Un message de solidarité et d’hommage aux soldats des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a été lancé par Solina Kern, chanteuse de la musique urbaine lors d’un entretien dimanche à Kinshasa.

« J’exprime ma solidarité à nos forces loyalistes face à la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC, pays de mes ancêtres. Mes hommages et encouragements aux  vaillants militaires des Forces armées congolaises (FARDC) qui sont mobilisés aux fronts pour défendre la patrie », a déclaré la chanteuse Solina Kern.

« Notre territoire, c’est notre fierté, notre souveraineté. Ensemble avec le pays. RDC toujours dans nos cœurs. Tous pour la patrie », a-t-elle conclu. Née de père allemand et de mère congolaise, Solina Julie Kern appelée affectueusement « Popy nationale » par les fans, séjourne à Kinshasa dans le cadre de la promotion de son nouveau tube intitulé « Kiole ».

L’œuvre musicale est disponible en version vidéo dans toutes les plateformes de téléchargement depuis le 18 décembre 2024. Considérée par les médias en RDC comme une étoile montante de la nouvelle génération de la musique urbaine en Afrique, Solina Kern chante en lingala, français, espagnol et en anglais. 

Réputée  comme une bête de scène à Kinshasa,  la jeune chanteuse germano-congolaise fait l’apologie de la paix, de l’amour et de l’humaniste, à travers sa musique, qui est très appréciée par les mélomanes de l’Afro-beat. 

ACP/CC



Alors que les forces armées rwandaises sont accusées de se battre aux côtés du M23 dans l’est de la RDC et d’avoir mené une offensive contre la ville de Goma, le week-end dernier, les autorités congolaises demandent à plusieurs clubs de football européens de mettre fin à leur partenariat avec le Rwanda. 

Une semaine après le début de l'offensive du M23, soutenu par les forces armées rwandaises, contre la ville de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC, trois grands clubs de football européens sont dans le collimateur des autorités congolaises : Arsenal (Angleterre), le Paris Saint-Germain (France) et le FC Bayern Munich (Allemagne). Ce que leur reproche Kinshasa ? Tout simplement leurs partenariats respectifs avec Kigali dans le cadre duquel ils arborent sur leurs maillots le logo « Visit Rwanda » sponsorisée par l’Office de tourisme rwandais.

Une pétition lancée par un supporter du PSG

Dans une lettre adressée aux clubs en question, la ministre des Affaires étrangères congolaise, Thérèse Wagner, interpelle leurs présidents et leur demande d’interroger la « moralité » de ces accords de sponsoring alors que le Rwanda mène une guerre dans l’est de son pays. La « culpabilité du Rwanda » dans ce conflit est « devenue incontestable » écrit Thérèse Kayikwamba Wagner avant d'ajouter : « Votre sponsor est directement responsable de cette misère ».

Il y a quelques jours, une pétition en ligne a été lancée en France par un supporter du PSG qui dénonce la responsabilité des autorités rwandaises dans la guerre en cours dans l’est de la RDC. Celle-ci demande au président du club parisien, Nasser Al-Khelaïfi, de ne pas renouveler le partenariat entre le PSG et le Rwanda qui doit prendre fin à la fin de cette saison.

Alexandra Brangeon



Les rebelles du M23 avec leurs alliés du Rwanda se livrent au pillage du patrimoine des entreprises et établissements publics de l’Etat à Goma (Nord-Kivu), ont dénoncé samedi 1er février les responsables de ces sociétés à Radio Okapi.

Selon des sources locales, les rebelles ont pillé samedi bureau du Fonds de promotion de l’Industrie (FPI), où ils ont emporté une camionnette et le coffre-fort. Ils ont également emporté deux véhicules Land Cruser de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). 

Des responsables des entreprises publiques dénoncent ce comportement.  L'un d'eux a déclaré: 

"Nous avons assisté à un pillage au niveau du bureau provinciale du Fonds de promotion de l’industrie où les camionnettes du M23 sont entrées dans l’enceinte du FPI. Ils ont cassé la grande porte, ils sont montés au-dessus, ils ont cassé la porte de la caisse, ils ont emporté avec eux le coffre-fort pour une destination inconnue. A l’intérieur, il y avait 7500 dollars et 4 millions de francs congolais. Cet argent, qui a été gardé pour une collation ou une prime des agents, est parti. Également la camionnette du FPI a été emportée. Aujourd’hui, on ne sait où est ce qu’on l’a emmenée". 

Selon lui, beaucoup de responsables des entreprises publiques vivent en cachette. Ils "ne peuvent même pas sortir de leurs cachettes de peur qu’ils soient tués lâchement comme on a tué plusieurs".

