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La nouvelle ambassadrice du Royaume-Uni en RDC est arrivée en RDC. Alyson King a succédé à Emily Maltman.

Brillante avocate ayant fait ses preuves dans le privé et dans le public aux USA et en Angleterre, Alyson King est aussi réputée pour son travail dans la résolution des conflits au Soudan.

Elle a également une expérience sur des questions liées aux sanctions relatives aux minerais dits de sang. Polyglotte, elle a également une vue d’ensemble des relations internationales grâce notamment à son travailau Foreign and Commonwealth Office (FCO), où elle s'occupait des relations bilatérales avec 17 pays d'Europe du Nord et d'Europe centrale. 

Avant son affectation à Kinshasa, Alyson King était cheffe de mission adjointe à l’ambassade britannique au Liban. Avant cela, elle était  porte-parole en arabe du gouvernement britannique et communicatrice régionale principale pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (MENA).

actualite.cd/CC



Il y a 33 ans de cela, le 24 avril 1990, le président du Zaïre qui deviendra 7 ans plus tard la République démocratique du Congo, Mobutu Sese Seko, décrète la fin du monopartisme. C'est le début d'un long processus de démocratisation. 33 ans après cette date, on reconnaît qu'il y a eu des avancées significatives, mais aussi des ratés.

Les 33 dernières années ont notamment été marquées par trois transitions et trois cycles électoraux. La première transition, sous la présidence de Mobutu, a duré sept ans. Cette transition s'est ouverte au moment où s'effondrait le bloc de l'Est sous la pression de la perestroïka et que le vent de la démocratie soufflait sur les pays de l'Afrique sub-saharienne.

Un forum national appelé Conférence nationale souveraine (CNS) a été organisé de 1990 à 1992 réunissant les représentants de toutes les couches de la population congolaise vivant au pays et à l'étranger pour trouver des solutions aux problèmes de développement auxquels le zaïre d'alors était confronté. Etienne Tshisekedi sera élu Premier ministre dans ce forum, mais ne réussira pas à achever son mandat à cause des conflits récurrents qui l'opposaient au président Mobutu.

La CNS a fini par laisser la place au Haut conseil de la République-Parlement de transition (HCR-PT) dont les animateurs étaient issus de la CNS.
La première transition a pris fin le 17 mai 1997. Ce jour-là, Laurent-Désiré Kabila, déjà maquisard dans les années 60, met fin aux trente deux ans de règne sans partage de Mobutu. La rébellion qu'il menait depuis octobre 1996 a bénéficié de l'appui de nombreux pays de l'Afrique des Grands Lacs.

Un an après son accession au pouvoir, les anciens alliés de Kabila lancent une nouvelle guerre dans l'est de la RDC en août 1998. Le pays est divisé en trois zones. Kabila meurt assassiné en janvier 2001, sans avoir eu le temps d'organiser les élections.

Joseph Kabila, son successeur, va ranimer les négociations de paix avec les belligérants. Un autre forum, le dialogue inter congolais, est organisé en Afrique du Sud. Une nouvelle transition de deux ans est entamée en juin 2003. Joseph Kabila est assisté de quatre vice-présidents dont deux ex-chefs rebelles, un opposant et un allié.

Prévue pour s'achever en juin 2005, la transition est prolongée d'une année. Le premier tour des élections présidentielles et législatives couplées est organisé le 30 juillet 2006, mettant fin aux différentes transitions lancées en 1990.

Trois cycles électoraux

En 33 ans, la République démocratique du Congo a organisé trois cycles électoraux : en 2006, 2011 et 2018.
Joseph Kabila remporte la présidentielle de 2006 avant d'être réélu 5 ans plus tard, soit le 28 novembre 2011, face à Etienne Tshisekedi, pour un second mandat. Ces élections n'ont pas reflété la vérité des urnes, selon l'Eglise catholique à travers le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya.

Joseph Kabila prête serment le 21 décembre 2011, Etienne Tshisekedi se lance dans le même exercice le 23 du même mois, soit deux jours plus tard. Chacun se réclame président élu. Un bicéphalisme s'observe, quelques députés nationaux, à l'instar d'Eugène Diomi Ndongala, ou encore Maweja, renoncent à leurs mandats de députés nationaux, estimant que c'est Etienne Tshisekedi qui a remporté haut la main cette course à la magistrature suprême.

