La Voix des Sans Voix pour les droits de l'homme (VSV), les familles biologiques de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana la CNDH ainsi que les ONGs de la société civile qualifient ces deux activistes de droits de l’homme de « martyrs de la démocratie ».

Ils les ont ainsi considérés à la veille du 14e anniversaire de leur assassinat, à Kinshasa.

Ce double meurtre sera commémoré sous le thème : « 14 ans après votre assassinat, tous unis pour honorer votre mémoire et continuer la défense des droits humains ».

Plusieurs activités sont prévues samedi 1er juin à Kinshasa, jour où Chebeya et Bazana avaient été assassinés en 2010.

La famille de l'ancien Directeur exécutif de la VSV venait d'exhumer le corps de Chebeya pour l'enterrer dans son mausolée, construit à côté de celui de feu Étienne Tshisekedi, dans la commune urbano-rurale de la Nsele.

C'est ici d'où partiront diverses cérémonies avant de chuter à la Paroisse Notre-Dame de Fatima, commune de la Gombe, où sera dressé  un état des lieux du procès de ce double assassinat.

radiookapi.net/CC



Le gouvernement du second mandat de Félix Tshisekedi a finalement été rendu public ce mercredi 29 mai. Le nouvel exécutif est composé de 54 membres.

Réagissant à la publication de ce gouvernement, Jonas Tshiombela, coordonnateur de la « Nouvelle société civile congolaise » (NSCC), a indiqué à Media Congo Press que ce gouvernement a été publié dans la « précipitation », au regard de sa composition.

Pour le coordonnateur de la NSCC, il s’agit simplement d’un remaniement du gouvernement de l’ancien Premier ministre, Sama Lukonde. « Ce gouvernement est tout sauf le gouvernement que le peuple attendait. C’est une sorte de remaniement de l’équipe Sama, avec l’arrivée de nouvelles têtes et le départ d’anciens membres du gouvernement avec leur chef », a-t-il estimé.

En outre, Jonas Tshiombela a déclaré soupçonner une absence de compromis entre les membres du présidium de l’Union sacrée. « À quoi auront servi les consultations d’Augustin Kabuya et celle initiées par madame la Première ministre ? Fallait-il 5 mois pour nommer des gens que l’on connaissait déjà ? Nous venons de perdre 5 mois pour rien. La RDC est décidément prise en otage par une minorité égoïste de l’Union sacrée », a indiqué le président de la NSCC.

À cet effet, ce dernier a déclaré ne rien attendre de cette équipe gouvernementale qui, selon lui, ne reflète pas les aspirations de la population et n’inspire pas confiance. « Toutefois, nous les attendons sur les 6 points inscrits dans le discours du chef de l’État, lors de son investiture et le rétablissement de la paix à l’Est du pays. Le peuple congolais est appelé à mettre la pression sur cette équipe constituée des mêmes figures », a conclu Jonas Tshiombela.

Jean-Pierre Bemba Gombo, Patrick Muyaya, Guy Loando Mboyo, Aimé Boji Sangara, Alexis Gisaro, Augustin Kibassa Maliba, Muhindo Nzangi, Didier Budimbu ou encore Aimé Molendo Sakombi sont notamment les membres du gouvernement Sama Lukonde qui ont été reconduit dans le gouvernement dirigé par la Première ministre Judith Suminwa.

Djodjo Vondi



Les récentes photos de Charlotte Dipanda postées sur les réseaux sociaux ces derniers jours avaient surpris de nombreux internautes. En effet, la silhouette de la chanteuse apparaissait beaucoup plus mince que par le passé, soulevant des interrogations sur son état de santé.

C’est lors de son passage dans l’émission camerounaise Naja diffusée sur YouTube que la star surnommée « La Chacha nationale » s’est enfin exprimée sur le sujet. Interrogée sur sa perte de poids significative, Charlotte Dipanda a révélé avoir modifié son alimentation en mangeant moins et en privilégiant des repas plus légers.

Elle a également indiqué s’être mise au sport de manière régulière. Elle a a révélé qu’elle avait diminué ce qu’elle avait sur son assiette.
 