La même source appelle la communauté tant internationale que nationale à intervenir pour stopper "le carnage" en cours à Goma.

Dans un communiqué publié samedi 1er février, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a aussi dénonce le pillage de son siège et de  ses entrepôts  contenant des kits électoraux dans la ville de Goma par l’armée rwandaise et  ses supplétifs du M23.

radiookapi.net/CC



Le célèbre artiste musicien congolais, Koffi Olomide, a dévoilé, ce dimanche 02 février 2025, une chanson intitulée "Pour mon pays", pour rendre hommage à la population de Goma, qui subit l'agression rwandaise depuis une semaine.

Dans cette chanson patriotique, la légende de la rumba congolaise a donné de la force aux FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo- qui sont au front, pour chasser les rebelles du M23 de la ville volcanique.

Outre celui qu'on appelle affectueusement "Mopao Mokonzi", plusieurs chanteurs congolais ont apporté leur soutien à la population de Goma et à l'Armée congolaise. Il s'agit, entre autres, de Gims, Youssoupha, Ferré Gola, Fally Ipupa, Héritier Wata, Fabregas, et Innoss'b.

Il est à noter que d'après le ministre de la Santé, Roger Kamba, il y a un carnage humanitaire à Goma. En l'espace de 4 jours, l'on dénombre 773 morts et 2880 blessés, jusque-là répertoriés par les structures sanitaires officielles.

Gratis Makabi



En phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025, la RDC va s’affronter au Sénégal, au Bénin et au Botswana. Un groupe D que plusieurs jugent passable, abordable et surtout clément pour les Léopards Seniors de la RDC, conduits par le sélectionneur-manager Sébastien Desabre. Cet état des choses est partagé par l’analyste et journaliste sportif de la RTNC, FanFan Tshilumba Bitangilay.

Pour le secrétaire de la Dynamique Sauvons les Sports Congolais (DASC), les confrontations directes et l’histoire entre la RDC et ses prochains adversaires confirment cette opinion.

« La RDC hérite d’un groupe abordable. Pour moi, c’est un tirage clément. La RDC n’aura pas vraiment beaucoup de difficultés pour se qualifier au prochain tour », a-t-il déclaré d’entrée.

Sur les cinq dernières rencontres avec le Sénégal, on note quatre victoires pour le Sénégal et un seul match nul. La situation est un peu différente pour le Bénin, que la RDC a déjà battu une fois, avec un match nul lors des deux dernières confrontations. C’est un cas similaire pour le Botswana.

« Je pense que la RDC a toutes les chances, ou 90% de chances, de se qualifier au prochain tour. Ce ne sera pas comme en Côte d’Ivoire, où la RDC a passé la phase de groupes par le chat de l’aiguille. Même si on se rappelle que dans les confrontations face au Sénégal, c’est quatre victoires et un nul pour eux, les deux autres équipes sont plus abordables », a-t-il poursuivi.

Au regard de la nouvelle configuration de la sélection nationale de la RDC, les chances de la RDC se nourrissent sur le papier. Même les Léopards eux-mêmes y croient, comme le souligne Fanfan Bitangilay.

« Je pense que Desabre est bien préparé. Je venais de suivre Yoane Wissa sur une chaîne, qui disait qu’ils ont toutes les chances. Donc, on sent que ce sera pratiquement une équipe décidée, capable de faire mieux. Il y a donc plus de peur que de mal. La RDC, dans le groupe D, a toutes les chances de se qualifier, même si le football se joue sur le terrain. Mais en tant qu’analyste sportif, je donne plus de chances à la RDC », a-t-il conclu.

Rappelons que la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations se jouera au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, sauf changement de dernière minute. Les Léopards Seniors de la RDC débuteront la compétition le mardi 23 décembre 2025 face aux Écureuils du Bénin de Gernot Rohr, au Stade El Barid de Rabat.

Théola Tavunda


La situation des défenseurs des droits humains s’est détériorée à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, depuis l’invasion de cette ville touristique de l’est de la République démocratique du Congo par les troupes rwandaises, a-t-on appris dimanche de source associative.

« La situation des défenseurs des droits de l’homme se détériore au jour le jour, et l’appel est lancé à la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) de se mettre à l’œuvre pour assurer la protection des DDH en danger dans cette ville touristique de Goma », a-t-on lu dans un document du « Foyer de développement pour l’autopromotion des personnes indigentes et en détresse » (FDAPID), une organisation de défense et de protection des droits humains.

Cette organisation membre de la Synergie Ukingo Wetu (SUWE), un réseau des droits humains basée à Goma, a lancé un cri de détresse à la communauté internationale, particulièrement aux organisations des droits de l’homme à travers le monde, pour que des pressions soient exercées sur les autorités de Kigali qui ont déployé leurs troupes notamment à Goma, se livrant à des exactions sur la population.

