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Le gouvernement provincial a rejeté la décision de l’assemblée provinciale portant sa déchéance à l’issue d’une motion de censure.

Le porte-parole du gouvernement Nguabidje parle d’un acte nul et relève une série d’irrégularités ayant entaché le déroulement de la plénière de l’assemblée provinciale de jeudi 2 décembre à Bukavu, ayant conduit à cette déchéance.
 
Au nombre d’irrégularités évoquées figurent celles d’ordre constitutionnelles sur la libre administration des provinces. Celles en rapport avec le règlement intérieur et encore les instructions reçues du ministère de l’intérieur à Kinshasa.
 
Le gouvernement provincial évoque le règlement intérieur de l’assemblée provinciale au sujet du quorum de décision qui, dans ce cas est de 32 députés présents sur les 48 inscrits.

or, affirme le porte-parole du gouvernement provincial, seuls 22 députés provinciaux ont participé à la plénière. Il accuse ainsi le bureau de l’assemblée d’avoir utilisé le mode de vote par correspondance.

Pour le gouvernement provincial déchu, cet acte posé par l’assemblée provinciale est de nul effet et que les responsables devront répondre devant la justice.

Par ailleurs, le gouverneur Théo Nguabidje Kasi a même présidé ce vendredi 3 décembre matin la réunion hebdomadaire du conseil des ministres provinciaux. Ce, avant de s’envoler pour Kinshasa où il est allé répondre à l’invitation de sa hiérarchie, a-t-il dit.

radiookapi.net/CC



Le porte-parole de la Police nationale congolaise (PNC), le commissaire supérieur principal Pierrot Mwana Mputu s'est exprimé sur les opérations conjointes que mènent depuis mardi les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et Uganda people's defence force (UPDF) contre les combattants des Forces démocratiques alliées (ADF) dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Pour répondre à ceux qui reprochent au gouvernement de n’avoir pas demandé l’autorisation du Parlement avant l’arrivée des troupes ougandaises, le porte-parole de la PNC répond :

« Il n'y a pas une procédure présentement en République Démocratique du Congo qui édicte que lorsque nous voulons avoir un appui des forces étrangères pour venir chez nous, qu'il y ait l'autorisation préalable du parlement », a-t-il dit au cours d’un point de presse conjoint avec son collègue de l’armée et le porte-parole du gouvernement.

Il a ajouté : « Je vous mets au défi de me montrer cet article là, dans quelle législation. Tu ne trouveras pas parce que moi-même j’ai fait toute la nuit pour chercher ça je n'ai pas trouvé ».

(Re)lire : ADF : « face à un ennemi commun terroriste qui décime à la fois en Ouganda et chez nous, nous avons l'obligation d'agir ensemble » Muyaya

Pour rappel, en 2009, sur demande de l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila, près de 4 000 soldats rwandais étaient entrés au Nord-Kivu pour mener des opérations conjointes avec l’armée congolaise contre les rebelles de FDLR. Mais le président de l’Assemblée nationale de l’époque, Vital Kamerhe avait déclaré n’être pas au courant de l’arrivée des troupes étrangères au pays, et que le parlement n’avait pas donné son quitus. Cette prise de position avait coûté à Kamerhe son poste.

« C'était de la sensation à l'époque », a réagi le porte-parole de la police nationale congolaise. Pour lui, il faut juste que « le président informe les membres du bureau du Sénat et de l'Assemblée nationale ».

Il a rappelé que la mutualisation entre les FARDC et Uganda people's defence force (UPDF) fait partie des recommandations du parlement à l'endroit du gouvernement.

« Et pour le cas d'espèce, ce sont eux qui ont demandé, ils ont fait la recommandation, nous vous demandons-nous mêmes d'aller pour la mutualisation des forces »

Les députés du Nord-Kivu et de l’Ituri soutiennent les opérations conjointes FARDC-UPDF contre les ADF, auteurs des millions de morts parmi les civils à Beni et en Ituri.

Lire ici : État de siège : opposés à une nouvelle prorogation, les élus du Nord-Kivu et de l'Ituri proposent la mutualisation des forces avec « les pays amis » pour combattre les groupes armés

Clément Muamba

 



Cette décision fait suite à la prolifération de cas de vols à mains armées et d’enlèvement dont sont victimes les ressortissants chinois dans cette partie du pays.

L’un des cas les plus récents est la mort des deux ressortissants chinois tués dans une mine le 24 novembre dernier et cinq autres ont été kidnappés lors d’une attaque armée contre une mine d’or.

