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L’Union sacrée pour la nation (USN) a désigné, dimanche 1er octobre, Félix Tshisekedi, candidat à la présidentielle de décembre 2023.

Ce regroupement politique a dévoilé son choix au cours de son du tout premier congrès, tenu à Kinshasa.

Les chefs de cette famille politique disent avoir opté pour Félix Tshisekedi afin de lui permettre « d’achever ce qu'il a commencé » à la tête de la RDC.

Plusieurs personnalités politiques ont pris part à ce plébiscite notamment Jean-Pierre Bemba (MLC), Vital Kamerhe (UNC), Bahati Lukwebo (AFDC), Christophe Mboso, et Augustin Kabuya (UDPS), tous membres influents de l'Union sacrée.

Cependant, d'autres candidats à la présidentielle se préparent également pour faire face au président sortant Félix Tshisekedi.

Parmi eux, il y a les opposant Martin Fayulu et Moïse Katumbi qui ont déjà annoncé leur intention de se présenter à la présidentielle à venir.

Absent de cette messe politique, le président de la République arrivait le même dimanche à Lubumbashi accompagné de son épouse.

Il a été précédé par le Premier ministre Sama Lukonde, arrivé quelques heures plus tôt dans la capitale du cuivre.

D'après une source proche de la présidence, durant son séjour dans le Haut-Katanga, le chef de l'Etat mènera plusieurs activités notamment dans les territoires de Kasenga et Sakania.

A Kasenga, Félix Tshisekedi va lancer les travaux de construction de la route Kasomeno-Kasenga et  Chalwe.  Il est aussi prévu une rencontre entre lui et son homologue Zambien Hakainde Hichilema à Kasenga, où sera question d'inaugurer entre autres le port sec de Lukangaba.

radiookapi.net/CC



Le parti politique Ensemble pour la République a annoncé la suspension de Monsieur Jacky Ndala Kabundi de ses fonctions de Coordonnateur National de la Jeunesse d'Ensemble pour la République (JER) ainsi que de toute mission en lien avec le parti. Cette décision fait suite à une interview donnée par Jacky Ndala dans laquelle il exprimait des critiques envers certains cadres du parti et dénonçait ce qu'il considérait comme une inaction dans la région du Katanga.

Dans cette interview, Jacky Ndala avait notamment regretté de ne pas avoir été consulté sur le choix des candidats à la députation et avait déploré son exclusion des réunions du comité directeur du parti. Il avait également annoncé son intention de faire d'autres révélations sur la place publique.

En réaction à ces propos, Dieudonné Bolengetenge, Secrétaire Général d'Ensemble pour la République, a considéré que Jacky Ndala avait enfreint les règles de discipline du parti en portant ses critiques sur la place publique. Il a souligné que cette démarche était préjudiciable à l'honneur des personnes et à l'image de l'organisation.

Ainsi, en attendant les conclusions d'une Commission ad hoc mise en place pour examiner cette situation, Jacky Ndala est suspendu de ses fonctions au sein du parti et de toute mission qui lui serait confiée. Les résultats de cette commission sont attendus dans un délai de 72 heures.

actualite.cd/CC



L'opposant congolais Moïse Katumbi et président du parti politique Ensemble pour la République a présenté au public ce mercredi 27 septembre, à partir du Kongo-Central, les cadres de son parti qui l'accompagnent, notamment Hervé Diakiese comme nouveau porte-parole.

Hervé Diakiese, avocat de son état, remplace par ricochet Chérubin Okende, assassiné à Kinshasa il y a deux mois. Il était auparavant porte-parole du Comité Laïc de Coordination (CLC), l'une des structures de la société civile en République démocratique du Congo (RDC).

Il convient de souligner que Hervé Diakiese est aussi candidat député national pour la prochaine législature du 20 décembre prochain.

Fadi Lendo

 


Papy Okito Teme, éditeur du journal Echo d’Opinions paraissant à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu est détenu dans les installations des services de l’Agence Nationale de Renseignement « ANR » depuis le vendredi 15 septembre 2023. Il y a été conduit à bord d’une camionnette de ce service à partir de l’aéroport international de Goma en début d’après-midi sur réquisition des la garde républicaine qui l’a interpelé au moment où il était en train de déposer un courrier.

