À travers une ordonnance lue le 8 juin à la Télévision nationale (RTNC), le président de la République a pris acte le 5 juin de l’élection de Daniel Bumba Lubaki à la tête de la ville de Kinshasa, et l’a officiellement investi.

Après cette investiture, suivra immédiatement la cérémonie de remise et reprise entre le nouveau gouverneur et son prédécesseur Gentiny Ngobila. 
 
À la suite de cette étape, interviendra le discours de politique général du gouverneur Bumba Lubaki devant l’assemblée provinciale afin d’obtenir l’investiture de son gouvernement.

Le nouveau gouverneur de la capitale congolaise a été « brillamment » élu lors de l’élection du 29 avril dernier, avec 37 voix sur 47, grâce à son "ambitieux" programme, dénommé "Kinshasa ezo Bonga", lequel a 7 axes prioritaires, inspirés de six (6) engagements du président Tshisekedi pour son deuxième quinquennat, à savoir :

• La salubrité et l'assainissement ;
• La lutte contre les embouteillages;
• La sécurité des personnes et de leurs biens, notamment par la mise en place d'un bataillon spécial en charge de lutte contre les crimes organisés et le "phénomène kuluna"

• L’érection d'une nouvelle ville de Kinshasa afin de favoriser son extension ;

• La  numérisation et digitalisation des
Procédés de gestion de la ville ;

• La mise en place d’un programme multisectoriel d'urgence ;

• La mise en place d'un fond d'investissement et d'un fond à caractère social. 

Ticket de l’Union sacrée de la nation, Daniel Bumba Lubaki a comme vice-gouverneur, Eddy Iyeli Molangi du MLC. 

Par ailleurs, sont également investis par ordonnance présidentielle Crispin Mukendi gouverneur du Kasaï, Jacques Kiabula du Haut-Katanga et Fifi Masuka du Lualaba.

Christian Dimanyayi



Un cas d'incendie a été signalé dans la nuit de dimanche 09 juin 2024, au quartier Nyamugo, situé dans la commune de Kadutu, en ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.

À en croire des sources sur place, au-moins des milliers de maisons d'habitation sont parties en fumées, dans ce quartier réputé le plus populaire de la ville montagneuse de Bukavu.

«L'incendie s'est déclaré aux environs de 22h, mais on ne connait pas encore l'origine. D'énormes dégâts, tant humains et matériels sont enregistrés car c'est tout un quartier qui est réduit en cendre. Le bilan sea connu dans les heures qui suivent», a expliqué à Opinion-info.cd une source de la société civile locale.

Peu avant, un autre incendie a été signalé dans la commune d'Ibanda, non loin de de l'hôpital général de Bukavu, vers Entrée Clinique, rapportent d'autres sources contactées par votre rédaction.

Prehoub Urprus

 



L'élection du bureau définitif de l'Assemblée nationale a figuré parmi les matières abordées par la Synergie des missions d’observation citoyenne des élections en RDC (SYMOCEL) dans son rapport global d'activités du mois de Mai présenté à la presse vendredi 7 juin 2024 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. D'après son coordonnateur Luc Lutala, ces élections ont engendré de vives tensions au sein de la majorité parlementaire mais aussi ont démontré le non respect du cadre légal relatif aux élections démocratiques.

"Après 5 mois des scrutins combinés de décembre dans un contexte tumultueux ; la mise en place du Bureau définitif de l’Assemblée National avait été prévue le 18 mai 2024. Elle a été renvoyée à la date du 22 mai 2024 par le Bureau provisoire, soit 154 jours après les scrutins de décembre 2023. Entre les deux dates il a été observé : Une vive tension au sein de l’USN sur le manque de transparence, d’égalité des chances dans le traitement de dépôt des candidatures, l’absence d’impartialité, la mainmise du président du bureau provisoire de l’Assemblée Nationale, le manque de consensus du présidium de l’Union Sacrée de la Nation (USN) sur l’alignement des candidats de leurs candidats", dit le rapport lu par Luc Lutala, Coordonnateur national de la Symocel.

Pour cette organisation de la société civile, l’élection du bureau définitif de l’Assemblée Nationale aurait dû être la démonstration du processus démocratique en termes de respect du cadre légal relatif aux élections démocratiques.

"La Symocel observe que cette élection a laissé un goût amer et une image écornée d’un processus démocratique raté. L’absence de vraie compétitivité, une réception sous contrôle des candidatures, l’imposition de candidat par le présidium. L’absence de vrai programme de la part des candidats ont fait de la mise en place du bureau définitif de l’Assemblée Nationale un non-événement démocratique", déplore la Symocel dans son rapport.