C’est ainsi que l’ambassade exhorte ses ressortissants dans les « zones à haut risque » à signaler leurs informations personnelles avant le 10 décembre.

Parmi ces zones concernées figurent le Bunia et Djugu en Ituri, Béni et Rutshuru au Nord-Kivu, Fizi, Uvira et Mwenga au Sud-Kivu.

Ceux qui refusent de communiquer leurs informations et insistent pour se rendre ou rester dans les trois provinces seront personnellement responsables de toutes les conséquences qui en découlent, a indiqué l’ambassade.

Dans la foulée, l’ambassade a conseillé aux ressortissants chinois et aux institutions financées par la Chine dans d’autres parties de la RDC de prêter une attention particulière à la situation locale, de renforcer les précautions de sécurité et la préparation aux situations d’urgence, et d’éviter les déplacements inutiles. En cas d’urgence, veuillez appeler la police et contacter l’ambassade à temps.

Bernard MPOYI



En séjour à Kinshasa, Fifi Masuka Saini, Gouverneur ad intérim de la province du Lualaba, a été reçue par le Ministre de la communication et Médias, porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.

Les deux personnalités ont passé en revue le contour de l’effectivité de la Station locale de la RTNC Lualaba, qui devra disposer des infrastructures et équipements modernes.

« Nous avons une représentation de la RTNC au niveau du Lualaba. Nous voulons avoir une grande direction digne de la province, et qui peut commencer à relayer les informations à travers toute la province du Lualaba », a rapporté Fifi Masuka au sortir de l’audience.

« Il [le Ministre Muyaya] a été d’une oreille attentive. Il a promis qu’une équipe va descendre au Lualaba pour travailler avec le gouvernement provincial, en vue d’une suite à nos préoccupations », a souligné Fifi Masuka.

Junior Ngandu



Plusieurs sources diplomatiques ont confirmée la semaine dernière, qu’ils avaient été informées de l’accord donné à Yoweri Museveni pour d’éventuelles interventions de l’armée de son pays sur le territoire congolais. Ce lundi, Patrick Muyaya, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, a apporté quelques nuances. Selon lui, il n’existe aucune présence de l’Armée ougandaise sur le sol congolais, mais plutôt des échanges d’informations entre les deux parties. Par rapport à la nature de la menace et à l’évolution de la situation, il a bien choisi les mots et a évité « opérations conjointes ».

« Il y a plusieurs mécanismes conjoints qui nous relient aux Ougandais. Aujourd’hui, nous faisons face à une menace commune. Ils frappent chez nous et frappent chez eux. Nous faisons les renseignements et les échangeons avec eux pour avoir des actions guidées sur le terrain. Par rapport à la menace qui s’accroît, nos armées envisagent des actions ciblées », a t-il dit laissant entendre à la possibilité d’aller au-delà du type de collaboration actuelle. 

Des frappes en Ouganda et en RDC envisagées.

« Les terroristes bougent. Si on les repère dans la partie ougandaise et que les ougandais peuvent intervenir ou si nous pouvons intervenir plus rapidement, on prévient la partie ougandaise et on intervient. C’est clair. Aujourd’hui, le processus qui nous relie dans le cadre des mécanismes des renseignements va monter d’un cran. On échange les informations dès qu’on repère la menace, on partage avec nos amis ougandais, nous les poursuivons. On va mutualiser les informations, on va mutualiser les actions ciblées en fonction des menaces telles que repérées ». 

Aucune autre indication n’a été donnée sur le déroulement des opérations ciblées, mais le ministre a parlé d’un cadre plus normé: « C’est des choses structurées, organisées. La MONUSCO est au courant de la collaboration qui existe entre nos armées (…). Même alors, si on décide des actions ciblées nous viendrons en parler ».

actualite.cd/CC


Le ministère des laïcs protestants (MILAPRO) et le Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC) rapportent leur manifestation prévue ce samedi. Dans une brève annonce, ils expliquent c’est suite à la pluie qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa. 

« Suite à la persistance de la pluie sur toute l’étendue de la ville ,le CALCC-MILAPRO reportent la marche de ce jour à une date ultérieure. Merci pour la mobilisation des forces sociales et politiques », a dit Hervé Diakiese.

Et d’ajouter:

« La lutte continue.Suite à la persistance de la pluie sur toute l’étendue de la ville ,le CALCC-MILAPRO reportent la marche de ce jour à une date ultérieure. Merci pour la mobilisation des forces sociales et politiques. La lutte continue ».

La Police s’était déjà mobilisée le long de certaines artères de Kinshasa pour empêcher d’éventuels débordements.

