La Chambre basse du Parlement a procédé, jeudi 17 octobre 2024, à l'installation officielle de ses différentes commissions mises en place, et ce, sous la conduite du Premier-vice président de l'Assemblée nationale, Isaac Jean Claude Tshilumbayi. 

En effet, le Bureau de l'Assemblée nationale a procédé à l'installation effective de ses dix commissions permanentes, dont les membres des Bureaux respectifs ont été investis par la longue plénière intervenue du mercredi 16, à 13h jusqu'au jeudi 17 octobre 2024, à 4h du matin.

Le Premier Vice-président de l'Assemblée nationale, le professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi a installé les Bureaux de trois commissions, notamment la commission Économique, financière et contrôle budgétaire, qui sera dirigée par le Député national Guy Mafuta Kabongo.

Cette commission a un rôle très important à jouer pendant cette session budgétaire, en vue de doter le Gouvernement de la République d'un Budget conséquent, pour lui permettre de faire face à plusieurs besoins d'État.

Juste après l'ECOFIN, le Premier Vice-président a installé la commission PAJ, qui a une grande responsabilité face aux impératifs politiques du pays.

Il s'en est suivi l'installation de la commission des Droits de l'homme que dirige l'opposition parlementaire.

Le Rapporteur de l'Assemblée nationale, le professeur Jacques Djoli Esengekeli a, quant à lui, installé le Bureau de la commission Suivi et évaluation, qui a pour objectif de faire les suivis des travaux parlementaires, afin de s'assurer de leur mise en application.

Vient ensuite l'installation de la commission des Affaires étrangères, pour clôturer, enfin, par l'installation de la commission Défense et Sécurité, où lui-même, le Rapporteur de cette chambre, est membre. Le président de cette commission, le député national Rubins Mikindo Muhima a expliqué que ce sont les impératifs sécuritaires qui font partie des matières à traiter par sa commission.

Le 2è Vice-président Christophe Mboso a, pour sa part, installé les commissions Environnement et Ressources naturelles et Aménagement du territoire, Infrastructures et NTIC.

La Rapporteure Adjointe, elle, s'est chargée de l'installation des commissions Sociale et Culture ainsi que l'Égalité de chances, Famille et Enfant. 

Il importe de souligner que, c'est un pari gagné pour le Bureau Kamerhe, qui vient, enfin, de doter l'Assemblée nationale de ses organes pour son bon fonctionnement dans la production législative et le contrôle parlementaire.

radiookapi.net/CC



Le chanteur Innoss'b et son groupe musical vont se produire, ce vendredi 18 octobre 2024, à l'Institut français de Kinshasa, "Halle de la Gombe". Le spectacle va débuter à 15h00, heure locale.

Celui qu'on appelle affectueusement "Tigre" tient à offrir à plus de 1.000 personnes, un spectacle de qualité dans cette salle historique de l'académie française, et exhorte ses fanatiques au respect de l'heure.

Innoss'b va relever le défi de l'Institut français de Kinshasa, 5 mois après son concert VIP, au Capitole de l'hôtel Rotana. Plusieurs artistes ont répondu présents à ce rendez-vous, entre autres Koffi Olomide, Claudia Bakisa, et Herman Amisi.

Pour rappel, le natif de Goma a dévoilé, vendredi 29 mars dernier, un EP intitulé "Calcul", sur toutes les plateformes musicales de téléchargement et de streaming. L'EP contient 5 titres. Il s'agit, entre autres, de "Chantier", "Bango te", "Bilan zéro", "Sete", et "Number one", en collaboration avec le chanteur nigérian "Reekado Banks".

Gratis Makabi



Les activités reprennent timidement au marché Kitutu, à Goma (Nord-Kivu), deux semaines après le naufrage du MV Merdi sur le lac Kivu.

Ce jeudi 17 octobre, les activités ont tourné au ralenti dans ce lieu de négoce alors qu’il a toujours été mouvementé.

Les étals sont moins fournis, les marchands restent profondément marqués par cet événement douloureux.

Mariam Mirindi, responsable du secteur agricole au sein du marché, explique les raisons :

« Depuis le naufrage, nous avions du mal à trouver des marchandises. Les gens craignent de prendre le lac. Avant, chaque boat était bien chargé des produits vivriers, mais aujourd’hui, nombreux n’ont pas encore repris leurs activités. Donc nous avons du mal à trouver la marchandise comme avant ».