Après plusieurs semaines d'attente, le bureau définitif de l’Assemblée nationale a été installé mercredi 22 mai 2024. Ce bureau est dirigé par Vital Kamerhe secondé par Jean-Claude Tshilumbayi et du 2ème vice-président, Christophe Mboso N'kodia Pwanga. Le poste de rapporteur a été confié à Jacques Djoli alors que le poste de rapporteur adjoint est occupé par Dominique Munongo membre de l'opposition. Chimène PoliPoli a été élue questeure tandis que Grâce Neema Paininye a été élue comme questeure adjointe du bureau de l’Assemblée nationale.

La constitution du ticket de l'union sacrée de la nation pour le bureau de l'Assemblée nationale avait suscité de vives tensions au sein de la majorité parlementaire dite union sacrée de la nation. Il a fallu l'intervention du Président de la République Félix Tshisekedi pour tenter d'apaiser les tensions et donner des nouvelles instructions qui ont donné lieu à la mise en place du bureau définitif.

Clément MUAMBA



Le 17 juin 2024, la dépouille du patriarche Baruti Kasongo Leonard quittera Montréal, au Canada, pour arriver à l’aéroport international de N’Djili, à Kinshasa, en soirée. Elle sera ensuite transférée à l’Église Baruti Tabernacle, puis à la morgue de l’Hôpital du Cinquantenaire où les préparatifs et derniers arrangements seront effectués du 20 au 21 juin.

Le samedi 22 juin, la population pourra rendre un dernier hommage au patriarche lors de l’exposition de la dépouille au stade Tata Raphaël. Une veillée mortuaire s’y tiendra toute la nuit du samedi au dimanche.

Enfin, le dimanche 23 juin, les funérailles officielles auront lieu avec l’inhumation de la dépouille au mausolée de N’Sele.
 
Cet événement d’envergure nationale témoigne de l’immense respect et de la reconnaissance du peuple congolais envers la figure emblématique qu’était le patriarche Baruti Kasongo Leonard. Ses obsèques seront l’occasion pour tous de lui rendre un ultime hommage.
 
mbote/CC


Trois (3) ans après sa nomination à la tête de PHC -Plantations et Huileries du Congo-, le Directeur général Monique Gieskes a parlé de sa vision, de ses prouesses et projets au sein du plus grand producteur industriel d'huile de palme brute en RDC -République Démocratique du Congo-.

Dans une interview exclusive accordée à nos confrères de Jeune Afrique, Monique Gieskes a révélé que sous sa houlette, la société PHC a augmenté sa production de 20% chaque année pendant trois ans consécutifs.

"J’ai été placée à la tête des PHC en février 2021, avec la vision de «créer une prospérité partagée à travers l’agrobusiness», avec l’appui de Kuramo Capital Management. Pour y arriver, j’ai misé sur l’augmentation de la productivité au niveau des plantations et des usines, et sur la recherche de l’excellence. Cette approche a permis à PHC d’augmenter sa production de 20% par an pendant 3 années d’affilée, et cette croissance va continuer dans les années à venir", a-t-elle déclaré.

Et le Directeur général de PHC de poursuivre : "Nous investissons dans le renforcement continu des capacités de nos employés, qui permet à ces derniers d’avoir une carrière au sein de l’entreprise. Aussi, la société a mis en place des primes à octroyer aux employés qui se distinguent par leurs performances. Chaque année, nous sélectionnons les meilleurs des meilleurs, pour les célébrer dans une soirée de gala".

Monique Gieskes a aussi indiqué qu'entre 2021 et 2024, PHC a augmenté son effectif de 6.500 à près de 10.000 employés, améliorant les conditions salariales et fournissant des équipements de protection individuelle.

"Avec 4 hôpitaux, 4 centres de santé et 17 dispensaires, la société offre des soins médicaux à ses employés, à leurs familles et aux communautés environnantes. De plus, elle a construit et équipé 24 écoles primaires accueillant plus de 7000 enfants. PHC assure également l’accès à l’eau potable, à travers la mise en place et l’entretien de 71 forages. La société soutient 91 OPA -Organisations de Producteurs Agricoles-, en fournissant des semences de qualité et des outils aratoires", ajoute-t-elle.

