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Les laïcs catholiques et les protestants regroupés au sein du CALCC et MILAPRO et certains partis de l’opposition organisent une marche pacifique ce samedi 13 novembre à Kinshasa.

Le gouverneur de la ville de Kinshasa en a pris acte le vendredi 12 novembre lors d’une réunion de planification avec les organisateurs, le ministre provincial de l’Intérieur ainsi que les responsables de la police de la ville de Kinshasa.

Selon le secrétaire général du ministère des laïcs protestants, Jeff Mpambi, cette marche a un caractère pacifique.

Il donne également les itinéraires qu’emprunteront les manifestants :

«  A l’issue des échanges des échanges, les parties ont convenu les itinéraires suivants : Lemba Terminus, avenues Kianza, Université, Stade Tata Raphael comme point de Chute. Deuxième itinéraire : Marché Selembao, avenue Libération, avenue Kasa-Vubu, Stade Tata Raphael. Troisième itinéraire : Place Sakombi, avenue Kasa-Vubu, Stade Tata Raphael. Au point de chute, une délégation de plus ou moins dix personnes sera chargée de déposer un mémorandum à qui de droit ».

Cette marche est organisée pour dénoncer le processus de désignation et l’investiture des animateurs de la CENI, mais aussi la « politisation des animateurs de cette institution ».

radiookapi.net/CC



Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, invite ce jeudi 11 novembre 2021, Jeef Pambi Mabudiga, Secrétaire national MILAPRO et Jean-Bosco Lalo Pkasha, Président CALCC du bloc patriotique (PPRD, Nouvel Élan, ECIDé, ECT, MILAPRO/ECC et CALCC/CENCO) a une séance de travail dans son cabinet à l’Hôtel de ville de Kinshasa par rapport à l’organisation de la marche prévue le samedi 13 novembre prochain.

« Consécutivement à votre lettre du 1er novembre 2021 relative à l’organisation d’une marche en date du 13 novembre 2021, je vous invite à une séance de travail au sein de mon cabinet situé à l’Hôtel de ville de Kinshasa ce jeudi 11 novembre 2021 à 11 heures », peut-on lire dans cette correspondance signée par le numéro un de la ville de Kinshasa le 10 novembre dernier.

Avant d’ajouter que « considérant l’adhésion de certaines structures et mouvements politiques tel que renseignée dans vôtre précitée, je vous saurai gré de vous faire accompagner de quelques-uns d’entre eux et ce, à toutes fins utiles ».

Initialement prévue le 6 novembre dernier, les forces sociales et politiques ont reporté la marche pour le 13 novembre prochain, étant donné que d’autres structures avaient également choisi cette date pour leurs marches.

« Nous avons l’insigne honneur de vous informez, en votre qualité d’autorité politico administrative compétente, que ladite marche se tiendra dans le respect des valeurs chrétiennes et républicaines, et dans l’observance des gestes barrières anti Covid-19. Il est cependant malheureux de constater, alors que notre annonce a été faite publiquement, que d’autres structures, pour des motivations qui leur sont propres, choisissent de programmer à la même date une marche dont le but ne cadre pas avec la nôtre », ont expliqué les organisateurs de ladite marche, CALCC et MILAPRO.

Ces mouvements exigent la dépolitisation de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), les réformes électorales consensuelles et dénoncent la mise en place « irrégulière » du bureau de la CENI.

Christian Malele

 


Le village Urio, une localité située dans la chefferie de Warpalara, en Ituri est « largement contrôlée » par les militaires ougandais depuis le week-end dernier.

D’après Innocent Wabekudu, président de la société civile de la place, ces militaires obligent les populations civiles à prendre de force la nationalité Ougandaise. Ces derniers ont déjà érigé plusieurs barrières illégales dans cette région et font payer de l’argent aux habitants qui veulent franchir.