C’est depuis plus d’une semaine que les troupes rwandaises et les terroristes du M23 ont attaqué la ville de Goma. Pour Jean-Pierre Lacroix, chef des opérations du maintien de la paix de l’Onu, ce sont les troupes rwandaises qui ont soutenu les éléments du M23 à Goma, sans oublier de nombreux rapports des Nations Unies relevant le soutien du Rwanda aux terroristes du M23.

ACP/C.L./CC



Des organisations africaines pour la justice ont été appelées, samedi depuis Brazzaville, (République du Congo), en appui aux activistes de la République démocratique du Congo face à l’agression rwandaise dans l’est du pays, par une organisation panafricaine dans un communiqué consulté dimanche par l’ACP.

« Le Consortium panafricain pour la paix (CPP) demande à tous les mouvements africains pour la justice, à toutes les organisations africaines des droits de l’homme, à tous les panafricanistes de se joindre aux activistes de la RDC »,  a-t-on lu dans ce communiqué signé depuis Brazzaville, par le Dr. Ernest Nounga Djomo, coordonnateur général de cette organisation panafricaine.

Le CPP a souligné que la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, est pour le moment le théâtre de nombreuses violences. Il ne s’agit pas, pour cette organisation, d’un événement malheureux de plus dans l’histoire de la RDC, mais d’une lutte plus vaste pour les ressources minérales précieuses du pays. C’est ainsi que le CPP a déploré que des millions des personnes soient en danger. Il a appelé l’Afrique à agir maintenant.

« Le CPP peut apporter sa contribution en faisant pression pour que cesse le préjudice causé à la RDC. La société civile africaine doit prendre son destin en main, en s’opposant à l’exploitation environnementale et lutter aux côtés du CPP pour que les droits et la dignité du peuple de la RDC soient respectés », a encore relevé ce communiqué.

Ainsi, le CPP a exigé une interdiction mondiale des minéraux de conflit et l’extraction illégale des ressources en RDC. Il a exigé également des solutions diplomatiques et politiques à la crise dans le cadre du processus de Luanda, qui doit être engagé immédiatement pour éviter une nouvelle escapade.

Le CPP a relevé, enfin, être solidaire pour protéger la souveraineté et la dignité du peuple congolais.

Raviver l’esprit du panafricanisme

Le CPP se prépare à organiser, au cours de cette année 2025, une conférence internationale sur la paix dans l’est de la RDC. C’est dans ce cadre que le coordonnateur général de cette organisation panafricaine a toujours relevé le CPP se donne notamment comme mission de raviver l’esprit du panafricanisme. C’est pourquoi, il ne cesse d’appeler les filles et les fils de l’Afrique à aimer leur continent et à œuvrer pour la paix.

« Le panafricanisme est à la fois une vision sociale, économique, culturelle et politique d’émancipation des Africains et un mouvement qui vise à unifier les Africains du continent et de la diaspora en une « communauté africaine mondiale », a-t-il toujours expliqué.

Pour lui, « outre la régénération et l’unité de l’Afrique, le panafricanisme engage également un sentiment de solidarité entre les populations africaines ». 

Parmi les initiateurs de ce mouvement, qu’il a qualifiés de « grands panafricanistes », il y  a notamment Kwamé Nkrumah, Sékou Touré, Barthémy Boganda, Patrice Emery Lumumba, Sylvanus Olympio, Thomas Sankara, Nelson Mandela, Ruben Nyobe et Marien Ngouabie.

ACP/C.L.



 L’armée rwandaise a utilisé la même méthode qu’en 1996-1997, en commençant par bombarder les camps des déplacés, puis maintenant en usant de la pression afin qu’ils quittent les alentours de Goma dans l’est de la République démocratique du Congo, ont indiqué des témoins.

Pour y arriver, les miliaires de Rwandan defence force (RDF) ont détruit presque tous les camps des déplacés. Les statistiques donnent froid au dos, le silence des humanitaires et de la mission des Nations Unies fait couler davantage des larmes des déplacés.

« Nous sommes contraints de rentrer à pieds dans nos milieux d’origine », a témoigné Thérèse Kavira (noms changés). « Si vous continuez à rester ici, vous serez la cible de nos bombardements parce que les FDLR se cachent parmi les déplacés », a-t-elle ajouté.

Comme si cela ne suffisait pas, les soldats rwandais font du porte-à-porte « pour rechercher les militaires congolais et les wazalendo », a dit F. K.T., une habitante de Goma

« Toute personne de Goma qui accueillerait un déplacé venu d’un camp ou d’ailleurs, serait sévèrement puni », ont menacé les soldats rwandais.

