Stéphanie Mbombo Muamba, Ministre Déléguée près le Ministre de l’Environnement et Développement Durable en charge de l’Economie du Climat, a déposé sa lettre de démission du Gouvernement auprès de la première ministre Judith Suminwa Tuluka. Selon un communiqué de la Primature rendu public tard dans la soirée de ce mardi 18 juin 2024, cette démission est justifiée pour des raisons de convenance personnelle.
"Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, a informé Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, qui a en pris acte et, en conséquence, a déchargé Madame Stéphanie MBOMBO MUAMBA de cette haute fonction. La concernée, dépourvue de qualité, ne peut plus engager le Gouvernement de la République à dater de ce jour" écrit le cabinet de la première ministre Judith Suminwa Tuluka
Stephanie Mbombo avant son entrée au gouvernement Suminwa, le premier du second quinquennat de Félix Tshisekedi, a œuvré comme membre au service personnel du Chef de l’État en tant que Envoyée spéciale du Président de la République pour la nouvelle économie du climat.
Cette démission intervient quelques jours après l'investiture du gouvernement Suminwa par l'Assemblée nationale. Avec la démission de Stéphanie Mbombo, le gouvernement Suminwa va compter désormais 53 membres au lieu de 54 comme avant.
Clément MUAMBA
Ayant fait de la mobilité des personnes et de leurs biens l’un des axes majeurs de son action, le gouverneur de la ville de Kinshasa, a eu ce lundi 17 juin dans la capitale, une séance de travail avec les dirigeants de METROKIN, société qui développe un projet de train urbain de 300 km de rail dont le coût est de plus de 2 milliards $.
À l’issue de la réunion, Daniel Bumba Lubaki s’est dit impatient de voir cet ambitieux projet se concrétiser rapidement au bénéfice des Kinoises et Kinois, entravés dans leur mobilité notamment par des bouchons.
D’après le Directeur général de METROKIN Éric Onepungu, près de 50% des besoins en mobilité de la population de Kinshasa ne sont pas satisfaits à cause entre autres du déficit des infrastructures de transport, de l’augmentation de la démographie et de l’urbanisation rapide.
« Les besoins en mobilité dans la ville de Kinshasa représentent 47% de la population. Cependant, tous les moyens de transports réunis, ne sont pas en mesure de satisfaire la demande. Plusieurs études menées jusqu'à ce jour, ont démontré la nécessité d'organiser un transport en site propre (TSP) », a-t-il expliqué.
Dans sa première phase, METROKIN va construire une ligne de chemin de fer de 25 km à deux sens de la Gare centrale à l’aéroport de Ndjili dont le coût est de 550 millions $.
Parmi les préalables, il y a la libération des emprises publiques occupées par des marchés pirates et les quartiers Pakadjuma et Kawele habités par près de 1000 ménages.
Pour la mise en œuvre rapide du projet METROKIN, le gouverneur s’est engagé à lancer bientôt une opération de déguerpissement humaniste. Daniel Bumba a promis de veiller à ce que les riverains soient indemnisés avant leur évacuation.
Dans sa deuxième phase, METROKIN va construire un train urbain dans la plaine de Kinshasa pour un coût de 640 millions $.
Dans sa phase 3, METROKIN va faire une boucle de 90 km autour de la ville.
Enfin, dans sa phase 4, cette société compte relier Maluku à l’aéroport de Ndjili, pour un coût de 300 millions $.
Ont notamment pris part à cette réunion, les députés provinciaux Jésus Noël Sheke et Bob Amiso.
Lors des funérailles de Mme Blanche Tunasi, épouse du pasteur Marcello Tunasi, décédée la semaine dernière, une absence a particulièrement marqué les observateurs : celle du pasteur Denis Lessie.
Pourtant figure influente de l’Église congolaise, le pasteur Lessie n’a pas fait le déplacement pour rendre un dernier hommage à « Maman Blanche », une femme respectée au sein de la communauté religieuse.
Dans son discours empli d’émotion, le pasteur Marcello Tunasi a salué l’unité qui s’est manifestée parmi les hommes d’Église malgré les divisions habituelles. Il a souligné que la mort de son épouse avait « réconcilié les pasteurs » du Congo.
Les raisons de cette absence remarquée n’ont pas été officiellement communiquées. Mais elle soulève des questions sur les éventuelles tensions qui pourraient exister au sein de la communauté ecclésiale congolaise, malgré les appels à l’unité lancés par Marcello Tunasi.
Dans son rapport final publié lundi 17 juin à Kinshasa, la Mission d’observation électorale CENCO-ECC signale que des élections générales de 2023 ont connu une campagne électorale très tendue qui n’a pas favorisé le vivre-ensemble.
