Environ 150 ménages vivent, depuis dimanche 9 juin, à la belle étoile après qu’un incendie a ravagé leurs habitations, dans la commune de Kadutu, à Bukavu (Sud-Kivu).

Selon des sources sur place, ces familles sinistrées mènent une vie pénible sur le site rasé par l’incendie, et qui est situé  sur l’avenue Lwama, à proximité du marché central de Bukavu.

A ce jour, toute l’avenue ressemble à une savane dévastée par le feu de brousse et les maisons ont été réduites en cendre.

Seules quelques rares habitations construites en matériaux durables gardent encore leurs vestiges et les sinistrés ne savent pas où aller.

« Nous sommes ici, nous ne savons pas où nous allons nous abriter, nous passons la nuit à la belle étoile, nous demandons aux autorités de nous venir en aide », a plaidé l’un d’eux.

Les rescapés de l’incendie qui a fait 5 morts et plusieurs dizaines de blessés présentent plusieurs besoins. Ils expliquent que leur premier besoin, c’est de trouver un endroit pour passer la nuit, et le  deuxième besoin, c’est de trouver de quoi se de nourrir, le troisième, c’est de trouver des vêtements, car ils ont tout perdu.

Des observateurs dans la zone dénoncent les constructions anarchiques, ils indiquent que les maisons sont collées les unes aux autres dans une majeure partie de la ville de Bukavu.

Selon eux, c’est cette proximité qui explique les dégâts énormes enregistrés en cas d’un incendie dans ces quartiers de Bukavu. 

radiookapi.net/CC



Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? C’est la question que bien de gens se posent en République démocratique du Congo (RDC), après l’adoption, le mercredi 12 juin  par l’Assemblée nationale, dans une énorme cohue au Palais du peuple à Kinshasa, du programme d’actions du gouvernement dirigé par  la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.

Le coût de ce programme est estimé à 277,66 milliards fc, soit l’équivalent de 92,9 milliards USD pour une période de cinq ans (2024-2028), soit un coût annuel moyen de 55 413,2 milliards fc, correspondant à environ 18,471 milliards USD.

Ce programme du gouvernement, qui sera exécuté par Mme Judith Suminwa Tuluka, est calqué sur les six engagements annoncés par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, lors de son investiture.

A savoir, la création d’emplois, la protection du pouvoir d’achat des ménages, la sécurité des populations et de leurs biens, la poursuite et l’accélération de la diversification de l’économie ainsi que l’accroissement de  sa compétitivité en optant pour la transformation des produits agricoles et miniers bruts sur le sol congolais.

Les deux derniers piliers du programme concernent la garantie à plus d’accès aux services de base et le renforcement de l’efficacité des services publics du pays.

Faire la différence en allant au-delà des discours

En fait, tel qu’ils ont été articulés devant les membres de l’Assemblée nationale, les objectifs poursuivis dans le programme d’actions du gouvernement Suminwa ne sont guère différents des missions que se sont sont assignés les cabinets précédents.

Le seul changement  remarquable se situerait jusque-là au niveau de la terminologie : on n’a pas beaucoup entendu parler du « cadre macro-économique » ou des expressions telles que « sous l’impulsion du Chef de l’Etat ».

Ce que les Congolais attendent ou exigent de la première femme appelée à diriger le gouvernement de la République dans ce pays en 64 ans d’indépendance, c’est qu’elle fasse la différence.

Qu’elle ne se limite pas, comme tous les hommes qui l’ont précédée à ce poste, à  des simples effets  d’annonce ou à ressasser une litanie des vœux pieux.

Les nombreux espoirs placés en elle sont  autant d’exigences qu’elle n’a pas le droit de décevoir.

Sortir le pays du paradoxe

Surtout, avec désormais le quitus de l’Assemblée nationale, la Première ministre et son gouvernement ont le devoir de sortir enfin la RDC de ce paradoxe insensé et  inadmissible de « pays riche – population  pauvre ».

Ils ont, à cet effet, beaucoup d’atouts en mains. D’abord, la volonté politique sans cesse renouvelée du Chef de l’Etat de bâtir au cœur de l’Afrique un grand pays et une grande nation.

Ensuite, toutes les ressources dont dispose aujourd’hui la RDC que d’aucuns présentent comme « pays solution » contre le réchauffement climatique.

On ne peut non plus négliger la renégociation des fameux « contrats chinois » qui, s’ils sont bien exécutés, donneraient au gouvernement assez des moyens pour, comme cela avait été l’objectif de départ, « montrer aux Congolais à quoi servent leurs cuivre, cobalt et autres richesses minières » à travers de grands chantiers des routes, voies ferrées, etc.