Il fallait attendre 2018 pour que Félix Tshisekedi soit élu président de la République, lors du troisième cycle. Aujourd'hui, à quelques mois du quatrième cycle électoral, la République démocratique du Congo est minée par une guerre injuste lui imposée par le Rwanda, avec la complicité de quelques pays de la communauté internationale dont le silence surprend la planète entière, alors que leur attitude était toute autre lorsque la Russie a attaqué l'Ukraine.

Des ratés

Aujourd'hui, parmi les ratés, plusieurs Congolais regrettent que le processus démocratique tel que cela a été initié par la Conférence nationale souveraine n'ait pas été capitalisé. Pour eux, l'un des principaux ratés du processus de démocratisation lancé il y a 33 ans est le non respect des acquis de la Conférence nationale souveraine (CNS).

D'autres épinglent les guerres qui ont émaillé ces dernières années. Car, selon eux, la guerre interrompt le processus électoral, précisant que les contestations permanentes n'ont pas fait avancer la démocratie.

Pour d'autres encore, le non-respect des droits de l'homme a également caractérisé ce pays depuis la fin du monopartisme. Arrestations arbitraires, enlèvements, séquestrations, détentions illégales… ont porté une véritable entorse à la démocratie.

congo-press.com (MCP) / mediacongo.net / CC



La cérémonie d’adoption de la charte de l’Union Sacrée de la Nation a eu lieu ce mercredi 05 avril 2023 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

À cette occasion, le présidium de l’USN a été présenté. Il est composé des personnalités suivantes:

• Jean-Pierre Bemba

• Augustin Kabuya

• Vital Kamerhe

• Christophe Mboso N’kodia

• Jean Michel Sama Lukonde

• Modeste Bahati Lukwebo

Par ailleurs, la sortie officielle de cette plateforme électoral est prévue pour le 22 avril prochain, a annoncé Christophe Mboso N’kodia, président de l’Assemblée nationale.

/CC

 


Le projet loi de ratification de l'ordonnance loi N°23/009 DU 13 mars 2023 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en RDC, du ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya Katembwe, a été adopté par la chambre basse du Parlement.

"Aujourd’hui est un grand jour en ce qu’il va consacrer la fin du processus législatif de la loi fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d'information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en RDC.

Depuis mon avènement à la tête du Ministère de la Communication et Médias, suivant l’axe 8 du Programme de Gouvernement : Communication et Médias : « Redevabilité de l’action gouvernementale et amélioration de l’image du pays », et conformément

à la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, consacrée dans le Secteur

1 : « Bonne gouvernance »", a dit le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe.

Pour rappel, cette loi rentre dans le pilier 3 : « consolider la démocratie » repris dans le Programme Présidentiel. "Nous avons commencé un travail de commun accord avec les différentes organisations professionnelles pour faire l’état des lieux de l’exercice de la liberté d’expression d’une part et de la situation générale des médias d’autre part à travers le pays aux fins de garantir l’exercice de la liberté d’expression", a reconnu Patrick Muyaya Katembwe. 

Il importe de signaler que, malgré l'opposition de certains députés nationaux sur l'application immédiate de cette loi, le ministre Muyaya a démontré sa nécessité pour entrer dans une nouvelle ère dans le secteur des médias en République démocratique mocratique du Congo. "Pour arriver à cette loi, nous avons eu à organiser les états généraux de la communication et des médias en janvier 2022 avec le quitus de tous les représentants des organisations professionnelles venus de nos 26 provinces. Si nous aurions fait de cette loi une habilitation du Gouvernement, c'est parce qu'il y a urgence. Cette loi permet de résoudre un nombre important de problèmes qui dérangent ce secteur au quotidien entre autres les dérapages et la non-conformité de certains médias, surtout les médias d'informations en ligne qui avec l'évolution technologique avance avec une rapidité remarquable", a souligné le ministre de la Communication et Médias. 

