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Judith Suminwa Tuluka poursuit ses consultations cruciales pour la formation de son gouvernement. Cette initiative fait suite à sa récente nomination par le Président Félix Tshisekedi, après sa réélection. Ces discussions, entamées samedi, avec les représentants des principales forces politiques à l'Assemblée Nationale, sont prévues pour durer sept jours.

Ce lundi marque une étape importante avec la participation des figures majeures de la politique congolaise. Parmi les participants figurent des leaders de grands blocs politiques tels que l'Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise (A/A UNC) et A/VK 2018 de Vital Kamerhe, qui représentent un total de 32 députés. De plus, l'Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) de Modeste Bahati, pesant 30 députés, et le Mouvement de Libération du Congo (MLC) ainsi que l'Alliance des Partis Politiques Alliés MLC (APA/MLC) de Jean-Pierre Bemba, avec 23 députés, sont également présents.

Ces rencontres de haut niveau incluent également des discussions avec des groupes plus modestes mais significatifs comme l'Action des Alliés Tous pour le Développement du Congo 2A/TDC de Jean Claude Tshilumbayi, qui apporte 19 députés à la table, et l'Alliance Bloc 50 (AB/50) dirigée par Julien Paluku Kahongya, comptant 17 députés. L’échange avec l’Alliance pour l’Avènement d'un Congo Prospère et Grand (AACPG) de Pius Muabilu avec ses 17 députés est également prévu pour ce lundi.

Judith Suminwa Tuluka, en conformité avec les exigences constitutionnelles, vise à constituer un gouvernement qui répond non seulement aux attentes de la population congolaise mais qui évite également les erreurs du passé, explique l’équipe de Judith Suminwa Tuluka. Elle s'est engagée à collaborer uniquement avec des individus qui démontrent à la fois probité et compétence, selon un communiqué de son bureau.

Le calendrier des consultations s'étend jusqu'au 19 avril.

actualite.cd/CC



Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) dément avoir menacé d’invalidation les députés provinciaux membres de son parti si leurs candidats à l’élection des gouverneur et vice-gouverneur de Kinshasa, en RDC, ne sont pas élus, chose qu’il ne conçoit pas que sa famille politique largement majoritaire à l’assemblée provinciale avec 44 élus, soit battue dans une élection indirecte par des candidats n’ayant aucun élu. 

Dans un entretien samedi à 7SUR7.CD, Augustin Kabuya restitue le contexte et la portée de ses propos  lors sa causerie morale devant des députés provinciaux de l’Union sacrée de la nation qu’il avait réuni vendredi à Fleuve Congo Hôtel, pour garantir la victoire des tickets USN au bureau de l’Assemblée nationale et à l’exécutif provincial.

« Vous savez, je suis vraiment déçu et désolé. Je n'ai menacé personne ! C'était sous forme d'une causerie morale, j'étais en train de prodiguer des conseils aux amis. Je dis que c'est regrettable et malhonnête ! Je sais, ce sont des amis qui roulent pour les billets verts au détriment du développement de notre pays », a-t-il lancé contre ceux qui, d’après lui, ont détourné ses propos.

Le SG de l’UDPS a expliqué sa stratégie pour ne pas reproduire les erreurs du passé, comme en 2019 où son parti avec 14 députés provinciaux, n’en avait pas tiré les dividendes politiques. Pour lui, même si son parti est majoritaire avec 12 députés, il faut laisser de la place à ses partenaires de l’USN pour consolider la cohésion de leur famille politique. Il explique pourquoi, en tant que chef de parti, il a sermonné  un député qui voulait que l’UDPS ait deux postes au bureau au lieu d’un.

« Qu'est-ce qui s'est passé : j'ai trouvé des choses que moi comme, responsable, je ne pouvais pas permettre. Un membre de l'UDPS, il prend son courage pour diminuer les autres (partis et regroupement, NDLR), ils n'ont pas un poids politique. Ils ne peuvent pas occuper le poste de vice-président de l'Assemblée provinciale. Je lui ai dit, en politique, il faut respecter tout le monde. Ne donnons pas l'impression que l'UDPS veut tout prendre. , a-t-il renchéri. 

Avant d’ajouter : « ANB du premier ministre honoraire Sama a deux députés à l'Assemblée provinciale. Comme les autres avaient proposé ce poste, j'ai dit à notre ami du parti qui voulait contester, non! Nous sommes la première force politique, nous sommes un parti au pouvoir, on doit considérer tout le monde, il ne faut plus sous-estimer les autres et surtout qu'il y a une seule femme dans ce bureau là, elle peut occuper ce poste, je ne vois pas ce que nous perdons. Est-ce que j'avais mal fait ? »,  a-t-il relaté. 

