Aux fins de matérialiser sa volonté de voir une meilleure collaboration entre les pouvoirs Exécutif et Législatif pour une  mise en œuvre efficace du programme du gouvernement, la première ministre Judith Suminwa Tuluka participe, ce samedi 15 juin 2024, à la clôture de la session ordinaire de mars de l'Assemblée Nationale.

"Le Programme d’Actions du gouvernement est assorti d'un agenda législatif et des instruments de collaboration avec l’Assemblée qui sont essentiels pour assurer un fonctionnement démocratique et efficace du gouvernement, en permettant une supervision et un contrôle parlementaires appropriés. La présence de Judith Suminwa à la cérémonie de ce jour marque déjà le début de cette collaboration, étant entendu l'habilitation du Gouvernement prévue à l'ordre du jour.", explique une dépêche de la cellule de communication de la cheffe du gouvernement.

Lors de son investiture Judith Sumwina avait souhaité des mécanismes de collaboration avec le parlement pour la mise en œuvre du programme afin de favoriser une communication ouverte, une collaboration constructive et un engagement mutuel.

Dans son discours de présentation du programme de son gouvernement, la première ministre a promis de soumettre à l’assemblée nationale dans un bref délai l’agenda législatif du gouvernement, sans toutefois violer le principe de la séparation des pouvoirs.

Dans cet agenda, Judith Tuluka a cité, entre autres:
    1.    l’amendement de la loi portant principes fondamentaux de l’agriculture, 
    2.    le projet de loi semencière, la révision du code des investissements, 
    3.    la révision de la loi sur les finances publiques, 
    4.    la révision de la loi sur les marchés publics, 
    5.    le régime fiscal adapté aux très petites entreprises, 
    6.    le projet de loi Inga , 
    7.    le projet de loi sur la gestion des déchets ménagers, 
    8.    l’amendement de la loi FONER ainsi que la réforme de la portant fixation des subdivisions territoriales à l’intérieur des provinces.

Bienfait Luganywa

 
 


L'artiste musicien, Ferré Gola et son orchestre se sont produits, dans la nuit du samedi 15 juin 2024, à Genève Arena, en Suisse. Près de 9.000 spectateurs venus de plusieurs villes d'Europe ont pris à cette fête de la musique.

Le concert a débuté à 19h00, et Ferré Gola est sur scène à 21h00. Ce dernier est devenu le tout premier chanteur congolais à s'être produit dans cette salle mythique de Suisse, et a livré du beau spectacle devant tous ses fanatiques, qui ont fait le déplacement de la plus grande ville francophone de Suisse.

Après Genève Arena, Ferré Gola va prester, le samedi 29 juin prochain, à Bruxelles, en Belgique, dans le cadre du Festival Couleur Café. Plus de 80 artistes confirmés et émergents, ainsi qu'une dizaine de remarquables DJ's viendront animer les 6 scènes du magnifique parc d'Osseghem, au pied de l'Atomium.

Outre le patron du groupe "Jet-set", plusieurs artistes internationaux prendront part à cette grande fête de la musique, qui va se dérouler du 28 au 30 prochain. Il s'agit, entre autres, de la Nigériane Tems, de la Sud-africaine Tyla, du Malien Sidiki Diabaté, du Brésilien VHOOR, de l'Américain Masego, du Jamaïcain Romain Virgo, du Français Disiz, du Belge Dikke, et la Britannique Nybya Garcia.

Gratis Makabi



Plusieurs artistes musiciens de la République Démocratique du Congo sont nominés au Nafa Awards 2024, auquel la cérémonie de remise des trophées est prévue, le samedi 31 août prochain, à Abidjan, en Côte d'Ivoire.

Fally Ipupa est nominé dans la catégorie "Artiste francophone de l'année". Celui qu'on appelle affectueusement "Aigle" est challenger de Toofan, Didi B, Josey, Roseline Layo, et Emma'a.

GIMS et Dadju sont nominés dans la catégorie "Personnalité internationale francophone". RJ Kaniera est nominé grâce à sa chanson "Tia".

