À l'occasion de la journée d'hommage à Isidore Ndaywel è Nziem, célébrée le samedi 6 avril 2024 à l'Hôtel Beatrice de Kinshasa, le sénateur Didier Mumengi a adressé une demande significative à Gilbert Kabunda, ministre de la Recherche Scientifique. Le sénateur Mumengi propose que l'Université Pédagogique Nationale soit renommée en l'honneur du Professeur Isidore Ndaywel, en reconnaissance de son inestimable contribution à la recherche scientifique, à la littérature et à l'éducation en République Démocratique du Congo.

"Le mot 'université' encapsule l'essence même de la vie et de l'œuvre de Isidore Ndaywel è Nziem," a déclaré Mumengi, soulignant l'impact profond du professeur sur les domaines académiques et au-delà. Il a demandé au ministre Kabunda d'entreprendre toutes les démarches nécessaires pour que, dès le 22 septembre 2024, à l'occasion du 63ème anniversaire de sa création, l'Université Pédagogique Nationale porte le nom d'Isidore Ndaywel è Nziem.

Isidore Ndaywel è Nziem, érudit et figure emblématique de la pensée congolaise, est membre de plusieurs associations et sociétés savantes à travers l'Afrique et le monde. Il a été honoré par de multiples récompenses et distinctions, reflétant son dévouement à l'avancement des sciences humaines et sa contribution au patrimoine culturel et intellectuel de la RDC et au-delà.

Le sénateur Mumengi a exprimé sa fierté pour le professeur Ndaywel, saluant sa capacité à élever la pensée humaine et l'utilisation de l'intelligence à un niveau remarquable. "Merci à Dieu de vous avoir fait Congolais," a-t-il ajouté, marquant le sentiment de gratitude nationale pour les réalisations du professeur.

Cette proposition, si elle est acceptée, marquerait un hommage durable à la mémoire de Isidore Ndaywel è Nziem, en inscrivant son nom dans l'histoire de l'éducation en RDC, et servirait d'inspiration pour les générations futures d'étudiants, d'universitaires et de chercheurs.

actualite.cd/CC



Les fans de Ferre Gola trépignent d’impatience à l’approche des deux concerts prévus les 20 et 21 avril prochain à l’Adidas Arena de Paris. La légende vivante de la rumba congolaise s’apprête à renouer le contact avec son public adoré, après des années d’absence sur les grandes scènes Européennes.

Ces shows s’annoncent comme des événements exceptionnels, tant par la renommée de la star que par le cadre majestueux de la salle parisienne pouvant accueillir 9000 spectateurs. C’est un véritable choc culturel qui se prépare, avec l’arrivée de la rumba congolaise dans cette enceinte nouvellement construite.

Avec seulement deux semaines à patienter, les mélomanes sont déjà en ébullition à l’idée de retrouver leur idole sur le plateau. Sur les réseaux sociaux, les messages enthousiastes les uns des autres se multiplient. Tous ont hâte de partager avec Ferre Gola ces grands moments de communion musicale promis.

Le Padre s’apprête à renforcer un peu plus sa légende en vivant ces shows d’envergure. Le compte à rebours final avant ces concerts qui marqueront à coup sûr un jalon dans sa carrière déjà riche en émotions a commencé. L’excitation est à son comble!

mbote/CC



L'arrestation d'Erick N'kuba, alias Malembe et proche de Corneille Nangaa, par les services militaires spécialisés, continue à faire couler beaucoup d'encre et de salive. Quelques personnes citées par M. Erick N'kuba comme complices, sont rapidement sorties de leur silence. Il s'agit, entre autres, du professeur Bob Kabamba et de l'ex DG de l'OGEFREM, Patient Sayiba.

Professeur d'universités et Chercheur, Bob Kabamba reconnu pour ses nombreuses publications et interventions sur le Congo, relève une certaine manipulation du pouvoir en place, pour nuire à son nom. 

«Nous savons bien que dans le paysage politique congolais, tout ce qui n’est pas considéré comme pro-régime est souvent qualifié de rwandais... Je ne vois aucun avantage à rejoindre un mouvement rebelle. Si mon nom est mentionné, je suppose que cela s’inscrit dans une campagne active depuis longtemps sur les réseaux sociaux », a-t-il indiqué. 

Et pour sa part, l'ex DG de l'OGEFREM, Patient Sayiba a, sur son compte X, abondé dans le même sens. 

« Il est évident que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve sieur Éric Nkuba. Ses propos sur ma personne n'engagent que lui et ceux qui lui ont mis dans la bouche les noms et les paroles à prononcer au cours de cette vaste farce», a-t-il souligné.

Peu avant leurs réactions, Claudel Lubaya, également cité comme complice, a démenti ses accusations. Aucun mot n'est cependant entendu du côté de l'ex Chef de l'État, Joseph Kabila, cité, lui aussi parmi ceux qui soutiennent l'AFC-M23 de Corneille Nangaa.