Autre atout, Judith Suminwa Tuluka démarre son mandat à la tête de l’exécutif national au moment où la lutte de l’Inspection générale des finances (IGF) porte de plus en plus des fruits dans le sens de stopper le coulage des recettes de l’Etat et d’instaurer un embryon de gestion orthodoxe des deniers publics.

Enfin, plus que tout autre atout,  le fait déterminant restera sans conteste le soutien de la population à la gouvernance de la Première ministre dont on dit beaucoup de bien en matière de rigueur dans le travail.

Pour autant, Judith Suminwa Tuluka doit se méfier de certaines pesanteurs propres au microcosme politique congolais.

A ce sujet, il n’est pas sûr que ceux qui sont restés au bord de la route, car n’ayant pas trouvé leur compte dans son cabinet, lui feront des cadeaux. De même, la gloutonnerie insatiable de certains acteurs politiques, notamment les députés qui pourraient nuire à l’action du gouvernement en multipliant les questions orales et autres interpellations pourraient également constituer une  sérieuse pesanteur.

Son principal allié pourra être à ce moment-là la population lassée par une gestion catastrophique de la chose publique et qui, tout récemment, réclamait l’entrée en fonction du nouveau gouvernement.

Les choses sérieuses commencent donc pour Judith Suminwa Tuluka et son cabinet de qui on attend  tout de suite des résultats probants.

Kisalu me banda (le boulot a commencé) !

Aux 55 membres du gouvernement de prouver par leur travail  qu’ils méritent d’être appelés « Excellence ».



Judith Suminwa et son gouvernement ont été investis cette nuit après une session marathon au Palais du peuple. La Première ministre a présenté son équipe et son programme d’action devant des parlementaires . Après son discours, elle a répondu aux questions des députés. La session s'est terminée à deux heures du matin, heure de Kinshasa. Parmi les 405 députés présents, 397 ont voté en faveur de l'investiture, aucun vote contre et 8 se sont abstenus.

Devant les parlementaires, Judith Suminwa a placé l’emploi au cœur de l’action de son gouvernement, avec pour ambition de créer 6,4 millions d’emplois d'ici 2028.

Le deuxième pilier de l’action gouvernementale est la sécurité. En plus de l’armée, le gouvernement veut mettre l’accent sur la police. Judith Suminwa a déclaré que les efforts de son gouvernement seront orientés vers le financement et l'opérationnalisation des actions et projets contenus dans la loi de programmation de la police. Cela inclut la construction d’une académie de haut niveau, la formation de nouveaux policiers, et leur répartition équilibrée sur l’ensemble du territoire national.

Dans le secteur de la justice, la mesure phare du gouvernement sera d’assurer une couverture optimale en termes d’implantation des cours et tribunaux. Par ailleurs, le gouvernement s’engage à réhabiliter et entretenir 10 000 kilomètres de routes de desserte agricole par an.

Du côté de l’opposition, Christian Mwando, chef du groupe parlementaire du parti de l’opposant Moïse Katumbi, a d’abord critiqué la taille du gouvernement qu’il qualifie d’éléphantesque. Selon lui, ce programme n'est qu'un chapelet de bonnes intentions déjà vues. Il a également fustigé le fait que le gouvernement a placé l’emploi comme premier pilier de son action alors que le pays est en guerre.

actualite.cd/CC



Un appel à l’aménagement des parkings dans la ville de Kinshasa en République démocratique du Congo, a été lancé au ministère des Transports, voies de communication et désenclavement, par le représentant de l’Association nationale des initiateurs et propriétaires des motos taxis du Congo (Aniptmc), dans un entretien lundi avec l’ACP.

«Nous sommes une structure en ordre avec toutes nos taxes liées à la ville et surtout attaché au ministère des Transports. Ce dernier nous avait promis l’aménagement des parkings depuis 2020. (…) La gestion de ces parkings, selon la promesse faite par le gouvernement, sera assurée par une fédération des transports en gestation. Nous sommes déjà en train de mettre en place la Fédération nationale des associations des motos cyclistes du Congo (FENAMO) », a déclaré Mathias Diongo Etokelongo président de l’Association nationale des initiateurs et propriétaires des motos taxis du Congo. Et de poursuivre : «Nous sommes déjà en train de mettre en place « FENAMO », qui est la Fédération nationale des associations des motos cyclistes du Congo. Même les dérapages des membres des différentes associations seront identifiés et sanctionnés par cette fédération afin de libérer les routes de Kinshasa inondées des motards». L’ANIPTMC fait partie de 12 Associations de motocycles ayant droit de participer aux différentes décisions liées à ce secteur, elle est aussi membre à la commission tarifaire de la ville de Kinshasa et compte à son sein 28.000 membres.

