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Lors d’une séance du Conseil de sécurité de l’ONU tenue ce vendredi sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC -République démocratique du Congo-, le représentant de la Russie à l'ONU Vassili Nebenzia, a exprimé le soutien de son pays au projet de résolution présenté par la France, dans un contexte marqué par une grave détérioration de la situation sur le terrain.
« La Russie a appuyé le projet de résolution préparé par la France du fait de la dégradation de la situation dans l'Est de la République démocratique du Congo », a déclaré le diplomate russe, soulignant l’importance de cette décision, non seulement pour la communauté internationale, mais avant tout pour la population civile congolaise.
Le représentant russe a rappelé que cette résolution est le résultat d’un dur compromis et de négociations ardues, menées tant à New York qu’au sommet de l’Union africaine. Selon lui, cette démarche s’inscrit dans le respect de la Charte des Nations Unies, qu’il qualifie de pierre angulaire du système des relations internationales.
Le diplomate russe a insisté sur l’importance de l’application immédiate de cette résolution par les États concernés. Il a appelé à la fin des hostilités et à un retour à une vie normale pour les populations affectées. Il a en particulier exhorté les forces de défense rwandaises à aller à la table des négociations avec la RDC pour régler leurs différends par des moyens pacifiques.
« Les hostilités doivent cesser et la population doit revenir à une vie normale. Les forces de défense rwandaise doivent aller à la table des négociations et décider avec la RDC de régler toutes les divergences », a-t-il affirmé, en lien avec les efforts menés par les acteurs régionaux en faveur d’une paix durable.
Mettant en garde contre les conséquences d’un échec des initiatives diplomatiques, le représentant russe a souligné que sans engagement sincère, la région connaîtra à nouveau une effusion de sang, une guerre avec de nombreuses victimes. Il a conclu en appelant à ne pas répéter les erreurs du passé, afin d’éviter une nouvelle spirale de violence dans cette région déjà meurtrie.
opinion-info/CC
Au lendemain du premier Conseil des ministres du gouvernement Suminwa 2, le Président Félix Tshisekedi a placé la barre haute pour les membres de l’exécutif. Lors de cette réunion, il a annoncé qu’une évaluation rigoureuse de leurs actions sera effectuée dans les six prochains mois, et que chaque décision ou initiative fera l’objet d’une appréciation, positive ou négative.
Le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’un suivi permanent des chantiers confiés à chaque ministre.
"Il vous appartient d’exercer un contrôle constant sur l’avancement des projets et de rendre compte avec précision et transparence des résultats obtenus", a-t-il souligné, invitant l’ensemble du gouvernement à se montrer réactif, visionnaire et déterminé.
Cette prise de position intervient quelques jours seulement après l’arrivée d’une dizaine de nouveaux ministres, issus de la société civile et de l’opposition, appelés à renforcer l’équipe de la Première Ministre Judith Suminwa. Félix Tshisekedi a conclu son allocution sur un appel à l’unité et à la discipline, rappelant que le peuple attend des actions concrètes pour un Congo plus fort, prospère et solidaire.
Prosper Buhuru
La République d'Angola, a par le biais de son Président Joao Lourenço, apporté son soutien à la candidature de la République démocratique du Congo pour la direction de la CIRGL- Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs. Ce dernier l'a dit ce week-end au cours de l'audience accordée à Antoine Ghonda Mangalibi, ambassadeur itinérant du chef de l'État Félix Tshisekedi.
Au sortir de la rencontre, Antoine Ghonda a salué la disponibilité du président angolais à soutenir la RDC. " Quand on s'appuie sur son voisin, on résiste mieux à la tempête. La situation est sous contrôle", a-t-il indiqué, citant ainsi le chef de l'État, auteur de cette pensée.
Cette mission intervient après l'État du Gabon et du Burundi. Elle s'inscrit dans le cadre de mobiliser un soutien unanime en faveur de la candidature de la RDC, en mettant en avant son engagement pour la stabilité régionale et le développement durable.
La CIRGL est une organisation intergouvernementale qui vise la promotion de la paix, la sécurité et le développement des pays africains de la région des Grands Lacs.
Grevisse Tekilazaya
La ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Vagner, et le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, ont clôturé une mission diplomatique en Argentine marquée par des échanges stratégiques avec les autorités locales. Objectif : renforcer la coopération Sud-Sud et ouvrir de nouvelles perspectives économiques entre Kinshasa et Buenos Aires.