Grevisse Tekilazaya 



Installée le 4 avril 2015, la Cour constitutionnelle a, depuis le 4 avril 2024, totalisé neuf ans d’exercice. N'ayant pas été renouvelée par le chef de l’État, selon une certaine opinion, la Cour est tombée dans l’illégitimité. En revanche, une autre opinion soutient qu’il n’y a pas d’illégitimité ni d’illégalité.

Une certaine opinion débat aujourd’hui du renouvellement du mandat des juges constitutionnels, qui est de neuf ans. Elle demande au Président de la République de nommer de nouveaux juges, car l’article 7 de la loi organique de cette Cour dispose qu’il est pourvu au remplacement de tous les membres de la Cour un mois au plus tôt ou une semaine au plus tard avant l’expiration du mandat. 

Le Centre des recherches et d’étude sur l’état de droit en Afrique (CREEDA) figure parmi ceux qui soutiennent cette thèse. Selon le vice-président du conseil d’administration du CREEDA, Paulin Punga, elle est devenue illégitime depuis le 4 avril et cela est contraire à un état de droit: 

« Le mandat des membres de la Cour constitutionnelle est de neuf ans non renouvelable. En revanche, la loi prévoit non pas le renouvellement des membres mais le renouvellement de la composition. C’est une institution qui ne doit pas avoir un problème de légitimité ».

Il parle de quatre juges ayant presté pendant neuf ans et qui doivent être remplacés, sans les citer .

Renouvellement tertiaire

Un autre juriste et avocat au barreau de Kinshasa-Gombe, Willy Wenga, pense le contraire. D’après lui, il ne doit pas y avoir renouvellement de toute la Cour. Il s’agit d’un un renouvellement tertiaire et non un renouvellement total de tous les juges.

Il cite plutôt trois juges qui sont fin mandat et doivent être remplacés : « Il y a Me Wasenda, professeur Mavungu et Me Nkulu ».

Les autres juges doivent terminer leurs mandats. « Et pour remplacer ces trois-là, il n’y aura pas tirage au sort », précise l’avocat.

La loi organique de la Cour constitutionnelle a été élaborée de manière qu’il n’y ait pas un vide, poursuit-il, étant donné que cette institution joue un rôle très important dans la régulation de la vie politique RDC.

Elle demeure le juge naturel du Président de la République et du Premier ministre. Outre sa compétence en matière des contentieux électoraux, elle interprète les lois et jugent de leur conformité à la Constitution.

radiookapi.net/CC



Les Forces armées de la République démocratique du Congo ont présenté ce vendredi 5 avril 2024, Éric Nkuba alias Malembe, conseiller stratégique de Corneille Nangaa, leader du mouvement rebelle Alliance Fleuve Congo (AFC). Il a été arrêté par les renseignements militaires. 

Selon le porte-parole de l'armée, il est un élément clé du mouvement rebelle AFC. 

"C'est la pièce maîtresse", a déclaré le général Sylvain Ekenge, avant de souligner qu'il a été à Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, aux côtés de l'ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante. 

Bien avant, l'armée a dévoilé la déposition faite par ce membre de l'AFC. Dans cette vidéo, Éric Nkuba a cité comme contacts militaires de ce mouvement rebelle, notamment l'ancien président Joseph Kabila et John Numbi. 

Comme contacts politiques, Il a cité, entre autres, le député national honoraire Claudel Lubaya, le président du Conseil de suivi de l'accord de la Saint Sylvestre, Joseph Olenghankoy, et l'ancien directeur général de l'OGEFREM, Patient Sayiba. 

Pour rappel, l'AFC est une coalition politico-militaire créée par l'ex - président de la Centrale électorale, Corneille Nangaa, avec le mouvement rebelle M23. Elle vise "la refondation de l'État et le retour de la paix en RD-Congo". Ce mouvement rebelle est présent à Rutshuru, un des territoires du Nord-Kivu. 

Prince Mayiro



Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, se rendra dans la capitale française, Paris, du 29 au 30 avril prochain, où plusieurs sujets, dont principalement la situation sécuritaire dans l’Est du pays, seront au centre des échanges avec son homologue français Emmanuel Macron.

A en croire Christophe Lutundula, ministre congolais des Affaires étrangères, grâce à cette visite, « la République démocratique du Congo attend de la France beaucoup de choses » notamment sur l’agression rwandaise en RDC.

« D’abord, c’est la première visite officielle que le président va effectuer en France depuis qu’il est chef de l’État. Il est déjà venu plusieurs fois mais à d’autres occasions. Donc, c’est une visite qui doit être utile. Les problèmes sont là, nous avons les dossiers de la crise à l’Est », a-t-il argué dans une interview accordée à France 24.

Tout en évoquant la position du Président Tshisekedi sur la complicité de certains pays occidentaux face à cette crise à l’Est, le vice-Premier ministre congolais a invité la France à clarifier sa position, « surtout qu’elle occupe une position de choix au sein du Conseil de sécurité de l’Organisations des Nations Unies ».

