Anthony Nkinzo Kamole est le nouveau directeur de cabinet du chef de l'État Félix Tshisekedi. Mr Nkinzo Kamole, né le 22 septembre 1976 à Bukavu en République démocratique du Congo, est un juriste et a obtenu une Certification en études supérieures approfondies sur le management général avancé au sein de la business school française HEC Paris. Il est marié et père de cinq enfants. Sa nomination a été annoncée ce jeudi 13 juin lors de la lecture d'une série d'ordonnances à la télévision nationale congolaise (RTNC).

À ce poste, l'ancien Directeur général de l'Agence nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) succède à Guylain Nyembo Mbwizya, nommé Vice-Premier ministre, ministre du Plan et de la coordination d'aide au développement dans le gouvernement Judith Suminwa.

Cette nomination qui intervient près de six mois après l'investiture de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême, ouvre désormais la voie à la restructuration du cabinet présidentiel qui, après les dernières élections générales et la sortie du nouveau gouvernement, perdra certains de ses membres. C'est le cas de Jacquemain Shabani, conseiller principal du chef de l'État en matière politique et processus électoral. Originaire du Nord-Kivu, il va désormais piloter au sein du gouvernement Suminwa, le ministère de l'Intérieur, sécurité et Affaires Coutumières.

La dernière restructuration du cabinet de Félix Tshisekedi remonte à l'année 2023. D'après les ordonnances lues sur la chaîne nationale aux mois de janvier et mai, certaines personnes ont été permutées, d'autres écartées et de nouveaux entrants ont été nommés. Certaines fonctions ont également été supprimées.

Clément MUAMBA/CC



Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication(CSAC),  s'en va en guerre contre les dérapages dans les réseaux sociaux.

C'est ainsi que cette instance d'appui à la démocratie a lancé officiellement ce mercredi 12 juin 2024 à Kinshasa, la campagne de lutte contre la délinquance sur les réseaux sociaux et de promotion de la citoyenneté numérique, ce, en vue de sensibiliser les médias et les influenceurs sur leur responsabilité dans la diffusion de contenus sains tenant compte de l'éthique en ligne.

Dans son allocution, Christian Bosembe président du CSAC a estimé qu'il est temps de mettre fin à cette hémorragie de la société congolaise.

« Face à cette montée de la délinquance et de l'immoralité sur les réseaux sociaux, devons-nous rester silencieux? Nous accommoder ? Absolument pas. C'est pour cela que cette campagne, que nous estimons cruciale, est mise en place, tel un traitement de choc face à une situation aussi grave. », a-t-il affirmé.

Christian Bosembe est donc revenu sur le rôle que doit jouer le journaliste, contrairement à ce qui est observé sur le terrain en ce jour.

« Il est crucial de rappeler que ceci n’est pas un réquisitoire contre les journalistes, mais un plaidoyer pour une prise de conscience et une détermination à changer les choses. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Le CSAC (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication) se donne pour mission de lancer cette campagne contre l’immoralité et la délinquance dans les médias et sur les réseaux sociaux. Le rôle du journaliste n’est pas de terroriser ou d’intimider, mais d’informer, d’enquêter, de surveiller, de former et de divertir sans juger ni condamner les citoyens, quel que soit leur statut. Dans un contexte démocratique, personne ne peut empêcher les journalistes de faire correctement leur travail. Aucune instance n'a ce droit dans ce pays. Le CSAC vise d’ailleurs, par cette initiative, à aider les journalistes à travailler dans de meilleures conditions », a-t-il fait remarquer.

À propos de la citoyenneté numérique, Christian Bosembe a relevé qu'elle implique la responsabilité des utilisateurs dans la création de leur contenu et le respect de l'éthique. Il n'est donc pas question, selon lui, de couper l'internet, mais plutôt de mettre en place des mécanismes de contrôle et de surveillance pour transformer la citoyenneté numérique.

Le ministre de la communication et médias Patrick Muyaya présent à cette activité, a salué l’initiative du CSAC étant donné que celle-ci entre dans le cadre des prochaines missions de son ministère.