Cette mission électorale a demande notamment au Président de la République d'accroître la mise en œuvre de ses attributions conférées par la Constitution en étant le garant de l’unité nationale et de veiller au respect des lois.
En réaction, le deuxième vice-président de la CENI, Didier Manara présent à cette cérémonie, a remis en cause certaines dispositions de ce rapport.
Il a fustigé ce rapport qui, selon lui, n’a tenu compte que des difficultés rencontrées par son institution et ni les efforts fournis:
« Ce rapport est principalement orienté vers les difficultés et les défis rencontrés et ne souligne pas suffisamment les efforts de la CENI pour les surmonter. La bonne foi, les réalisations et les innovations de la CENI sont mises à mal. Ce rapport prête à la CENI des pouvoirs qu’elle n’a pas, tels que la sécurisation du processus électoral, qui dépend du Gouvernement ».
Didier Manara a en outre fait savoir que la CENI a accompli sa mission et est convaincue que des réformes appropriées permettront à la RDC d’organiser des élections encore meilleures en 2028.
Pour sa part, le secrétaire général de la CENCO, Mgr Donatien Nshole, a estimé au contraire, que ce rapport final est très tendre. Et il tient compte de toutes les parties prenantes au processus électoral.
Ce prélat catholique, a formulé plusieurs recommandations à l’attention des trois principales institutions du pays, à savoir le Président de la République, le Parlement et le Gouvernement, afin d’éviter de reproduire les erreurs du passé et améliorer le processus électoral congolais à l’avenir.
Un exemplaire dudit rapport a été remis au représentant du président de la CENI.
radiookapi.net/CC
La genèse de l’Appel
En guerre contre l’Allemagne nazie depuis septembre 1939, l’armée française ne parvient pas à faire face à partir du 10 mai 1940 à l’offensive éclair des chars ennemis. Le colonel de Gaulle, qui cherche depuis plusieurs années à sensibiliser militaires et politiques à la nécessité de moderniser l’armée (en utilisant l’aviation et les chars), s’est illustré à la tête de la 4e Division cuirassée, en contenant notamment les Allemands à Abbeville (27-30 mai 1940). A 49 ans, Charles de Gaulle, tout juste nommé général de brigade à titre temporaire, entre le 5 juin dans le gouvernement présidé par Paul Reynaud, au poste de sous-secrétaire d’Etat à la Défense nationale et à la Guerre.
La situation en France est par ailleurs critique : des millions de civils fuient face à la débâcle militaire et l’avancée des troupes allemandes qui défilent à Paris le 14 juin. Le gouvernement français s’est installé à Bordeaux et le général de Gaulle est envoyé le 16 juin en mission à Londres pour demander au Premier ministre britannique des renforts maritimes et aériens. Alors que Winston Churchill accepte le principe d’une union franco-britannique, De Gaulle apprend à son retour à Bordeaux, la démission du président du Conseil Paul Reynaud, remplacé par le maréchal Pétain. Le « vainqueur de Verdun », très populaire auprès des Français, s’apprête à négocier les conditions d’un armistice avec l’Allemagne. Refusant la défaite, De Gaulle retourne à Londres dès le 17 juin pour y poursuivre le combat.
Les appels de juin 1940 et leur portée
Grâce à l’appui de Winston Churchill, le général de Gaulle est autorisé à intervenir sur les ondes de la radio britannique, la BBC. Le 18 juin au soir, il s’adresse à la population française et lance un appel à poursuivre le combat, aujourd’hui considéré comme l’acte fondateur de la France Libre. Ce premier appel bénéficie d’une faible audience en métropole et peu de journaux retranscrivent les paroles d’un général dont le visage reste inconnu du public.
Le général de Gaulle réitère son appel à plusieurs reprises en juin 1940 et constitue avec le soutien des Britanniques, une organisation de résistance extérieure, la France Libre. Dès l’été 1940, des milliers de volontaires rejoignent les rangs des Forces Françaises Libres, qui poursuivent le combat contre le nazisme aux côtés des Alliés.
L’enregistrement du discours n’ayant pas été conservé par la BBC, il ne reste aujourd’hui que peu de traces de l’appel du 18 juin, hormis le manuscrit dont certains passages diffèrent de la version prononcée par le général de Gaulle et retranscrite dans la presse locale française. L’événement, célébré chaque année depuis 1941, est devenu un symbole du refus de la défaite et des conséquences dramatiques de l’armistice.
Fondation Charles de Gaule/CC
Le contrat de production des cartes d'identité nationale en RDC refait surface avec l'arrivée de Jacquemain Shabani, nouveau ministre de l'Intérieur et des Affaires coutumières. Ce dernier a pris officiellement ses fonctions jeudi dernier à la suite d’une remise et reprise avec son prédécesseur, Peter Kazadi.