Conduit dans les bureaux de renseignement de l’ANR depuis lors, aucun motif de son interpellation n’est communiqué ni à ses proches, ni à tout journaliste qui veut savoir la cause de cette privation de liberté qui vient de durer plus de 48 heures, les services soulignant que les enquêtes sont en cours et avancent bien.

Sans pour autant enfreindre à la procédure des services des renseignements, JED se dit préoccupé par cette détention sans en avoir la raison de privation de liberté à un journaliste connu dans la ville pour son travail.

actualite.cd/CC



Barbe grisonnante, sourire aux lèvres, Joseph Kabila semble détendu quand il salue ce vendredi les caciques, ceux qui sont restés fidèles après les nombreux départs que lui, son parti et son regroupement politique ont subis. La rencontre se déroule au Mont Ndeke, à Kingakati. 

Les accolades et les photos terminées, en chef de file, il prend place devant ses proches et adopte un ton ferme. Comme il l’avait déjà répété aux rares personnes qui l’avaient précédemment rencontrées, il a dressé un tableau sombre du pays, un pays en crise, a-t-il décrit. Selon les participants contactés par ACTUALITE.CD, il a parlé de la nécessité pour la RDC de survivre, mais n’a pas donné clairement sa position sur les élections. Il a laissé entendre qu’il n’a pas pris sa retraite politique et a promis de s’adresser incessamment à la population.

C’est depuis le début de l’année qu’il hésite à prendre la parole publiquement. Il avait annoncé une rencontre avec quelques journalistes triés sur le volet, le rendez-vous était prévu pour le premier trimestre, mais il ne s’est pas concrétisé.

Les questions qui se posent aujourd’hui au sujet du sénateur à vie semblent simples: quel avenir politique pour l’ancien président ? Va t-il rejoindre la rue comme les autres opposants ? La poignée de mains entre lui et Moïse Katumbi en juin 2022, à Lubumbashi, avait fait le tour du web congolais. Certains voyaient en cette accolade, le signe d’un rapprochement, d’une réconciliation. Cependant, les deux hommes ont gardé leur distance, selon leur entourage. Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), la formation politique dirigée par Joseph Kabila n’a pas rejoint la dynamique de Lubumbashi. Il n’a même pas participé aux opérations d’enrôlement des électeurs. Quand bien il partage les mêmes critiques contre la Commission électorale, il n’est pas loin d’un schéma du boycott.

« Ceux qui se sont réunis à Lubumbashi sont dans une démarche interne au processus électoral. Ils sont dans un bateau qui a quitté le quai. Nous sommes restés sur la terre ferme. Nous ne sommes pas partie prenante à ce processus électoral », a expliqué à ACTUALITE.CD un cadre du PPRD présent à la rencontre de Kingakati dans les conditions actuelles décriée par le FCC.

actualite.cd/CC

 

 

 
 


La nouvelle ambassadrice du Royaume-Uni en RDC est arrivée en RDC. Alyson King a succédé à Emily Maltman.

Brillante avocate ayant fait ses preuves dans le privé et dans le public aux USA et en Angleterre, Alyson King est aussi réputée pour son travail dans la résolution des conflits au Soudan.

Elle a également une expérience sur des questions liées aux sanctions relatives aux minerais dits de sang. Polyglotte, elle a également une vue d’ensemble des relations internationales grâce notamment à son travailau Foreign and Commonwealth Office (FCO), où elle s'occupait des relations bilatérales avec 17 pays d'Europe du Nord et d'Europe centrale. 

Avant son affectation à Kinshasa, Alyson King était cheffe de mission adjointe à l’ambassade britannique au Liban. Avant cela, elle était  porte-parole en arabe du gouvernement britannique et communicatrice régionale principale pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (MENA).

actualite.cd/CC



Il y a 33 ans de cela, le 24 avril 1990, le président du Zaïre qui deviendra 7 ans plus tard la République démocratique du Congo, Mobutu Sese Seko, décrète la fin du monopartisme. C'est le début d'un long processus de démocratisation. 33 ans après cette date, on reconnaît qu'il y a eu des avancées significatives, mais aussi des ratés.