« Tout ce qui est publié sur les réseaux sociaux et sur certains contenus médiatiques, ça pose véritablement un problème pour nos enfants, ça pose un problème pour la communauté et à voir le CSAC organiser une telle rencontre avec les influenceurs, les journalistes, les tiktokeurs et les youtubeurs, c’est une activité qui rentre dans le cadre de nos missions des années qui vont venir. » ,a-t-il fait savoir.

 

Droits tiers

Des orientations du CSAC contenues dans la charte qui serviront de guide aux "influenceurs" des réseaux sociaux.
   
-Respecter la dignité humaine, la vie privée et la sphère d’intimité des individus en étant en évitant toute atteinte à l'honneur ;

-Éviter les propos à caractère injurieux, faisant référence au physique ;

-Éviter les discours haineux, diffamatoires et discriminatoires visant une race, une ethnie, une religion ;

-S’abstenir du débat qui accentue le clivage et la xénophobie ;

-Respecter les institutions et l'autorité publique, l’ordre public et les bonnes mœurs ;

-En temps de guerre, s’abstenir du discours malveillant contre les Forces armées ;

-S’abstenir de donner la parole ou d’apporter un quelconque soutien aux Forces négatives ;

-S’abstenir de soutenir une propagande ou de justifier des actes terroristes ;

-Faire preuve de retenue dans la présentation des faits de nature à mettre en danger ou à nuire aux intérêts vitaux  de l’Etat ou de la société ;

-Éviter les attaques personnelles, les discours incitant à la violence ou à la haine et promouvoir les discussions axées sur les arguments logiques ;

-Respecter la dignité des personnes et la présomption d’innocence ;

-Éviter de prendre le rôle du juge ou du policier ;

-Exercer la plus grande vigilance avant de diffuser des informations d’où elles viennent ;

-Faire de la protection des enfants contre les effets néfastes et pervers de l’internet un objectif à atteindre ;

-Promouvoir la tolérance, l’inclusion, la justice sociale, le respect de l’environnement ou toute autre valeur sociale positive ;

-User de notre influence sur les réseaux sociaux en produisant des contenus plus constructifs qui promettent l’image des valeurs et qui vendent positivement l’image du pays ;

-S’abstenir de tout comportement qualifié d’obscène par les lois de la RDC, danse, discours, attitude et geste.

Sandrine Fundi



Bunagana, cité frontalière à près de 100 km de Goma, dans le groupement de Jomba, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), est sous occupation des rebelles du M23 depuis le 13 juin 2022. Cette ville stratégique, située à la frontière entre la RDC et l’Ouganda, est contrôlée par le M23, soutenu par le Rwanda, depuis deux ans.

La prise de Bunagana s'est déroulée dans la nuit du 12 au 13 juin 2022, marquée par des combats intenses entre les rebelles du M23 et les FARDC. Depuis cette date, toutes les tentatives de l’armée congolaise pour reprendre la cité ont échoué.

Depuis l'occupation, les activités douanières à Bunagana sont controlées par la rébellion. Les autorités provinciales du Nord-Kivu ont interdit le transit de marchandises par ce poste douanier, impactant ainsi l'économie locale.

Le M23 était censé se retirer des zones occupées depuis mars de l'année dernière, mais ce retrait reste un mirage. Ni les forces de la communauté des États de l’Afrique de l’Est, ni la MONUSCO, ni la force de la SADC n'ont réussi à déloger le M23 de Bunagana.

Ce jeudi, la LUCHA a rappelé sur Twitter : « Le 13 juin 2022, Bunagana était abandonné au M23 et au Rwanda. Deux ans après, les agresseurs occupent, administrent et exploitent la cité et ses environs. Présidence de la République, combien de mois de plus les habitants de Bunagana devront-ils endurer ce calvaire ? »

Dans son discours devant les députés mercredi, la Première ministre Judith Suminwa a souligné : « Au niveau national, la RDC est confrontée à une situation sécuritaire très fragile nécessitant une action urgente, notamment dans le Nord-Kivu où l’armée rwandaise, sous le couvert du M23, continue à fragiliser le tissu socio-économique en occupant des parties des territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo. » Elle a ajouté : « La résurgence de ces attaques en 2021 a entraîné de nombreuses pertes en vies humaines et le déplacement de millions de Congolais vers la ville de Goma. Cette agression a conduit à la destruction d'infrastructures essentielles. »

