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Plusieurs sources diplomatiques ont confirmée la semaine dernière, qu’ils avaient été informées de l’accord donné à Yoweri Museveni pour d’éventuelles interventions de l’armée de son pays sur le territoire congolais. Ce lundi, Patrick Muyaya, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, a apporté quelques nuances. Selon lui, il n’existe aucune présence de l’Armée ougandaise sur le sol congolais, mais plutôt des échanges d’informations entre les deux parties. Par rapport à la nature de la menace et à l’évolution de la situation, il a bien choisi les mots et a évité « opérations conjointes ».

« Il y a plusieurs mécanismes conjoints qui nous relient aux Ougandais. Aujourd’hui, nous faisons face à une menace commune. Ils frappent chez nous et frappent chez eux. Nous faisons les renseignements et les échangeons avec eux pour avoir des actions guidées sur le terrain. Par rapport à la menace qui s’accroît, nos armées envisagent des actions ciblées », a t-il dit laissant entendre à la possibilité d’aller au-delà du type de collaboration actuelle. 

Des frappes en Ouganda et en RDC envisagées.

« Les terroristes bougent. Si on les repère dans la partie ougandaise et que les ougandais peuvent intervenir ou si nous pouvons intervenir plus rapidement, on prévient la partie ougandaise et on intervient. C’est clair. Aujourd’hui, le processus qui nous relie dans le cadre des mécanismes des renseignements va monter d’un cran. On échange les informations dès qu’on repère la menace, on partage avec nos amis ougandais, nous les poursuivons. On va mutualiser les informations, on va mutualiser les actions ciblées en fonction des menaces telles que repérées ». 

Aucune autre indication n’a été donnée sur le déroulement des opérations ciblées, mais le ministre a parlé d’un cadre plus normé: « C’est des choses structurées, organisées. La MONUSCO est au courant de la collaboration qui existe entre nos armées (…). Même alors, si on décide des actions ciblées nous viendrons en parler ».

actualite.cd/CC


Le ministère des laïcs protestants (MILAPRO) et le Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC) rapportent leur manifestation prévue ce samedi. Dans une brève annonce, ils expliquent c’est suite à la pluie qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa. 

« Suite à la persistance de la pluie sur toute l’étendue de la ville ,le CALCC-MILAPRO reportent la marche de ce jour à une date ultérieure. Merci pour la mobilisation des forces sociales et politiques », a dit Hervé Diakiese.

Et d’ajouter:

« La lutte continue.Suite à la persistance de la pluie sur toute l’étendue de la ville ,le CALCC-MILAPRO reportent la marche de ce jour à une date ultérieure. Merci pour la mobilisation des forces sociales et politiques. La lutte continue ».

La Police s’était déjà mobilisée le long de certaines artères de Kinshasa pour empêcher d’éventuels débordements.

La veille, le gouverneur de Kinshasa Gentiny Ngobila avait pris acte de l'organisation de la marche. La décision avait été prise au cours d'une séance de travail avec les organisateurs. 

Le lundi 22 novembre dernier, les mêmes structures avaient tenté, en dépit de l’interdiction de la ville, de tenir un sit-in devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). 

Mais les observateurs ont remarqué des indices indiquant la baisse de tension entre le pouvoir et les organisateurs des marches.

D'abord la visite des chefs des corps des institutions à l'archevêque de Kinshasa, mardi 23 novembre, pour aplanir l'opposition de l'église catholique contre la mise en place du bureau de la centrale électorale.

Puis les mêmes acteurs des institutions se sont rendus au siège de l'ECC, jeudi 25 novembre, où les divergences sur la désignation des animateurs de la ceni était au centre de leur discussion.

Enfin le chef de l'Etat a reçu en audience, vendredi 26 novembre, les princes de l'église catholique à l'issue de laquelle Mgr Marcel Utembi a déclaré que son organisation était prête pour collaborer avec le pouvoir pour des élections apaisées.