Concernant l'évolution des relations de la société avec les communautés locales, Monique Gieskes a fait savoir que les dirigeants de PHC ont consenti à entamer des pourparlers avec les représentants communautaires, afin de tenter de résoudre les contentieux historiques qui les opposaient à la société. Ceci a permis d’établir un dialogue permanent avec les leaders communautaires, qui sont impliqués dans la vie de l’entreprise.

Pour les relations avec les planteurs locaux, le numéro de PHC a révélé que la société vient de lancer le programme de «Plantations Partenaires», à travers lequel les membres des communautés qui ont des plantations peuvent vendre leurs productions à la société, à des prix prédéterminés de commun accord.

Parlant des projets, Monique Gieskes a indiqué que PHC est aligné avec «l’Africa Palm Oil Initiative» et sa vision d’une industrie africaine de l’huile de palme prospère, qui apporte emplois et richesses aux communautés locales, de manière écologiquement et socialement durable et protectrice de nos forêts. Dans cette optique, PHC a adopté une politique de non-déforestation et met en place une stratégie de décarbonation, pour atteindre l’objectif de zéro émission nette, conformément à l’objectif de l’Accord de Paris.

"Notre ambition est de faire de PHC la première unité industrielle de la RDC à être certifiée carbone neutre, et, si possible, carbone négatif", a indiqué Monique Gieskes.

Pour rappel, la société PHC -Plantations et Huileries du Congo- est le plus grand producteur industriel d’huile de palme brute en RDC. Créée en 1911, elle fut appelée respectivement HCB -Huileries du Congo Belge-, PLC -Plantations Lever au Congo-, PLZ -Plantations Lever au Zaïre-, avant de prendre son nom actuel. Appartenant au groupe Unilever depuis 1930, la société est passée sous le contrôle du groupe Feronia en 2009.

En 2020, le Fonds d’investissement Kuramo Capital Management a racheté les parts de Feronia, pour donner le contrôle de l’entreprise à Straight KKM2, et mettre en place une gestion entièrement congolaise basée sur les meilleures pratiques de gestion et les technologies les plus performantes.

Gratis Makabi



Fabregas Le Métis Noir a essuyé les critiques de Robinio Mundibu après l’annonce du concert de Gally Garvey au stade Tata Raphaël. L’auteur de « Misu na Misu » indique une mauvaise gestion du succès acquis par ceux de sa génération, surtout Fabregas qu’il considère comme le chef de fil.

« Gally qui vient d’annoncer une date au stade Tata Raphaël, c’est une honte pour nous. Nous jouons dans les salles qu’on ne mérite pas après tout le succès que nous avons eu dans ce pays», a-t-il lâché.

Dans la foulée, il accuse Fabregas Le Métis Noir d’être à la base de toute cette honte. « Il a amené la distraction dans notre génération. Il était une tête d’affiche, mais il a entraîné toute une génération dans des polémiques inutiles. Même ses dates dévoilées en Europe, sont justes pour distraire l’opinion».

Notons que Gally Garvey sera en concert au stade Tata Raphaël le 31 août 2024. A Kinshasa, le musicien et ses pairs ont déjà commencé les préparatifs.

ActuRDC/CC



La Première ministre Judith Suminwa, accompagnée de quelques ministres a déposé samedi 8 juin à l’Assemblée nationale, le programme d’actions du Gouvernement, fondé sur les six engagements du Président de la République.

Parlant de priorités de l’exécutif national, Judith Suminwa a précisé :

« Il y a notamment la nécessité de créer plus d’emplois, d’améliorer le pouvoir d’achat de la population congolaise, d’avoir plus d’infrastructures en termes des routes terrestres, vois pluviales, voies aériennes, chemins de fer… »

Elle a évoqué aussi la nécessité d’améliorer les questions en rapport avec le renforcement des capacités humaines, citant notamment ls secteurs de l’administration publique et la justice.

Ce programme sera soumis au débat en plénière le mardi 11 juin, au terme duquel interviendra l’investiture du Gouvernement, rapporte Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement.

radiookapi.net/CC



Le coût du programme d’actions du gouvernement de la République Démocratique du Congo pour les cinq (5) prochaines années (2024-2028)  est estimé à hauteur de 277.066 milliards FC, soit l'équivalent de 92,9 milliards USD soit un coût annuel moyen de 55.413,2 milliards FC, correspondant à environ 18,471 milliards USD.