Lors de la cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur Sama Lukonde, Judith Suminwa a déclaré : « Comme je l'ai dit et réaffirmé, nous prendrons nos responsabilités pour mettre fin à cette guerre qui dure depuis 30 ans. Mais les problèmes sécuritaires ne se limitent pas à l'Est. »

Pendant ce temps, les pourparlers de paix sont à l’arrêt. Les processus de paix de Luanda et de Nairobi n'avancent plus. Félix Tshisekedi et Paul Kagame se regardent toujours en chiens de faïence, ayant chacun récemment remplacé leurs ministres des Affaires étrangères. Entretemps, le M23 continue son expansion et a annoncé la nomination d'un Coordonnateur et de Coordonnateurs adjoints pour la Représentation du Mouvement du 23 mars à l'étranger.

actualite.cd/CC



La cérémonie de remise et reprise entre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge et Judith Suminwa Tuluka a eu lieu ce mercredi 12 juin à l'hôtel du gouvernement, siège de la Primature. Cette cérémonie solennelle s'est déroulée sous la supervision de Jean-Albert Ekumbaki Ombata, Secrétaire Général du gouvernement. 

Plusieurs temps forts ont caractérisé cette activité. Il y a eu un tête-à-tête entre les deux personnalités loin des caméras et de leurs collaborateurs respectifs. Il était question pour Jean-Michel Sama Lukonde de briefer son successeur sur les différents dossiers de la République qu’il a gérés pendant près de 3 ans comme Premier ministre ainsi que d'autres dossiers urgents laissés sur la table depuis le début de la gestion des affaires courantes. 

C'est à l’issue de cette étape que les proches collaborateurs des deux Premiers ministres ont assisté à la remise et reprise déroulée dans la grande salle de réunion de la Primature. 

Par la suite, Jean-Michel Sama Lukonde a convié Judith Suminwa toujours dans l'enceinte de la Primature à planter un arbre qui symbolise la vie. Ensuite, c’était le dévoilement du buste de l’actuelle PM au jardin des Premiers rejoignant ainsi ses prédécesseurs tels que Augustin Matata Ponyo, Samy Badibanga Ntita, Étienne Tshisekedi Wa Mulumba et autres.

Cette cérémonie de remise et reprise est la conséquence de l'approbation du programme d'actions du gouvernement par l'Assemblée nationale. Avec une majorité écrasante, les députés nationaux ont approuvé le programme d'actions 2024-2028 du gouvernement Suminwa. Sur un total de 405 députés qui ont pris part à la plénière, 397 députés nationaux ont voté pour ce programme d’actions et 8 députés nationaux ont jugé bon de s'abstenir.

Le programme du gouvernement est calqué sur les six engagements annoncés par le chef de l'État lors de son investiture. Il s'agit notamment de la création d'emplois, la protection du pouvoir d'achat de la population, assurer avec beaucoup plus d’efficacité la sécurité des populations et de leurs biens, la diversification de l'économie nationale, garantir plus d’accès aux services sociaux de base, renforcer l’efficacité des services publics du pays.

C'est dans ce cadre que pour atteindre les différents objectifs fixés dans ce programme d'actions, la première ministre Judith Suminwa Tuluka a à son tour défini les grandes orientations, axes d’intervention et actions prioritaires. Ce cadre d’orientation stratégique est subdivisé en six piliers et ces piliers  sont déclinés en 52 axes stratégiques qui correspondent aux différents domaines d’intervention.

Le coût du programme d’actions du gouvernement de la République Démocratique du Congo pour les cinq (5) prochaines années (2024-2028)  est estimé à hauteur de 277.066 milliards FC, soit l'équivalent de 92,9 milliards USD soit un coût annuel moyen de 55.413,2 milliards FC, correspondant à environ 18,471 milliards USD.

Clément MUAMBA



Prince Epenge, l’un des porte-paroles de la plateforme de l’opposition Lamuka, se dit son pessimisme quant à la réussite du programme d’action présenté par la Première ministre mardi 11 juin à l’Assemblée nationale.  Selon lui, le contexte dans lequel ce Gouvernement a été composé et le système politique mis en place par Félix Tshisekedi constituent déjà un échec pour cette équipe.