Par ces quelques révélations, la chanteuse a tenu à rassurer ses nombreux fans sur son état de santé. « Tout va bien, je suis en très bonne santé, je suis heureuse », a-t-elle déclaré pour clore les interrogations sur sa perte de poids soudaine ces derniers mois. Preuve que Charlotte Dipanda a simplement souhaité adopter un mode de vie plus sain tout en conservant une silhouette élancée.
 
Miguel Jegou Mpiutu


La session de mars se clôture le 15 juin prochain. Lors de son discours d'ouverture de la séance plénière de ce mercredi 29 mai, Vital Kamerhe a mentionné l'investiture du gouvernement Suminwa parmi les 4 points qui doivent être vidés avant cette clôture de cette session ordinaire.

« Nous avons tous suivi, à la télé, la publication du gouvernement Sumwina. Au nom de l’assemblée plénière et au mien propre, je présente mes sincères félicitations aux heureux nominés. Nous les attendons chaleureusement dans cette salle pour leur investiture », a-t-il déclaré. 

Les quatre matières restantes de cette  session sont : 

1. La mise en place des groupes parlementaires, des commissions permanentes et de la commission des sages ;
2. Examen et adoption du budget de l’Assemblée nationale, exercice 2025 ;
3. Examen et approbation du programme du gouvernement suivi de son investiture ;
4. Examen du réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation aux fins d’instruction.

En outre, le bureau a accordé 3 jours aux députés pour constituer les commissions permanentes.

MD



Le CONATC -Conseil Supérieur de l'Autorité Traditionnelle et Coutumière- a exprimé les sentiments de satisfaction, de voir la nomination, ce mercredi 29 mai, de Ndeze Katurebe Jean-Baptiste comme vice ministre des Affaires coutumières.

Pour Sa majesté Difima Ntinu, président de cette association coutumière, «cette nomination est l'aboutissement de grands sacrifices d'une longue et permanente lutte.» Pour cela, l'autorité coutumière remercie le Président de la République, témoignant la profonde gratitude des gardiens des coutumes rd-congolaises.

Tenez, Ndeze Katurebe Jean-Baptiste, actuel vice-ministre des Affaires coutumières est le Grand Chef coutumier de la chefferie de Bwisha, en territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu.

opinion-info/CC



La répartition des postes ministériels au sein du Gouvernement de la Première ministre Judith Suminwa renseigne que l’UDPS et ses mosaïques se taillent la part du lion en raflant près de 65% de postes.

Le parti politique majoritaire au parlement et ses mosaïques sont suivis de l’UNC de Vital Kamerhe et du regroupement AB de Sama Lukonde, trois figures connues de la société civile et l’AFDC-A de Modeste Bahati.

Parmi les partenaires de l’UDPS à l’Union sacrée, seul Jean-Pierre Bemba a été reconduit comme vice-premier ministre au Gouvernement avec une permutation de la Défense aux Transports.

Après recoupement, c’est un gouvernement de l’UDPS. Sur les 6 vice-premiers ministres par exemple, 5 sont de l’UDPS, ses mosaïque et alliés en l’occurrence Jacquemin Shabani à l’Intérieur, Guy Kabombo à la Défense, Daniel Mukoko de A4C à l’Economie, Jean-Pierre Lihau et Guylain Nyembo à la Fonction Publique et au Plan.

 Sur les 10 ministres d’Etat : 4 au moins sont de l’UDPS : Thérèse Kayikwamba, Raïssa Malu, Alexis Gisaro et Acacia Bandubola. Un seul poste revient à l’opposition républicaine de Constant Mutamba nommé à la justice.

Eve Baziaba du MLC se maintient à son poste. Le regroupement politique AB rafle 2 ministères d’Etat dont le Développement rural avec Muhindo Nzangi et l’Aménagement du territoire avec Guy Loando.

Sur les 24 ministres, au moins dix sont de l’UDPS et sa mosaïque : on peut citer ceux des Finances, Ressources hydrauliques, Mines, Droits humains, Santé publique, Recherches scientifiques, Enseignement supérieur et universitaire.

L’AFDC-A se retrouve avec deux portefeuilles dont l'Emploi et le Travail et la Formation professionnelle.