Sur les ambitions d’un autre membre de l’ANB qui voulait avoir un autre poste au bureau, le SG Kabuya a dit qu’il n’était pas possible pour lui de l’avoir alors que l’AFDC-A avec 6 députés n’avait aucun poste.

« J'ai prodigué encore un conseil à un membre de l’ANB qui voulait postuler, puis qu'ils ne sont qu'à deux, au poste de rapporteur au moment où il y avait un délégué de l'AFDC du président Bahati. Je lui ai dit non, ça va mal sonner. L’AFDC a 6 députés et vous, avec vos deux députés, on vous donne le poste de premier vice-président de l'Assemblée et vous dites que ça ne suffit pas, vous voulez compétir  même avec l'AFDC au poste de rapporteur, ça ne va pas bien sonner, laissons cette place à l'AFDC », a-t-il indiqué.

En outre, Augustin Kabuya a dit avoir donné d’autres conseils aux députés provinciaux par rapport aux réalités politiques.

« J'ai dit à notre ami du parti, il y a d'autres réalités politiques qui peuvent faire qu'on laisse le poste à x personne sans tenir compte de son poids politique comme vous le dites. Je lui ai posé la question : pouvez-vous nous expliquer par quel mécanisme, Christopher Mboso était devenu président de l'Assemblée nationale ? Il avait combien de députés, si nous allons dans votre logique ? Nous, l'UDPS à Tshuapa , à Boende, nous avons un seul député provincial mais c'est l'UDPS qui dirige le bureau de l'Assemblée provinciale. Par quel mécanisme tu peux m'expliquer puisque tu parles de poids politique ? L'UDPS dans la législature passée avait un seul sénateur. Par quel mécanisme l'UDPS a eu le poste de premier vice-président du Sénat ? », s’est-il interrogé.

Le SG de l’UDPS a rappelé les efforts qu’il a consentis au niveau du parti pour avoir des résultats après 5 ans. Il a aussi dénoncé des mensonges visant à ternir son image.

" Nous sommes dans quel monde ? J'ai travaillé pendant cinq ans pour avoir ces députés au moment où les autres étaient dans des avions pour leurs business", a-t-il lâché.

Dans un message relayé sur les réseaux sociaux, l’on accuse le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, d’avoir sermonné et menacé d’invalidation les députés provinciaux de son parti si leurs candidats aux gouvernotales à Kinshasa ne passaient pas lors d’une réunion tenue  vendredi dans la capitale congolaise.

Prince MAYIRO



"Devant le manque de supports ( éléments de preuve ) ayant sous - tendu la Décision de la CENI , Monsieur le Procureur Général près la Cour de Cassation , par ses lettres numéros 013 / D.023 / 18792 / -PGCCAS / MUK / 2024 et 078 / D.023 / 18792 / PGCCAS / MUK / 024 datées respectivement des 06 et 11 janvier 2024 et par réquisitions d'information n°127 / D.023 / 18792 / PGCCAS / MUK / 2024 du 18 janvier 2024 adressée à Monsieur le Commissaire Général Adjoint de la Police Nationale Congolaise chargé de la Police Judiciaire , a demandé à la CENI de lui faire parvenir les rapports des faits centralisés à son niveau et qui ont prévalu à la prise de la Décision sus évoquée afin d'y puiser les éléments de preuve corroborant les faits dénoncés pour asseoir les accusations portées contre les candidats invalidés." C'est en substance le communiqué du cabinet du Parquet Général près la Cour de Cassation, daté de ce samedi 13 avril 2024. Alors que tous les candidats invalidés étaient déjà auditionnés après leur interpellation, "l'instruction au niveau du Parquet Général près la Cour de Cassation semble s'être enlisée devant la seule difficulté pour lui [la CENI] de réunir les éléments de preuve, pour asseoir les accusations portées contre" les incriminés. Voilà qui a poussé le Parquet Général près la Cour de Cassation à faire "appel à tout celui qui détiendrait une information de nature à faire avancer l'instruction de se présenter auprès de tout office de Parquet, pour contribuer à la manifestation de la vérité, et la protection du témoin sera assurée pour tout celui qui aimerait garder l'anonymat".