Pour sa part, le secrétaire de l’administrateur du marché de Kitutu, Bahati Prince, a indiqué que seuls quelques armateurs sont actifs sur le lac depuis le naufrage :

« Avant le naufrage, on enregistrait même plus de six bateaux, mais comme aujourd’hui, nous enregistrons seulement deux bateaux qui sont arrivés. Et les boats qui nous ravitaillaient en différents produits vivriers, ici au quai, c’était plein. Mais aujourd’hui, on est en train d’enregistrer 9 alors qu’ils arrivaient a 30 ; la raison est que les propriétaires sont toujours en deuil ». 

Face à la pénurie de produits, certains marchands n'ont d'autre choix que de s'approvisionner au Rwanda. C’est pourquoi ils réclament avec insistance la réouverture de la route Goma-Minova.

Il faut rappeler que les victimes du naufrage étaient à la fois leurs fournisseurs et leurs clients.

Les marchands de Kituku luttent pour garder le moral et continuer à survivre malgré les conséquences du naufrage.

radiookapi.net/CC



La Première ministre de la RDC, Judith Suminwa, a annoncé vendredi lors du Rebranding Africa Forum à Bruxelles que le Rwanda a accepté, pour la première fois, de présenter un plan pour le retrait de plus de 4 000 de ses militaires déployés en RDC. Cette déclaration marque une avancée notable dans les tensions qui opposent les deux pays, malgré les affrontements persistants dans l'est de la RDC, a t-elle ajouté.

« Nous avons aujourd'hui une stratégie, celle de la montée en puissance de notre armée pour défendre notre territoire, tout en poursuivant un processus diplomatique car nous voulons la paix », a déclaré Mme Suminwa.

Elle a précisé que, parallèlement à ce retrait des troupes rwandaises, la RDC poursuit son plan de neutralisation des milices FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda), une tâche que, selon elle, l'armée congolaise mène depuis plusieurs années.

« Ce n’est pas moi qui le dis, mais des rapports certifiés de l’ONU : il y a des soldats rwandais en RDC. Et à partir du moment où le Rwanda nous agresse, c’est à lui de retirer ses troupes de notre territoire », a-t-elle ajouté.

À Kinshasa, la ministre d'État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a quant à elle adopté un ton plus mesuré en soulignant que des progrès ont été réalisés dans les discussions avec le Rwanda, mais qu’il est « encore trop tôt pour parler d'un accord ».

actualite.cd/CC



L’artiste congolais Gims vient d’annoncer la sortie imminente de son prochain single. Intitulé « Ciel », ce nouveau titre sera disponible dès le 18 novembre prochain sur l’ensemble des plateformes de streaming et de téléchargement.

Une bonne nouvelle pour les fans du chanteur qui pourront bientôt découvrir cette création inédite. Avec « Ciel », Gims signe son retour va étoffé son répertoire déjà riche en tube et confirme qu’il prépare de nouveaux projets après le succès attendu de « Ciel ».

Révélé au grand public avec la Sexion d’Assaut puis avec ses opus solo, l’artiste originaire de Kinshasa sait surprendre et renouveler son style à chacune de ses sorties. Avec ce single au nom évocateur, il devrait une nouvelle fois faire voyager son public grâce à ses flows uniques et sa plume aiguisée.

Les mélomanes sont donc impatients de pouvoir enfin apprécier « Ciel » dès le 18 novembre, prochaine étape d’un parcours déjà couronné de nombreux succès pour l’enfant du Congo.

Ordi Mande



Un incendie s'est déclaré, ce lundi 15 octobre, dans l'entrepôt de TRANSCO -Sociéte Transport au Congo-, situé dans la commune de Masina quartier 3, à Kinshasa. À l'heure actuelle, l'origine de cet incendie reste inconnue

Au vu des images de l'accident, les dégâts matériels enregistrés sont énormes, dans la mesure où plusieurs bus ont pris feu.

Selon le communiqué officiel de l'entreprise, «cet événement malheureux fait suite à l'explosion d'une bouteille de gaz butane, lors du découpage d'un bus déclassé soumis au processus de la casse. Il y a lieu de signaler plusieurs dégâts matériels enregistrés, dont des bus TRANSCO calcinés, en majorité ceux soumis à la casse.»