« Le peuple congolais ne peut rien attendre de bon », a déclaré Prince Epenge. Pessimiste, il qualifie ce programme gouvernemental de « plagiat ». Selon lui, c’est du déjà entendu.

Il pense que rien ne va changer avec ce régime, qui est caractérisé par les détournements à outrance des deniers publics :
 
« Mme Suminwa risque de passer tout son temps à arbitrer les conflits et les rivalités. Et regardez très bien, elle souligne qu’elle va travailler sous l’impulsion de Félix Tshisekedi. Les piliers dont elle parle, ce sont les piliers de Félix Tshisekedi et ne faisons pas comme si Felix est arrivé au pouvoir hier. Ça fait six ans que Felix est là. Les hommes n’ont pas changé, les choses ne peuvent pas changer. Ne faites pas les choses de la même manière et dans les mêmes conditions et vous attendre à un résultat différent ».

De son côté, le professeur Jeef Mudimbi, enseignant des sciences politiques à l’Université de Lubumbashi, indique que le programme du Gouvernement Suminwa est porteur d’espoir. Cependant, il plaide pour qu’un bon toilettage se fasse dans le système politique congolais.
 
Les députés nationaux ont investi mardi le Gouvernement Suminwa, après avoir adopté son programme d’action chiffré à 92 milliards USD sur cinq ans. Il est détaillé en six piliers :
 

  • Construire une économie diversifiée et compétitive pour créer plus d’emplois et protéger le pouvoir d’achat des ménages ;
  • Protéger le territoire national et sécuriser les personnes et leurs biens ;
  • Aménager le territoire national en vue d’une connectivité maximale ;
  • Garantir l’accès aux services sociaux de base ;
  • Renforcer les capacités du Congolais pour participer à la construction du pays ;
  • Gérer durablement et de manière responsable l’écosystème de la RDC face aux changements climatiques.

radiookapi.net/CC



En sa qualité de facilitateur désigné par ses pairs de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) dans la crise tchadienne, le Président Félix Tshisekedi a reçu lundi 10 juin 2024 dans la soirée à la Cité de l'Union Africaine le ministre du Tourisme Didier Mazenga. En sa qualité d’envoyé spécial de Félix Tshisekedi au Tchad, rapporte la cellule de communication de la Présidence de la République, le ministre Didier a présenté un rapport à mi-parcours du processus de transition qui a abouti à la victoire électorale du Président Idriss Déby Itno au mois de mai dernier face à son rival et Premier ministre Succès Masra.

"Il était question d'obtenir aussi le calendrier pour préparer son arrivée à N’djamena, au Tchad, et de recevoir une équipe qui arrive à Kinshasa ce samedi, conduite par le président de l'agence nationale des élections du Tchad," a déclaré à l'issue de l'audience Didier Manzenga dans des propos rapportés par la source citée. D’après le ministre Didier Manzenga, "le Président Félix Tshisekedi a été considéré comme un roi, une icône et c'est dans ce cadre qu'il sera décoré et qu’une rue sera baptisée à son nom."

Le général Mahamat Idriss Déby Itno, chef de la junte militaire au pouvoir depuis la mort de son père Idriss Déby en avril 2021, a été élu président du Tchad avec 61 % des suffrages exprimés. La requête en annulation du scrutin déposée par son Premier ministre et rival à l'élection, Succès Masra, qui avait revendiqué la victoire avant et dont le parti avait qualifié le scrutin de "mascarade", a été rejetée par le Conseil constitutionnel, la juridiction suprême du pays dirigée par Jean-Bernard Padaré.

Dans son discours d'investiture jeudi 23 mai dernier au palais des Arts et de la Culture de N’djamena en présence de plusieurs Chefs d’État, de Gouvernements et de délégations, de représentants des organisations internationales et des ambassadeurs accrédités au Tchad, Idriss Déby Itno avait salué le rôle joué par Félix Tshisekedi dans la résolution de la crise au Tchad.

"Je profite de l'occasion pour rendre un hommage mérité au rôle joué par mon cher aîné le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo et facilitateur désigné de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) pour la transition au Tchad. Je charge son éminent émissaire ici présent mon frère, le ministre Didier Manzenga de lui transmettre notre infini remerciement de cœur pour le travail remarquable accompli en faveur de la paix et de la réconciliation au Tchad, que le Tout-Puissant le récompense," avait déclaré Mahamat Idriss Déby Itno, Président de la République du Tchad.