Tous ces signes indiquaient l'apaisement de la tension.

actualite.cd/CC



Les présidents de deux chambres du Parlement Christophe Mboso et Modeste Bahati Lukwebo, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde ainsi le conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya ont été reçus ce jeudi 25 novembre 2021 à la Cathédrale du Centenaire par André Bokundoa-Bo-Likabe, président et représentant légal de l’Eglise du Christ au Congo (ECC). 

D'après l'église du Christ au Congo, il était question au cours de cette rencontre d'aplanir les divergences dont celle relative à la Commission électorale nationale indépendante.

"Par son Président National, le Rev. Dr André-Gédéon Bokundoa, l'ECC se dit honorée d'avoir reçu les Représentants des Institutions de la République et réitère toujours son appel au consensus comme mode de gestion de la République", rapporte l'ECC sur son compte Twitter.

Cette rencontre intervient après la « crise » née des contradictions entre les institutions dont l’Assemblée nationale d’une part, et l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) d’autre part à la suite de la mise en place du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un contexte de manque de consensus. L'Église catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) s'étaient opposées à la désignation de Denis Kadima à la tête de la CENI l’estimant proche du pouvoir.

48 heures avant, la délégation de François Beya Kasonga, Christophe Mboso, Modeste Bahati Lukwebo et Christophe Mboso était chez le Cardinal Fridolin Ambongo pour la même raison celle d'aplanir les divergences avec l'église catholique.

Clément MUAMBA



Le Cardinal Fridolin Ambongo a reçu mardi 23 novembre 2021 le Premier Ministre Sama Lukonde, le président du Sénat Bahati Lukwebo, le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso et François Beya, Conseiller spécial du Chef de l'État en matière de sécurité. Au menu de cette rencontre, des sujets d'actualités politique de l’heure à la base de discorde entre l'Eglise catholique et le pouvoir en place après la mise en place du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

D'après Fridolin Ambongo, les choses ont été clarifiées afin de répartir sur des bases nouvelles. Pour lui, l'Eglise et le pouvoir doivent travailler ensemble pour le bien-être de la population.

« Je suis très heureux, très honoré de recevoir les grands animateurs de notre pays, les piliers de notre institution. Quand vous le voyez tous là et de l'autre côté le grand conseiller du Président en matière de sécurité, ça signifie que c'est le Président donc je me sens tellement honoré de les recevoir ici, ils sont venus pour échanger et nous avons échangé sur tout ce qui pourrait faire prêter à des interprétations comme vous avez l'habitude de lire sur les réseaux sociaux, on écrit n'importe quoi sur l'Eglise, on écrit n'importe quoi sur le Cardinal, je crois que vous lisez ça aussi. Donc c'était pour nous l'occasion de clarifier les choses et de repartir sur des bases nouvelles », a dit le Cardinal Fridolin Ambongo.

Il précise que « l'Eglise comme l'État, nous sommes au service du même peuple, nous avons intérêt à conjuguer nos efforts à travailler main dans la main pour aller de l'avant afin que notre peuple puisse vivre dignement, de façon ramassé ».

Cette rencontre intervient après la « crise » née des contradictions entre les institutions dont l’Assemblée nationale d’une part, et l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) d’autre part à la suite de la mise en place du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un contexte de manque de consensus. L'Église catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) s'étaient opposées à la désignation de Denis Kadima à la tête de la CENI l’estimant proche du pouvoir.

Dans ce contexte, le Cardinal avait critiqué la gouvernance actuelle du pays depuis l’avènement de l’UDPS au pouvoir. Le chef de l’Eglise catholique en RDC avait déclaré être en insécurité à Kinshasa.

