Se dirige-t-on vers une crise au Sénat, la chambre dite "des sages"? La question mérite d'être posée au regard de la démarche entreprise par le collectif des avocats du regroupement politique des Forces Politiques Alliés à l'UDPS/Tshisekedi (FPAU) représentant le sénateur Jonas Mukamba contre l'actuel président du bureau d'âge du Sénat Pascal Kinduelo Lumbu.
Pour ces avocats, à l'issue de l'organisation des élections sénatoriales sur l'ensemble du territoire national, il s'est révélé que le plus âgé des sénateurs à 93 ans en la personne du Sénateur Jonas Mukamba Kadiata Nzemba.
Ces avocats précisent que leur client n'a jamais renoncé à son droit de diriger le bureau d'âge de la chambre du parlement.
"Considérant qu'à l'issue de l'organisation des élections sénatoriales sur l'ensemble du territoire national, il s'est révélé que le plus âgé des sénateurs a 93 ans, en la personne du Patriarche Honorable Sénateur Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, témoin privilégié de l'histoire et de l'indépendance du pays, élu de la province de l'Equateur qu'il représente au Sénat. Le Collectif relève également que le Patriarche Honorable sénateur Jonas Mukamba Kadiata Nzemba n'a jamais renoncé à son droit de diriger le bureau provisoire du Sénat et informe l'opinion nationale et internationale qu'incessamment, il convoquera la plénière pour des matières restantes à traiter, notamment la rédaction du règlement intérieur et l'élection des membres du Bureau définitif", ont-ils fait savoir dans une déclaration ce mercredi 5 juin dont copie est parvenue à ACTUALITE.CD.
Ils fustigent les propos tenus par Pascal Kinduelo Lumbu après sa rencontre avec le Chef de l'État Félix Tshisekedi lundi 3 juin dernier annonçant l'installation probable du bureau définitif au plus tard le 15 juin. Selon les avocats de M. Mukamba, si Pascal Kinduelo Lumbu s'obstine à se maintenir à la présidence, tout le travail réalisé partira en vain.
"Le Collectif des Avocats des “FPAU” relève, à l'intention de l'opinion nationale et internationale, que la Constitution de la République, en son Article 114 alinéa 1, donne droit au plus âgé des sénateurs de diriger le bureau provisoire et la plénière nouvellement constituée ayant entre autres tâches, celle de rédiger le règlement intérieur et d'organiser les élections des membres du bureau définitif. Face à toute tentative de violation des dispositions constitutionnelles ici décriée et manifestée par le non-respect des dispositions constitutionnelles pré rappelées, ce qui précède, persister sur cette voie, c'est exposer tout le travail que ferait la plénière présidée par un bureau d'âge dirigé par un moins âgé à la censure d'inconstitutionnalité sur le plan interne et aux critiques sur le plan international" ont-ils prévenu dans leur déclaration
Pascal Kinduelo Lumbu était parmi les 84 sénateurs élus à l'issue des opérations de vote organisées par la Commission Électorale Nationale Indépendante le 29 avril dernier. Certaines provinces n'étaient pas considérées lors de ces élections. Après l'organisation des élections sénatoriales le 26 mai dernier dans 4 nouvelles provinces à savoir Nord-Kivu, Mai Ndombe, Ituri et Équateur, c'est là que Jonas Mukamba a été élu comme sénateur sur la liste FPUA dans la province de l'équateur faisant de lui le plus âgé de tous les sénateurs y compris de Pascal Kinduelo Lumbu qui assume déjà la présidence du bureau d'âge comme doyen d'âge.
Après l'élection des sénateurs dans les provinces du Nord-Kivu (4), Ituri (4), Équateur (4) et Mai-Ndombe (4), 16 nouveaux sénateurs viennent de s'ajouter aux 84 autres proclamés élus précédemment par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et confirmés déjà par la Cour constitutionnelle. Ceci ramène la République a un total de 100 sénateurs élus en y ajoutant le sénateur à vie Joseph Kabila Kabange, la chambre haute du parlement devra compter sur 101 membres sur les 109 membres prévus. Il ne manque plus que les sénateurs des provinces du Nord Ubangi (4) et Kwilu (4) pour atteindre 109 sénateurs prévus conformément à la législation congolaise (108 sénateurs élus et 1 Sénateur à vie).
