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Les députés nationaux, pratiquement à l'unanimité, exigent la démission du ministre des PTNTIC, Augustin Kibasa. Ces députés dénoncent l'illégalité de cette taxe, qui n'est reprise dans "aucun texte du pays".

Les mêmes propos étaient tenus par les régies financières : Dgda ( Direction générale des douane et accises ) Dgi ( Direction générale des impôts).

Certains députés, comme Daniel Safu, exige d'abord la restitution des crédits des congolais, avant la suppression du RAM et la démission du ministre.

Pour sa défense, Augustin Kibasa, assure que RAM a déjà contribué à la caisse de l'État à plus de 25 millions $ qui sont répartis dans d'autres secteurs, comme   l’accompagnement de la gratuité de l'enseignement.

Le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et la Communication est venu répondre à la question d'actualité sur le dossier RAM (Registre des appareils mobiles) était d'abord une question orale avec débat de  deux députés :  Claude Misare et Juvenal Munubo.

Le débat est suspendu à l'initiative de la motion d'ordre de l'honorable  Baudoin Mayo. 48h sont accordées à A. Kibasa, sur sa demande, pour rencontrer les préoccupations de députés nationaux.

mediacongo.net/CC
 


À la surprise générale,  coalition Lamuka vient de muer sa marche prévue demain mercredi 29 septembre, à un meeting prévu dans les tout prochains jours.

Et ce, après une réunion tenue, ce mardi 28 septembre 2021, entre  l'autorité urbaine et les organisateurs des marches prévues demain.

Toutefois, la Nogec, parti politique cher à Constant Mutamba maintient sa marche pour la journée de demain mercredi et promet une forte mobilisation.

Laquelle marche  partira de la Commune de Ndjili au quartier 1, jusqu'au Palais du peuple, point de chute.

Par rapport à l'option prise par la coalition Lamuka devant le Gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka, le président de la Nogec considère cette attitude comme un acte de trahison et de manque de respect

A l'égard de ceux qui ont cru en eux (ndlr la population), tout en soulignant que cela prouve à suffisance que Lamuka n'a pas de détermination dans ce qu'elle fait.

Pour rappel, la marche de la Nogec, les autres partis et regroupements politiques du FCC a pour objectif la dépolitisation de la Centrale électorale ainsi que la tenue des élections dans le délai.

Serge Mavungu



La plateforme de l'opposition Lamuka a finalement décidé de reporter sa marche prévue ce mercredi 29 septembre à Kinshasa. Les secrétaires généraux de Ecidé et Nouvel Elan ont annoncé cette nouvelle après la rencontre mardi 28 septembre qu'ils ont eu avec le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka. Ils évoquent notamment les raisons d'ordre sécuritaires.

"Pour des raisons sécuritaires, la marche projetée par des partis Ecidé et Nouvel Elan en date du 29 septembre 2021 est reportée à une date ultérieure. L'itinéraire sera discuté et fixé conjointement", précise l'organisation de la marche, ce mardi après la rencontre avec l'autorité urbaine.

Les deux partis de Martin Fayulu et Adolphe Muzito annoncent en même temps la tenue d'un meeting populaire en octobre.

"Les partis politiques Nouvel Elan et Ecidé organiseront un meeting populaire le 09 octobre 2021 au terrain N'djili Sainte Thérèse après saisine de l'autorité urbaine".

Lamuka avait, pourtant maintenu sa marche alors que l'autorité provinciale, Gentiny Ngobila Mbaka avait annoncé que l’intervalle entre le pont Matete et l’aéroport de N’djili était une zone neutre où les manifestations politiques publiques sont interdites. Une décision qui avait été rejetée par Lamuka qui, à l'occasion, avait dénoncé « une mesure illégale, sans fondement ».

Lamuka a même parlé d’une tentative d’instaurer un « état de siège » dans une partie de la capitale. Après harmonisation des vues, la marche a donc été reportée.

José MUKENDI/CC



Le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila est ferme concernant sa mesure d’interdiction des manifestations publiques sur le tronçon compris entre l'aéroport de N'djili et le pont Matete, dans le district de la Tshangu qu’il considère comme “zone neutre”.