Ces chiffres ont été dévoilés ce samedi 8 juin 2024, par la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, devant les députés de la majorité parlementaire réunis au chapiteau de l'hôtel Pullman en prélude de l'investiture du gouvernement. La première ministre Judith Suminwa Tuluka a tenu à préciser que ce coût du programme d'actions du gouvernement est "totalement" couvert par des ressources étatiques et non étatiques du pouvoir central et des provinces ainsi que des entités territoriales décentralisées.

En réaction à l'intervention de la première ministre Judith Suminwa Tuluka, le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe a noté que le programme d'actions tire son origine de six engagements du Président Félix Tshisekedi. S'agissant du coût de ce programme, l'élu de Bukavu Ville estime que c'est possible pour la RDC d'atteindre ces chiffres 

"Madame la première ministre est restée dans la droite ligne des promesses que le chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi avait faite à la nation au Stade des Martyrs, les six engagements du Président de la République qu'elle transforme en pilier pour toutes les actions afin que notre pays puisse se stabiliser, mettre fin à l'insécurité et devenir une véritable locomotive de l'Afrique Subsaharienne. Nous avons noté les chiffres ambitieux, il ne faut pas que ça vous fasse peur et quand j'ai entendu 92 milliards USD j'ai vu les gens tiqués c'est faisable, de nos jours il n'y a plus un seul gouvernement qui construit des autoroutes, il ne faut pas avoir peur de ça le Congo c'est un grand pays. J'ai noté aussi que chaque année ça sera l'équivalent de 18 milliards USD donc il faut d'abord rêver, avoir des ambitions pour aller de l'avant", a déclaré Vital Kamerhe devant les députés nationaux de la majorité parlementaire, la première ministre et les membres du gouvernement.

Vital Kamerhe a invité ses collègues députés de la majorité à veiller à l'exécution du programme une fois que le gouvernement sera investi par la représentation nationale.

"Je nous exhorte encore une fois de nous rappeler que nous sommes de la majorité présidentielle et en aucun cas on peut avoir un programme de la majorité rejeté à l'Assemblée nationale non, nous notre rôle ça sera de suivre maintenant la réalisation de ce programme par de contrôle parlementaire mais aussi l'enrichir par des réformes il y en aura certainement et ainsi chacun pourra défendre son fief et en même temps défendre toute la nation", a recommandé Vital Kamerhe dans son intervention.

Par ailleurs, l'élu de Bukavu Ville a insisté sur la ponctualité lors de la participation aux travaux parlementaires. Il a évoqué les différentes méthodologies à exploiter le mardi prochain lors de l'audition du programme.

"Le mardi à 13h°° nous commençons la plénière, à 13h°° je vais taper le marteau et je vais considérer que le quorum est atteint nous allons commencer. Madame la première ministre je vous prierai d'être à l'Assemblée nationale déjà 10 minutes avant puisque à 13H°° on va commencer. Mes chers collègues membres du bureau les congolais vont constater ceux qui seront en retard ou absents, vous avez intérêt à être là à 12H30 pour prêcher par l'exemple" a interpellé Vital Kamerhe.

Et d'ajouter :

"Je suis convaincu que mardi nous aurons un bon débat, les modalités nous allons les définir ensemble puisque si nous laissons toute la salle intervenir n'importe comment on va voir entre la méthode des regroupements politiques et des groupes parlementaires quelle est la meilleure. On vous donne votre temps, vous le gérez comme vous voulez".

Bien avant cette rencontre, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a déposé son programme au bureau de l'Assemblée nationale. Désormais, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka se met à la disposition du Bureau de l’Assemblée nationale pour venir présenter ce programme devant la Chambre basse du Parlement et, à travers elle, devant toute la nation. 

Cette démarche est conforme aux dispositions de l'article 90 de la Constitution, alinéas 4 et 5, qui stipulent ce qui suit : "Avant d’entrer en fonction, le Premier ministre présente à l’Assemblée nationale le programme du Gouvernement. Lorsque ce programme est approuvé, à la majorité absolue des membres qui composent l’Assemblée nationale, celle-ci investit le Gouvernement".

Ce gouvernement de 54 membres est le fruit de la coalition majoritaire à l'Assemblée nationale, à savoir l'Union sacrée de la nation, famille politique qui a accompagné Félix Tshisekedi lors des élections générales de décembre 2023. Parmi les 54 membres, il y a 30 nouvelles figures, 15 ministres du précédent gouvernement reconduits à leurs postes et 9 autres ont été reconduits mais affectés dans d'autres portefeuilles.

Clément Muamba

 

 

 
 
 

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