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Lamuka était en meeting à la place Sainte-Thérèse dans la commune de Ndjili. Après plusieurs heures d’attente, Martin Fayulu Madidi est arrivé au dit lieu du meeting pour livrer à ses partisans le même message connu : « non à la politisation de la CENI, non à la fraude électorale, oui à des réformes consensuelles pour les élections prévues en 2023 ».

Lors de ce rassemblement, le candidat malheureux à la présidence a qualifié d'échec l’état de siège décrété par le président de la République depuis le 03 mai dernier  dans le Nord-Kivu et l’Ituri. Il veut un retour à l’administration civile.

Ensuite le nouveau coordonnateur de ce qui reste de Lamuka s’est livré dans des affirmations sans la moindre preuve : « En 2013, les FARDC ont chassé les M23 (...). Mais pourquoi ne peuvent-ils pas mettre nos militaires dans de bonnes conditions pour aller au front ? (...) Cet état de siège n'est pas vrai.  En réalité, ils sont en train de chercher comment ils vont voler nos ressources naturelles. Et nous, nous n'allons pas l'accepter (...) Ils ont fabriqué des usines sur place pour travailler l'or et le coltan du Congo. Mais ils n'ont pas fabriqué ces usines à Goma, à Bukavu, à Bunia afin de permettre aux citoyens de trouver de l'emploi ? »

Dans son discours, mardi 21 septembre dernier à la 76e Assemblée générale de l'ONU à New-York (USA), le chef de l’Etat avait rappelé que la mesure exceptionnelle de l’état de siège en cours dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri a été prise pour mettre fin à l'insécurité due à l'activisme des groupes armés nationaux et internationaux dans la partie est de la RDC. Félix Tshisekedi a, ensuite, déclaré que l'état de siège ne sera levé que « lorsque les circonstances qui l'ont motivé disparaîtront », tout en dressant un bilan largement positif des activités militaires de l'armée congolaise. Il s'agit notamment, selon lui, de plusieurs miliciens tués, des réseaux des trafics démantelés.

La coalition Lamuka projette une marche pacifique le 16 octobre prochain.

Ali Kalonga (avec Ivan Kasongo)



C’est au cours du vingt-troisième conseil des ministres qui s’est tenu le vendredi 8 octobre que le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya, a présenté aux membres du gouvernement le projet de la tenue prochaine des états généraux de la communication et médias.

D’après Patrick Muyaya, ce projet a pour but notamment de jeter un regard rétrospectif sur les pratiques de la presse et de la régularisation des médias en République démocratique du Congo, afin de dégager les perspectives d’avenir au moyen d’un dialogue proactif et inclusif entre les parties prenantes.

Au cours de ces assises, il sera question de dégager des propositions des réformes pertinentes touchant au régime juridique des médias en général et de la presse en ligne en particulier, au statut du journaliste, à la dépénalisation des délits de presse qui pourra être précédée par un moratoire dont les modalités d’encadrement fera l’objet d’une concertation entre le Gouvernement et les organisations professionnelles, à la modernisation des médias publics, aux défis de la presse congolaise.

Selon le ministre Patrick Muyaya, ces états généraux de la communication et médias, contribuera à donner un nouvel envol à la presse congolaise et au rayonnement de la démocratie dans un écosystème qui permet le plein exercice de la liberté de la presse

Le Ministre de la Communication et Médias a informé le Gouvernement qu’il procédera incessamment à la mise en place d’un Comité d’organisation, à la convocation des travaux ; et à la mise en place du Comité de suivi des recommandations et conclusions des états généraux de la communication et médias.

Après débat et délibérations, ce dossier a été adopté par les membres du gouvernement.

Placées sous le haut patronage du Président de la République Félix Tshisekedi, ces assises auront pour thématique principale : « les médias congolais : quelles perspectives à l’ère du numérique et des enjeux et défis du développement durable ».

Bernard MPOYI



Gentiny Ngobila était en meeting populaire vendredi 08 octobre à la Place Sainte-Thérèse, dans la commune de Ndjili. A la tête de Kinshasa depuis avril 2019, il a défendu son bilan et a promis la construction des infrastructures. L’une des ses grandes promesses concernent le lieu de ce meeting. 

« Nous devons protéger ce terrain. Ce n’est pas que pour le meeting. Le président de la République avait fait une promesse. Un stade sera érigé ici », a t-il dit.

Il a même un calendrier d’exécution du projet: « Le stade sera construit dès l’année prochaine et sera achevé avant la fin du mandat. Ce terrain est important pour nous ». 