« C’est depuis le samedi dernier que ces militaires de nationalité ougandaise sont arrivés et ils ont réussi à occuper ce village au vu et au su des autorités de notre pays. Ce qui nous a plus choqué, c’est le fait qu’ils sont allés jusqu’à ériger une barrière où ils exigent le paiement des sommes colossales avant tout passage » a-t-il expliqué.

Innocent Wabekudu renseigne que ces militaires affirment que cete partie est « mixée » à l’Ouganda. Une « violation du principe d’intengibilité » de la province, c’est pourquoi cette structure citoyenne appelle les autorités à prendre des mesures qui s’imposent pour récupérer cette partie « contrôlée » par l’Ouganda. Il déplore enfin le « silence » des autorités militaires quand à cette situation.

Azarias Mokonzi depuis Beni



Le lieutenant Général Constant Ndima Kongwa, gouverneur du Nord-Kivu l’a fait savoir ce samedi 6 Novembre 2021 à l’occasion du lancement officiel des travaux de réhabilitation de la route Beni-Mangina. Pour lui, cette route d’intérêt capital facilitera la fluidité des trafics de la population et pourra être utilisée par l’armée pour des besoins stratégiques des opérations militaires.

« Tous les projets de la province ne doivent pas s’arrêter. En ma qualité de commandant des opérations, voilà pourquoi j’ai établi mon QG ici pour suivre de près les opérations. La réhabilitation de cette route d’intérêt capital facilitera la fluidité des trafics de la population et nous comme armée de la RDC nous pourrons l’utiliser pour des besoins stratégiques des opérations », a-t-il fait savoir.

Notons que ces travaux de réhabilitation seront exécutés par la Société Services Vihum, S.S.V. Ces travaux seront réalisés pendant 30 jours ouvrables, si pas de force majeur, a indiqué les membres de l’équipe technique de cette entreprise. Wait and see, disent les anglais.

Isaac Bin-ngeve



Le retour au pays du Président de la République Félix Tshisekedi ce jeudi 4 novembre 2021, n’a pas été que rose. Hormis la réponse positive donnée par la population venue nombreuse réserver un accueil chaleureux au Chef de l’état, quelques incidents ont émaillé cet événement.

Chemin faisant, plusieurs cas d’accidents de circulation ont été enregistrés.

Premièrement, juste au sortir de l’aéroport international de Ndjili, un motocycliste est entré en collision avec une Jeep du cortège présidentiel. Bilan, aucun décès. Les concernés sont sortis sains et saufs.

Deuxième incident au niveau du saut de mouton de Pascal dans la commune de Masina. Ici, un autre motocycliste a cogné dans une voiture, invitant dans cette chute plusieurs autres motocyclistes. Cette fois, des blessés légers ont été enregistrés.

Le Troisième accident s’est produit au niveau du saut de mouton de Debhonomme dans la commune de Limete. Encore un motard, cette fois-là du cortège présidentiel, qui a été légèrement blessé. Ce dernier a été amené par une Jeep de garde présidentielle.

Pour cet accident de Debhonomme, d’autres motocyclistes qui l’ont occasionné, en sont sortis avec blessures légères.

Bernard MPOYI



Jean-Marc Kabund remercie vivement la population Kinoise pour l'accueil chaleureux réservé au président Félix Tshisekedi, ce jeudi 04 novembre. Des milliers de Kinois ont fait le déplacement de l'aéroport international de N'djili jusqu'à la résidence de Félix Tshisekedi pour saluer son retour dans la capitale congolaise.

Ce geste aux yeux de Jean-Marc Kabund, premier vice-président de l'assemblée nationale et président ai de l'UDPS, est une démonstration de soutien indéfectibles au Chef de l'État que la population Kinoise accorde à vision  ainsi qu’aux " efforts fournis par lui afin d’apporter le changement tant souhaité par vous".

Les Présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, le Premier ministre, plusieurs ministres, des parlementaires, des officiers supérieurs des FARDC et d'autres officiels étaient disposés sur le tarmac et au pavillon présidentiel pour saluer le chef de l'État et la Première Dame.