Félix Tshisekedi, désigné facilitateur par la Communauté Économique des États d'Afrique Centrale (CEEAC), avait orchestré avec succès la signature d'un "accord de principe" à Kinshasa entre le gouvernement de la Transition de la République du Tchad, représenté par Adberaman Koulamallah, ministre de la Réconciliation et de la Cohésion sociale, et le parti politique "Les Transformateurs", dirigé par le Docteur Succès Masra. Cette avancée significative a été annoncée dans un communiqué daté du mardi 31 octobre 2023 et signé par Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo et facilitateur de la CEEAC.

L'accord visait à faciliter le retour au Tchad du Président du parti politique "Les Transformateurs" ainsi que de tous ceux qui avaient dû quitter le territoire tchadien en raison des événements malheureux survenus le 20 octobre 2022.

Clément MUAMBA



La députée nationale élue à Tshangu sur la liste de l'UDPS/Tshisekedi Dollie Tshilombo prévient la première ministre Judith Suminwa que les députés nationaux y compris ceux du parti présidentiel seront aux aguets pour faire le suivi de tous les engagements qu'elle a pris solennellement lors de la plénière d'investiture qui a eu lieu du mardi au mercredi 12 juin 2024.

Elle affirme en même temps que ce programme d'action du gouvernement Suminwa traduit " fidèlement " la vision du chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

La députée nationale Dollie Tshilombo attend par contre son exécution "stricte" qui, selon elle, améliorera plusieurs secteurs de la vie de la population congolaise.

Tout d'abord, nous félicitons la Première ministre pour ce discours qui a développé fidèlement la vision du Chef de l'État. Ça se voit qu'elle maîtrise son sujet... Nous accueillons ce programme avec beaucoup d'engouement et nous attendons son exécution stricte, la manière dont cela sera mis en place pour améliorer la vie de nos populations... Nous continuons à faire notre travail, jouer notre rôle de député, c'est-à-dire veiller, surveiller, contrôler et interpeller s'il le faut, de sorte à être l'œil, à veiller sur tous les engagements qui ont été pris ici ", a-t-elle dit.

Le gouvernement Suminwa a déballé durant cette plénière un programme avec 6 piliers, 52 axes et 312 actions durant une période allant de 2024 à 2028, avec un budget estimé à plus de 18 milliards de dollars américains par an.

MD



Les députés nationaux ont investi le gouvernement Suminwa, ce mercredi 12 juin, à l'issue d'une plénière marathon convoquée depuis mardi à l'Assemblée nationale.

 

Établi en 6 piliers, 56 axes et 312 actions, le programme quinquennal du gouvernement Suminwa, adopté ce mercredi, prévoit un financement quinquennal de 277 mille milliards de FC soit 92,2 milliards $, en ressources étatiques et non étatiques.

Notons que 30 % de ce budget quinquennal, soit 81 mille milliards de FC, seront alloués au premier pilier, c'est-à-dire à la création des emplois et la protection du pouvoir d'achat des ménages en stabilisant le taux de change.

Par ailleurs, 20%, soit 55 mille milliards de FC, seront affectés au pilier 2 qui concerne la sécurité intérieure et la protection du territoire nationales.

En dehors de cela, 25 %, soit 3, 69 mille milliards FC, seront alloués à l'aménagement du territoire, et 15 %, soit 41 , 6 mille milliards FC, au pilier 4 : l'accès aux services sociaux de base. 5 %, soit 13 , 9 mille milliards FC, seront affectés au pilier 5 relatif au renforcement de l’efficacité des services publics, et 5% au pilier 6, pour gérer durablement l’écosystème de la RDC.

Pour rappel, l'investiture est intervenue après une centaine d'interventions des députés nationaux, les uns pour enrichir et les autres pour critiquer ce programme détaillé durant des heures par la première ministre, Judith Suminwa.

Sur les 405 députés présents à la plénière, 397 ont voté pour et 8 se sont abstenus. Aucun député n'a voté contre.

MD/CC

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