Cet incendie de l'entrepôt de la société TRANSCO vient d'alourdir le lot de malheurs des Kinois, en termes des difficultés de transport en commun qu'ils connaissent au quotidien.

Don Makolo



Le Procureur Général près la Cour de cassation Firmin Mbonde a dénoncé les violations de la présomption d’innocence dans les instructions des dossiers judiciaires.

Dans sa mercuriale prononcée lors de la cérémonie de la rentrée judiciaire de la Cour de cassation tenue au Palais du peuple, Firmin Mvonde a exposé sur le principe constitutionnel de la présomption d’innocence, son évolution historique, ses  applications dans l’instruction des dossiers.

Firmin Mvonde explique que la présomption d’innocence a connu une grande évolution jusqu’à être consacrée dans des textes internationaux tels que la déclaration universelle des droits de l’homme, garantissant ainsi les droits fondamentaux de la personne humaine.  Les applications de ce principe sont à la base des règles telles que : le doute profite à l’accusé ou encore la charge de la preuve incombe au Ministère public. Pour le Firmin Mvonde, ce principe a des limites. Il y a d’abord la détention préventive qui peut être décidée à l’endroit de l’inculpé; ou encore le droit pour toute personne, en cas d’infraction flagrante, de saisir l’auteur présumé de l’infraction et de le conduire devant l’autorité compétente.

Le Procureur Général près la Cour de cassation a également relevé le non-respect de ce principe tant devant l’Officier de police judiciaire que devant le Parquet.  C’est notamment le cas lorsqu’un magistrat instructeur préjuge sur une affaire ou lorsqu’un Officier de police judiciaire présente un inculpé comme coupable devant la presse.

Firmin Mvonde a également dénoncé les violations du principe de la présomption d’innocence à travers des réseaux sociaux où de nombreuses personnes s’illustrent par des préjugés sur les affaires en cours.

actualite.cd/CC



Près de 100 congolais vivent le calvaire à la frontière Shakufwa située entre l'Angola et le territoire de Kahemba, dans la province du Kwango. Ils ont été refoulés de l'Angola depuis trois jours et sont sans abris. 

D'après l'administrateur du territoire de Kahemba, 91 personnes dont 71 hommes, 10 femmes et 10 enfants (six garçons et quatre filles) passent nuit à la belle étoile. L'administration territoriale a effectué l'identification et est dans l'impossibilité de voler au secours aux refoulés faute de moyens. L'administrateur Jean-Marie Laswe affirme avoir saisi sa hiérarchie pour venir en aide aux refoulés. 

"Nous avons informé la hiérarchie qui est sur le dossier. Nous les avons identifiés au niveau de la frontière, la hiérarchie cherche à les ramener au chef-lieu de la province. On a du mal à nourrir ces gens-là et même à leur donner des abris", a indiqué à ACTUALITE.CD, Jean-Marie Laswe, administrateur du territoire de Kahemba. 

L'association Action Plus, une structure de la société civile de Kahemba monte au créneau pour dénoncer le mauvais traitement réservé aux congolais par un pays ami de la RDC. Son coordonnateur Jude  Tshangata appelle à une intervention urgente des autorités congolaises. 

"Si les angolais voudraient refouler les congolais, ils devraient aviser les services congolais pour préparer leur accueil. Malheureusement, ce n'est pas ce qui se fait. Chaque fois, nous observons le refoulement non contrôlé et le traitement bizarre des femmes et enfants alors que nous avons de bonnes relations avec ce pays voisin", a-t-il déploré. 

Des sources locales alertent sur un probable refoulement d'un nouveau lot des congolais. Les autorités locales s'activent à poursuivre l'identification afin de coordonner la réponse à apporter à ces refoulés. 

Les autorités angolaises refoulent les congolais de manière croissante, depuis cinq ans. La plupart des refoulés arrivent par les postes frontaliers de Kamako (Kasaï) et Kahemba (Kwilu). Ces mouvements de refoulement ont plusieurs fois fait objet des rencontres entre les autorités de Kinshasa et de Luanda. Mais depuis, ils n’ont jamais cessé. 

Jonathan Mesa à Kikwit

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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