(Re)lire: Sama, Bahati, Mboso et Beya chez Ambongo :  « il n'y a pas de problème entre l'État et l'Eglise catholique »

Clément Muamba



Le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a répondu négativement à la requête du Ministère des Laïcs Protestants MILAPRO et le Conseil de l'Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo (CALCC), qui avaient projeté une marche ce samedi 27 novembre pour dénoncer notamment la mise en place des animateurs de la centrale électorale et la suppression du prélèvement RAM.

Pour Ngobila, la requête de MILAPRO et CALCC ne reprend pas l'itinéraire de la marche. Aussi, rappelle-t-il que ces deux structures n'ont pas des personnalités juridiques pour prétendre organiser des telles manifestations.

" A ce propos, considérant que l'itinéraire de la marche envisagée n'est aucunement indiqué dans votre correspondance mais également les atteintes physiques observées lors des activités similaires, je ne saurai prendre acte de votre requête. De plus, il sied de vous rappeler que lors de la réunion tenue en date du 12 Novembre 2021 au sein de mon cabinet, nous avons convenu que toute initiative devrait nous parvenir par la CENCO et l'ECC structures dotées de personnalités juridiques auxquelles vous êtes rattachées. Toute autre organisation émanant du MILAPRO et du CALCC sera à l'avenir non considérée pour défaut de qualité ", répond Gentiny Ngobila à la requête du MILAPRO et CALCC. 

Le bloc patriotique a prévu ce lundi 22 Novembre un sit in devant le siège de la CENI, pour exiger la mise en place d'une CENI " consensuelle". Cette marche du 27 Novembre devrait être la deuxième action dans le cadre de « bloc patriotique » formé par les forces politiques et sociales en vue notamment d’obtenir la tenue des élections en 2023, de lutter contre les « fraudes planifiées » et d’exiger les réformes électorales consensuelles.

Une première marche a eu lieu samedi 13 novembre dernier à Kinshasa. Plusieurs personnalités ont pris part à cette manifestation encadrée par la police et qui s’est terminée sans incident. Plusieurs cadres du FCC et Lamuka ont pris part à cette marche dont Ramazani Shadary, Devos Kitoko, Bruno Tshibala, Raymond Tshibanda, Blanchard Mungomba et Félix Kabange.

Ivan Kasongo



Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a reçu en audience, jeudi à la Cité de l’UA, une délégation de la Task force de l’Ituri avec laquelle il a échangé sur des voies et moyens à mettre sur pied pour juguler la crise sécuritaire qui secoue cette partie du territoire national.

Le Coordonnateur de cette Task force, Thomas Lubanga, qui conduisait la délégation a indiqué, au sortir de l’audience, que leur entretien a tourné autour des actions à mener sur terrain en vue de la pacification, la réconciliation et du développement de l’Ituri.

« La situation sécuritaire de l’Ituri est catastrophique. Le Chef de l’État s’efforce à s’en finir, mais il a besoin d’une connaissance approfondie des réalités du terrain et surtout des subtilités locales », a souligné Thomas Lubanga, profitant de l’occasion pour appeler ceux qui sèment la terreur « d’arrêter d’écrire l’histoire de l’Ituri en lettres de sang ».

Pour lui, cette Task force, un regroupement composé de toutes les sensibilités sociales et ethniques de l’Ituri, est une réponse pour ramener la paix et le développement de l’Ituri, dans le souci d’en finir, selon le vœu du Chef de l’Etat, avec les forces du mal qui écument cette partie Est de la République.

« Le Chef de l’État nous a accueillis à bras ouverts. Il a, par ailleurs, apprécié les idées avancées parmi lesquelles, l’organisation d’une série d’activités à côté de notre armée qui fournit déjà des efforts considérables », a déclaré Thomas Lubanga qui a, en outre, apprécié la disponibilité du Président Tshisekedi et son sens de d’écoute.

