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L’ancien ministre du développement rural François Rubota et l’opérateur économique Mike Kasenga viennent d’être acheminés ce jeudi 27 mai à la prison centrale de Makala, sur instruction du procureur général près la cour de cassation, nous confirment des sources concordantes.

Après leur audition auprès de cette cour, ils sont placés sous mandat d’arrêt provisoire pour leur implication dans les dossiers lampadaires et forages.

À en croire plusieurs sources judiciaires, l’instruction de Nicolas Kazadi, ancien ministre de Finances, se poursuit.

Josue Lelo Kid



Le tribunal militaire de Kinshasa a refusé, mardi 25 juin, d’accorder la liberté provisoire aux prévenus poursuivis dans l’affaire de « tentative de coup d’état », par crainte de les voir se soustraire des poursuites et par manque de preuves de torture et de maladie.

Cette juridiction a ainsi motivé son jugement avant dire droit prononcé au procès des présumés assaillants de la tentative du coup d’Etat, à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa.  

Ce tribunal militaire a ainsi décidé de poursuivre la procédure, en rejetant toutes les exceptions soulevées par la défense.

Il a également motivé son jugement sur sa compétence à juger des civils qui détenaient illégalement des armes létales et sont poursuivis notamment pour terrorisme, attentat et tentative d'assassinat, infractions dont la justice militaire est compétente, conformément au code judiciaire militaire.

Cette juridiction a rappelé une des jurisprudences en cette matière à savoir : l'ancienne affaire du pasteur Kutinho Fernando qui fut arrêté avec des armes létales et jugé par une juridiction militaire à l'époque, tout en étant civil.

De tous les procès-verbaux, seul le PV de l'OPJ de l'Agence nationale des renseignements ayant auditionné l'expert militaire belge Jean-Jacques Wondo a été rejeté, mais le tribunal y fera recours à titre de renseignement.

Face à cette situation, des avocats de Wondo ont des réactions mitigées :

« En ce qui concerne M. Jean-Jacques Wondo, le tribunal a effectivement constaté l’absence de mention substantielle dans les procès-verbaux de l’ANR. Le juge dès lors qu’il a déclassé un PV, ce PV ne peut plus revenir. Un procès-verbal, on ne sait même pas qui l’a établi. Ce n’est pas un document valable. C’est une grande victoire quand même, que de tous les PV, il n’y a que notre PV qui a été rejeté ».

C’est ainsi se clôture l’étape de la forme et dès lundi prochain, le tribunal débute l'instruction du fond de ce dossier. 

radiookapi.net/CC



Au procès des présumés assaillants de la "tentative du coup d’Etat" du 19 mai, le ministère public a demandé ce mardi 18 juin aux juges du tribunal militaire de Kinshasa de rejeter la demande de la défense qui avait plaidé, lors de l'audience précédente, notamment pour l'incompétence de cette juridiction.

A l’audience publique du mardi 18 juin devant le tribunal militaire à la prison de Ndolo, le ministère public a répliqué aux exceptions soulevées le 14 juin par les avocats des prévenus. 

Ceux-ci plaidaient pour l’incompétence du tribunal à juger les prévenus, la liberté provisoire en faveur de leurs clients, la nullité des procès-verbaux ; bref, pour l’annulation pure et simple de toute la procédure pré-juridictionnelle, qualifiée de biaisée. 

Dans sa réplique, le ministère public a expliqué les raisons pour lesquelles ces exceptions doivent être rejetées.

Du point de vue de droit, le ministère public se fonde sur les dispositions de l’article 246 du code judiciaire militaire qui seraient violées par la défense, d’après lui, en présentant des mémoires uniques pour plusieurs prévenus à la fois, au lieu d’un mémoire pour chaque prévenu. 

Il s’appuie également sur l’article 79 du même code, qui reconnait au tribunal militaire la compétence à juger ces prévenus, pour des faits commis résultant notamment du terrorisme, de l’attentat, de la détention illégale d’armes et munitions de guerre.

Le cas de Jean-Jacqus Wondo 

S’agissant particulièrement de l’interprétation de la langue de l’accusé américain, Zalman, l'organe de la loi a réagi :

"Il a comparu en anglais, langue de son choix, contrairement à ce que disent ses conseils. La traduction a été faite par l’OPJ verbalisant en français’’.  