L’UDPS/Kibasa conserve son unique poste. Le PALU également avec Patrick Muyaya. AVC/AB de Didier Budimbu se retrouve avec deux ministères.

L’UNC aux Hydrocarbures et AB50 de Julien Paluku pour le Commerce extérieur.

L’on note aussi une entrée remarquable de la société civile avec Mme Léonie Kandolo, défenseure des droits de l’homme de longue date qui s’occupe du Genre, Famille et Enfants.   

Un cas qui attire l'attention, c’est l’inamovibilité de Jean-Lucien Busa avec son regroupement CODE. Six fois ministres depuis le Gouvernement de Samy Badibanga, M. Busa gère, dans le nouveau Gouvernement, le Portefeuille.

Parmi les 4 ministres délégués, Mme Irene Esambo de la société civile garde son fauteuil. L’ACP occupe un poste à l’environnement. L’AAGPC de Pius Mwabilu reste à l’Urbanisme et habitat avec Didier Tenge.

Thérèse Kayikwamba Wagner de l’UDPS va s’occuper des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie.                     

Au niveau des vice-ministres, on compte au moins un AFDC-A aux Affaires étrangères, un député UDPS à l’Intérieur, l’ATEC-ACRD de Christophe Mboso à la Justice et le Chef coutumier du Nord-Kivu, Jean-Baptiste Katurebe (société civile) aux Affaires coutumières.

radiookapi.net/CC



Christian Moleka, analyste politique et président de la Dynamique des politologues de la RDC, qualifie le Gouvernement de la Première ministre Judith Suminwa comme étant celui des compromis et des rapports de force. Il souligne également un déséquilibre dans cette équipe de 54 membres, particulièrement en raison de l'absence de représentants de la province du Maniema.

"La première lecture est que c’est une équipe de compromis. On voit qu’il y a beaucoup de compromis entre la feuille de route de départ qui voulait un gouvernement resserré entre 40 et 47 personnes. Un gouvernement sans chef de parti. Les négociations politiques ont ramené cette initiative de départ à un Gouvernement un peu plus large de 54 personnes et il présente toujours des chefs des partis", analyse Christian Moleka.

Il poursuit en soulignant le déséquilibre dans la composition du gouvernement.

"Les gens remarquent l’absence de la province du Maniema, pour un gouvernement de 54 membres, c’est quand même déséquilibré de voir une province qui n’est pas représentée. Ensuite on sent quand même la montée en puissance de l’espace oriental qui a 8 ministres, le Nord-Kivu qui reste parmi les provinces qui donnent plus de ministres au gouvernement. L’équilibre, il tient également en termes de poids politiques. Ce déséquilibre, il est également lié au fait que géopolitiquement le centre du pouvoir reste le Centre Sud et l’Est", constate-t-il.

Les élus du Maniema ont, de leur côté, exprimé leur mécontentement en dénonçant l'absence d'un ministre issu de leur province dans l’équipe gouvernementale publiée le mercredi 29 mai.

radiookapi.net/CC



Après un lancement réussi la semaine dernière dans la ville de Lubumbashi, Orange a dévoilé à Kinshasa sa nouvelle signature dénommée « Orange est là ». C’est un nouveau slogan qui augure des investissements massifs, des offres adaptées aux clients, un engagement sociétal fort et des salariés engagés au service des clients. Orange veut réaffirmer à tous ses abonnés et à tous les clients qui vont le rejoindre bientôt, son engagement à être un acteur de confiance, présent pour eux, à chaque étape de leur parcours et en toute circonstance.

Ce nouveau slogan accompagnera les prises de parole et campagnes publicitaires d’Orange dans les différentes langues de la RDC, explique Ben Cheick Haidara, Directeur Général d’Orange RDC.

« Cette nouvelle approche souligne l’importance que nous accordons chez Orange à la qualité de la relation clients et à la satisfaction de leurs besoins. Elle souligne également l’engagement des femmes et des hommes du groupe Orange en général, et d’Orange RDC en particulier. C’est aussi l’opportunité pour nous de parler à nos abonnés dans les différentes langues nationales, leurs langues. C’est ainsi que cette signature a été traduite dans les 4 langues nationales », a-t-il précisé lors de la conférence de presse de lancement à Kinshasa.