Ce contrat, signé entre le gouvernement congolais, à travers l’Office national de l’identification de la population (Onip) d’une part, et le consortium Afritech/Idemia d’autre part, pour la réalisation du recensement et la délivrance des cartes d'identité nationale, est marqué par des soupçons de corruption et des irrégularités, relevées notamment par l’Inspection générale des finances (Igf).
« Pour l’instant, le mieux à faire, c’est d’annuler ce contrat, entaché de beaucoup d’irrégularités et préjudiciable pour la RDC. Il faut reprendre une procédure normale, c’est-à-dire, relancer un appel d’offres et, sur cette base, sélectionner une entreprise qui respectera nos conditions et les intérêts du Congo, surtout dans une affaire aussi sensible relevant de la sécurité intérieure du pays. Il est urgent de mettre fin à cette pratique de confier des marchés à des entreprises incapables », a déclaré Jean-Claude Mputu, porte-parole de Congo N’est Pas à Vendre (CNPAV), à ACTUALITE.CD.
Le coût total du projet est évalué à 697 millions USD. L'apport de l’État congolais est de 104 millions USD. L’Igf, qui dénonce aussi la surfacturation du marché et le recours illégal à la garantie du trésor public, estime que le groupement Afritech/IDEMIA ne dispose pas de la capacité financière pour apporter 593 millions USD.
Peu avant son départ du ministère de l’Intérieur, Peter Kazadi soulevait « la nécessité de mettre en place un cadre permanent de concertation Onip-Igf-Afritech/Idemia, élargi aux experts du ministère, aux fins de parachever en bonne et due forme le processus de l’identification de la population congolaise. » « Ce cadre de concertation ne résoudra pas le problème d’un contrat mal négocié, d’où son annulation pure et simple », a déclaré Jean-Claude Mputu.
De plus, ce cadre de concertation devra faire face à une autre contrainte, car la firme française Idemia ne reconnaît pas sa participation au projet des cartes d’identité en RDC.
Bruno Nsaka
Koffi OLOMIDE sera de retour pour une production en Europe. Lors d’une récente interview, la star congolaise a annoncé son projet de concert sur le vieux continent en 2025.
Il a dévoilé par ailleurs à travers un cover que le show se tiendra à l’Hippodrome de Vincennes, un espace sportif parisien pouvant accueillir jusqu’à 80 000 personnes.
Il s’agira du plus grand événement musical donné par Koffi Olomide en Europe. Le chanteur relève le défi de remplir une si vaste salle, après plus de dix ans après ses dernières tournées européennes.
Cette annonce ravit déjà les fans, impatients de retrouver leur idole lors de ce comeback attendu en 2025 dans l’enceinte prestigieuse de Vincennes. Le show s’annonce comme l’un des temps forts de la longue carrière du « Quadrakoraman ».
Rendez-vous est pris pour cet événement musical d’envergure, qui marquera le grand retour sur scène de Koffi Olomide en Europe.
Le ministre d'État chargé de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a demandé à l'Inspection Générale des Finances (IGF) de lui transmettre les rapports des trois dernières années documentant les cas de corruption et de criminalité financière pour des mesures appropriées, a annoncé Jules Alingete, inspecteur général des finances chef de service, à l'issue d'une réunion avec le ministre de la Justice ce lundi 17 juin 2024.
J. Alingete a assuré que cette demande sera traitée dans un délai de 3 jours.
« Nous venons de rencontrer l'autorité qui souhaite renforcer la lutte contre la corruption, une priorité du président de la République. Le ministre de la Justice désire faire de cette lutte un élément clé pour le progrès du pays. Il nous a donc demandé de transmettre rapidement tous les rapports des trois dernières années concernant les faits de corruption et de criminalité financière afin que son ministère puisse agir. Nous nous engageons à rassembler ces rapports dans les 72 heures à venir pour les remettre à l'autorité », a déclaré J. Alingete.
Le ministre de la Justice a également demandé à recevoir les rapports d'enquête concernant les fonds destinés aux victimes de Kisangani, ainsi que ceux alloués à la réhabilitation du palais de justice.
« Par ailleurs, plusieurs audits ont été commandités à l'IGF, notamment sur l'utilisation des fonds destinés à l'indemnisation des victimes de Kisangani. Une équipe d'inspecteurs est déjà en route vers Kisangani pour vérifier la gestion de ces fonds par l'établissement public FLUVIO. De plus, un audit des travaux de réhabilitation du palais de justice par la société Milvest est en cours. L'autorité souhaite obtenir tous les détails : contrats, fonds débloqués, avancement financier et physique des travaux », a ajouté J. Alingete Key.
Le week-end dernier, C. Mutamba a ordonné des poursuites contre la nuisance sonore et la pratique d'homosexualité en RDC.
Merveil Molo