« La violence et l’intolérance ne peuvent amener à quelque de bon. Réfléchissons plutôt sur ce qui peut nous amener à la paix et que cette paix soit le rêve d’un chacun. » a-t-il conclu, s’adressant aux Ituriens. Cette audience intervient au lendemain de la rencontre du Président Tshisekedi avec les députés nationaux élus de l’Ituri et du Nord-Kivu sous état de siège, rappelle-t-on.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



Préoccupé par l’évolution de la situation dans le nord de l’Éthiopie et ses conséquences humanitaires, le président en exercice de l’Union africaine, Félix Tshisekedi Tshisekedi a décidé de dépêcher une mission d’information à Addis-Abeba.

Dirigée par le vice-premier ministre, ministre congolais des affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, cette mission a pour objectif de soutenir les efforts de médiation déjà entrepris au nom de l’Union africaine par l’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo ainsi qu’à ceux du président du Kenya, Uhuru Kenyatta.

Saluant le travail statutaire louable accompli par le conseil de paix et sécurité de l’Union africaine pour la restauration de la paix en Ethiopie, le président en exercice de l’Union africaine a appelé les parties impliquées dans ce conflit à privilégier le dialogue afin de restaurer la paix et la réconciliation nationale.

Par ailleurs, Félix Tshisekedi a tenu à rappeler les principes sacro-saint inscrits dans l’acte constitutif et les autres instruments juridiques pertinents de l’Union africaine notamment, la préservation de la souveraineté de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de la République Fédérale démocratique d’Éthiopie, et la condamnation par l’Union africaine de toute tentative visant au changement anticonstitutionnel d’un gouvernement.

La guerre civile suite à un conflit meurtrier opposant des rebelles originaires de la région du Tigré, dans le nord du pays, au pouvoir central d’Addis-Abeba, la capitale, a laissé une crise humanitaire dans son sillage. Au moins 400 000 personnes sont confrontées à des conditions proches de la famine dans le nord, 80 % des médicaments essentiels ne sont pas disponibles et plus de deux millions de personnes ont été contraintes de quitter leur foyer.

Carmel NDEO



Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, était présent ce mercredi 17 novembre à l'ouverture du forum sur la diaspora. Organisé par le Vice-ministre des affaires étrangères en charge des Congolais de l’étranger, en collaboration avec la cellule présidentielle de lutte contre la pauvreté et l'organisation internationale de migration (OIM), il a pour thème : " Diaspora, acteur du développement et de la lutte contre la pauvreté ". 

A en croire Félix Tshisekedi, ce forum se veut de déterminer les meilleures actions pour faciliter et inciter l’implication des Congolais vivant à l’étranger dans l’effort de développement de la RDC. 

" Conscient du rôle primordial que joue notre diaspora, en effet, nos compatriotes à l'étranger disposent d'expériences diverses, nous connaissons leur patriotisme et attendons les associer plus fortement à notre vision du Congo ", a notamment déclaré le président Félix Tshisekedi. 

Le conseiller spécial du chef de l'Etat en matière de lutte contre la pauvreté, Judée Badibanga estime, pour sa part, que les attentes des résolutions de ce forum sont " énormes " en vue d'une meilleure collaboration entre les Congolais vivant à l'étranger et ceux d'ici.

" Il s'agit ici d'une démarche de conjonction des intelligences et de mutualisation des efforts collectifs de tous les fils et filles du Congo, de l'intérieur tout comme de la diaspora avec l'accompagnement du gouvernement, des partenaires techniques et financiers, des amis de la RDC et des hommes de bonne volonté. Nos attentes sont énormes mais réalistes. Elles se basent sur le formidable potentiel dont la diaspora dispose. Lequel potentiel ne demande qu'à éclore, pourvu que le pays lui en facilite la tâche. Ce forum se veut un creuset de la discussion ouverte entre compatriotes. Du choc des idées, je dirais du choc de nos expériences et responsabilités respectives, devrait jaillir les lumières fondatrices d'un progrès inclusif qui ne laisse les talents de personne de côté ", a déclaré Judée Badibanga. 