Les 33 dernières années ont notamment été marquées par trois transitions et trois cycles électoraux. La première transition, sous la présidence de Mobutu, a duré sept ans. Cette transition s'est ouverte au moment où s'effondrait le bloc de l'Est sous la pression de la perestroïka et que le vent de la démocratie soufflait sur les pays de l'Afrique sub-saharienne.

Un forum national appelé Conférence nationale souveraine (CNS) a été organisé de 1990 à 1992 réunissant les représentants de toutes les couches de la population congolaise vivant au pays et à l'étranger pour trouver des solutions aux problèmes de développement auxquels le zaïre d'alors était confronté. Etienne Tshisekedi sera élu Premier ministre dans ce forum, mais ne réussira pas à achever son mandat à cause des conflits récurrents qui l'opposaient au président Mobutu.

La CNS a fini par laisser la place au Haut conseil de la République-Parlement de transition (HCR-PT) dont les animateurs étaient issus de la CNS.
La première transition a pris fin le 17 mai 1997. Ce jour-là, Laurent-Désiré Kabila, déjà maquisard dans les années 60, met fin aux trente deux ans de règne sans partage de Mobutu. La rébellion qu'il menait depuis octobre 1996 a bénéficié de l'appui de nombreux pays de l'Afrique des Grands Lacs.

Un an après son accession au pouvoir, les anciens alliés de Kabila lancent une nouvelle guerre dans l'est de la RDC en août 1998. Le pays est divisé en trois zones. Kabila meurt assassiné en janvier 2001, sans avoir eu le temps d'organiser les élections.

Joseph Kabila, son successeur, va ranimer les négociations de paix avec les belligérants. Un autre forum, le dialogue inter congolais, est organisé en Afrique du Sud. Une nouvelle transition de deux ans est entamée en juin 2003. Joseph Kabila est assisté de quatre vice-présidents dont deux ex-chefs rebelles, un opposant et un allié.

Prévue pour s'achever en juin 2005, la transition est prolongée d'une année. Le premier tour des élections présidentielles et législatives couplées est organisé le 30 juillet 2006, mettant fin aux différentes transitions lancées en 1990.

Trois cycles électoraux

En 33 ans, la République démocratique du Congo a organisé trois cycles électoraux : en 2006, 2011 et 2018.
Joseph Kabila remporte la présidentielle de 2006 avant d'être réélu 5 ans plus tard, soit le 28 novembre 2011, face à Etienne Tshisekedi, pour un second mandat. Ces élections n'ont pas reflété la vérité des urnes, selon l'Eglise catholique à travers le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya.

Joseph Kabila prête serment le 21 décembre 2011, Etienne Tshisekedi se lance dans le même exercice le 23 du même mois, soit deux jours plus tard. Chacun se réclame président élu. Un bicéphalisme s'observe, quelques députés nationaux, à l'instar d'Eugène Diomi Ndongala, ou encore Maweja, renoncent à leurs mandats de députés nationaux, estimant que c'est Etienne Tshisekedi qui a remporté haut la main cette course à la magistrature suprême.

Il fallait attendre 2018 pour que Félix Tshisekedi soit élu président de la République, lors du troisième cycle. Aujourd'hui, à quelques mois du quatrième cycle électoral, la République démocratique du Congo est minée par une guerre injuste lui imposée par le Rwanda, avec la complicité de quelques pays de la communauté internationale dont le silence surprend la planète entière, alors que leur attitude était toute autre lorsque la Russie a attaqué l'Ukraine.

Des ratés

Aujourd'hui, parmi les ratés, plusieurs Congolais regrettent que le processus démocratique tel que cela a été initié par la Conférence nationale souveraine n'ait pas été capitalisé. Pour eux, l'un des principaux ratés du processus de démocratisation lancé il y a 33 ans est le non respect des acquis de la Conférence nationale souveraine (CNS).

D'autres épinglent les guerres qui ont émaillé ces dernières années. Car, selon eux, la guerre interrompt le processus électoral, précisant que les contestations permanentes n'ont pas fait avancer la démocratie.