Au cœur des discussions : l’intégration de la RDC dans la dynamique du MERCOSUR (Zone de libre-échange sud-américaine), les réformes fiscales, les avancées en matière de digitalisation et de technologies agricoles, ainsi que les stratégies de suppression des taxes dissuasives à l’investissement.
Une mission économique conjointe est annoncée dans les prochaines semaines, réunissant opérateurs privés et acteurs publics congolais. Elle permettra d’étudier le modèle argentin en matière de promotion des exportations, en collaboration avec l’ANAPI.
« Ce que nous avons vu ici peut inspirer notre propre trajectoire économique. Le forum économique RDC–Argentine sera organisé à l’issue de cette mission, avant notre participation à l’Expo Argentine en mars 2026 », a déclaré Julien Paluku.
Les échanges ont également porté sur des enjeux globaux, dont l’élection du prochain Secrétaire général de l’ONU, et sur des secteurs clés comme l’agriculture, la biotechnologie et la technologie alimentaire.
radiookapi.net/CC
À la veille du deuxième anniversaire de la mort de l’ancien ministre et député national Chérubin Okende, sa fille Frida Okende a adressé une lettre poignante au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, appelant à une réouverture du dossier judiciaire, dans un esprit de vérité, de justice et de mémoire nationale.
"Ce silence de l’État face à la disparition d’un serviteur de la République" blesse, écrit-elle, dénonçant une conclusion officielle "qualifiée de suicide", qu’elle juge non convaincante et entourée de "zones d’ombre" et d’"incohérences majeures".
Dans cette lettre empreinte d’émotion, mais aussi de fermeté, Frida Okende affirme s’exprimer "en tant que fille d’un homme d’État qui a servi la Nation avec dignité" et demande au chef de l’État d’user de son autorité, pour qu’une enquête impartiale et indépendante soit enfin menée. Elle plaide pour que "la dignité de son père, comme celle de notre justice, soit rétablie."
"Les faits, les témoignages et le contexte laissaient entrevoir d’autres pistes, qui, à notre grand regret, n’ont pas été suffisamment explorées", déplore Frida Okende dans sa correspondance, appelant le Président à agir "pour la vérité, dans le respect de la Constitution."
Prehoub Urprus
La RDC -République démocratique du Congo- prend part à la 47e session ordinaire du Comité exécutif de l'UA -Union africaine-, qui se tient du 10 au 11 juillet, à Malabo, en Guinée équatoriale. C’est la vice-ministre des Affaires étrangères, Gracia Yamba Kazadi, qui représente officiellement le pays à ces travaux.
Selon une note transmise, vendredi, par le cabinet de la ministre des Affaires étrangères, la vice-ministre a assisté, jeudi, à la cérémonie d’ouverture de cette session organisée sous le thème de l’année 2025 : «Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine grâce aux réparations».
Ce thème, résolument tourné vers la mémoire historique et la reconnaissance des injustices passées subies par les peuples africains et leurs descendants, marque une nouvelle orientation politique de l’organisation panafricaine en faveur d’une justice réparatrice.
Outre les réflexions sur les réparations, les travaux de cette session portent également sur l’accélération de l’intégration africaine, la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), ainsi que sur l’état d’avancement des priorités fixées pour 2025 par l’Union africaine.
La participation de la RDC à cette session s’inscrit dans le cadre de son engagement diplomatique en faveur d’un continent plus intégré, plus juste et économiquement plus fort. Kinshasa, qui occupe une place stratégique en Afrique centrale, continue ainsi d’affirmer sa voix au sein des grandes instances régionales.
Gloire Balolage
Le chef de l'État Félix Tshisekedi a, dans son discours à l'occasion de la célébration du 65e anniversaire de l'indépendance de la RDC, salué sa récente rencontre avec l'opposant congolais Martin Fayulu. Félix Tshisekedi considère cette rencontre comme une étape importante vers une politique de réconciliation.
"Cette rencontre marque une étape importante vers une politique de réconciliation, d'écoute mutuelle et de respect réciproque. Elle donne surtout corps à l'exigence du peuple congolais, celle d'une classe dirigeante capable de s'unir au moment les plus critiques, d'agir avec maturité et de servir ensemble la grandeur de la République", a-t-il indiqué.