Ci-dessous, l'intégralité dudit communiqué :

COMMUNIQUE OFFICIEL

Le cabinet de Monsieur le Procureur Général près la Cour de Cassation informe l'opinion qu'en date du 06 janvier 2024, soit au lendemain de la publication de la décision n ° 001 / CENI / AP / 2024 du 05 janvier 2024 de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI en sigle , portant annulation des élections législatives, provinciales et communales et des suffrages dans certaines circonscriptions électorales, Monsieur le Procureur Général près la Cour de Cassation avait procédé à l'ouverture d'une information judiciaire sur les faits mis à charge des incriminés, faits constitutifs de diverses infractions. La CENI ne saisira son office que par sa lettre n ° 022 / CENI - RDC / Cab - Prés / 2024 du 09 janvier 2024 par laquelle elle transmettait la Décision sus évoquée. Ladite information judiciaire ouverte au niveau du Parquet Général près la Cour de Cassation a été étendue à tous les offices inférieurs, voire auprès de la coordination nationale de la Police Judiciaire de la Police Nationale Congolaise, PNC en sigle. Devant le manque de supports ( éléments de preuve ) ayant sous - tendu la Décision de la CENI, Monsieur le Procureur Général près la Cour de Cassation , par ses lettres numéros 013 / D.023 / 18792 / - PGCCAS / MUK / 2024 et 078 / D.023 / 18792 / PGCCAS / MUK / 024 datées respectivement des 06 et 11 janvier 2024 et par réquisitions d'information n ° 127 / D.023 / 18792 / PGCCAS / MUK / 2024 du 18 janvier 2024 adressée à Monsieur le Commissaire Général Adjoint de la Police Nationale Congolaise chargé de la Police Judiciaire, a demandé à la CENI de lui faire parvenir les rapports des faits centralisés à son niveau et qui ont prévalu à la prise de la Décision susévoquée afin d'y puiser les éléments de preuve corroborant les faits dénoncés pour asseoir les accusations portées contre les candidats invalidés. De même, il a été demandé à tous les officiers du Ministère Public de s'activer dans la répression de tous les actes liés à ces dérives électorales. Quatre mois après le démarrage des investigations, plusieurs condamnations ont été prononcées par les juridictions ordinaires inférieures sur saisine des Parquets, principalement dans les Provinces, autant pour les candidats incriminés que pour les agents de la CENI. L'instruction desdits dossiers au niveau du Parquet Général près la Cour de Cassation semble s'être enlisée devant la seule difficulté pour lui de réunir les éléments de preuve pour asseoir les accusations portées contre les candidats invalidés qui ont déjà TOUS été auditionnés après leur interpellation. Aussi , est - il encore fait appel à tout celui qui détiendrait une information de nature à faire avancer l'instruction de se présenter auprès de tout office de Parquet pour contribuer à la manifestation de la vérité , et la protection du témoin sera assurée pour tout celui qui aimerait garder l'anonymat. 

 

Fait à Kinshasa, le 13 avril 2024



L'ex ministre des Transports Chérubin Okende sera enterré le 20 mars, a appris ACTUALITECD des sources de sa famille. Il sera inhumé sept mois après la découverte de sa dépouille. 

Le programme prévoit l’exposition du corps à l'hôpital du cinquantenaire le mercredi 20 mars prochain au lendemain d’une veillée mortuaire. Une messe sera dite à sa mémoire à la Cathédrale Notre-Dame du Congo avant la mise en terre du corps à la Nécropole de la N’sele.

Le corps de Chérubin Okende criblé des balles a été découvert le 13 juillet dans sa jeep sur la route Poids lourds. Les rapports d'enquête diligentée par la justice congolaise dit que le député s'était suicidé en se tirant une balle dans la trempe. Sa famille biologique et politique rejettent une conclusion "ahurissante".

Ivan Kasongo



De bruits de corruption qui courent faisant état des soupçons de monnayage de voix par les députés provinciaux sont arrivés aux oreilles du Président de la République. Félix Tshisekedi est passé à l’étape de la sanction et garde suspendue, l’épée de Damoclès au-dessus de la tête des députés provinciaux corrompus et des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-gouverneurs corrupteurs.

Devant ce fléau qui est devenu monnaie courante pendant les élections indirectes en RDC, le Président de la République, Félix Tshisekedi a tapé le point sur la table en échangeant, ce mardi 12 mars, avec la ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, à ce sujet pour mettre fin cette corruption à «ciel ouvert».