Concernant le prévenu Marcel Malanga, ‘’l’article 203 du code pénal militaire qui consacre la détention illégale d’armes et munitions de guerres. Vous (tribunal) rend compétent à son égard.’’

Lors de la précédente audience, la défense avait sollicité la mise en liberté provisoire des prévenus, dont Jean-Jacques Wondo :

"Le conseil oublie que Wondo est poursuivi pour financement du terrorisme et attentat, affilié à un mouvement armé. Il a joué le rôle de fournisseur des moyens’’, a rétorqué le ministère public.

La réquisition à médecin pour les prévenus qui se disent malades et blessés à la suite des tortures présumées, poursuit la même source, ne peut pas être évoquée dans un mémoire unique. Elle devait plutôt faire l’objet d’une requête à part, selon l’auditeur militaire.      

Le tribunal a pris la cause en délibéré et rendra son jugement avant-dire droit le mardi 25 juin. 

radiookapi.net/CC



L'ancien vice-ministre des Ressources hydrauliques dans le Gouvernement Ilunkamba et proche collaborateur du sénateur à vie Joseph Kabila, Papy Pungu a été acquitté par la Justice congolaise.

D'après sa défense, son client a été acquitté et renvoyé de toutes poursuites, après avoir été arrêté pour participation à un mouvement insurrectionnel, puis transféré plus tard à Kinshasa, alors qu'il s'apprêtait à traverser la frontière entre la Zambie et la RDC.

Pour rappel, l'ancien vice-ministre avait déjà bénéficié d'une liberté provisoire au mois de mai dernier.

Fadi Lendo

 


Le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe va se prononcer, le mardi 25 juin 2024, sur l'affaire du coup d'État raté du dimanche 19 mai dernier, en RDC -République démocratique du Congo-.

D'après les informations rapportées par nos confrères d'Actualité.cd, les 51 personnes accusées étaient toutes présentes dans le box des accusés. Plusieurs d'entre eux ont réitéré leurs demandes appelées "exceptions". 

Certains ont sollicité une mise en liberté provisoire, en attendant la suite du procès, tandis que d'autres ont demandé l'annulation de leurs procès-verbaux, affirmant que ceux-ci avaient été obtenus sous contrainte ou sans qu'ils comprennent la langue utilisée. De plus, certains accusés, étant des civils, ont contesté le fait d'être jugés par un tribunal militaire, arguant qu'ils devraient être jugés par une juridiction civile.

Le ministère public, représentant l'accusation, s'est opposé à toutes ces demandes. Il a argumenté que la gravité des faits reprochés aux accusés justifiait le rejet de leurs requêtes. Le tribunal rendra une décision appelée "arrêt avant dire droit" mardi prochain. Cette décision sera prise avant de statuer sur le fond de l'affaire, c'est-à-dire avant de décider de la culpabilité ou de l'innocence des accusés. Cette décision nous dira si la demande de liberté provisoire des accusés.

 Gratis Makabi 

 


La prochaine audience dans le procès des assaillants qui ont tenté le coup d'État, le 19 mai dernier en République démocratique du Congo, aura lieu le mardi 18 juin prochain. C'est la date qui a été décidée au terme de l'audience de ce vendredi 14 juin à la prison militaire de Ndolo.

Cette deuxième audience a encore été axée sur la forme. Les avocats des prévenus ont présenté leurs mémoires uniques qui constituent leurs avis par rapport aux conditions dont l'instruction préjudictionnelle a été menée.

Ils ont démontré combien les procès-verbaux sur base desquels  leurs clients sont déférés devant les juges ont été dressés dans l'irrégularité. Les avocats des sujets étrangers, notamment les Américains, ont affirmé que leurs clients ont été entendus dans un anglais approximatif ne leur permettant pas de bien comprendre les allégations inscrites dans les procès-verbaux.

Certains avocats ont démontré que les déclarations à charge de leurs clients contenues dans les procès-verbaux ont été obtenues sur fond de tortures. Ils ont ainsi sollicité leur annulation pure et simple.

D'autres avocats ont demandé au tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe d'accorder la liberté provisoire à leur client. C'est le cas notamment des avocats de Jean-Jacques Wondo qui ont démontré que la fuite de leur client n'est pas à craindre.