Pour l'autorité urbaine, les partis politiques Ecidé de Martin Fayulu et Nouvel Élan de Adolphe Muzito qui projettent une marche le 29 septembre avec comme trajet de la Tshangu jusqu'au Palais du Peuple, doivent faire une nouvelle demande afin de désigner un autre itinéraire pour leur marche.

"Nous avions eu les gens de l'Ecidé et de Nouvel Élan qui ont représenté Monsieur Martin Fayulu et Monsieur Adolphe Muzito. Ils ont fait une demande pour marcher entre Masina et Palais du Peuple. Aujourd'hui, la décision a été prise, sanctionnée par un communiqué que cette zone est devenue une zone neutre sur laquelle on ne peut pas organiser une marche. Ils doivent introduire une autre demande pour marcher dans d'autres zones qui ont été autorisées. C'est la moindre de chose, j'imagine", a déclaré Gentiny Ngobila ce dimanche 26 septembre à un groupe des médias.

Et d'ajouter :

"Les itinéraires, il y en a beaucoup dans cette ville. D'ailleurs, à partir de ce lundi. Je vais donner un programme pour recevoir les partis politiques afin de travailler sur les itinéraires autorisés (...) Qui enfreint la loi, en paie les conséquences".

Ce lundi, Adolphe Muzito, coordonnateur de Lamuka a indiqué que la marche de mercredi 29 septembre est maintenue avec le même itinéraire. 

Auguy Mudiayi



Pour le porte-parole de Lamuka, Devos Kitoko Mulenda, la marche projetée mercredi 29 septembre prochain par son organisation se tiendra selon l’itinéraire arrêté par le présidium, faisant fi de l’interdiction du gouverneur Gobila qui interdisait toute manifestation publique sur le tronçon allant de l’aéroport de Ndjili et le Pont Matete ainsi que dans le Centre-ville, siège des institutions.

De son côté Adolphe Muzitu a, au cours d'une conférence de presse lundi 27 septembre, déclaré: « Lamuka ne laissera personne assassiner ou détruire les acquis démocratiques issus du pacte républicain de Sun City. Le présidium appelle le peuple congolais en général et les kinois en particulier à ne pas céder aux intimidations et à se mobiliser nombreux pour répondre à cette manifestation du mercredi 29 septembre courant ».

Le 15 septembre dernier, Martin Fuyulu, l'autre dirigeant de ce qui reste de Lamuka, avait appelé les Congolais à marcher contre notamment « la politisation de la CENI ». Ce fut un fiasco, les Congolais n’ont pas répondu à cet appel. Les quelques partisans de Lamuka qui ont tenté de braver l’interdiction d’alors, ont été dispersés par la police. Rien de commune mesure avec les manifestations citoyennes d’autrefois initiées par l’opposition politique et marquées par la mobilisation de plusieurs milliers, voire des millions de Congolais sur tout, ou presque, le territoire national.

Ali Kalonga



Dans un entretien exclusif vendredi 24 septembre à la « Voix de l’Amérique », le président de la RDC et de l'Union africaine, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a partagé son point de vue sur la résurgence des coups d'État en Afrique, le terrorisme, le changement climatique et le coronavirus. Il aborde aussi le calendrier électoral et l'état de siège.

« L'histoire même la plus récente de notre pays nous démontre qu'il y a eu des Congolais de père et de mère qui ont participé à la ruine de notre pays », a répondu le Président Félix-Antoine Tshisekedi. Il réagissait, au cours d’une interview à la télévision VOA/Afrique, à une question relative à la proposition de loi sur la nationalité congolaise, initiée par Noel Tshiani et endossée par le député   Singi.

Mais le Président Félix-Antoine Tshisekedi reconnait à tout congolais de s’exprimer et de faire les propositions pour la bonne marche du pays.