Ce forum se clôture ce jeudi. Plusieurs personnalités ont pris part à son ouverture. C’est le cas notamment du président du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kaluba, du Premier ministre Sama Lukonde, du président du Sénat, Modeste Bahati ou encore de quelques membres du gouvernement.

A titre de rappel, selon les statistiques, la diaspora congolaise a transféré, rien que pour l'année 2020, 1,2 milliards ayant pour l'essentiel servi aux besoins de scolarité et de santé dans leurs familles respectives.

Ivan Kasongo



Après leur marche tenue le samedi dernier sur toute l’étendue du territoire, les laïcs catholiques, protestants et les forces vives constituées notamment du FCC de Joseph Kabila et de LAMUKA de Martin Fayulu annoncent deux grandes manifestations au courant de la semaine prochaine. Dans une déclaration lue par Jean-Bisco Lalu, président du CALCC, le « Bloc patriotique » fait savoir qu’il tiendra, ce lundi 21 novembre, un sit-in devant la CENI sur le boulevard du 30 juin à Kinshasa ainsi que devant tous les bureaux de la CENI dans chaque province et dans chaque territoire.

Dans la même foulée, les protagonistes du « Bloc patriotique » annoncent une nouvelle « marche pacifique » sur toute l’étendue de la République le 27 novembre 2021. Si pour la précédente manifestations le lieu de chute était le stade Tata Raphaël, pour cette nouvelle marche, à Kinshasa le point de chute de la marche est le Palais du peuple où un mémorandum sera remis au Parlement.

politico.cd/CC

 


Le Front Commun pour le Congo (FCC) s’est mobilisé samedi 13 novembre dans le cadre de manifestation du bloc patriotique contre la « politisation » de la commission électorale. Le clan Kabila s'est trouvé au rond-point Moulaert pour le début de la manifestation.

Plusieurs têtes d’affiche sont présentes comme Emmanuel Ramazani Shadary, Aubin Minaku, Bruno Tshibala, Félix Momat, Ingele Ifoto, Benoit Kambere, Martin Nzekuye, Michael Sakombi ou encore Adam Chalwe. Sur place, la police est mobilisée, deux jeeps des forces de l’ordre sillonnent dans ce périmètre où la circulation est fortement perturbées. Les cinq stations-essence des parages sont fermées, sans doute par crainte de débordement. 

Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD et candidat malheureux à la présidentielle de 2018, a participé à la marche du bloc patriotique ce samedi à Kinshasa. Il s’est montré particulièrement virulent vis-à-vis du pouvoir actuel qu’il qualifie de dictature.

« C’est la marche pour le changement. Nous avons commencé aujourd’hui et nous allons continuer jusqu’à ce que les incompétents comprennent que le peuple veut se prendre en charge. Des incompétents pareils, des microbes politiques. La dictature que nous n’avons jamais connu, une dictature qui dépasse celle de Mobutu », a-t-il lancé.

Il a insisté pour que, dit-il, le vrai changement arrive:  « Nous demandons que les choses changent. Nous demandons du changement partout. A la CENI, le RAM, il y a trop de morts dans l’Est du pays où il a installé l’état de siège ». 

Ce proche de Joseph Kabila s’est montré également très hostiles aux voyages à l’étranger de Félix Tshisekedi: « Nous demandons qu’il cesse de voyager. Qu’il s’occupe du peuple. Malheureusement, c’est un dictateur. Nous avons commencé avec les marches. Nous irons jusqu’à la fin pour obtenir ce changement ». 

Il considère aussi que la CENI actuelle n’est pas le reflet du respect des textes: « La CENI a commencé avec qui? Avec quelle composante? C’est une CENI à voix unique. Nous disons non ». 

Un mémorandum sera déposé à la fin du parcours, comme convenu à la fin de la réunion à laquelle ont participé les organisateurs autour du Gouverneur Gentiny Ngobila.

 
Ivan Kasongo/CC 
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