Le Service National (S.N.) s'apprête à dévoiler un plan triennal visant à promouvoir l'engagement des jeunes dans la reconstruction et le développement du pays. Le Général-Major Jean-Pierre Kasongo Kabwik a annoncé cette initiative lors d'une rencontre, le mercredi 2 octobre 2024, avec la Première ministre Judith Suminwa.
L'objectif de ce plan est clair : canaliser les efforts des jeunes Congolais pour les impliquer activement dans des secteurs clés tels que la production agricole, l'élevage, etc.
« Nous sommes en train d’élaborer un plan triennal du Service National pour monter en puissance dans tous les domaines, notamment dans l’encadrement des jeunes désœuvrés, la production agricole, l’élevage, ainsi que la reconstruction et le développement du pays. Notre objectif est de canaliser les efforts de tous les jeunes pour développer notre pays », a confié l'officier général.
Le S.N. s'appuie déjà sur des réussites concrètes. À titre d'exemple, 5 000 jeunes ont bénéficié d'un encadrement au centre de Kanyama Kasese, situé dans la province du Haut-Lomami, et sont devenus des agents de changement. Fort de ce succès, cet organisme public entend étendre ses centres de formation à travers l'ensemble du territoire national pour toucher un maximum de jeunes.
Cette initiative trouve un écho favorable auprès de Judith Suminwa, qui a placé l'agriculture au cœur de l’action de son gouvernement. Selon une dépêche émanant de la Primature, elle a exprimé son soutien au S.N. dans sa mission de créer des centres de production qui contribueront à l'autosuffisance alimentaire et à la revitalisation de l'économie locale.
Le Service National est plus qu'un simple programme de formation ; il est un organe paramilitaire d'éducation et de mobilisation des actions civiques et patriotiques. Sa mission consiste à organiser des centres d'encadrement pour les jeunes filles et garçons désœuvrés, ainsi que pour les finalistes de l'enseignement secondaire et universitaire. À travers des programmes d'éducation civique, de formation aux travaux de production agricole et de préparation à la défense personnelle, le S.N. aspire à former une jeunesse responsable, engagée et prête à relever les défis du pays.
Merveil Molo
Le Ministre des Hydrocarbures de la République Démocratique du Congo (RDC), Aimé Molendo Sakombi, a participé à la 5ème édition de la Conférence Angola Pétrole et Gaz, organisée dans la capitale angolaise. Aux côtés de Joao Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, ainsi que des Ministres des Hydrocarbures d’Angola, de la Namibie, de la Côte d’Ivoire, et de la République du Congo, cette rencontre a réuni un large parterre de représentants d’organisations internationales du secteur pétrolier venus des quatre coins du monde.
Lors de cette conférence, le Gouvernement congolais, à travers le Ministre des Hydrocarbures, et le Gouvernement angolais, représenté par le Ministre des Ressources Minérales, Pétrole et Gaz, ont signé les annexes de l’Accord de Gouvernance et de Gestion de la Zone Maritime d’Intérêt Commun (ZIC). Cet accord vise à consolider la gestion commune de cette zone stratégique partagée par les deux pays.
Par ailleurs, un deuxième accord, tout aussi crucial, a été signé par le Ministre des Finances de la RDC et son homologue angolaise, portant sur le Partage de Revenus et le Respect des Obligations Fiscales relatives à la ZIC. Cet accord inclut également le règlement de la commission de supervision du compte conjoint de la Zone d’Intérêt Commun.
Le Ministre Aimé Molendo Sakombi a salué le rôle déterminant du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans le développement du secteur des hydrocarbures en RDC, soulignant l’importance de cet accord pour les deux nations. Il a tenu à rappeler que « la ratification de ces accords relève de la compétence des deux chefs d’État congolais et angolais ». Le Ministre a également insisté sur l’impact positif que ces accords auront sur les économies des deux pays, ajoutant que les actes posés ce jour « restent très déterminants pour les économies congolaise et angolaise, avec un impact positif sur le budget national des deux États ».