Et Patrick Muyaya Katembwe d'ajouter : "Honorable Président. Plusieurs députés nationaux sont venus me voir pour le cas de radios communautaires présentes dans leur terroir. Je vous signale que toutes ces radios ne sont pas en ordre. Elles ne sont régies par aucune loi. Nous ne devons donc pas retarder l'application de cette loi. Il y a un besoin immédiat pour rétablir l'autorité de l'état partout à travers la République. Honorable Président. La loi a été déjà adoptée et promulguée par le chef de l'État Félix Tshisekedi. Nous sommes donc venus ici dans le cadre de cet exercice républicain".

Il sied de signaler que ce texte du ministre de la Commission et Médias s’articule autour de cinq titres dont :

Titre 1 : des dispositions générales

Titre 2 : des catégories des entreprises de presse

Titre 3 : du droit du public à l’information

Titre 4 : des sanctions

Titre 5 : des dispositions transitoires et finales.

 Serge Mavungu



Les réactions ne cessent d'affluer après la vidéo virale montrant l'agression du président du Conseil de l'audiovisuel et de la communication, Christian Bosembe, à Paris. Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, rassure que les autorités de la RDC vont travailler avec les autorités françaises pour la justice soit dite.

Sur compte twiter, Patrick Muyaya fait remarquer qu'il a eu un échange avec le président du CSAC après cet incident.

" Je condamne fermement l’agression dont il a été victime. Avec les autorités françaises, nous allons travailler pour que justice soit faite. La violence n’a aucune place en démocratie", a-t-il écrit sur son compte twiter.

Il sied de noter que le président du CSAC, Christian Bosembe, est à Paris pour une visite officielle.

opinion(info/CC



D’après les informations concordantes, la réunion du conseil des ministres se tiendra exceptionnellement ce mercredi au lieu de vendredi. Elle se tiendra en présentiel et sera présidée par Félix Tshisekedi qui est attendu à Mbuji-Mayi vendredi. Si le programme que prépare son cabinet se confirme, le Chef de l’Etat passera les derniers jours de l’année dans cette partie du pays. Une équipe d’avance s’y rend déjà ce mercredi.

Plusieurs sujets sujets brulants seront sur la table du gouvernement pour cette dernière réunion du conseil des ministres de l’année.

Il y a d’abord la question sécuritaire avec notamment le « faux retrait » du M23 du groupement de Kibumba. Il y a également également l’évaluation de la première semaine de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs et bien d’autres dossiers.

actualite.cd/CC



Devant la presse associée à la présentation du Document de la Politique de la Défense de la RDC, le ministre de la défense a par ailleurs plaidé pour des efforts sur le plan éthique. 

"Sur le plan éthique, il y a des efforts à faire (...) Nous devons faire en sorte que la moralisation de notre armée soit une des priorités majeures de notre politique de défense", a souligné Gilbert Kabanda avant d'insister sur le fait que "La défense militaire sera insuffisante si elle n'est pas suffisamment articulée avec la défense civile."

Prenant la parole à son tour, le Ministre de la Communication et Médias a corroboré les propos de son collègue de la défense démontrant le bien-fondé de ce document de politique de défense de la RDC.

Patrick Muyaya s'est réjoui de l'engagement du gouvernement sur la question sécuritaire pour construire la défense du pays. "On n'a jamais été dans un schéma positif pour la relance de notre armée (...) La montée en puissance de notre armée est un point sur le quel nous travaillons", a-t-il déclaré.

Patrick Muyaya a en outre plaidé pour que les objectifs coulés dans ce document soient compris par toute la population. 
"L'un des objectifs, c'est aussi d'attirer l'attention des Congolais (...) 
L'autre objectif est d'améliorer qualitativement le rapport entre les hommes en uniforme et la population", a-t-il conclu.

opinion-info/CC

 


Félix Tshisekedi a été reçu par le président des États-Unis d'Amérique, Joe Biden, à la Maison Blanche, le mercredi 14 décembre 2022.

Le chef de l'État Congolais a eu un bref entretien bilatéral avec son homologue américain dans le bureau ovale de la Maison Blanche, suivi d'une rencontre multilatérale aux côtés de 5 autres présidents africains et le président Joe Biden. 