D'après la cellule de communication de la présidence, à l'extérieur de l'aéroport et tout au long du parcours vers la Cité de l'UA une foule immense en liesse a scandé des slogans à la gloire du Président Tshisekedi qui revient d'une tournée triomphale à l'étranger : visite d'Etat en Israël, le G20 à Rome et la COP26 à  Glasgow.

G.T.



Arrivée à Kinshasa jeudi 4 novembre par l’aéroport international de N’Djili en provenance de Glasgow, le chef de l'Etat a été accueilli au pied d’avion par le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso, le président du Sénat Bahati Lukwebo ainsi que les députés nationaux et les sénateurs, les membres du gouvernement et les responsables de sécurité, mobilisés dès la matinée.

Le Président de la République avec une foule immense venu l'accueillir a engagé une courte procession à pied de l’aéroport sur le boulevard Lumumba.

Après près de deux semaines passées à l'étranger où il a récolté un succès diplomatique indéniable, Mr Tshisekedi revient à Kinshasa.

A Jérusalem, sa première étape à l'étranger, le chef de l'Etat congolais a considéré les performances d'Israël en matière d'infrastructure, de sécurité, de l'environnement, de l'agriculture et du numérique comme un "modèle". A cet égard, les deux états vont renforcer, sans nul doute, leur partenariat dans ces domaines. Ensuite le président Congolais s'est rendu en Italie où il a participé au sommet de G20 qui a abouti à l'accord historique sur une réforme de la taxation internationale ambitionnant de mettre fin aux paradis fiscaux avec l'instauration d'un impôt mondial minimal de 15 % sur les bénéfices des multinationales. Enfin Fatshi s'est rendu à Glasgow au COP26, le rdv sur l'enjeu climatique, où il a signé au nom de la de la RDC avec l'initiative des forets d'Afrique centrale (CAFI) un accord de financement de 500 millions de $ au profit des forêts de notre pays.

Une mobilisation des Kinois depuis 6 heures du matin à l'aéroport international de Ndjili et tout au long du parcours qu'à emprunté le fils du sphinx jusqu'à sa résidence, s'est faite à l'appel des partis membres de l'Union sacrée. L'avion présidentiel a atterri à 15 heures. Cette arrivée tardive n'a pas désarmé cette foule immense. C'est au cri de "Fatshi béton" qu'elle a accueilli le n° 1 Congolais. Tout au long du cortège présidentiel la foule arborait des effigies du président de la République et des drapeaux des partis politiques membres de l’Union sacrée dont évidemment ceux de l'UDPS. Elle scandait des chants à la gloire de celui que les jeunes de son Parti, l’UDPS, appelle « le meilleur président du monde »

Ali Kalonga

 



Le Kenya et la RDC ont ouvert mercredi 3 novembre à Kinshasa une série de partage d'expériences dans le cadre de la lutte contre la corruption dans les deux pays.  

Durant quatre jours, la Commission d'éthique et de lutte contre la corruption, (EACC)-Kenya va mettre à disposition de l'Agence de prévention et lutte contre la corruption (APLC) ses stratégies en vigueur durant une vingtaine d'années d'exercice depuis sa création. 

Le directeur exécutif de EACC, Twalib Mbarak a déclaré que son agence bénéficie d'un budget annuel d'environ 30 millions de dollars et traque tous les actes de fraude et corruption :

« La meilleure solution pour résoudre le problème africain c'est la coopération entre les Etats africains. Nous venons comme un grand frère qui vient apporter son expérience en matière du cadre juridique, des législations spécifiques qui permettent de lutter contre la corruption, qui permettent de prévenir. Nous également en termes de mécanisme de sensibilisation, des lois qui peuvent aider à réduire, le taux ou le niveau de corruption en RDC ».