Selon les informations rapportées par la Présidence, Félix Tshisekedi a, en sa qualité de gérant du bon fonctionnement des institutions, demandé Rose Mutombo d’échanger avec le Procureur général près la Cour de cassation pour qu’il puisse attirer l’attention des différents procureurs généraux sur tous ces bruits de corruption.

Au sortir de cette audience avec le Chef de l’Etat, la ministre de la Justice a indiqué que ce comportement doit s’arreter car, dit-elle, «on ne peut pas continuer à accepter une telle corruption à ciel ouvert».

«Il faut qu’il y ait des sanctions sévères pour tout celui qui sera attrapé en train de monnayer sa voix», a-t-elle declaré.

Pour les récalcitrants, la patronne de la justice congolaise a insisté sur le fait qu’ils ne pourront s’enprendre qu’à eux-mêmes. « Celui qui sera arrêté ne pourra que tirer les conséquences de son comportement».

Alors que la CENI a repoussé les scrutins des sénateurs et gouverneurs respectivement le 21 et le 28 avril prochains, l’opération de dépôt de candidatures pour les deux scrutins a déjà pris fin depuis le 08 mars dernier.

F.Joseph



Le député national Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a annoncé, au cours d’une matinée politique tenue ce dimanche 10 mars à Kinshasa, sa candidature au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale.

« Je vous informe que je suis candidat au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale », a-t-il brièvement déclaré.

Cette déclaration tranche avec les rumeurs qui l'annonçaient comme premier ministre ou président de l'Assemblée nationale.

À noter que cette rencontre avec les cadres et militants de l’UDPS avait pour objectif de présenter Daniel Bumba Lubaki comme candidat du parti à l’élection de gouverneur de la ville de Kinshasa.

Moloway Jaël


L'entrepreneur et investisseur congolais, Deo Kasongo bénéficie de l'appui de la jeunesse de l'UDPS- Union pour la démocratie et le progrès social, en marge de l'élection du gouverneur de Kinshasa prévue, au mois d'avril 2024.

Le porte-parole des jeunes de l'UDPS et du dynamique Deo Kasongo, Gloire Amala met en garde les détracteurs de leur candidat et affirme que le patron du groupe DIVO est membre du parti présidentiel.

"Deo Kasongo est un fils maison, homme des valeurs positives visant le développement et la défense des intérêts des jeunes kinois en général, et ceux de l'udps en particulier. Voilà ce qui justifie notre soutien à sa candidature à l'élection du Gouverneur de Kinshasa", apprend-t-on.

Et le représentant des jeunes de l'UDPS de poursuivre : "Deo Kasongo étant un fils maison, il n'est pas question qu'on lui prête d'autres appartenances politiques. Nous mettons donc en garde ses détracteurs qui tiennent à le nuire en lui attribuant d'autres identités politiques alors qu'il est véritablement un Tshisekediste. Et d'ailleurs pour ceux qui doutent, prière de consulter les anciens membres du parti pour avoir plus de précisions".

Pour rappel, à travers un communiqué de presse, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait publié, par sa décision n°0066/ CENI/AP/2024 du 25 janvier 2024, le calendrier réaménagé du processus électoral 2022- 2027 relatif aux élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales rendu public précédemment par la CENI. Dans ce calendrier réaménagé, l’élection des sénateurs est fixée au 31 mars 2024 et celle des gouverneurs et vice-gouverneurs au 7 avril 2024. Et le 11 avril 2024, l’organisation des scrutins des conseillers urbains ainsi que les bourgmestres et bourgmestres adjoints.

opinion-info/CC



Un nouveau bloc tend à se former au sein même de l'Union sacrée, et ce, bien après le lancement de la méga plateforme politique dénommée "Pacte pour un Congo Retrouvé". C'est ce qui peut être compris de la visite éclair rendue par  Augustin Kabuya aux deux présidents du Parlement, ainsi qu'au Vice-premier ministre de la Défense.

Loin de verser dans la polémique, Augustin Kabuya salue toutes les initiatives au sein de l'Union sacrée, dont le but serait de soutenir les  actions du Chef de l'État, pour ce deuxième et dernier mandat. 

"Il n'est pas exclu aux gens de se réunir et de réfléchir. Nous prônons la démocratie. Nous ne pouvons pas empêcher les membres de l'Union sacrée de se réunir. Le danger peut intervenir seulement quand les gens se réunissent pour comploter contre l'Union sacrée. Or, dans leur réflexion, je ne vois pas ce qui peut nous inquiéter", a-t-il indiqué, après les trois différents échanges. 