« Orange est là » vient remplacer la signature précédente, « Vous rapprochez de l’essentiel ». Ce slogan a été également décliné dans les 4 langues nationales : « Orange aza » pour le lingala, « Orange iko apa » pour le swahili, « Orange kele awa » pour le kikongo et « Orange udi kôku » pour le tshiluba. Ce slogan exprime mieux les valeurs, les promesses et les ambitions revendiquées par la marque Orange RDC.

« Cette signature est simple, parlante et proche, et fait écho au quotidien de nos clients. Elle nous offre l’opportunité de communiquer avec un style d’expression plus concret et entrer dans la réalité, ce qui va significativement changer nos publicités et nos affiches. Il n’y a rien de plus rassurant que quelqu’un qui vous dit "je suis là" et qui est pleinement là », a souligné Gladys Moth, directrice Marketing d’Orange RDC.

Cet engagement a été présenté par des preuves, en exclusivité, aux participants à cette cérémonie de présentation qui n’a pas réuni que des journalistes. Une centaine de personnes a été conviée, dont le personnel d’Orange. Une série de questions a été posée au directeur général Ben Cheick Haidara, ainsi qu’aux intervenants qui sont passés tour à tour pour expliquer l’engagement d’Orange dans différents secteurs de la vie. Parmi les intervenants, on comptait notamment Djo Tshabadala, directeur technique d’Orange ; Abdramane Diallo, Directeur Général d’Orange Money ; Serge Kaozi, Directeur B2B ; Kathia, Directrice du Pôle Orange Énergies ; et Ariane Kala, Directrice de l’Expérience client.

Ben Cheick Haidara a rappelé que cette signature repose sur des investissements énormes. « Orange est là, c’est aussi et surtout des investissements importants dans le réseau en RDC, des investissements qui nous ont valu pour la deuxième année consécutive, le titre de meilleur réseau mobile. C’est aussi des offres généreuses et adaptées à nos clients. C’est une qualité de service supérieure à celle de la compétition, induite par les importants investissements que nous faisons et que nous continuerons de faire », a-t-il dit.

Et d’ajouter :

« Orange est là, c’est également l’inclusion numérique, des actions sociétales à travers la formation et l’insertion socioprofessionnelle, surtout des jeunes, à travers l’Orange Digital Center, dans les régions et les universités. Orange est là, ce sont des salariés engagés au quotidien pour la satisfaction des clients mais également pour impacter leurs communautés à travers des actions sociétales ».

La nouvelle signature de marque repose sur quatre principaux piliers qui font la force d’Orange RDC : un réseau haut débit fixe et mobile, une qualité inégalée de l’expérience client, des produits et services aussi généreux que performants, ainsi qu’un capital humain expert et engagé. « Orange est là » s’appuie sur des infrastructures résilientes et performantes pour offrir la meilleure qualité de l’expérience client.

Les investissements d’Orange visent notamment la disponibilité du réseau avec des investissements énormes dans tout ce qui est centre technique et data center pour travailler dans la fiabilisation et la capacité. Également sur la couverture réseau et sa capacité. Orange a mis en place plus de 700 sites qui représentent à peu près 45% de croissance par rapport au parc de sites qu’il y avait en fin 2022.

Orange a aussi investi dans la modernisation du système de transport, en déployant plus de 1 000 km de fibre en une année. Ce sont des fibres entre grandes villes, des fibres métropolitaines. « 1 000 km de fibre, ça n’avait jamais été fait dans ce pays », précisait Djo Tshabadala, directeur technique d’Orange. L’entreprise a également fibré les sites chez les abonnés Fttx. « Nous sommes le seul opérateur mobile qui a des ambitions fermes dans ce domaine », ajoute Djo Tshabadala.

À travers « Orange est là », Orange RDC se mobilise pour rester aussi proche qu’accessible pour ses clients particuliers comme pour les entreprises, tout en continuant à se dépasser pour le développement de la République Démocratique du Congo. Ainsi, dans toutes les zones et régions du pays, les solutions d’Orange RDC sont là pour faciliter le quotidien des Congolais, les aider à partager leurs moments de vie, mais aussi pour accompagner la réalisation des projets de la RDC de demain.

Kuzamba Mbuangu

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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