Pour le coordonnateur de APLC, Thierry Mbulamoko, son institution est engagée à endiguer un "si grand fléau" qui gangrène la société congolaise.
Pour cela, il doit faire à des défis qui nécessitent un accompagnement substantiel en dépit des dispositions juridiques existantes :

« Nous voulons échanger, voir dans quelle mesure apprendre. Or les défis sont énormes. La RDC ne dispose pas encore à ce jour d'une législation anti-corruption. Certes il y a quelques articles qui parlent de la corruption et de quelques faits assimilés. Nous ne sommes pas encore totalement en phase avec les standards internationaux. Donc la réflexion s'impose ».

Ce partage d'expériences prévoit, par ailleurs, des séances de travail avec le ministère des Finances, la BCC, le ministère de Justice ainsi que la DGM. 

radiookapi.net/CC



Le ministre des Transports Chérubin Okende a sollicité auprès du président de l’Assemblée nationale le vote en urgence de la proposition de loi sur « l’aviation civile » afin de faire sortir la RDC de la « liste noire » de l’Union européenne (UE). 

 A en croire M. Okende, son ministère doit relever le défi d’application des normes internationales en ce qui concerne l’aviation civile dans le pays qui est en grand retard. 

« Le Congo est sur une liste noire de l’Union européenne qui ne nous permet pas d’exploiter certains droits de trafic que nous disposons pourtant.  Et le premier défi à relever, c’est par rapport à la législation. Il y a une loi sur l’aviation civile qui subit aujourd’hui la proposition d’amendement pour être au diapason des normes internationales. Et j’ai eu l’honneur de découvrir que c’est l’honorable André-Claudel Lubaya qui est auteur de cette proposition de loi. Tout comme j’ai aussi le bonheur de découvrir que pendant la présente session, cette loi est inscrite au calendrier. Voilà pourquoi je suis venu demander à l’honorable président de nous aider à faire diligence pour que cette loi soit examinée pendant cette session », a déclaré Chérubin Okende Senga. 

Le ministre a aussi voulu le même mercredi 03 novembre, requérir les avis et l’adhésion de la représentation nationale dans l’élaboration du plan stratégique national de désenclavement du territoire national : 

 « Je suis en train de finaliser mon plan stratégique pour le désenclavement de notre pays. Aujourd’hui, les 2345 400 km2 ne sont pas totalement interconnectés pour charrier les personnes et les biens. Ce plan stratégique, je ne peux le réussir qu’en étant en communion avec les élus du peuple. Avant de finaliser ce plan stratégique, je suis venu me ressourcer auprès du président et lui demander l’opportunité, pour que le moment venu, je puisse échanger avec les honorables députés », a ajouté Chérubin Okende. 

 
 
radiookapi.net/CC


Le président de la société civile de Goma, Marion Ngavho, salue « l’amélioration progressive » de la situation sécuritaire dans cette ville du Nord-Kivu depuis le mois de juillet 2021. Il a fait cette évaluation mardi 2 novembre, au lendemain de la onzième prorogation par l’Assemble nationale de l’état de siège décrétée au Nord-Kivu et en Ituri. 

Dans une déclaration rendu publique, cette structure explique cette embellie est due notamment aux bouclages et perquisitions opérées dans les quartiers et camps militaire et policier. 

Marion Ngavho parle aussi de la mesure interdisant la circulation des motos pendant la nuit et bien d’autres aspects positifs. 

Toutefois, la société civile note la persistance de plusieurs incidents sécuritaires, en dépit de l’instauration de l’état de siège. Elle pense à cet effet que le résultat n’est pas encore satisfaisant. 

Marion Ngavho souhaite la réévaluation de l’état de siège en faisant une série de recommandations aux autorités : 

« Nous pensons que nous devrions nous arrêter et voir ce qui marche et ce qui ne marche pas. Nous demandons aux autorités d’intensifier les opérations de traques des bandits armés, de voir la situation des frontières avec le Rwanda et l’Ouganda qui sont poreuses et qui facilitent la circulation d’armes. » 

Le président de la société civile de Goma demande aussi d’appliquer une justice juste et de penser à la réinsertion de toutes les personnes démobilisées. 

 
 
radiookapi.cd/CC
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