sont lancés à travers le pays mais qui ont des difficultés pour obtenir des fonds, confie Docteur Sandrine Mubenga, directrice de l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité en RDC.
Leurs dossiers sont reçus et les contacts avec des partenaires techniques et financiers tels que la banque mondiale, l’USAID, Power Africa, BAD, etc. sont établis. Mais le processus demeure lent.
« Nous avons vu l’importance et le besoin de pouvoir mettre les opérateurs en contact avec les partenaires techniques et financiers afin de pouvoir se procurer plus d’investissements et les placer dans le secteur de l’électricité en RDC et augmenter le taux électrification chez nous », a ajouté Docteur Sandrine.
Depuis que l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité en RDC est là, la production électrique a augmenté de 26%. « Nous continuons à travailler pour qu’il y en ait plus », conclut la directrice de l’ARE.
Kuzamba Mbuangu
Le rappeur français d’origine congolaise Guy2bezbar a été filmé en train de reprendre avec ferveur une chanson du groupe BCBG, montrant son admiration pour la musique de la star congolaise JB Mpiana.
Au travers d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, Guy2bezbar a été capturé à bord d’un bus en train de chanter avec enthousiasme « Choisy Matata », un titre du groupe BCBG mené par le chanteur Zulema. Bien que la chanson soit en lingala, langue nationale de la RDC, le rappeur a démontré une maîtrise parfaite des paroles, témoignant de son attachement à l’artiste congolais JB Mpiana.
Les divergences s'accentuent au niveau de l'opposition pour la désignation de son porte-parole pour cette législature. Du côté Moïse Katumbi, les dernières retouches pour le règlement intérieur sont prévues ce week-end, avant le dépôt du document auprès du président de l'Assemblée nationale, puis au speaker du sénat.
Visiblement non concerné, le camp Fayulu considère la démarche de Moïse Katumbi et sa clique comme un accompagnement au pouvoir en place.
"Nous ne condamnons pas le président Moïse Katumbi. Nous le comprenons, mais nous ne partageons pas sa démarche, même si elle est constitutionnelle. Or, un politicien doit à la fois voir la Constitution, mais aussi faire attention aux usages politiques", fait comprendre Prince Epenge, l'un des porte-paroles de Lamuka.
Se référant à la résistance manifestée par l'opposition contre le précédent régime, Prince Epenge pense que l'opposition n'a pas besoin d'un porte-parole pour exister.
"Nous avons tous rejeté les résultats du simulacre des élections. Nous devons être conséquents, parce que nous ne devons pas encourager le mal. Nous n'avons pas besoin d'un porte-parole pour exister. L'opposition est plurielle, l'unité dans la diversité. Le rôle de l'opposition et sa mission, c'est d'être proche de l'opposition du peuple", a-t-il conclu.
Le point de vue du camp Fayulu est aussi soutenu par l'opposant Delly Sessanga et Seth Kikuni, ancien candidat à la présidentielle. Les deux anciens premiers ministres Muzito et Matata, tous deux devenus opposants, se rangent derrière Moise Katumbi.
Grevisse Tekilazaya
Le ministre d'État à la Justice et Garde des Sceaux frappe encore. Constant Mutamba vient d'instruire la suppression du F92 -Folio 92- à partir du 20 juin 2024, sur toute l'étendue de la RDC -République démocratique du Congo-. Ce document etait jadis attribué comme accusé de réception à tout demandeur de la personnalité juridique.
Dans un communiqué signé par son directeur de cabinet, le ministre Constant Mutamba demande aux ASBL -Associations sans but lucratif- et églises ne disposant pas de la personnalité juridique de s'en procurer. Un moratoire d'un mois est accordé aux concernés, afin de se conformer aux prescrits légaux, notamment la Loi N°004/2001 du 20 juillet 2001, en ses articles 4, 5 et 36.
Visiblement, le nouveau patron de la Justice congolaise, sous l'ère Judith Suminwa Tuluka, veut assainir ce secteur «malade», selon le Chef de l'État, Félix Tshisekedi. Récemment, il a également enjoint au Procureur général près la Cour de Cassation, d’engager des poursuites contre les auteurs des pratiques déviantes à caractère sexuel et homosexuel.
Prehoub Urprus
Le parti Nouvel Élan d’Adolphe Muzito a annoncé jeudi 20 juin sa participation aux discussions entre Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et Leadership et gouvernance pour le développement (LGD) d’Augustin Matata en vue de la désignation du porte-parole de l’opposition congolaise.
Blanchard Mongombe, secrétaire général du parti Nouvel Elan, a fait cette annonce jeudi à Kinshasa, à l'issue d'une réunion avec le secrétaire général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge :
« Nouvel Elan est un parti politique de l’opposition, Ensemble également. Et d’ailleurs Ensemble est le parti le mieux représenté au niveau de l’Assemblée nationale avec ses 19 députés. Nouvel Elan avec trois députés, il était question que nous puissions échanger, partager les vues autour de la question du porte-parole de l’opposition ».
Une loi de 2007, jamais mise en application, impose aux forces politiques représentées à l’Assemblée nationale de se choisir un porte-parole.
Ce texte prescrit aussi, a rappelé Blanchard Mongombe, d’élaborer un règlement intérieur devant organiser le fonctionnement de cette structure légale :
« Il y’a eu une proposition, un avant-projet du règlement qui avait été initié par le parti Ensemble et ses députés. Nouvel Elan et ses députés également, nous avons apporté nos amendements ».
En tant que républicains et respectueux des textes, a-t-il poursuivi, « nous avions estimé qu’il fallait s’organiser pour harmoniser les vues par rapport à cette structure. C’est ce que nous venons de faire ».
Selon lui, « dans le plus bref délai », le bureau de l’Assemblée nationale sera saisi pour la mise en œuvre de cette structure républicaine.
Avant les élections générales de décembre 2023, il y a eu un rapprochement entre Matata, Katumbi et Muzitu dans le cadre des tractations en vue de la désignation d’un candidat unique de l’opposition à la présidentielle. Mais cette n’avait pas abouti : Matata s’était désisté au profit de Katumbi, alors que Muzito avait pris ses distances en maintenant sa candidature.
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