ACP/CC



L'artiste musicien Ferré Gola et son orchestre vont livrer deux concerts successifs, au stade Père Raphaël de la Kethule, respectivement le samedi 03 et dimanche 04 août 2024, dans le cadre de la première édition du festival de Kinshasa.

Plusieurs activités vont se dérouler pendant ces deux jours. Il s'agit, entre autres, de Kermesse, spectacles, jeux, expositions et ventes artisanales.

Celui qu'on appelle affectueusement "Le Padre" va de nouveau relever le défi de la deuxième infrastructure sportive de la République démocratique du Congo, après son spectacle du 30 septembre dernier, à l'occasion d'une activité organisée par le CNJ -Conseil National de la Jeunesse- et la CNFJ -Direction Nationale des IXes Jeux de la Francophonie-.

Ferré Gola compte réunir plus de 50.000 spectateurs, deux fois consécutives, avant de dévoiler les dates de ses prochaines prestations.

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Le gouvernement Suminwa ambitionne de créer 6,4 millions d’emplois d'ici à 2028, en exploitant les niches d'emplois existantes, en attendant que les réformes économiques produisent leurs effets. Judith Suminwa a déclaré dans son programme d’action que l’économie congolaise devrait créer en moyenne 1,5 million d'emplois par an de 2024 à 2030 pour absorber les jeunes entrant sur le marché du travail et réduire le sous-emploi.

Les données du marché du travail en RDC montrent un déficit significatif. Pour une population active de près de 27,5 millions de personnes, seulement 4% sont employés dans l’économie formelle, 72% travaillent dans l’économie informelle et 24% sont au chômage. Selon le Programme Pays de Promotion du Travail Décent (PPTD) 2021-2024, le marché du travail congolais est déséquilibré entre l’offre de main-d’œuvre et la demande des entreprises et administrations.

Pour illustrer, de 2005 à 2012, la population active a augmenté de 4,6%. Le taux d’activité est passé de 71,6% à 67,5%, et en milieu urbain de 53,4% à 56,3%. Le taux d’emploi dans le secteur public a légèrement augmenté, tandis que l’emploi dans les entreprises privées formelles reste faible. Le secteur public et privé restent les principaux pourvoyeurs d’emplois structurés en RDC.

Le PIB par habitant a chuté en 2016 et 2017 en raison de contreperformances économiques et d’une croissance démographique élevée. Le PIB par habitant en valeur réelle était de 319,1 USD en 2015 contre 307,1 en 2014. Le Rapport mondial de développement humain 2016 classe la RDC à la 176ème place sur 188 pays, avec un indice de développement humain (IDH) de 0,435. L'indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) de la RDC reste élevé à 50,8%.

Pour atteindre ces objectifs ambitieux, le gouvernement prévoit plusieurs actions, notamment la mise en place de coopératives agricoles modernes dans les secteurs et chefferies, un programme d’investissement des jeunes dans l’agro-industrie, l'équipement de centres d'incubation pour entreprises agricoles, et la réhabilitation de brigades agricoles de jeunes à travers le pays.

actualite.cd/CC



Près de dix jours après sa publication, le gouvernement Suminwa est attendu ce mardi 11 juin 2024 à l’Assemblée nationale pour l'audition de son programme. Sorti des entrailles de l'union sacrée de la nation à la suite des fortes douleurs d'enfantement entre sociétaires, il sera question pour l'équipe gouvernementale dirigée pour la première fois par une femme de solliciter l'approbation de la représentation nationale en vue de leur permettre d'entrée en fonction et commencer le travail.

C'est dans ce cadre que Vital Kamerhe, président de l'Assemblée nationale a réuni lundi 10 juin 2024 les membres du bureau pour les derniers réglages de ce jour tant attendu six mois après l'investiture de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême. À l'issue de la réunion, Jacques Djoli, rapporteur du bureau de la chambre basse du parlement a circonscrit le cadre de cet exercice constitutionnel.

"La première ministre Judith Suminwa a déposé au nom du gouvernement déposé son programme, le programme du gouvernement conformément à l'article 90 de la constitution. Mardi 11 juin, ce programme sera soumis au débat et nous espérons qu'à l'issue de ce débat il y aura une motion d'approbation conformément à cette même disposition constitutionnelle mais cette fois-ci selon l'article 24 de notre règlement intérieur, pour que le gouvernement soit investi et s'occupe des grandes questions, des grands défis qu'il attendent pour le plus grand bien du peuple congolais", a dit devant la presse Jacques Djoli, rapporteur du bureau de l'Assemblée nationale.