Clément MUAMBA
Le jeune chanteur Gaz Mawete réserve une belle surprise à sa communauté de fans. L’interprète du tube « Fondili » a annoncé sur les réseaux sociaux que son nouvel EP sera dévoilé le 14 juin prochain.
Désireux de faire vibrer à nouveau son public, l’artiste à la voix velours leur a dévoilé en exclusivité la cover de ce projet à venir sur ses pages digitales.
La Première ministre de la RDC -République démocratique du Congo-, Judith Suminwa Tuluka, insiste sur l’importance pour les membres de son Gouvernement de travailler en équipe, dans la discipline et l’efficacité, afin de satisfaire la population congolaise.
D’après le ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, qui a fait le compte rendu de la réunion de travail tenue le mardi 4 juin, entre Judith Suminwa Tuluka et toute son équipe, la Première ministre a présenté les grands axes du programme gouvernemental, qui se fondent sur les six engagements pris par le Président de la République, Félix Tshisekedi, pendant la campagne électorale en décembre 2023.
« L’accent est mis sur la résolution des problèmes de sécurité dans l’Est du pays, ainsi que sur les enjeux sociaux qui touchent la population congolaise », a-t-il dit.
Le Porte-parole du Gouvernement a affirmé que chaque membre du Gouvernement recevra une copie du programme, en vue de l’enrichir et le finaliser en rapport avec son secteur, avant qu’il ne soit présenté à l’Assemblée nationale d’ici le 10 ou 11 juin prochain.
opinion-info.cd/CC
Les langues continuent à se délier en RDC, quelques jours après la publication du Gouvernement Suminwa. L'absence du ministère de la Décentralisation au sein de la nouvelle équipe gouvernementale est très mal digérée par plus d'un. D'où, le sens de l'appel lancé par un enseignant de droit à l'endroit du chef de l'État, Félix Tshisekedi, pour la nomination, à part entière, du ministre de la Décentralisation, afin de poursuivre les réformes entamées à bon escient.
Alors que le chef de l'État, Félix Tshisekedi, s'apprêterait à nommer le ministre chargé des Relations avec le Parlement, afin de combler le vide du Maniema, qui n'est pas représenté dans le gouvernement Suminwa, Maître Vincent Ngoy (photo), enseignant à l'université, invite le chef de l'État Félix Tshisekedi, à « corriger » ce qu'il considère comme « anomalie », afin de procéder ainsi à la nomination d'un ministre de la Décentralisation et des Réformes institutionnelles.
Ce dernier estime que le ministre de l'Intérieur est très souvent sollicité sur l'ensemble du territoire national, et placer la Décentralisation dans ses attributions ne serait pas une bonne option.
« Lors de sa campagne électorale, le chef de l'État avait indiqué que son second mandat serait placé sous les signes de la décentralisation et des réformes. Ce pays a besoin de beaucoup de réformes… », a rappelé Maître Vincent Ngoy.
Son plaidoyer est, notamment, soutenu par ceux qui soutiennent la présence, à part entière, dans le gouvernement Suminwa, du ministère de la Décentralisation et Réformes institutionnelles, au même titre que les autres portefeuilles.
Il cite notamment le ministère de la Formation professionnelle, qui, à son sens, aurait dû être annexé dans l'Éducation nationale, alors qu'il constitue un portefeuille à part entière dans le Gouvernement Suminwa. Ainsi, pensez-t-il, la Décentralisation et les Réformes institutionnelles devraient aussi avoir un ministre en lieu et place d'être placé sous la tutelle du VPM de l'Intérieur.
opinion-info.cd/CC
La Première ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé mardi 4 juin à Kinshasa la première réunion de son gouvernement nouvellement nommé.
Parmi les objectifs de cette réunion : établir des liens entre les membres du gouvernement et faire les derniers réglages de son programme d’action.
L’équipe dirigée par la Première ministre Suminwa doit présenter son programme à l’Assemblée nationale et solliciter la confiance des élus du peuple, avant d'entrer en fonction.
D’après le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, l’investiture du Gouvernement Suminwa doit avoir lieu le 10 ou le 11 juin courant.
Il l’a annoncé lundi 3 juin à l’issue d’une rencontre avec le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, à la Cité de l’Union africaine (UA), à Kinshasa.
radiookapi.net/CC
Le sénateur Salomon Idi Kalonda identifié ce mercredi 5 juin au Sénat estime que l’opposition ne doit pas jouer un rôle mineur dans la composition du bureau définitif.