Plusieurs autres moyens ont été soulevés par les avocats à cette audience. Certains ont démontré que le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe n'est pas compétent pour juger leurs clients qui, pour la plupart, sont des civils.

Dans les demandes, des avocats-conseils des prévenus ont demandé la restitution de certains objets saisis qui n'ont pas de lien direct avec la commission des infractions en cause.  Ceux du propriétaire de l'auberge chez momo où ces assaillants ont été logés avant ce putsch manqué se sont plaints que l'établissement de leur client soit assiégé jusque-là par les services de sécurité.

Au terme de l'instruction, le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa Gombe a renvoyé la prochaine audience au mardi 18 juin pour permettre au ministère public de répondre à tous les moyens soulevés dans les mémoires uniques.

C'est donc après le réquisitoire du ministère public que le Tribunal va rendre son arrêt avant de dire le droit sur ces mémoires uniques. Il va, soit joindre tous ces moyens au fond et aborder les faits de l'affaire, soit répondre aux demandes lui formulées.

ODN



Le pasteur Pierre Kasambakana Mikomba, chef spirituel de l'Église Primitive, a été condamné à 11 ans de prison pour « atteinte aux mœurs et mariage forcé ». Daniel Nzuzi Mabiala, père de la fille mineure impliquée, a également été condamné à 11 ans de prison pour « mariage forcé, faux en écriture et usage de faux », et a été déchu de sa qualité de père. Le verdict du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe est tombé vendredi soir.

Le pasteur Kasambakana avait été transféré à la Prison centrale de Makala le 23 janvier 2024, suite à son arrestation et son interrogatoire au parquet général près la cour d’appel de Gombe.

L'affaire a émergé le 8 janvier 2024, lorsque une vidéo montrant le pasteur célébrant un mariage avec une prétendue mineure à Moanda, dans la province du Kongo Central, est devenue virale sur les réseaux sociaux. L'image a suscité une indignation généralisée et mobilisé plusieurs mouvements de femmes, qui ont appelé à des poursuites judiciaires contre le pasteur.

Le pasteur Kasambakana est connu pour ses prêches en faveur de la polygamie et avait déjà été impliqué dans onze mariages précédents.

La condamnation de Daniel Nzuzi Mabiala pour faux en écriture et usage de faux ajoute une dimension supplémentaire à cette affaire, soulignant les pratiques illégales entourant ce mariage forcé.

Le jugement a été bien accueilli par les mouvements de femmes et les activistes des droits de l'enfant, qui considèrent cette condamnation comme une victoire contre les abus et les mariages forcés.

Cette affaire met en lumière les défis persistants en matière de protection des droits des enfants et des femmes en RDC.

actualite.cd/CC



En attendant le verdict du 7 juin, le Ministère public a requis 20 ans de prison contre le pasteur Pierre Kasambakana connu sous le nom de pasteur Kas pour mariage forcé et atteinte aux moeurs .

De source judiciaire, il nous revient que le Ministère public demande également la fermeture de son église située dans la Commune de Lingwala, précisément sur l'avenue Kabinda, à Kinshasa capitale de la RDC-République démocratique du Congo-.

Bien que la partie civile souhaite la condamnation du pasteur Pierre Kas, ses avocats persistants et signent qu« il n'y a jamais eu viol, et que la personne prétendue victime est majeure ».

Ils plaident pour l'acquittement de leur client.

Pour rappel le pasteur Kas a été arrêté à Kinshasa, le 8 janvier 2024 dernier, après son 12ème mariage à Moanda au Kongo Central.

Mabiala Nzuzi, père de la présumée victime, a également été arrêté.

Serge Mavungu 



Le 26 mai 2020, le meurtre du juge Raphaël Yanyi Ovungu, qui présidait les audiences du procès médiatisé de Vital Kamerhe, secoua la République démocratique du Congo.

Trois ans plus tard, l’affaire est entourée de mystères et d’incohérences, laissant la famille du magistrat et l’opinion publique dans le doute quant à la version officielle des événements.