Les autorités de base, « Nyumbakumi » sont tenus de dénoncer tout celui qui héberge un déplacé pour des sanctions sévères, pouvant aller jusqu’à des exécutions extra judiciaires.

En 1996 lors de la progression de l’AFDL, l’armée rwandaise avait procédé de la même manière en larguant des bombes sur des camps des réfugiés hutus rwandais (civils et anciens militaires du régime Habiarimana confondus) qui avaient fui en RDC.

En quelques jours, il n’y avait plus de camps des réfugiés. A la fin, 200.000 réfugiés hutus avaient manqué à l’appel, selon le Haut commissariat des Nations-Unies aux réfugiés (HCR).


ACP/C.L./CC



Dans un message télévisé diffusé ce jeudi soir, le Vice-premier ministre en charge de la Défense nationale a appelé les FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo- à ne pas faire marche arrière, et à récupérer les territoires occupés par les terroristes, dans la partie orientale du pays. Me Guy Muadiamvita a convié les militaires à assumer fidèlement leurs missions.

«J'ai ordonné que tous les plans et toutes les instructions concernant un prétendu dialogue avec les terroristes du M23, supplétifs de l'Armée rwandaise, soient complètement brûlés immédiatement. Si nous ne pouvons pas rester ici vivants, nous allons rester morts. Les yeux du monde entier sont braqués sur vous, les prières et les espoirs des personnes éprises de paix sont braqués sur vous», a-t-il indiqué.

Le patron de la Défense, Me Guy Muadiamvita, a rassuré les militaires du soutien militaire de partenaires de la RDC, ainsi que des esprits de tous les ancêtres.

«Nous serons accompagnés par l'esprit de nos millions de martyrs, de nos ancêtres torturés et brûlés vifs pour leur patriotisme, de nos mères, sœurs, pères et frères assassinés. Dans cette bataille, nous briserons l'ennemi et reporterons le salut à notre peuple», a-t-il rajouté.

Cette prise de parole publique du VPM de la Défense intervient après l'allocution très attendue du Chef de l'État Félix Tshisekedi à la Nation. Tout comme le commandant suprême, le VPM de la Défense a appelé la population à soutenir les soldats et aux jeunes de s'enrôler massivement dans l'Armée.

Grevisse Tekilazaya 



Le président du CSAC -Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication-, Christian Bosembe, a, dans une déclaration faite ce jeudi 30 janvier 2025, annoncé de nouvelles mesures de contrôle visant à garantir l'importance d'une couverture responsable et patriotique des médias, sur le territoire congolais en ce temps de guerre.

«Tout média qui donnera la parole aux terroristes du M23 sera passible des sanctions», a déclaré Christian Bosembe, tout en insistant sur la qualité des informations devant être diffusées, reposant sur des sources fiables.

Se lançant dans la lutte acharnée contre la désinformation et la dérive médiatique en RDC -République démocratique du Congo-, Christian Bosembe et le CSAC interdisent les types d'émissions à interaction directe sans l'intervention directe d'un expert. «À partir de maintenant, tout débat sur la sécurité devra inclure un expert, afin de garantir une analyse crédible, afin d'éviter la propagation de fausses informations», a-t-il martelé.

À titre exemplatif, le président du CSAC a reproché certains médias kinois d'avoir diffusé des informations, sans tenir compte de sa teneur pour préserver la sécurité en ces temps de crise sécuritaire. Par le même fait, Christian Bosembe a mis en garde certains journalistes qui se seraient distingués dans la désinformation et la propagande du terrorisme. «Le CSAC rappelle, par ailleurs, que la couverture d'un conflit ne se limite pas à la liberté d'expression, mais implique une responsabilité envers la population et la sécurité nationale. Il n’appartient pas aux médias de déterminer quel endroit est stratégique», a indiqué le président du CSAC.

À cet effet, le CSAC exhorte les professionnels des médias et les encourage à faire preuve d'éthique et de professionnalisme, pour éviter des pratiques nuisibles à la stabilité nationale. Ce qui inscrit cette décision dans une dynamique de contrôle de l'information en période de crise, alors que le pays continue de faire face à la guerre d'agression des rebelles rwandais du M23 dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et dans l'Ituri. 

Don Benjamin Makolo 

 

En cette période de guerre, le CSAC continue de durcir les règles régissant la couverture des événements liés au conflit entre la RDC et son voisin, la République du Rwanda, à travers les rebelles du M23. Une initiative visant à contrer la désinformation et à empêcher un soutien indirect aux groupes terroristes, dans un contexte sécuritaire délicat.

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A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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