Gentiny Ngobila annonce aussi que des habitations aux alentours de terrain seront détruites.

« Tous ceux-là qui ont construit juste à côté doivent déguerpir. Nous allons casser ces maisons qui ont été construites de façon anarchique ».

Dans un autre registre, il a promis des emplois, des industries et d’autres infrastructures dont un pont qui va relier Kingabwa à Masina. 

Auguy Mudiayi



Le gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka sera en meeting populaire ce vendredi à partir de 13h dans la capitale de la République démocratique du Congo. 

L'information a été confirmée ce mercredi 6 octobre 2021 à 7SUR7.CD par la cellule de communication de l'Hôtel de ville de Kinshasa. 

À en croire la même source, le premier citoyen de la ville tiendra son meeting populaire au terrain Sainte Thérèse situé dans la commune de N'djili, en plein district de la Tshangu, un des coins chauds de la capitale. 

Dans le cadre des préparatifs de cette manifestation, l'autorité urbaine appelle ses administrés à y prendre part massivement. 

"Les habitants de la Tshangu, venez nombreux. Ça sera chaud", lit-on dans une affiche du gouverneur qui annonce ce meeting populaire. 

Il sied de souligner par ailleurs que le meeting de Gentiny Ngobila Mbaka, annoncé comme un moment d'échanges avec ses administrés, interviendra un jour avant celui de la coalition de l'opposition LAMUKA, dans la même commune et au même endroit.

Pour leur part, Martin Fayulu et Adolphe Muzito avaient appelé à l'organisation de ce meeting populaire, notamment pour s'opposer à la politisation de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et à tout glissement en 2023.

Jephté Kitsita



Le député national Claude Misare, auteur de la question orale avec débat adressée au ministre des PTNTIC en rapport avec le RAM (Registre des Appareils Mobiles) annonce avoir débuté la récolte des signatures pour la motion de défiance contre Kibassa Maliba au cas où la taxe n'est pas supprimée. Dans une interview accordée à notre consoeur ACTUALITE.CD mercredi 6 octobre, l'élu d'Uvira (Sud-Kivu) affirme que plus de 50 députés ont déjà signé la motion de défiance.

La motion devrait être déposée séance tenante, souligne-t-il.

« Je vous confirme que j'ai les signatures pour déposer la motion de défiance au cas où le Ministre ne supprime pas la taxe RAM. Le règlement intérieur prévoit 50 signatures, moi j'ai plus de 50 signatures par rapport à la motion, nous sommes prêts si le ministre n'arrive pas à convaincre la représentation nationale, séance tenante nous allons déposer la motion, c'est ce qu'ils sont en train de fuir. Ils savent que le ministre n'aura pas d'arguments, ils sont convaincus que le ministre n'a pas d'arguments, il n'a pas d'éléments convaincants, il n'a pas des justificatifs, il a parlé de 25 millions USD déjà collectés mais selon nos calculs, cette histoire (RAM) a fait entrer plus de 106 millions USD seulement pour les six mois », a déclaré le député national Claude Misare.

Cet élu affirme dit ne pas comprendre la raison du report sine die de la plénière prévue ce mercredi pour auditionner le ministre des PTNTIC.

Le dossier RAM a mis en ébullition l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Tous les députés sont unanimes qu’il faut supprimer cette taxe qui appauvrit davantage la population. Plusieurs députés ont qualifié cette initiative du ministère des PT-NTIC de « vol et escroquerie » et ont demandé la démission de Kibassa Maliba. Ce dernier s’est dit « choqué » parce que les élus l’ont qualifié tout au long de la plénière « d’escroc, de voleur ».

Officiellement lancé en septembre 2020 par Augustin Kibassa, le service de Registre des appareils mobiles (RAM) a, selon l’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Congo (ARPTC), pour objectifs d’optimiser la sécurité et la qualité de service des réseaux mobiles sur le territoire national, de lutter efficacement contre la contrefaçon des appareils mobiles en déconnectant les appareils identifiés comme non-conformes, et de combattre le vol des appareils mobiles en bloquant les appareils déclarés volés.

Clément Muamba



Initialement prévue pour ce mercredi 06 octobre 2021, la séance plénière de l’Assemblée nationale portant sur la suite de l’audition du ministre des Postes, télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et communication (PT-NTIC), Augustin Kibasa Maliba est reportée sine die, a-t-on appris.

Ladite plénière avait deux points à l’ordre du jour, à part la question orale avec débat sur la taxe RAM réponse du Ministre et conclusion de l’initiateur, il y avait aussi l’adoption des recommandations des auditions par la commission Défense et sécurité.