Et d'ajouter : «Ce geste témoigne d'une volonté partagée de placer l'intérêt supérieur de la nation au-dessus des querelles partisanes.»
Le chef de l'État Félix Tshisekedi a réitéré, dans son discours, sa disponibilité à échanger avec toutes les personnes, au nom de la patrie. Il a vanté la confiance et le retour de la RDC sur la scène internationale. Pour Félix Tshisekedi, l'accord signé à Washington n'est pas un simple document, mais une promesse pour la paix effective.
Grevisse Tekilazaya
Le Chef de la transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema a remporté dimanche l’élection présidentielle dès le premier tour avec 90, 35 % des voix, selon le ministre de l’intérieur, cité par les médias étrangers.
« Avec un taux de participation élevé de 87, 21%, les électeurs gabonais se sont fortement mobilisés pour élire leur nouveau président. Brice Clotaire a obtenu une victoire écrasante dès le premier tour, avec 90, 35% », a déclaré Hermann Immongault, ministre de l’intérieure gabonais.
Selon les mêmes sources, Son principal adversaire, Alain-Claude Bilie By Nze, a obtenu 3,02% et les six autres candidats ne dépassent pas les 1% pour ce scrutin marquant le retour à un régime constitutionnel après la transition pilotée par les militaires.
selon le ministère de l’intérieur, sur les 636 606 votants, 25859 bulletins blancs ou nuls ont été décomptés et 610 747 suffrages ont été valablement exprimés.
Huit candidats étaient en lice pour cette élection, dont une seule femme, Gninga Chaning Zenaba.
Parmi les autres prétendants à la présidence figuraient également deux piliers de l’ancien parti au pouvoir le PDG, Stéphane Germain Iloko et Alain Simplice Boungouères.
Les autorités et les observateurs saluent le déroulement
Les autorités et certains observateurs ont salué le déroulement transparent et pacifique du scrutin, bien que certains électeurs et le principal opposant Alain Claude Bilie-by-Nze se soient plaints de défaillances dans l’organisation.
L’élection présidentielle marque officiellement la fin de la transition militaire, faisant entrer ce pays d’Afrique centrale riche en pétrole dans sa cinquième république.
Le coup d’État d’août 2023 a mis fin à près de six décennies de règne de la famille Bongo, caractérisé par des allégations de corruption, de mauvaise gouvernance, de détournement de fonds et d’autres maux.
Lors de la campagne électorale, Oligui Nguema, 50 ans, ancien commandant de la Garde républicaine du Gabon, a promis de débarrasser le pays de ces vices qui ont terni l’image du pays.
Avant les élections, les critiques ont affirmé que la constitution et le code électoral avaient été conçus pour offrir aux militaires une voie confortable vers le poste le plus élevé.
Quelque 920 000 électeurs étaient appelés à voter dans 3 037 bureaux de vote, dont 96 à l’étranger. La confirmation officielle des résultats par la Cour constitutionnelle est attendue dans les prochains jours.
Ce scrutin marque le retour à l’ordre constitutionnel après le coup d’État d’août 2023 qui a mis fin au règne de la dynastie Bongo, au pouvoir depuis plus de cinq décennies.
Le Gabon est confronté à de multiples urgences : chômage élevé, coupures d’électricité, infrastructures en ruine, services publics fragiles et une dette publique estimée à 73,3 % du PIB.
Cette petite nation d’Afrique centrale, riche en pétrole et en bois, ne compte que 2,5 millions d’habitants. Malgré ses ressources, environ 35 % de la population vit encore en dessous du seuil de pauvreté de 2 $ (1,50 £) par jour.
Qui est Brice Clotaire Oligui Nguema
Le nouvel homme fort du Gabon est né dans la province du Haut-Ogooué.
Cette région est un fief de la famille Bongo et certains disent même que le général Nguema est le cousin d’Ali Bongo.
Le général Nguéma a suivi les traces de son père et a poursuivi une carrière militaire. Très jeune, il a rejoint la puissante unité de la Garde républicaine du Gabon, après avoir été formé à la prestigieuse académie militaire du Maroc.
Ce jeune officier ambitieux a rapidement attiré l’attention des hauts gradés de l’armée et est devenu l’assistant du président de l’époque, Omar Bongo, qui était le père d’Ali Bongo.
On dit que Brice Oligui Nguema était extrêmement proche d’Omar Bongo, qu’il a servi jusqu’à sa mort en 2009.