Quant à la nomination d'un informateur, Augustin Kabuya rappelle que cette question relève du pouvoir discrétionnaire du Chef de l'État. Point n'est besoin, a-t-il indiqué, d'en faire un débat.

Grevisse Tekilazaya



Les réactions fusent de toutes parts, après la création d'une méga-plateforme dénommée "Pacte pour un Congo Retrouvé" au sein de l'Union sacrée.  Du côté de l'AFDC, parti cher à Modeste Bahati, l'on craint un éclatement de la famille politique du Chef de l'État par cette initiative.

" Qu'est-ce qui n'a pas marché au sein de l'Union sacrée ?", s' interroge Yvon Yanga, cadre de l'ADFC, qui voit un grand risque pour l'Union sacrée de devenir un monstre à plusieurs têtes. 

"L'histoire nous renseigne qu'à l'époque du FCC - CACH, il y avait deux plateformes politiques. L'une était dirigée par le Président Félix Tshisekedi et l'autre par le Président honoraire, Joseph Kabila. Les résultats sont connus de tous. Aujourd'hui, nous venons de constater la naissance d'une nouvelle plateforme politique dénommée "Pacte pour un Congo Retrouvé", alors que nous avons notre seule grande famille politique dénommée Union sacrée de la Nation. Il y a maintenant deux plateformes politiques au sein du régime", a-t-il indiqué sur les ondes de Top Congo.

Avant d'ajouter : "Je conseille utilement aux acteurs politiques importants de l'USN, qui veulent prendre des initiatives, de laisser le Président de la République être le seul maître à bord. Sinon, nous aurons deux poids deux mesures".

Notez qu'à ce stade, ce regroupement, membre de l'Union Sacrée de la Nation, compte en son sein 101 députés nationaux et 125 députés provinciaux. La naissance du PCR, d'après ces géniteurs, vise à former une alliance politique solide, en vue d'apporter au Président de la République Félix Tshisekedi, le soutien nécessaire à l'accompagnement de sa vision, et de son ambition de faire de la RDC un État plus fort, plus uni et plus prospère au cœur de l'Afrique. 

Notons que cette plateforme est composée de quatre regroupements politiques membres de l'Union Sacrée, à savoir : Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise  ( A/A-UNC) de Vital KAMERHE, Alliance des Acteurs Attachés au Peuple ( AAAP) de Tony KANKU SHIKU, Alliance Bloc 50 ( A/B50) de Julien PALUKU  et Coalition des Démocrates ( CODE) de Jean-Lucien BUSA.

Grevisse Tekilazaya

 
 
 


Le processus de calcul de seuil de représentativité de 1% fait débat actuellement. La mission d’observation électorale CENCO-ECC n’a pas caché son inquiétude sur le caractère « secret » de l’attribution des sièges aux partis et regroupements politiques. 

Dans une communication faite jeudi 11 janvier, l’Église catholique et l’Église du Christ au Congo estiment que le caractère « secret » de calcul de seuil qui ne se fait que par la commission électorale nationale indépendante, complique davantage l’acceptation des résultats des élections par les parties prenantes. 

« La MOE CENCO-ECC déplore l’absence d’un dispositif permettant aux parties prenantes de suivre en toute transparence le processus de calcul du seuil légal de représentativité et de l’attribution des sièges car, pour l’heure, seule la CENI en détient le secret. Cette opacité n’est pas de nature à rassurer toutes les parties prenantes et à favoriser l’acceptation des résultats », lit-on dans cette communication.

Comme solution, la mission d’observation électorale CENCO-ECC invite la CENI de mettre en place un dispositif qui permettra aux partis et regroupements politiques engagés dans le processus électoral de s'autoévaluer en « toute transparence » sur l'atteinte du seuil. 

Les deux confessions religieuses invitent  également la centrale électorale à publier la liste des partis et regroupements politiques qui auront atteint le seuil « avec indication de leurs scores respectifs (point 4 de l'Art. 98 des Mesures d'application de la Loi électorale) par circonscription, étant donné que la CENI va publier les résultats par bureau de vote ». 

La publication des résultats des élections législatives nationales et provinciales et des conseillères communaux se fait toujours attendre. La CENI n’a pas encore communiqué sur le motif de cette lenteur.

Hugues Mpaka

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A Propos

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Ali Kalonga

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