Ce report intervient après la prorogation de 48 heures accordé au ministre vendredi dernier, car, justifie-t-il, il devrait prendre part à la réunion du conseil des ministres.

Aucune raison n’est avancé sur ce report de l’audition du ministre Augustin Kibasa Maliba dans l’affaire RAM (Registre des appareils mobiles) qui fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Il y a lieux de se poser de questions sur ce report après la prorogation deux fois du délai de 48 heures accordé au ministre Kibasa Maliba, car lui-même avait sollicité ce délai pour répondre, avait-il dit, de manière efficace et sincère aux préoccupations des élus nationaux sur la quintessence de la taxe des téléphones mobiles RAM.

Lors de la plénière du mercredi 29 septembre 2021, après débat houleux sur la problématique de la taxe RAM instituée par le Ministre de PTNTIC, la majorité des députés nationaux qui ont intervenu ont tout simplement exigé le retrait avec effet immédiat de la taxe qui fait souffrir la population.

Qualifiant la taxe RAM de pure escroquerie, ces élus nationaux exigent voir même la démission du Ministre Kibasa.

Obligés de payer sur « imposition » entre 1 et 7 dollars l’an pour cette taxe, les usages de téléphonie mobile veulent à tout prix que la taxe RAM soit définitivement supprimée.

Augustin Kibassa avait dans son intervention lors de la même plénière, révélé qu’une quotité de 25 millions $ des recettes mobilisées a permis de financer le projet d’interconnexion des établissements éducatifs (SINTED).

Il avait aussi déclaré que : « le Registre des appareils mobiles (RAM) n’est pas une taxe, mais une rémunération des services et prestations fournis par l’Autorité de régulation, des postes et télécommunications (ARPTC). Il ne s’agit non plus d’un simple enregistrement ».

Parmi les services offerts par le RAM, il avait cite aussi « le WiFi RAM gratuit avec 8 sites déjà opérationnels dont UNIKIN, ISTA, INBTP, IFASIC, UPN, ISP/Gombe, aéroport international de N’Djili et Rond-point Magasin ».

Le ministre de PT-NTIC rassure donc que, grâce au RAM, « les appareils perdus ou volés peuvent être retracés. Le RAM prévient et combat la contrefaçon et l’utilisation des téléphones contrefaits qui mettent en danger la santé de leurs utilisateurs ».

Dominique Malala



Le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya, a, lors d'un point de presse organisé ce mardi 05 octobre 2021, démenti l'information selon laquelle, le président américain Joe Biden avait refusé de rencontrer son homologue de la République démocratique du Congo lors de l'assemblée générale de l'ONU.

D'après le porte-parole du gouvernement congolais, Félix Tshisekedi a bel et bien eu des réunions avec Joe Biden par vidéo-conférence. Il a, en outre, révélé que le président de la RDC est le seul chef d'État a avoir rencontré le secrétaire d'État américain.

« Le président de la République est parti à double titre à l'Assemblée générale des Nations-Unies. D'abord, comme président de la RDC et en plus comme président de l'Union africaine (...) Alors, j'ai vu des gens dire que le président n'a pas été reçu par Joe Biden, non. Compte tenu de la Covid-19, c'était compliqué mais il a eu des réunions avec le président Biden, plusieurs réunions se font par vidéo-conférence et vous avez vu que le secrétaire d'État américain était venu rencontrer le chef de l'État. C'est le seul président qui a eu une rencontre avec le secrétaire d'État américain. Beaucoup de gens font que parler sans connaître le fonctionnement du protocole américain. Le président angolais était à Washington, il a passé 5 ou 6 jours sans avoir rencontré le président américain ni le secrétaire d'État », a expliqué Patrick Muyaya.

Dans la foulée, Patrick Muyaya a affirmé que lors de l'assemblée générale des Nations-Unies, plusieurs chefs d'États voulaient à tout prix rencontrer Félix Tshisekedi.

« Je crois que la réunion que le président a eue avec le secrétaire d'État américain, c'était une réunion importante. Ils ont parlé des problèmes du continent et de la RDC. Le président n'a pas eu le temps de se reposer parce que plusieurs chefs d'États voulaient à tout prix le rencontrer », a-t-il ajouté.

Pour rappel, lors de la 76ème assemblée générale de l'ONU, Félix Tshisekedi avait prononcé un discours dans lequel, il avait notamment appelé à des sanctions contre les multinationales qui exploitent illégalement les minerais de la RDC et fournissent des armes aux groupes rebelles. 