D'après la cellule de communication de la Présidence congolaise, les sujets abordés lors de ces rencontres étaient : la politique, la diplomatie, la sécurité, le commerce et l'investissement.

« Le président Tshisekedi a parlé du processus électoral en RDC, de son financement et du respect des délais constitutionnels. Le chef de l'État a aussi parlé de la situation sécuritaire à l'Est du pays, de l'agression du groupe terroriste M23/Rwanda et de l'impérieuse nécessité de faire respecter les decisions, du mini-sommet de Luanda pour un cessez-le-feu immédiat et le retrait du M23 des zones occupées », indique notre source.

À en croire la même source, le président Biden a salué le leadership du président Tshisekedi et son engagement pour la paix et la prospérité en RDC. 

Pour cause de deuil national, le chef de l'État n'a pas participé, ce même mercredi dans la soirée, au dîner de gala offert par le couple Biden à leurs invités venus au Sommet de Washington.

Jephté Kitsita



Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a quitté Kinshasa,  dimanche pour Washington, aux États-Unis d’Amérique, où il va prendre part au 2ème sommet États-Unis/Afrique, prévu du 13 au 15 décembre courant, a appris l’ACP le même jour de la Présidence.

« Invité par son homologue américain, Joe Biden, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a quitté Kinshasa ce dimanche pour Washington, aux États-Unis d’Amérique, où il va prendre part à ces assises, aux côtés d’une dizaine de ses pairs africains », a fait savoir la source, ajoutant qu’au cours de cette rencontre, « Joe Biden se propose de soutenir l’insertion de l’Union africaine au Groupe des 20 pays les plus riches du monde (G20) ».

Le 1er Sommet Etats-Unis/Afrique s’est tenu en août 2014, rappelle-t-on.  Au cours de celui-ci, le Chef de l’exécutif américain  de l’époque, le Président Obama, et ses hôtes africains avaient organisé trois ateliers sous les thèmes « Investir dans l’avenir de l’Afrique » ; « Paix et stabilité régionale » et « Gouverner pour la prochaine génération ».

Ce 2ème Sommet Etats-Unis/Afrique a été annoncé par le président américain Joe Biden, déjà en juillet 2022, pour discuter des défis allant de la sécurité alimentaire au changement climatique.

« Ce Sommet démontrera l’engagement durable des Etats-Unis envers l’Afrique et soulignera l’importance des relations entre les Etats-Unis et l’Afrique et d’une coopération accrue sur des priorités mondiales communes », avait déclaré Joe Biden dans un communiqué.

Joe Biden, entré en janvier 2021 à la Maison blanche, ne s’est pas encore rendu en Afrique en tant que président des Etats-Unis, en dehors de son dernier voyage en Egypte, dans le cadre de la COP 27, rappelle-t-on.

Ce président démocrate  mettra à profit ce Sommet pour établir un nouvel engagement économique ; promouvoir la démocratie et les droits humains ; faire progresser la paix, la sécurité et  relever des défis tels que la sécurité alimentaire, le changement climatique ainsi que la pandémie de COVID-19, pensent les observateurs.

ACP



Dans son discours sur l’état de la nation davant les députés nationaux et sénateurs réunis en congrès, le Président de la République, Félix Tshisekedi a confirmé la tenue des élections générales en décembre 2023.

À l’en croire, pour consolider la démocratie du pays qui est encore fragile, le respect de cycles électoraux doit demeurer une exigence.

D’où, il se dit heureux d’affirmer que l’année 2023 sera essentiellement l’année électorale avec l’organisation de scrutins dans tous les niveaux conformément au calendrier électoral publié par la CENI.

Par la même occasion, il a tenu à rappeler les grandes lignes du calendrier électoral qui commence avec l’organisation de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs le 24 décembre 2022 par la première aire opérationnelle.

Aussi, le Chef de l’État a souligné la participation pour la première expérience de la diaspora congolaise dans 5 pays pilotes à savoir notamment les États-Unis d’Amérique, le Canada, la France, la Belgique et l’Afrique du Sud.

Christian Okende

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