La nomination de Molendo Sakombi au poste de Ministre des Hydrocarbures par le Président Félix Tshisekedi marque une étape cruciale dans la gestion du secteur pétrolier de la RDC, en proie à des défis structurels. Connu pour son approche pragmatique et réformatrice, il est perçu comme l’homme de la situation pour revitaliser un secteur clé de l’économie congolaise. Avant sa nomination, Molendo Sakombi s’était distingué comme Ministre des Affaires foncières, où il a mené des réformes importantes pour la modernisation du cadastre et la lutte contre la corruption. Son engagement pour la bonne gouvernance et la transparence, couplé à son expérience dans la gestion des affaires publiques, en fait une figure centrale du gouvernement congolais.
politico.cd/CC
Le président de la CENI -Commission électorale nationale indépendante-, Denis Kadima, a, au cours d'une cérémonie organisée mercredi 01 octobre, au siège de la Centrale électorale, rendu un vibrant hommage à 126 employés admis à la retraite. Cette vague des départs, indique la cellule de communication de la CENI, met ainsi fin aux activités professionnelles de ces agents au sein de cette institution.
Cette cérémonie constitue une première dans les annales de la Centrale électorale, et est à mettre à l’actif du bureau présidé par Denis KADIMA KAZADI, a renchéri la même source.
C’est donc une nouvelle étape de leur existence qui commence. En le rappelant, le président de la CENI a rendu un hommage appuyé à ces employés, en reconnaissance de bons et loyaux services qu’ils ont rendus à la Nation, au fil des années, dans l’exercice de leurs fonctions respectives.
«Cette journée célèbre avant tout l’accomplissement, la réussite et le début d’un nouveau chapitre dans la vie de plusieurs de nos agents et cadres. Votre dévouement, votre rigueur et votre engagement ont façonné l’âme de la CENI, lui donnant cette force et cette identité qui sont les siennes aujourd’hui. Nous ne serions pas là où nous sommes sans votre précieuse contribution. Vous avez apporté votre savoir-faire et votre savoir-être, su faire face aux défis, évoluer avec les changements, et toujours avec le même dévouement qui vous caractérise», a reconnu le numéro un de la CENI.
Il a également témoigné ses profonds remerciements à l'ensemble du personnel, pour le travail acharné accompli avec fidélité et loyauté.
Denis Kadima s’est appuyé sur un principe légal universellement reconnu, notamment par le Code du travail, selon lequel lorsque le salarié atteint un âge déterminé, l’employeur peut prendre l’initiative de rompre son contrat de travail, dans le cadre d’une mise à la retraite, sans que cette rupture ne soit constitutive d’un licenciement.
«Vous laissez derrière vous un héritage dont nous sommes fiers; car, vous êtes les véritables artisans du succès de la CENI et de sa durabilité. La retraite marque la fin d’un chapitre et le début d’une nouvelle aventure. Vous restez à jamais une partie intégrante de cette grande famille qu’est la CENI. Je vous souhaite une retraite paisible, épanouie et pleine de nouvelles découvertes», a-t-il souligné.
Après l’allocution du président de la CENI, les retraités se sont exprimés par la voix de leur représentante, Odette Disu, qui, d’une voix empreinte d’émotion, a exprimé les remerciements du groupe à l’endroit du bureau dirigé par Denis Kadima.
Notons que les retraités devront, désormais, jouir de leur retraite, tout en continuant à percevoir, en guise de revenus, la pension à laquelle ils ont droit, afin de leur assurer un minimum vital pour leur quotidien.
Grevisse Tekilazaya
Dans un calendrier réaménagé publié mercredi 02 octobre, la CENI -Commission électorale nationale indépendante- fixe les élections législatives et provinciales à Yakoma (Nord-Ubangi) et Masimanimba (Kwilu) pour le 15 décembre prochain.
La CENI va procéder ainsi, à partir du 31 octobre au 30 novembre, à l'accréditation des témoins, observateurs et journalistes. Du 13 au 14 décembre, la campagne pour les candidats à la députation nationale et provinciale. Les résultats provisoires seront publiés le 23 décembre de la même année.
Peu avant la publication de ce calendrier réaménagé, le président de la Centrale électorale, Denis Kadima, avait échangé avec quelques animateurs des institutions du pays, notamment le speaker de l'Assemblée nationale. Il a été question de faire le point sur ce sujet.
Aussi, le patron de la CENI avait échangé avec le VPM de l'Intérieur, Jacquemain Shabani, autour de la sécurisation des élections. Au sortir de l'audience lui accordée, Denis Kadima s'était montré rassuré de l'accompagnement du Gouvernement, pour la bonne tenue des scrutins.