Roberto Tshahe



Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a pris acte de l'organisation du meeting de la coalition Lamuka prévu ce samedi 9 octobre 2021 au terrain Sainte-Thérèse dans la commune de N'djili (Kinshasa).

« J'accuse réception de votre lettre sans référence du 29 Septembre 2021, par laquelle vous m'informez sur l'organisation d'un meeting en date du 09 Octobre 2021 au terrain Sainte-Thérèse dans la Commune de N'djili. Ce dont je vous remercie. En réaction, je prends acte de votre requête et vous exhorte au strict respect des gestes barrières afin d'éviter toute propagation massive de la Covid-19 ainsi qu'à la préservation de la salubrité des lieux indiqués », lit-on dans un courrier de l'autorité urbaine de Kinshasa.

Ce meeting de Lamuka intervient après le report d’une marche programmée le 29 septembre dernier pour exiger la dépolitisation de la commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce report faisait suite à l’incompréhension née à la suite de l'interdiction, par le gouverneur de la ville, d’organiser des manifestations publiques sur le tronçon allant de Pont-Matete à l’aéroport de N’djili. Cette zone, ainsi le centre-ville de la capitale, ont été déclarés « zones neutres » et, par conséquent, ne peuvent plus abriter des marches comme avant.

actualite.cd/CC

 
 


La Nouvelle génération pour l'émergence du Congo (NOGEC) a communiqué sur le bilan de sa marche populaire organisée ce mercredi 29 septembre pour exiger la dépolitisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le consensus autour des réformes électorales en RDC.

Dans un rapport publié jeudi 30 septembre, NOGEC fait savoir que « cette marche a été étouffée et réprimée à coup de grenades lacrymogènes et de violences corporelles disproportionnées ». Et d’ajouter : « Plusieurs militants révolutionnaires ont été arrêtés dont le commandant en chef lui-même, Me Constant MUTAMBA, relâché en fin d’après-midi grâce à l’intervention de la Monusco ».

D’après ce regroupement politique, 15 personnes ont été arrêtées dont 6 au sous-commissariat du district de Tshangu et 9 autres au niveau de Bitabé. Elles ont été libérées sans payer une amende. Bien plus, ce rapport-bilan note que 5 blessés ont été enregistrés toujours à Bitabé. Outre des cas d’arrestations et blessés, NOGEC souligne qu’il y a aussi eu perte de quelques objets.

Pour rappel, NOGEC avait prévu de marcher ensemble avec Lamuka pour « rendre efficaces les actions des forces de l’opposition ». Mais en dernières minutes, Lamuka a reporté sa marche pour le mois d’octobre prochain.

Au sujet des prochaines élections en RDC, Constant Mutamba, coordonnateur de NOGEC, soutient la mise en place du « front de l'opposition congolaise pour  des élections crédibles et transparentes en 2023 ». Cette structure devrait, selon lui, regrouper les acteurs politiques de l'opposition ainsi que de la société civile qui militent pour la même cause.

Martin Tadiya, stagiaire UPN 

 
 


La police a dispersé, mercredi 29 septembre, dans l'Est de la Capitale, une marche du regroupement politique “Génération pour l'Emergence du Congo (NOGEC)” qui exige la “dépolitisation” de la composition de la commission électorale nationale indépendante (Ceni); marche interdite par les autorités de Kinshasa pour des impératifs sécuritaires.

Le président dudit regroupement, Constant Mutamba, un proche de Joseph Kabila, membre du front commun pour le Congo (FCC), a été arrêté ensuite emmené, dans un pick-up 4×4 de la police, à un commissariat, selon des témoins sur place.

Des dizaines de militants ont été dispersés par la police, a-t-on également constaté.

Mutamba et l’opposition en général exigent un consensus sur les réformes électorales et la “dépolitisation” de la Ceni, dont la composition du bureau divise les confessions religieuses.

Mardi 28 septembre, la coalition de l’opposition Lamuka, a annoncé le report de sa marche prévue également pour ce mercredi, en concertation avec le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila. Cette marche devrait débuté dans le district populaire de Tshangu, considéré comme acquis à l'opposition.

Lamuka a reporté sa marche pour le 16 octobre tout en contestant la décision du gouverneur de déclarer ledit district comme “zone neutre” où ne peuvent pas se tenir des manifestations politiques.

Le gouverneur de Kinshasa a affirmé que ce district regorge des foyers de tensions.

Pascal Mulegwa (avec Ali Kalonga)

 

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