La veille, le gouverneur de Kinshasa Gentiny Ngobila avait pris acte de l'organisation de la marche. La décision avait été prise au cours d'une séance de travail avec les organisateurs. 

Le lundi 22 novembre dernier, les mêmes structures avaient tenté, en dépit de l’interdiction de la ville, de tenir un sit-in devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). 

Mais les observateurs ont remarqué des indices indiquant la baisse de tension entre le pouvoir et les organisateurs des marches.

D'abord la visite des chefs des corps des institutions à l'archevêque de Kinshasa, mardi 23 novembre, pour aplanir l'opposition de l'église catholique contre la mise en place du bureau de la centrale électorale.

Puis les mêmes acteurs des institutions se sont rendus au siège de l'ECC, jeudi 25 novembre, où les divergences sur la désignation des animateurs de la ceni était au centre de leur discussion.

Enfin le chef de l'Etat a reçu en audience, vendredi 26 novembre, les princes de l'église catholique à l'issue de laquelle Mgr Marcel Utembi a déclaré que son organisation était prête pour collaborer avec le pouvoir pour des élections apaisées.

Tous ces signes indiquaient l'apaisement de la tension.

actualite.cd/CC



Les présidents de deux chambres du Parlement Christophe Mboso et Modeste Bahati Lukwebo, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde ainsi le conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya ont été reçus ce jeudi 25 novembre 2021 à la Cathédrale du Centenaire par André Bokundoa-Bo-Likabe, président et représentant légal de l’Eglise du Christ au Congo (ECC). 

D'après l'église du Christ au Congo, il était question au cours de cette rencontre d'aplanir les divergences dont celle relative à la Commission électorale nationale indépendante.

"Par son Président National, le Rev. Dr André-Gédéon Bokundoa, l'ECC se dit honorée d'avoir reçu les Représentants des Institutions de la République et réitère toujours son appel au consensus comme mode de gestion de la République", rapporte l'ECC sur son compte Twitter.

Cette rencontre intervient après la « crise » née des contradictions entre les institutions dont l’Assemblée nationale d’une part, et l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) d’autre part à la suite de la mise en place du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un contexte de manque de consensus. L'Église catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) s'étaient opposées à la désignation de Denis Kadima à la tête de la CENI l’estimant proche du pouvoir.

48 heures avant, la délégation de François Beya Kasonga, Christophe Mboso, Modeste Bahati Lukwebo et Christophe Mboso était chez le Cardinal Fridolin Ambongo pour la même raison celle d'aplanir les divergences avec l'église catholique.

Clément MUAMBA



Le Cardinal Fridolin Ambongo a reçu mardi 23 novembre 2021 le Premier Ministre Sama Lukonde, le président du Sénat Bahati Lukwebo, le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso et François Beya, Conseiller spécial du Chef de l'État en matière de sécurité. Au menu de cette rencontre, des sujets d'actualités politique de l’heure à la base de discorde entre l'Eglise catholique et le pouvoir en place après la mise en place du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

D'après Fridolin Ambongo, les choses ont été clarifiées afin de répartir sur des bases nouvelles. Pour lui, l'Eglise et le pouvoir doivent travailler ensemble pour le bien-être de la population.

« Je suis très heureux, très honoré de recevoir les grands animateurs de notre pays, les piliers de notre institution. Quand vous le voyez tous là et de l'autre côté le grand conseiller du Président en matière de sécurité, ça signifie que c'est le Président donc je me sens tellement honoré de les recevoir ici, ils sont venus pour échanger et nous avons échangé sur tout ce qui pourrait faire prêter à des interprétations comme vous avez l'habitude de lire sur les réseaux sociaux, on écrit n'importe quoi sur l'Eglise, on écrit n'importe quoi sur le Cardinal, je crois que vous lisez ça aussi. Donc c'était pour nous l'occasion de clarifier les choses et de repartir sur des bases nouvelles », a dit le Cardinal Fridolin Ambongo.

Il précise que « l'Eglise comme l'État, nous sommes au service du même peuple, nous avons intérêt à conjuguer nos efforts à travailler main dans la main pour aller de l'avant afin que notre peuple puisse vivre dignement, de façon ramassé ».

Cette rencontre intervient après la « crise » née des contradictions entre les institutions dont l’Assemblée nationale d’une part, et l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) d’autre part à la suite de la mise en place du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un contexte de manque de consensus. L'Église catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) s'étaient opposées à la désignation de Denis Kadima à la tête de la CENI l’estimant proche du pouvoir.