Grevisse Tekilazaya
Illicocash Ligue 1 connaît déjà un premier report, avant le début même du championnat. En effet, Sa majesté Sanga Balende n'a réussi à quitter Mbuji-Mayi pour Kolwezi, où il devrait affronter l'AS Simba, samedi 05 octobre 2024, au stade Diur, dans le cadre de la première journée.
D'après plusieurs sources, ce voyage manqué est dû à la forte demande de vols disponibles, et à la rénovation de la piste de l’aéroport de Bipemba. Ce dernier est fermé au trafic pendant quatre jours de la semaine, soit du jeudi au dimanche.
La RVA justifie cette décision, qui est entrée en vigueur le 19 août, par le souci d’accélérer les travaux qui s'effectuent sur la piste aéroportuaire. De ce fait, beaucoup d'équipes auront des problèmes de déplacement, comme Sa Majesté Sanga Balende qui n'a pas effectué le déplacement pour Kolwezi.
Le secrétariat général des sang et or de Mbuji-Mayi s’emploie activement à faire face à la Linafoot, en fournissant toutes les preuves requises, dans le but d’obtenir gain de cause, et de faire reporter cette rencontre.
Gratis Makabi
Plus de 400 personnes sont mortes de la tuberculose, en 2023, a affirmé mardi 1er octobre le Directeur du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT), Dr Michel Kasua.
Il l’a dit à Kinshasa lors de la présentation des résultats de l’enquête sur la réduction ou l’élimination de la tuberculose en RDC d’ici 2035 :
« L’année dernière plus de 4 000 sont mortes de la tuberculose. Il faut se rappeler qu’en trois ans la COVID-19 n’a tué que 1200 personnes, selon les statistiques nationales. En une année, la tuberculose tue trois plus que la COVID-19 ».
Pour Dr Michel Kasua, cette étude a cherché à comprendre les raisons psychologiques, sociales et structurelles qui empêchent aux gens à se faire dépister pour se faire en cas de détection positive de tuberculose.
Il a également plaidé pour la transformation des résultats de cette enquête en directives opérationnelles pour réduire ou éliminer la tuberculose en RDC d’ici 2035.
« Il s’agit de mettre en œuvre de manière programmatique toutes les évidences qui apparaissent au travers les résultats de cette étude. Que nous puissions traduire ces évidences en directives, en politique pour changer la donne. C’est ça la chose la plus importante. Et comment nous transformons ces résultats en directive opérationnelle qui change la manière de concevoir, de suivre et d’évaluer la lutte contre la tuberculose », a poursuivi ce médecin.
Cette nitiative du PNLT avec l'appui technique de Breakthroug Action sur le financement de l’USAID partenaire du ministère de la Santé publique, hygiène et prévention.
Cette activité s’est déroulée sous la direction du représentant du secrétaire général à la Santé, en présence de Florence William Mpata, directeur adjoint de Breakthroug Action.
radiookapi.net/CC
Les services de l’Hôpital Biamba Marie, situé dans la commune de Masina (Kinshasa) continuent de fonctionner normalement pendant le deuil son initiateur Jean-Jacques Mutombo Dikembe, décédé mardi 1er octobre aux Etats-Unis.
Cet élan donne espoir à de nombreux habitants qui redoutaient de l’avenir de ce centre hospitalier de 300 lits dont le cout est estime à 29 millions USD.
Selon les témoignages, le défunt avait, à lui seul mis 15 millions USD dans l’enveloppe global de construction de cet hôpital renommé de Kinshasa.
« Il a réalisé beaucoup de bienfaits pour la population congolaise. Il y a ce grand hôpital. Ou est ce qu’on peut trouver quelqu’un d’aussi grande générosité que Mutombo Dikembe. Que Dieu l’accueille dans sa maison », a témoigné un habitant de la commune de Masina.
De nombreuses femmes dans le quartier pleurent Mutombo Dikembe. Elles se souviennent de l’humanisme du défunt dont elles ont été bénéficiaires sur le plan de la santé publique.
L’une parmi elles se souvient des bienfaits de cet hôpital :
« Il a organisé dans son hôpital la campagne de dépistage volontaire de cancer du sein, cancer de l’utérus, c’est en fait ça que je connais, Ce sont des souvenirs que je garde de cet homme ».