Il est à noter que, Pierre-Emeric Aubameyang, Sadio Mane, Emerse Fae, Francis Ngannou, et Davido sont nominés dans d'autres catégories.

Gratis Makabi

 

 


Dans une mise au point parvenue à la rédaction d'Opinion-info.cd, ce samedi 15 juin, Blaise Mbula Kilimbalimba, Commissaire divisionnaire adjoint de la police/ville de Kinshasa, est revenu avec regret sur les actes de violences qui ont scandalisé l'opinion, lors de la cérémonie de remises et reprises des membres du gouvernement, jeudi dernier, à Kinshasa. 

Au regard de cette situation qui laisse à désirer, le patron de la police provinciale de Kinshasa renseigne que les auteurs de ces actes ont été interpellés et vont, par ricochet, répondre de leurs actes.

"Il ne s’agit pas d’enlèvement, plutôt d’arrestation pour besoin sécuritaire. Pas de confusion ni d’amalgame à ce sujet", a martelé Blaise Mbula. 

Entre-temps, le commissaire provincial de la police demande aux responsables des partis politiques de se pencher aussi sur leurs rôles pédagogiques d’initier leurs militants et sympathisants au civisme, pour éviter des scènes désastreuses lors des manifestations publiques.

Évoquant la résurgence du phénomène Kuluna dans la commune de Limete, à Ndanu sur Poids lourds, le commissariat provincial de la police rassure les Kinoises et Kinois que la traque de ces bandits urbains se poursuit sans relâche.

En attendant l’aboutissement du processus pour un procès public déjà en cours, le commissariat provincial de la police appelle la population au calme et à demeurer vigilante, surtout à collaborer avec les éléments des forces de l’ordre les plus proches, pour dénoncer tous les malfaiteurs.

Stentor



La polémique sur les rémunérations des députés nationaux  s'intensifie. Martin Fayulu, figure de l'opposition, a critiqué les déclarations du président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, concernant les émoluments des législateurs.

Fayulu a insisté ce dimanche que le montant de 14 millions de francs congolais par mois, évoqué par Kamerhe comme la rémunération totale d'un député, ne représente en réalité que leur salaire de base, excluant d'autres avantages et primes.

Selon Fayulu, cette sous-estimation des rémunérations des députés constitue une "pure contre-vérité" et un mensonge envers les citoyens congolais. Il a exigé une enquête approfondie et des sanctions contre les responsables de cette désinformation. En août 2022, Fayulu avait déjà exprimé son indignation en découvrant que les députés percevaient jusqu'à 21 000 dollars par mois, qualifiant cette rémunération de disproportionnée comparée à celle des autres professions essentielles dans un pays où la majorité de la population vit avec moins de 2 dollars par jour.

De son côté, Kamerhe a réaffirmé que les salaires des députés avaient été réduits pour atténuer la "tension salariale" au sein du gouvernement. Il a mis au défi quiconque de prouver que les députés gagnent 21 000 USD, soulignant la transparence et la volonté de son administration de clarifier ces chiffres.

La situation continue de susciter des débats houleux tant au sein du gouvernement que parmi le public, illustrant les tensions persistantes autour de la gestion des finances publiques en RDC.

actualite.cd/CC



Dirigé par Firmin Mvonde, le parquet général près la Cour de Cassation a obtenu samedi 15 juin 2024 de l'Assemblée nationale l'autorisation d'ouvrir une instruction judiciaire contre l'ancien ministre des Finances et élu de la circonscription électorale de Miabi (Kasaï Oriental), Nicolas Kazadi. Cette décision a été prise par la chambre basse du parlement après avoir approuvé les conclusions de la commission spéciale temporaire mise en place pour statuer sur la demande du procureur général près la Cour de Cassation. Cette commission était présidée par Guy Mafuta Kabongo.

À ce stade, a souligné le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe, Nicolas Kazadi bénéficie encore de ses immunités parlementaires. Selon lui, cette démarche va libérer le procureur général près la Cour de Cassation et aussi permettre à l'ancien ministre des Finances de présenter ses moyens de défense face aux allégations de "surfacturation" dans le dossier des forages et lampadaires.