« Tshiani est un Congolais qui a le droit de penser et de dire ce qui est bon pour son pays selon lui.  C’est son droit. On ne va pas faire le procès de Tshiani parce que nous voulons la démocratie, que chacun s'exprime. Je fais seulement un constat. Je ne vais pas donner mon avis, je n’ai pas envie d’entrer dans cette polémique que cette proposition de loi a suscitée. Est-ce qu’être Congolais de père et de mère suffit comme critère pour servir son pays de manière loyale et fidèle ? Je ne crois pas », note M. Tshisekedi.

Concernant la covid 19, au lieu de 200 millions de doses de vaccin promises, l’Afrique n’a reçu que 30 millions. Le transfert de technologie pourrait constituer une solution pour permettre à l’Afrique de fabriquer ses propres vaccins. Toutefois, « Il serait dangereux d’ignorer l’Afrique dans le processus de vaccination », a-t-il lancé car d’autres variantes peuvent se développer. Il s’agit d’une affaire de la planète entière, a conclu le président sur ce chapitre.

L’Afrique a des atouts, par exemple le bassin du Congo, qui peut solutionner le problème de changement climatique, a répondu le président Congolais sur l’épineuse question de réchauffement climatique.

Interrogé sur le terrorisme,  l’homme d’Etat congolais a affirmé que le terrorisme c’est une « gangrène » quand on ne la soigne pas elle s’étend ! Coiffant sa casquette de président en exercice de l’UA, il a déploré les coups de forces enregistrés sous son mandat. Certes le Mali et la Guinée sont des « cas isolés » mais la démocratie est une réalité en Afrique (cas de la Zambie), selon Fatshi. Il faut néanmoins éradiquer la prise de pouvoir par la force.

Revenant sur la situation congolaise, le chef de l’Etat a reconnu que les provinces orientales de son pays ploient sous l’insécurité depuis des décennies ; insécurité occasionnée par des groupes armés locaux et étrangers, ce qu’il a contraint à décréter l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. D’ailleurs, l’article 85 de la loi fondamentale autorise la proclamation de l’état de siège quand le pays est en danger. C’est le cas, constate-t-il. C’est aussi l’occasion pour lui de lancer un appel à l’union de tous les Congolais pour en terminer avec l’insécurité.

Pour les dirigeants de la CENI, « Félix » botte en touche en demandant aux religieux de s’entendre, sinon le Parlement devrait trancher ou faire reprendre le processus de la désignation des cadres de la CENI avec des conséquences fâcheuses sur la non tenue des élections dans les délais.

Cette interview constitue, sans nul doute, une véritable doctrine Tshisekedi : putschs, terrorisme, covid, état de siège, élections, climat.

Ali Kalonga (avec radiookapi.net et VOA)          



Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a indiqué que l'état de siège instauré depuis mai dernier dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu ne sera levé que « quand les circonstances qui l'ont motivé disparaîtront ».

Dans son discours prononcé, mardi 21 septembre à la 76e Assemblée générale de l'ONU à New-York, le Chef de l’Etat congolais s’est également réjoui des avancées importantes enregistrées durant cet état de siège. 

Il cite notamment : 

  • la neutralisation de plusieurs centaines de miliciens 
  • la reddition de nombreux éléments de ces groupes armés 
  • la récupération d'armes et des munitions par les forces armées de la République 
  • le démantèlement de plusieurs réseaux de trafics illicites d'armes et munitions, des minerais, et de ravitaillement des groupes armés dans divers produits ; 
  • la récupération de nombreuses localités de l'Est du pays qui étaient jadis coupées par des rebelles ; 
  • la libération de nombreux otages autrefois détenus par les groupes armés dont les ADF ; 
  • la réouverture de certains axes routiers importants qui était jadis sous le contrôle des forces négatives ; 
  • la réduction sensible des incursions contre la population civile. 

L’économie menacée par l’insécurité 

Félix Antoine Tshisekedi a rappelé, sur le plan économique, le retour de la RDC avec le Fonds mondial international (FMI). Il s’est réjoui de la croissance économique, la stabilité du Franc congolais (la monnaie locale congolaise) et la maitrise de l’inflation. 

Il a aussi souligné les accords signés entre le gouvernement congolais et plusieurs entreprises privées pour la relance de l’économie du pays.  