Le procès des 100 Jours visant à juger Vital Kamerhe pour détournement de fonds publics, avait captivé l’attention nationale. Raphaël Yanyi, par sa sérénité et sa rigueur, était devenu le symbole d’une justice en quête de réhabilitation. Cependant, le 26 mai 2020, au lendemain de la deuxième audience, ce symbole fut tragiquement brisé.

La nuit du drame

Selon la version fournie par le colonel Miguel Bagaya, chargé des opérations de la Police nationale congolaise, Raphaël Yanyi a été victime de malaises vers 2 heures du matin le 27 mai 2020. Transporté au centre hospitalier Nganda par sa famille, il succomba peu de temps après. Dans les heures qui suivirent, Bagaya déclara que le juge était décédé d’une crise cardiaque. Mais rapidement, les rumeurs se propagèrent dans la capitale, évoquant des circonstances beaucoup plus sinistres.

Révélations troublantes et enquête ouverte

En mi-juin, le ministre de la Justice, Célestin Tunda, révéla que le magistrat était mort des suites d’une hémorragie intracrânienne causée par un traumatisme cranio-encéphalique. L’autopsie montra que Raphaël Yanyi avait reçu des coups à un endroit très sensible du crâne, provoquant une coagulation du sang, principal facteur de sa mort. Cette découverte choqua la nation et conduisit à l’ouverture d’une enquête judiciaire.

Malgré l’enquête, de nombreuses zones d’ombre persistent. Comment le juge, sous la protection de six policiers depuis le début du procès, a-t-il pu être agressé sans que personne ne le constate? Pourquoi ces blessures n’ont-elles pas été immédiatement signalées par son entourage? Les incohérences de l’enquête et les silences qui entourent cette affaire continuent de semer le doute.

Quatre ans après sa mort, le mystère demeure entier. Les nombreuses ONG de droits humains qui s’étaient initialement indignées de ce décès suspect semblent désormais avoir relégué cette affaire aux oubliettes. L’indignation de circonstance a laissé place à une résignation amère.

Le meurtre du juge Raphaël Yanyi reste une blessure ouverte pour la justice congolaise et un rappel tragique des défis persistants pour la transparence et la vérité en RDC.

 Décryptage avec LePotentiel



Les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé samedi, l’arrestation du député provincial, Muhindo Siwako Alain, élu du territoire de Beni sur la liste de l’AVRP de Muhindo Nzangi.

L’armée l’accuse d’incitation de la jeunesse à se révolter contre les services de défense et de sécurité, de meurtre, de port d’arme, d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de la subversion.

Le porte-parole des FARDC rappelle dans un communiqué que, les faits se sont passés lors du meeting populaire du 15 décembre dernier quand le député accusé, avait déclaré que : « les ADF sont en réalité, les forces armées de la république démocratique du Congo se déguisent pour massacrer sa population », a paraphrasé le colonel Guillaume N’djike qui souligne que ces propos « incendiaires », avait révolté la population qui s’était attaqué aux forces armées.

« Lors de cette révolte, 6 éléments de la force loyaliste avaient été sauvagement assassinés dont 3 par armes blanches et lynchage et 3 autres dans une embuscade tendue par la milice de l’honorable Siwako, au moins 6 armes emporté par la milice », a-t-il ajouté.

Le commandant de la 34e région militaire, le Général Major Alengbia Nzambe a appelé les leaders à aider la jeunesse à ne pas se révolter contre son armée.

En réaction, l’autorité morale du parti politique AVRP, Muhindo Nzangi a dénoncé une arrestation « inadmissible ».

« Arrestation inadmissible du député provincial Alain Siwako à l’Assemblée provinciale au mépris des immunités et de l’inviolabilité de l’Assemblée provinciale », a fustigé Muhindo Nzangi.

« Faisant suite à la présentation éhontée de l’activiste Jean-Paul Ngahangondi, rescapé d’une attaque des ADF comme combattant par l’ancien porte-parole des opérations frustré (Lieutenant Anthony Mwalushayi Ndlr…), nous demandons au gouverneur militaire du Nord-Kivu de décourager ces excès de zèle de nature à briser le mariage civilo-militaire », a-t-il exigé.

En l’espace d’une semaine, l’armée a arrêté deux parlementaires. Le premier, un ancien député est soupçonné d’être de mèche avec les terroristes ADF.

Merveilles KIRO

 
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