"Nous allons laisser au procureur, c'est-à-dire au parquet général, procureur général près la Cour de Cassation, exercer pleinement ses pouvoirs. Ce que nous lui accordons aujourd'hui, c'est uniquement l'autorisation d'instruction. La résolution est votée, et le procureur général près la Cour de Cassation peut ouvrir ou poursuivre l'instruction afin d'éclairer les éléments en sa possession quant à la culpabilité ou non de notre collègue Nicolas Kazadi. Honorables députés, ce n'était pas facile, mais il fallait qu'on le fasse puisque cela libère à la fois le procureur près la Cour de Cassation et aussi notre collègue de se défendre librement parce qu'il avait déjà commencé à répondre aux questions de la Cour de Cassation," a fait remarquer le président de la chambre basse du parlement après l'adoption de la résolution.

Dans le rapport présenté successivement par Guy Mafuta Kabongo et Dorothée Madiya, respectivement président et rapporteur de la commission spéciale, cette dernière avait relevé des irrégularités dans le réquisitoire du juge de la Cour de Cassation contre Nicolas Kazadi. Pour Vital Kamerhe, il est essentiel de respecter le droit de la défense et le principe de la présomption d'innocence.

"Nous avons bien suivi le président de la commission, nous avons suivi Madame la Rapporteur. Le procureur général près la Cour de Cassation, avant d'entamer l'instruction, devait nous déposer son réquisitoire pour demander l'autorisation. Cependant, la commission a constaté que le procureur près la Cour de Cassation nous avait fait l'honneur de venir, je l'ai accueilli personnellement et il s'est rendu à la commission, et Nicolas Kazadi, notre collègue, est venu, ce qui constitue une contradiction. La commission a constaté qu'une mesure avait déjà été prise à l'encontre de l'honorable Nicolas Kazadi. Cela devait se faire avec l'autorisation de l'Assemblée nationale pour l'ouverture de l'instruction," a observé Vital Kamerhe, président de la chambre basse du parlement.

Et de poursuivre :

"Nous respectons toujours le droit de la défense, qui est universel, et la présomption d'innocence. Nous n'avons pas dit que l'Assemblée nationale a décidé aujourd'hui que Nicolas Kazadi devient libre et donc exempté de toutes les charges. Non, ce n'est pas le cas. Il y a deux étapes ici : l'instruction. J'espère que vous avez bien suivi. Nous avons voulu laisser le parquet général faire son travail, nous ne pouvons pas restreindre ses pouvoirs. Nous allons autoriser le procureur près la Cour de Cassation à poursuivre ou à ouvrir son instruction."

La mise en place de cette commission avait été décidée lors de la toute première plénière tenue le 29 mai dernier par Vital Kamerhe en tant que nouveau président de la chambre du parlement. Le 27 avril, Firmin Mvonde Mambu, procureur général près la Cour de Cassation, avait sollicité de l'Assemblée nationale l'autorisation d'ouvrir une instruction judiciaire à l'encontre de Nicolas Kazadi, ministre des Finances, et François Rubota, ministre d'État, ministre du Développement rural.

Au mois d'avril dernier, le ministre d'État, ministre du développement rural honoraire, François Rubota, l'ancien ministre des finances Nicolas Kazadi, et Guy Mikulu Pombo, ancien ministre du développement rural dans le gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba, étaient interdits de quitter la ville de Kinshasa ainsi que le territoire national. Dans une correspondance adressée au directeur général de la Direction générale des migrations (DGM), Firmin Mvonde Mambu, procureur général près la Cour de Cassation, justifiait cette décision suite à une enquête judiciaire en cours à l'encontre de ces trois personnalités.

Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, lors d'une conférence de presse axée sur sa participation à l'Assemblée générale de printemps des institutions de Bretton Woods, avait abordé les questions d'actualité concernant les projets de forages et de lampadaires. Il avait clarifié que ces projets n'avaient pas débuté sous son administration actuelle, mais sous celle de l'ancien Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

Réfutant les accusations de surfacturation, Nicolas Kazadi avait expliqué que les paiements au prestataire avaient été approuvés sous l'administration de son prédécesseur, José Sele Yalaghuli, avec un contrat totalisant 80 millions USD divisé en cinq versements annuels. Jusqu'à présent, trois paiements totalisant 71 millions USD ont été effectués, le solde restant étant conditionné à l'achèvement complet des livraisons.

Clément MUAMBA



Le ministre d'État ministre de la Justice, Constant Mutamba, a instruit le Procureur général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde Mambu, d'engager des poursuites contre les auteurs des pratiques déviantes à caractère sexuel et homosexuel. Il l'a fait savoir dans sa correspondance datée du 15 juin.

Le nouveau patron de la Justice congolaise, Constant Mutamba, se dit visiblement inquiet par les différentes informations qui remontent à son niveau, faisant état de l'apologie des pratiques sexuelles ou à caractère sexuel, qui portent lourdement atteinte à l'ordre de la famille et aux bonnes mœurs, à travers des émissions, reportages, publications, notamment dans les réseaux sociaux.

"Il ne se passe plus un seul jour sans que des informations provenant de la population nous renseignent sur l'existence des groupes d'individus bien organisés et qui, à travers les réseaux sociaux ou en présentiel, font l'apologie du sexe en groupe (partouze), de l'homosexualité (2x 2x) et toute autre forme des dérives sexuelles et morale", peut-on lire dans la correspondance du ministre d'État en charge de la Justice adressée au Procureur général près la Cour de Cassation.

Peu avant sa prise de pouvoir, l'actuel ministre d'État à la Justice, Constant Mutamba, a, dans une vidéo relayée à foison à travers les réseaux, manifesté son dédain contre les groupes homosexuels en République Démocratique du Congo. Il est très attendu, par de nombreux Congolais, sur ce dossier.

Grevisse Tekilazaya



Les avocats des présumés assaillants de la tentative du coup d'Etat manqué du 19 mai à Kinshasa ont plaidé, à l'audience publique du vendredi 14 juin devant le tribunal militaire à la prison de Ndolo, pour l'annulation pure et simple de tous les procès-verbaux établis lors de l'instruction pré-juridictionnelle.

La défense a soulevé des exceptions qui remettent en cause la procédure judiciaire, entamée au niveau des services de renseignements militaires jusqu'à l’Auditorat général des FARDC.

Tous les prévenus doivent être remis en liberté provisoire et l'instruction reprendre à zéro, car elle a été biaisée, selon les avocats des prévenus.

Ils demandent au tribunal la restitution de tous les biens des prévenus confisqués, tels que les téléphones. 

S'agissant de certains prévenus, comme l'Américain Zalman, son mémoire se fonde sur l'article 18 de la Constitution qui dispose que toute personne arrêtée doit être immédiatement informée des faits qui lui sont reprochés. Il doit être aussi entendu dans la langue qu'il comprend.

Or, ses avocats estiment que l'Officier de police judiciaire (OPJ) qui l'a auditionné n'a pas respecté cette procédure. Il s'est autoproclamé interprète et leur client ne comprenait rien de leur conversation ; l'anglais de l'OPJ étant boiteux, d'après les avocats.

Une dizaine d'autres prévenus demandent leur liberté provisoire, rejetant en même temps la compétence du tribunal militaire de juger des civils. 

La demande similaire a été formulée pour les prévenus Kele Mwela, Canadien, et Jean-Jacques Wondo, Belge. Le premier a montré aux juges les plaies des tortures physiques dont il avait été victime lors de sa détention au cachot de l'ex-DEMIAP. Il veut en être soigné.

Le second, compte tenu de sa notoriété d'expert militaire, arguent ses avocats, sa fuite ne serait pas à craindre s'il bénéficiait d'une liberté provisoire, afin de lui permettre d'être en contact avec son médecin traitant. 

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

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