« Mon mandat s’inscrit dans la vision de la paix, de la réconciliation et de l’unité. Il ne faut pas réduire l’opposition à un rôle protocolaire. La démocratie respire avec l’opposition. Sans opposition, il n’y a pas de démocratie », a plaidé Salomon Idi Kalonda.
Il poursuit avec ses soins et affirme ne pas avoir recouvré totalement sa santé.
« Je suis parti d’ici malade. Je dois retourner poursuivre les soins pour être apte à exercer mes fonctions. Je ne dois pas rester alité. Je suis passé par des moments difficiles qui ont entamé ma santé », a-t-il ajouté.
La cour militaire de Kinshasa avait accordé la liberté provisoire à Salomon Idi Kalonda lors de son audience du mercredi 27 mars à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa, pour aller se faire soigner.
Arrêté le 30 mai 2023, alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion pour Lubumbashi, le conseiller spécial de Moïse Katumbi, est accusé notamment d’atteinte à la sûreté de l’État et de collusion avec la rébellion du M23.
radiookapi.net/CC
Alors que le président de l'Assemblée nationale annonce, pour la semaine prochaine, l’investiture du Gouvernement Suminwa, certains députés signent une pétition visant à bloquer l’entrée en fonction de l’exécutif national. Ils l’ont confié à Radio Okapi dans la soirée du mardi 4 juin.
Parmi les points qui suscitent le désaccord de certains députés sur la composition du Gouvernement Suminwa avec ses 54 membres, il y a principalement la violation du principe constitutionnel de représentativité nationale tel que garanti par l’article 90 de la Constitution. Ces élus déplorent « la non-représentation du Maniema » dans cette équipe.
C’est ce qui a même conduit à l’initiative d’une pétition contre l’investiture du Gouvernement. Lancée depuis jeudi 30 mai à 18 heures (heures de Kinshasa), cette pétition a déjà réuni plus de cent signatures.
Les pétitionnaires fustigent aussi la violation des principes de présentation des candidats. Pour eux, certains ministres ont été désignés sans l’accord préalable de leurs regroupements politiques.
Le non-respect du principe selon lequel un regroupement ou parti ayant dix députés obtient un ministère, conformément à l’entente avec l’informateur. Le fait que certains regroupements de la majorité ayant plus de dix députés n’ont aucun poste ministériel crée des tensions au sein de l’Assemblée nationale.
A toutes ces revendications, il faut ajouter des accusations d’improbité morale et professionnelle formulées à l’encontre de certains membres du Gouvernement Suminwa.
Pour l’investiture
En dépit de toutes ces critiques, d’autres députés, comme Willy Mishiki, tiennent mordicus à l’investiture de ce Gouvernement le plus vite possible.
Celle-ci avait été annoncée, pour le 10 ou le 11 juin prochain, par le président de l'Assemblée national, vital Kamerhe, lundi dernier après l'audience que lui avait accordée le chef de l'Etat à la cité de l'union africaine à Kinshasa.
Sur son compte X mardi 4 juin, , Judith Suminwa Tuluka a affirmé être ‘prête à travailler pour la nation’, après la réunion de prise contact avec les membres de son Gouvernement :
« Au cours de la semaine prochaine, nous présenterons, conformément à la discussion que nous avons eue avec le Président de l'Assemblée Nationale, l'Honorable Vital Kamerhe, le vendredi 31 mai 2024, notre programme devant les élus du peuple, dans le but de faire avancer la nation vers un avenir meilleur », a écrit la Première ministre.
radiookapi.net/CC
Révélation musicale de ces derniers mois grâce au succès phénoménal de sa chanson « Mbongo », Dj Mombochi avait dû modifier certaines paroles jugées obscènes. Une version censurée qu’il interprète désormais après son bref séjour en prison.
Invité sur Kin 24 Télévision ce weekend, le chanteur a fait part de ses difficultés face au désaveu du public quant à la nouvelle version.
Une situation délicate pour l’artiste émergent, tiraillé entre la censure et les attentes de ceux qui ont fait de « Mbongo » un tel succès avec sa formulation première. Une passe difficile à gérer pour celui qui ne s’attendait sans doute pas à un tel engouement.