Lorsqu’Ali Bongo a succédé à son père en 2009, le Général Nguema a été démis de ses fonctions. Il a commencé ce que les médias locaux ont décrit à l’époque comme un « exil », en servant pendant près de 10 ans comme attaché aux ambassades du Gabon au Maroc et au Sénégal.
Un an après l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) d’Ali Bongo survenu à Ryad en Arabie Saoudite en octobre 2018, le colonel Brice Clothaire Oligui Nguema est rappelé au Gabon où il remplace un autre colonel et non moins demi-frère du président– Frédéric Bongo – à la tête du service de renseignement de la Garde Républicaine : la Direction Générale des Services Spéciaux (DGSS).
Après seulement six mois à ce poste, Brice Oligui Nguema a été promu à la tête de la Garde républicaine.
Aux commandes de la Garde républicaine, il impulse des réformes en vue de la rendre plus efficace dans l’une de ses missions fondamentales : le maintien du régime.
Pour cela, il renforce le dispositif de protection d’Ali Bongo, mais sa réforme la plus marquante est sans doute le développement de la Section des Interventions Spéciales, une unité spéciale placée sous l’autorité directe d’Ali Bongo.
Il fait passer les effectifs de cette unité d’une trentaine d’éléments à plus de 300 (avec près de 100 tireurs de précision), qu’il dote d’équipements de pointe et dont il compose même le chant dont une des paroles phare est : « Je défendrais mon président avec honneur et fidélité .»
Nommé chef de la transition au Gabon après la prise de pouvoir par l’armée à l’issue d’une élection présidentielle contestée en août 2023, le général Brice Clothaire Oligui Nguema a déclaré au journal français Le Monde que les Gabonais en avaient assez du régime d’Ali Bongo et que le président n’aurait pas dû briguer un troisième mandat.
« Tout le monde en parle, mais personne ne prend ses responsabilités », avait-t-il déclaré. « L’armée a donc décidé de tourner la page. »
Accusé de corruption et ayant passé l’essentiel de sa carrière dans le cercle rapproché des Bongo, il restera pour les Gabonais comme l’homme qui a » tourné la page Bongo ».
ACP/CC
Très déterminés à trouver gain de cause à leurs revendications, à savoir leur prise en charge par le Trésor public et l'organisation des élections des bourgmestres, les conseillers communaux de la RDC -République démocratique du Congo- passent leur deuxième nuit devant la Primature, ce mercredi 11 décembre 2024.
"Le jeudi, nous nous rendrons à l'OUA, chez le Président de la République, pour lui faire voir, en tant que garant de la Nation, les conditions dans lesquelles les conseillers communaux sont mis. Comment nous sommes marginalisés, étouffant ainsi la vision du Président de la République de développer le Congo à la base", a déclaré le président du collectif des conseillers communaux de la RDC.
Et d'insister :"Si le Gouvernement ne parvient pas à résoudre ces deux préoccupations majeures, que la Première ministre ainsi que toute son équipe démissionnent pour manque de résultat escompté dans la question de décentralisation".
Le président du collectif des conseillers communaux de la RDC a éclairé la lanterne de l'opinion sur une prétendue prise en charge de ces élus par les Gouvernements de province.
"Aucun conseiller communal n'a été payé par les Gouverneurs de province. Seules les provinces du Kongo central et de Lualaba ont payé les primes non permanentes à leurs conseillers", a-t-il précisé.
Serge Mavungu
Aussitôt rentré de Beijing, où il a pris part active au Forum de coopération Chine-Afrique, le Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, préside un Conseil des ministres extraordinaire, ce lundi 09 septembre 2024, à la Cité de l'Union africaine, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a-t-on appris d'une dépêche publiée dans le compte X de l'ACP -Agence Congolaise de Presse-.
À en croire certaines sources, la question relative à la tentative d'évasion des détenus de la prison centrale de Makala, à Kinshasa, qui a coûté la vie à plus d'une centaine de Congolais et de femmes violées sera, sans doute, traitée, y compris l'épidémie de Mpox.
Pour rappel, lors de la 11ème réunion du Conseil des ministres, présidée par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, la Cheffe de l'exécutif national a appelé les membres de son équipe gouvernementale à s'abstenir de la "gouvernance" dans les réseaux sociaux.
Serge Mavungu