« Nous reconnaissons aussi le rôle que la France joue au Conseil de sécurité comme la plume concernant la situation au Congo depuis pratiquement 30 ans. Il faut des clarifications. Nous espérons qu’après le passage du Chef de l’État en France, il n’y aura plus d’équivoque. Il y a toute une série de questions : l’aide que l’Union européenne donne au Rwanda. Dernièrement il y a encore 20 millions d’euros qui se sont ajoutés alors qu’il est en guerre », a-t-il poursuivi.

L’attitude de l’OIF sur l’agression rwandaise

Dans le même registre, Christophe Lutundula est revenu sur les relations particulièrement tendues entre Kinshasa et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), critiquant ainsi l’attitude de la France, qu’il a accusé de « partialité » en faveur du Rwanda dans le conflit qui oppose les deux pays.

« Il est quand même étonnant qu’il y a une crise aiguë avec une tragédie humanitaire comme celle que nous avons à l’est du pays, que le deuxième pays francophone du monde après la France en termes du nombre de locuteurs, soit là en train de subir l’agression d’un autre État membre de la Francophonie et que tout cela est vécu avec indifférence, à la limite avec la complicité. Parce que quand on ne sanctionne pas, on ne désapprouve pas, ça signifie qu’on approuve. On soutient, on encourage », a-t-il conclu.

En France, Félix Tshisekedi a plusieurs coopérations à renforcer notamment en ce qui concerne les relations bilatérales. La France est présente dans la formation des Forces armées congolaises (FARDC) au niveau de l’académie militaire et au niveau de la brigade spécialisée en matière de combat dans la jungle.

Par ailleurs, ces deux Chefs d’État aborderont également les questions relatives à la coopération dans toute une série de secteurs d’activité dont ceux des minerais stratégiques, de l’industrie des batteries et autres domaines.

Silas MUNGINDA



Les personnes qui ont fui les atrocités dues à l'insécurité entretenues par les groupes armés en territoire de Djugu (Ituri), hébergées au site du Lycée Kigonze, au nord de la ville de Bunia, évoquent un manque de prise en charge médicale. Elles disent vivre sans aucune assistance humanitaire depuis plus d'une année. 

D'après le président de ce site, contacté par 7SUR7.CD, près de 14.000 déplacés de guerre n'ont pas accès aux soins de qualité faute de moyens financiers. 

''Au mois de mars de l'année 2023, les déplacés malades étaient pris en charge par l'OMS, qui travaillait sous contrat avec certaines structures sanitaires. Le 30 mars de l'année écoulée marquait la fin de leur mandat, et nous ne savons pas où orienter les déplacés malades afin qu'ils bénéficient des soins sanitaires'', s'est désolé Papy Faustin, président du site Lycée Kigonze. 

Dans ce sens, le responsable de ces déplacés de guerre lance un cri d'alarme aux autorités sanitaires enfin de trouver, dans l'urgence, des solutions palliatives face à cette précarité.

''Que les autorités sanitaires mais aussi les organisations œuvrant dans le domaine de la santé nous viennent en aide, car la vie des personnes est en danger", a-t-il exhorté.

La ville de Bunia accueille, à ces jours, plusieurs déplacés de guerre en provenance des zones périphériques secouées par une insécurité sans précédent des groupes armés. Ces nécessiteux se butent aux difficultés alimentaires, sanitaires et hydriques.

Joël Losinu, à Komanda



La société civile de Salamabila en territoire de Kabambare, au sud de la province du Maniema, doute de la capacité financière de la société Strategos Mining notamment pour relancer l'exploitation d'or à Namoya. Cette société annonçait, il y a près de 9 mois, la relance des travaux y afférent. Depuis, rien n'est palpable sur place, apprend-on des sources civiles.

Dans une interview à la presse le mercredi 03 avril 2024, Idadas Bamavu, président de ladite structure citoyenne regrette que même le service de gardiennage commis pour la sécurisation des installations de cette société n'est pas payé.

"La communauté commence à penser que la non relance des activités de la société est peut-être due à son impuissance économique. Il fallait, d'abord, la réhabilitation du tronçon routier Uvira-Salamabila, et d'autres réhabilitations d'infrastructures à l'intérieur de l'usine . Tout cela coûte beaucoup d'argent. Dans leur enclos ici, l'unique service c'est le gardiennage qui continue à souffrir pour le non-paiement. Cela commence à nous prouver que la société est incapable de relancer les activités", a-t-il déclaré.

La société Strategos Mining avait racheté la licence d'exploitation de la mine d'or de la société canadienne Banro, qui avait connu la résistance farouche de la population civile. Cette dernière s'opposait à son occupation et exploitation de tout le carré minier dans la région. Ce qui avait conduit à l'arrêt d'exploitation d'or à Namoyo.

Morisho Tambwe, à Kindu

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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