Félix Tshisekedi a cependant regretté que cette relance économique fait face à l’insécurité qui sévit dans la partie Est de la RDC.  

C’est pour mettre fin à cette gangrène qu’il a décrété l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. 

Retrait de la MONUSCO 

Le retrait de la Mission onusienne de la RDC doit se faire de manière progressive, responsable et ordonnée, a précisé le Président de la République.  

Par ailleurs, Felix Antoine Tshisekedi a ajouté qu’il faudrait que les Nations unies dotent la MONUSCO et sa brigade d’intervention de tous les moyens nécessaires pour faire face à la guerre asymétrique à laquelle la RDC est confrontée dans sa partie Est avant son départ. 

Le Président de la République a aussi parlé du réchauffement climatique, le terrorisme en Afrique et dans le monde. Il a notamment fustigé la lutte contre la corruption, certaines antivaleurs et les violations des droits humains. 

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a indiqué que l'état de siège instauré depuis mai dernier dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu ne sera levé que « quand les circonstances qui l'ont motivé disparaîtront ».

Dans son discours prononcé, mardi 21 septembre à la 76e Assemblée générale de l'ONU à New-York, le Chef de l’Etat congolais s’est également réjoui des avancées importantes enregistrées durant cet état de siège. 

Il cite notamment : 

  • la neutralisation de plusieurs centaines de miliciens 
  • la reddition de nombreux éléments de ces groupes armés 
  • la récupération d'armes et des munitions par les forces armées de la République 
  • le démantèlement de plusieurs réseaux de trafics illicites d'armes et munitions, des minerais, et de ravitaillement des groupes armés dans divers produits ; 
  • la récupération de nombreuses localités de l'Est du pays qui étaient jadis coupées par des rebelles ; 
  • la libération de nombreux otages autrefois détenus par les groupes armés dont les ADF ; 
  • la réouverture de certains axes routiers importants qui était jadis sous le contrôle des forces négatives ; 
  • la réduction sensible des incursions contre la population civile. 

L’économie menacée par l’insécurité 

Félix Antoine Tshisekedi a rappelé, sur le plan économique, le retour de la RDC avec le Fonds mondial international (FMI). Il s’est réjoui de la croissance économique, la stabilité du Franc congolais (la monnaie locale congolaise) et la maitrise de l’inflation. 

Il a aussi souligné les accords signés entre le gouvernement congolais et plusieurs entreprises privées pour la relance de l’économie du pays.  

Félix Tshisekedi a cependant regretté que cette relance économique fait face à l’insécurité qui sévit dans la partie Est de la RDC.  

C’est pour mettre fin à cette gangrène qu’il a décrété l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. 

Retrait de la MONUSCO 

Le retrait de la Mission onusienne de la RDC doit se faire de manière progressive, responsable et ordonnée, a précisé le Président de la République.  

Par ailleurs, Felix Antoine Tshisekedi a ajouté qu’il faudrait que les Nations unies dotent la MONUSCO et sa brigade d’intervention de tous les moyens nécessaires pour faire face à la guerre asymétrique à laquelle la RDC est confrontée dans sa partie Est avant son départ. 

Le Président de la République a aussi planché longuement sur la covid 19 dont l’éradication est subordonnée à l’effort de toute la planète. De même, il a parlé du réchauffement climatique, du terrorisme en Afrique et dans le monde. Il a notamment fustigé la lutte contre la corruption, certaines antivaleurs et les violations des droits humains. 

Il a terminé son adresse en plaidant pour des reformes de l’organisation planétaire en intégrant l’Afrique dans ses structures singulièrement dans le Conseil de sécurité comme membre permanent.

Radiookapi.net/CC



L'association des victimes des crimes dits de "Kamwina Nsapu", commis entre 2016 et 2017, dans le grand Kasaï, ont déposé une plainte au bureau de la procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI) contre les dirigeants de l'ancien régime dont le président honoraire Joseph Kabila.