Pour d'autres encore, le non-respect des droits de l'homme a également caractérisé ce pays depuis la fin du monopartisme. Arrestations arbitraires, enlèvements, séquestrations, détentions illégales… ont porté une véritable entorse à la démocratie.

congo-press.com (MCP) / mediacongo.net / CC



La cérémonie d’adoption de la charte de l’Union Sacrée de la Nation a eu lieu ce mercredi 05 avril 2023 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

À cette occasion, le présidium de l’USN a été présenté. Il est composé des personnalités suivantes:

• Jean-Pierre Bemba

• Augustin Kabuya

• Vital Kamerhe

• Christophe Mboso N’kodia

• Jean Michel Sama Lukonde

• Modeste Bahati Lukwebo

Par ailleurs, la sortie officielle de cette plateforme électoral est prévue pour le 22 avril prochain, a annoncé Christophe Mboso N’kodia, président de l’Assemblée nationale.

/CC

 


Le projet loi de ratification de l'ordonnance loi N°23/009 DU 13 mars 2023 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en RDC, du ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya Katembwe, a été adopté par la chambre basse du Parlement.

"Aujourd’hui est un grand jour en ce qu’il va consacrer la fin du processus législatif de la loi fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d'information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en RDC.

Depuis mon avènement à la tête du Ministère de la Communication et Médias, suivant l’axe 8 du Programme de Gouvernement : Communication et Médias : « Redevabilité de l’action gouvernementale et amélioration de l’image du pays », et conformément

à la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, consacrée dans le Secteur

1 : « Bonne gouvernance »", a dit le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe.

Pour rappel, cette loi rentre dans le pilier 3 : « consolider la démocratie » repris dans le Programme Présidentiel. "Nous avons commencé un travail de commun accord avec les différentes organisations professionnelles pour faire l’état des lieux de l’exercice de la liberté d’expression d’une part et de la situation générale des médias d’autre part à travers le pays aux fins de garantir l’exercice de la liberté d’expression", a reconnu Patrick Muyaya Katembwe. 

Il importe de signaler que, malgré l'opposition de certains députés nationaux sur l'application immédiate de cette loi, le ministre Muyaya a démontré sa nécessité pour entrer dans une nouvelle ère dans le secteur des médias en République démocratique mocratique du Congo. "Pour arriver à cette loi, nous avons eu à organiser les états généraux de la communication et des médias en janvier 2022 avec le quitus de tous les représentants des organisations professionnelles venus de nos 26 provinces. Si nous aurions fait de cette loi une habilitation du Gouvernement, c'est parce qu'il y a urgence. Cette loi permet de résoudre un nombre important de problèmes qui dérangent ce secteur au quotidien entre autres les dérapages et la non-conformité de certains médias, surtout les médias d'informations en ligne qui avec l'évolution technologique avance avec une rapidité remarquable", a souligné le ministre de la Communication et Médias. 

Et Patrick Muyaya Katembwe d'ajouter : "Honorable Président. Plusieurs députés nationaux sont venus me voir pour le cas de radios communautaires présentes dans leur terroir. Je vous signale que toutes ces radios ne sont pas en ordre. Elles ne sont régies par aucune loi. Nous ne devons donc pas retarder l'application de cette loi. Il y a un besoin immédiat pour rétablir l'autorité de l'état partout à travers la République. Honorable Président. La loi a été déjà adoptée et promulguée par le chef de l'État Félix Tshisekedi. Nous sommes donc venus ici dans le cadre de cet exercice républicain".

Il sied de signaler que ce texte du ministre de la Commission et Médias s’articule autour de cinq titres dont :

Titre 1 : des dispositions générales

Titre 2 : des catégories des entreprises de presse

Titre 3 : du droit du public à l’information

Titre 4 : des sanctions

Titre 5 : des dispositions transitoires et finales.

 Serge Mavungu



Les réactions ne cessent d'affluer après la vidéo virale montrant l'agression du président du Conseil de l'audiovisuel et de la communication, Christian Bosembe, à Paris. Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, rassure que les autorités de la RDC vont travailler avec les autorités françaises pour la justice soit dite.

Sur compte twiter, Patrick Muyaya fait remarquer qu'il a eu un échange avec le président du CSAC après cet incident.

" Je condamne fermement l’agression dont il a été victime. Avec les autorités françaises, nous allons travailler pour que justice soit faite. La violence n’a aucune place en démocratie", a-t-il écrit sur son compte twiter.

Il sied de noter que le président du CSAC, Christian Bosembe, est à Paris pour une visite officielle.

opinion(info/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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