Au cours de cette réunion, les membres du bureau ont défini la méthodologie qui sera appliquée lors de la plénière pour la prise de parole lors du débat général autour du programme du gouvernement.

"Les interventions seront coordonnées au niveau des différents regroupements politiques qui constituent les structures politiques qui vont structurer les groupes parlementaires et chaque regroupement politique aura son temps conformément ou proportionnellement à son nombre. À l'issue de ces interventions des regroupements politiques ou partis politiques, la première ministre pourra répondre aux questions et nous espérons que maîtrisant son programme, ayant tous les paramètres et ayant à sa disposition tous les députés, elle verra si elle peut répondre directement et alors la question sera posée à la plénière", a indiqué Jacques Djoli.

Par la même occasion, les membres ont promis d'accorder à toutes les parties un temps de parole convenable pour assurer la qualité du débat général autour du programme du gouvernement.

"Nous avons reçu les instructions du président de l'Assemblée nationale pour accorder aussi un temps suffisamment non simplement aux regroupements politiques de la majorité parlementaire mais surtout de l'opposition ainsi que de non inscrits pour que le débat soit le plus ouvert possible et que toutes les questions dans le respect du temps et dans la discipline soient posées et débattues", a rassuré le M. Djoli.

Ce programme a été déposé au bureau de l'Assemblée nationale le week-end dernier. Le programme d’actions de Madame Judith Suminwa est fondé sur les six engagements du Président de la République. Dans un message diffusé sur son compte X dans la soirée, la première ministre Judith Suminwa Tuluka se dit " prête" pour se livrer au grand oral devant la représentation nationale.

"Dans nos priorités il y a notamment la nécessité de créer plus d'emplois, d'améliorer le pouvoir d'achat de la population congolaise, d'avoir plus d'infrastructures en termes des routes terrestres, voies fluviales, voies aériennes, chemin de fer, la nécessité aussi d'améliorer les questions en rapport avec le renforcement des capacités humaines là on va toucher notamment le renforcement de l'administration au niveau de la fonction publique, plus de justice, un meilleur accès à la justice et l'amélioration du climat des affaires, un accent sur la lutte contre la corruption et sans oublier la nécessité aussi de travailler sur les questions environnementales", avait dit brièvement la première ministre Judith Suminwa Tuluka devant la presse après le dépôt de ce programme

Ce gouvernement de 54 membres est le fruit de la coalition majoritaire à l'Assemblée nationale, à savoir l'Union sacrée de la nation, famille politique qui a accompagné Félix Tshisekedi lors des élections générales de décembre 2023. Parmi les 54 membres, il y a 30 nouvelles figures, 15 ministres du précédent gouvernement reconduits à leurs postes et 9 autres ont été reconduits mais affectés dans d'autres portefeuilles.

Clément MUAMBA



Très célèbre ces derniers temps grâce à ses chansons "Libulu" et "Essende", le DJ Mombochi a fait exploser le Salon Congo de Pullman hôtel, lors du concert VIP de Héritier Wata, déroulé dans la soirée du samedi 08 juin 2024.

Outre DJ Mombochi, plusieurs sont montés sur le podium, entre autres Innoss'b, Gally Garvey et Papy Kakol. Héritier Wata a profité de l'occasion pour présenter officiellement son nouvel album intitulé "Chemin de la gloire" largué, le 15 mars 2024, sur toutes les plateformes musicales et de streaming.

l est à noter que, celui qu'on appelle affectueusement "Gogane" va prester, le vendredi 14 juin prochain, dans la salle Maadina, au bâtiment Hypnose à Lubumbashi, à l'occasion de soirée de gala de DRC Mining Week Awards.

Pour rappel, l'opus "Chemin de la gloire" contient 18 titres au total, avec des morceaux tels que Vacances, Baron, Mayi Mayi, Adopho, Makambu ya monde, Queen Lina, Balle perdue, de la République, Vase d'honneur, Lelisa nga, Simba, Sepelisa Mboka, Citoyen du monde, Gagneur d'âme, Irremplaçable, Rombox et Novelas.

Le vendredi 08 décembre 2023, le patron de la team Wata avait dévoilé le morceau "Opona nga". Une chanson particulière dédiée à un Être extraordinaire, Créateur des cieux et de la terre, de tout ce qui respire, qui appelle à l’existence ce qui n’existait pas, et annonce les couleurs du nouvel opus.

Héritier Wata compte à son actif trois albums, depuis son départ de Wenge Musica Maison Mère de Werrason, en 2015. Son tout premier long playing, "Retirada" est sorti en novembre 2016. Dans cet opus, l'on retrouve des belles mélodies, telles que BM; D de D; Tout en noir; et Abeti faux et bien d'autres titres.

Gratis Makabi

 
 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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