L'information est confirmée par Me Georges Kapiamba de l'ONG Association pour l'Accès à la Justice ( ACAJ) qui accompagne les victimes dans le processus de recherche de la répartition et des sanctions contre les auteurs des massacres perpétrés dans le grand  Kasaï.

"Les victimes de Kamwina Nsapu ont déposé une plainte devant la CPI contre un certain nombre de responsables politiques de notre pays. La plainte concerne le sénateur à vie Joseph Kabila et certains anciens ministres de l'intérieur. Ils considèrent qu'ils ont joué un rôle actif dans ces tueries et que par conséquent, leur responsabilité pénale est engagée. Les victimes en appellent aussi au soutien des autres ONG au niveau national et international", a-t-il indiqué.

Pour des juristes interrogés à ce sujet, dès que la CPI constatent que cette plainte est fondée, elle va lancer des poursuites contre les concernés, car en cette matière, les immunités,  le privilège de juridiction et la prescription sont inopérants.

Pour ces techniciens de Droit dont le spécialiste de Droit pénal international, Me R. Diambu Mala, dans la procédure au niveau de la CPI, s'applique le principe de l'impertinence de la qualité officielle. Ça signifie que, dès lors que les indices de culpabilité sont établis, les poursuites sont lancées contre les concernés, quelles que soient la qualité officielle et la fonction qu'ils occupent dans l'appareil de l'Etat.

Rappelons que le conflit Kamwina Nsapu enclenché le 8 août 2016 a opposé les pouvoirs de l'État (police, armée) aux partisans de la « famille royale Kamuina Nsapu », lignée de chefs coutumiers de Dibaya. Le conflit s'est étendu sur l'ensemble du grand Kasaï et a fait plus de 3. 000 morts et
2 millions de personnes déplacées.

Les  20.000 victimes de ce conflit réunis au sein d'une association ont saisi la justice nationale depuis 5 ans sans succès. Elles affirment avoir pris la décision de porter l'affaire au niveau de la justice internationale après avoir constaté qu'aucune suite n'a été réservée à leur plainte au niveau interne. 

Orly-Darel Ngiambukulu



L'ambassadeur de la Suède a organisé, jeudi 16 septembre à Kinshasa, une exposition photos en sa résidence à Kinshasa, en collaboration avec des étudiants de l'académie des Beaux-Arts, en mémoire de l'ancien Secrétaire général de l'ONU, Dag Hammarjold, mort dans un crash d'avion, il y a 60 ans, alors qu'il était en mission de paix en RDC.  

Cette exposition marque ainsi le lancement d’activités commémorative de cette disparition.   

La Représentante du Secrétaire général de l'ONU en RDC, Bintou Keita, les représentants du corps diplomatiques et plusieurs autres personnalités ont participé à cette manifestation.    

A cette occasion, un débat autour de ce haut personnage, ses idées et ses valeurs fondées sur le courage, la paix et l'égalité entre les hommes, a été organisé.  

Qui est Dag Hammarskjöld ? 

Dag Hammarskjöld est né le 29 juillet 1905 dans une famille servant la monarchie suédoise depuis le XVIIe siècle. Son père était un professeur de droit international, membre de la Cour permanente d'arbitrage, ambassadeur au Danemark, gouverneur du comté d'Uppsala, plusieurs fois ministre et Premier ministre suédois de 1914 à 1917.   

Diplômé de l'Université d'Uppsala en droit et en économie politique, Dag Hammarskjöld suit également les enseignements de John Maynard Keynes à l'Université de Cambridge. 

Dag Hammarskjöld exerce de 1930 à 1934 les fonctions de secrétaire du comité gouvernemental chargé du chômage. À la même époque, il rédige une thèse d'économie à l'Université de Stockholm sur les cycles économiques. Il entre à la Banque centrale de Suède en 1936 et en devient le président du conseil d'administration de 1941 à 1948. En 1947, il participe, pour le compte du ministère suédois des affaires étrangères, à la conférence de Paris sur la mise en œuvre du Plan Marshall. En 1948, il participe à la conférence créant l'organisation européenne de coopération économique.   