Mutombo Dikembe avait construit son hôpital de Kinshasa en mémoire de sa mère biologique Biamba Marie Mutombo, décédée en 1998.
radiookapi.net/CC
Un mois après la rentrée officielle des classes, de nombreux enseignants n’ont toujours pas repris le chemin de l’école à travers le pays. Le porte-parole de la Synergie des syndicats des enseignants de la RDC, Jean-Bosco Puna a, dans une conférence de presse tenue mercredi 2 octobre à Kinshasa « alerté sur la menace d’une année blanche, si rien n'est fait d'ici deux semaines ».
Pour éviter cette situation, il demande au Gouvernement de répondre aux desiderata des professionnels de l’éducation qui se résument par l'amélioration de leurs conditions salariales :
« Nous constatons que plusieurs écoles ne fonctionnent pas depuis la rentrée scolaire 2024-2025. Il est à déplorer que le Gouvernement ne se préoccupe pas de revendications des enseignants, notamment en ce qui concerne le nouveau barème salarial uniformise à payer à tous les enseignants et inspecteurs de la République, enseignants nouvelles unités (NU) et non payés (NP) »
Dans cette déclaration, Jean-Bosco Puna rappelle également le non-paiement de la retraite des enseignants. Il demande par conséquent au Gouvernement de donner des réponses aux préoccupations ultimes et légitimes des enseignants avant le 5 octobre, date dédiée à la journée mondiale des enseignants.
Passé ce délai, l’année scolaire 2024-2025 risque d’être sanctionnée année blanche, prévient-il.
Il y a deux semaines, le secrétaire général à l’Education, Jacques Odia Musungayi, avait promis le début de l’exécution des promesses du Gouvernement dont l’ajout de 100 000 francs congolais ( environ 35 USD) complémentaires aux salaires des enseignants. La Synergie des syndicats des enseignants de la RDC affirme que jusqu’ici, cette promesse n’est toujours pas réalisée.
radiookapi.net/CC
Le président du Conseil économique et social, Jean-Pierre Kiwakana, estime que l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle doivent absolument se coordonner sur leurs objectifs en fonction des besoins réels du pays. Cela, après consultation avec les employeurs publics et privés.
Jean-Pierre Kiwakana l’a dit mercredi 2 octobre à l’ouverture de la session ordinaire d’octobre de cette institution.
Il estime que la RDC prend un retard considérable dans le domaine de l’éducation et de la formation à cause du manque d’engagement à répondre efficacement à ses besoins en matière de ressources humaines.
« Le monde autour de nous évolue de manière significative avec une technologie qui devance tout ce qui était à peine imaginable au début du siècle. La menace réelle que font peser sur l’employabilité des jeunes, les progrès de l’intelligence artificielle, la perte de qualité de l’enseignement, les problèmes liés aux infrastructures dédiés à l’enseignement, la pertinence des cursus scolaires et universitaires, devraient nous inquiéter collectivement au plus haut point. L’enseignement des STEMS, de la logique, de l’expression orale et écrite sont autant de priorités qui demandent un personnel enseignant compétent et dévoué », a rappelé Jean-Pierre Kiwakana.
radiookapi.net/CC
Depuis la levée du moratoire sur l'application de la peine de mort en février 2024, les autorités judiciaires militaires en République démocratique du Congo (RDC) ont prononcé au moins 128 condamnations à mort, selon les dernières données compilées par les Nations unies. Ces condamnations concernent notamment 52 cas au Nord-Kivu, 1 au Sud-Kivu, 37 à Kinshasa et 6 au Kasaï-Oriental. Aucun des condamnés n’avait encore été exécuté au moment de la rédaction de ce rapport, les sentences étant toujours en cours de recours.
Cette décision de lever le moratoire a suscité de vives réactions, notamment de la part de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), qui avait exprimé sa consternation en mars dernier. Les prélats catholiques s’opposent fermement à la reprise des exécutions et appellent le gouvernement à adopter des systèmes de détention plus efficaces, qui visent la réhabilitation des criminels plutôt que leur exécution.
« Chaque vie est sacrée, et la dignité humaine doit être préservée. Nous recommandons au gouvernement d'abolir la peine capitale pour tous les crimes », avait déclaré Marcel Utembi Tapa, archevêque de Kisangani et président de la CENCO.
De son côté, la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) a émis une série de recommandations au gouvernement congolais, notamment la réforme du système pénal pour réduire le nombre d'infractions passibles de la peine de mort. La CNDH plaide également pour l'introduction de nouvelles législations permettant aux condamnés de faire appel de leur sentence et encourage la RDC à adhérer au deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
actualite.cd/CC