Dans ce contexte, le Cardinal avait critiqué la gouvernance actuelle du pays depuis l’avènement de l’UDPS au pouvoir. Le chef de l’Eglise catholique en RDC avait déclaré être en insécurité à Kinshasa.

(Re)lire: Sama, Bahati, Mboso et Beya chez Ambongo :  « il n'y a pas de problème entre l'État et l'Eglise catholique »

Clément Muamba



Le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a répondu négativement à la requête du Ministère des Laïcs Protestants MILAPRO et le Conseil de l'Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo (CALCC), qui avaient projeté une marche ce samedi 27 novembre pour dénoncer notamment la mise en place des animateurs de la centrale électorale et la suppression du prélèvement RAM.

Pour Ngobila, la requête de MILAPRO et CALCC ne reprend pas l'itinéraire de la marche. Aussi, rappelle-t-il que ces deux structures n'ont pas des personnalités juridiques pour prétendre organiser des telles manifestations.

" A ce propos, considérant que l'itinéraire de la marche envisagée n'est aucunement indiqué dans votre correspondance mais également les atteintes physiques observées lors des activités similaires, je ne saurai prendre acte de votre requête. De plus, il sied de vous rappeler que lors de la réunion tenue en date du 12 Novembre 2021 au sein de mon cabinet, nous avons convenu que toute initiative devrait nous parvenir par la CENCO et l'ECC structures dotées de personnalités juridiques auxquelles vous êtes rattachées. Toute autre organisation émanant du MILAPRO et du CALCC sera à l'avenir non considérée pour défaut de qualité ", répond Gentiny Ngobila à la requête du MILAPRO et CALCC. 

Le bloc patriotique a prévu ce lundi 22 Novembre un sit in devant le siège de la CENI, pour exiger la mise en place d'une CENI " consensuelle". Cette marche du 27 Novembre devrait être la deuxième action dans le cadre de « bloc patriotique » formé par les forces politiques et sociales en vue notamment d’obtenir la tenue des élections en 2023, de lutter contre les « fraudes planifiées » et d’exiger les réformes électorales consensuelles.

Une première marche a eu lieu samedi 13 novembre dernier à Kinshasa. Plusieurs personnalités ont pris part à cette manifestation encadrée par la police et qui s’est terminée sans incident. Plusieurs cadres du FCC et Lamuka ont pris part à cette marche dont Ramazani Shadary, Devos Kitoko, Bruno Tshibala, Raymond Tshibanda, Blanchard Mungomba et Félix Kabange.

Ivan Kasongo



Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a reçu en audience, jeudi à la Cité de l’UA, une délégation de la Task force de l’Ituri avec laquelle il a échangé sur des voies et moyens à mettre sur pied pour juguler la crise sécuritaire qui secoue cette partie du territoire national.

Le Coordonnateur de cette Task force, Thomas Lubanga, qui conduisait la délégation a indiqué, au sortir de l’audience, que leur entretien a tourné autour des actions à mener sur terrain en vue de la pacification, la réconciliation et du développement de l’Ituri.

« La situation sécuritaire de l’Ituri est catastrophique. Le Chef de l’État s’efforce à s’en finir, mais il a besoin d’une connaissance approfondie des réalités du terrain et surtout des subtilités locales », a souligné Thomas Lubanga, profitant de l’occasion pour appeler ceux qui sèment la terreur « d’arrêter d’écrire l’histoire de l’Ituri en lettres de sang ».

Pour lui, cette Task force, un regroupement composé de toutes les sensibilités sociales et ethniques de l’Ituri, est une réponse pour ramener la paix et le développement de l’Ituri, dans le souci d’en finir, selon le vœu du Chef de l’Etat, avec les forces du mal qui écument cette partie Est de la République.

« Le Chef de l’État nous a accueillis à bras ouverts. Il a, par ailleurs, apprécié les idées avancées parmi lesquelles, l’organisation d’une série d’activités à côté de notre armée qui fournit déjà des efforts considérables », a déclaré Thomas Lubanga qui a, en outre, apprécié la disponibilité du Président Tshisekedi et son sens de d’écoute.

« La violence et l’intolérance ne peuvent amener à quelque de bon. Réfléchissons plutôt sur ce qui peut nous amener à la paix et que cette paix soit le rêve d’un chacun. » a-t-il conclu, s’adressant aux Ituriens. Cette audience intervient au lendemain de la rencontre du Président Tshisekedi avec les députés nationaux élus de l’Ituri et du Nord-Kivu sous état de siège, rappelle-t-on.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC

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