Dag Hammarskjöld et la politique    

Bien qu'il n'ait jamais adhéré à un parti politique, il occupe des fonctions dans plusieurs gouvernements socio-démocrates. En 1951, il est nommé ministre sans portefeuille et devient vice-président de la délégation suédoise auprès de l'organisation des Nations unies, puis son président, un an plus tard.   

Mort dans la crise congolaise    

Après la mutinerie de l'armée congolaise, le déploiement des militaires belges dans le pays et la proclamation de l'indépendance du Katanga le 11 juillet 1960, Hammarskjöld avait organisé, le 12 juillet, à la demande du président congolais, Joseph Kasa-Vubu et du Premier ministre Patrice Lumumba, une « réunion de crise avec le groupe des pays africains ».  

Le 14 juillet, il fit, pour la première fois, usage de l'article 99 de la Charte des Nations pour convoquer une réunion du Conseil de sécurité sur la crise congolaise. 

Le jour même, le Conseil adopta la résolution 143, demandant à la Belgique de retirer ses troupes du Congo et autorisant Hammarskjöld à prendre toutes les mesures nécessaires pour fournir au gouvernement congolais l'assistance militaire dont il avait besoin.  

C’est ainsi que, le premier contingent de l'Opération des Nations unies au Congo (ONUC) arriva à Léopoldville, actuelle Kinshasa, 48 heures à peine après le vote de la résolution.   

Une fois à Léopoldville le 13 septembre 1961, Hammarskjöld s’était rendu à Ndola afin de rencontrer le président du Katanga indépendant Moïse Tshombé. Il espérait ainsi pouvoir négocier avec lui, la « libération d'une compagnie de casques bleus assiégée à Jadotville, actuel Lubumbashi, ainsi que le désarmement complet des forces katangaises », en application de la résolution 161 du Conseil de Sécurité.  

Les circonstances de sa mort   

Le 18 septembre 1961, Dag Hammarskjöld est tué en même temps que 15 autres personnes dans un accident d'avion près de Ndola, dans le Nord de la Rhodésie.  

En effet, l'avion qui transportait le Secrétaire général et ses collaborateurs et qui avait décollé dans la soirée du 17 septembre pour un voyage de 200 km, n'est jamais arrivé à destination, et n'a eu aucun contact avec la tour de contrôle de l'aéroport de Ndola. 

Une équipe de recherche et de sauvetage envoyée pour retrouver l’avion, avait repéré l'épave de l'appareil à 11 kilomètres environ au nord-est de l'aéroport.  

Le prix Nobel de la paix fut décerné à Dag Hammarjold, l'année de sa mort, à titre posthume. 

radiookapi/CC 

   



Modeste Bahati Lukwebo, Président du regroupement politique Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) a remis, ce jeudi 16 septembre 2021, au secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), Augustin Kabuya, le procès-verbal plébiscitant la candidature de Félix Tshisekedi à la prochaine élection présidentielle prévue en 2023.

Une  décision saluée du côté du parti présidentiel qui estime que le soutien de Modeste Bahati sera d'un grand apport pour Félix Tshisekedi en vue de briguer un second mandat à la tête de la République démocratique du Congo.

"Ma présence au cabinet du Président du Sénat le professeur Modeste Bahati Lukwebo avait pour objet de recevoir le PV de ce qu'a été la position officielle de L'AFDC-A en ce qui concerne les échéances électorales de 2023. Ils m'ont passé le message d'une manière officielle que pour l'AFDC-A leur candidat aux élections de 2023 c'est son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo l'actuel Président de la République. Moi personnellement comme le secrétaire général du parti, le Président du parti et tous les membres du parti réunis, nous sommes très contents de la position du Président Modeste Bahati Lukwebo et de sa famille politique", a dit Augustin Kabuya à l'issue de son entretien avec Modeste Bahati Lukwebo.

Dans l'actuelle coalition au pouvoir appelée Union sacrée de la Nation, l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo compte 41 députés nationaux et 71 députés provinciaux. Elle ambitionne cette fois-ci de faire plus lors des prochaines élections législatives nationales et provinciales.

Clément MUAMBA

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