Le prix du litre de carburant dans la zone Ouest passe de 3 340 à 2 990,49 franc congolais pour l’essence, soit une baisse de 13%. Il en est de même pour le gasoil qui passe de 3 435 à 2 979,73 franc congolais, une réduction de 13% également. Cette réduction du coût de carburants à la pompe fait suite aux arrêtés signés mercredi 2 octobre par le VPM, ministre de l'économie nationale, Daniel Mukoko Samba.

" Le gouvernement rassure les opérateurs du secteur qu’il suit de près l’évolution des cours du pétrole sur le marché mondial, déterminé à préserver le pouvoir d’achat des Congolais, en ligne avec les engagements du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qui en a fait l’une des priorités de son second mandat. Dans cette optique, les réformes entamées dans le secteur de la distribution des produits pétroliers se poursuivront, avec pour objectif de maintenir une dynamique de baisse sur le marché des biens et services dépendants de ces ressources énergétiques ", explique le communiqué du ministère de l'économie nationale.  

Par ailleurs, pour assurer un approvisionnement régulier du pays en produits pétroliers, poursuit la source citée, le ministère de tutelle a commencé à rembourser les manques à gagner supportés par les opérateurs de la filière, tout en veillant à ce que cet effort financier n’alourdisse pas excessivement le Trésor public.

Dans la même dynamique, Mukoko Samba annonce également une baisse prochaine des prix de huit biens de grande consommation, à la suite de la signature récente par la Première ministre du décret portant sur des mesures urgentes de lutte contre la vie chère. 

" Parmi les produits concernés figurent les viandes et volailles surgelées, les poissons surgelés et salés, le lait en poudre, le riz, le maïs et le sucre. Le secteur privé ayant été associé à chaque étape de ces réformes, le gouvernement attend une application rigoureuse des réductions de prix convenues. En tant que régulateur, et suivant les instructions du président de la République, le ministère de l’Économie nationale lancera, au cours de ce dernier trimestre de l’année, des missions de contrôle économique visant à identifier et à réprimer sévèrement les pratiques illicites en matière de fixation des prix et de concurrence déloyale ", a prévenu le cabinet de Daniel Mukoko Samba. 

La baisse du carburant fait suite aux instructions de Félix Tshisekedi lors de la 8e réunion du conseil des ministres. Dans sa communication, il dit avoir été saisi des informations indiquant que la structure des prix des produits pétroliers contient des niches ou des efforts de compression sont possibles pour permettre la baisse des prix à la pompe pour le bien de la population.

Cette baisse s'inscrit également dans la droite ligne des “mesures urgentes" prises par le gouvernement pour lutter contre la vie chère. Ce dossier, présenté lors de la huitième réunion du conseil des ministres par Mukoko Samba, contient une série de mesures quantitatives urgentes envisagées pour contrer la vie chère en RDC et, de ce fait, renforcer le pouvoir d'achat.

Clément MUAMBA



« La disparition de Mutombo Dikembe est un coup dur pour les fans du basketball dans le monde », a déclaré ce mardi 1er octobre l’analyste et journaliste sportif Kabala Mwana Mbuyi. Il affirme être consterné par la disparition de Mutombo Dikembe, qu’il appelle affectueusement « Mon Congo ».
Au-delà d’être un exemple, Mutombo Dikembe est une perle rare pour la RDC, fait remarquer Kabala Mwana Mbuyi.

 « Je m’incline devant sa mémoire. Il est reste un modèle, il est reste également modeste dans sa vie. Voilà ce que je retiens malgré sa taille. Jean-Jacques, ça n’est pas du tout un orgueilleux, il est reste un monsieur ami de tout le monde », a témoigné Kabala Mwana Mbuyi.

Mutombo Dikembe est mort lundi 30 septembre à l’âge de 58 ans des suites d’une tumeur cérébrale aux Etats-Unis. Ce sportif laisse une femme et sept enfants, parmi lesquels 4 enfants adoptifs.

radiookapi.net/CC



Pour que la paix revienne en RDC, la représentante des Etats-Unis aux Nations Unies a demandé, ce lundi 30 septembre, au Rwanda, devant le conseil de sécurité de retirer immédiatement ses troupes du sol congolais. La diplomate américaine a sollicité également du Conseil de sécurité de ne pas autoriser le retrait complet de la MONUSCO
« Pour offrir la paix aux peuples de cette région, le Rwanda doit immédiatement retirer plus de ses 4000 hommes de troupe du territoire congolais et le M23 doit se retirer de ses positions. Et la RDC doit immédiatement agir contre les FDLR et cesser son soutien à ce groupe », a déclaré la représentante permanente des Etats-Unis à l’ONU.
D’après elle, les Etats-Unis se félicitent de la collaboration entre la RDC et la MONUSCO aussi bien pour le retrait de la mission que pour les activités essentielles en cours, y compris pour faire respecter le cessez-le -feu en cours et protéger les personnes déplacées.
Le pays de l’Oncle Sam se félicite également des efforts de la RDC au niveau local et régional pour le retrait de la MONUSCO du Sud-Kivu, a-t-elle souligné.
Cependant, le retrait de la MONUSCO de cette province a laissé des lacunes majeures qu’il faut à tout prix combler, a recommandé la diplomate américaine.

radiookapi.net/CC



La Cour de justice de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a examiné le 26 septembre dernier, la requête introduite par la RDC contre le Rwanda sur les exactions commises dans sa partie orientale notamment à travers la rébellion du M23 soutenue par le régime de Kigali. L'audience a été marquée par un “dilatoire” de la partie congolaise qui a exigé que la requête congolaise rédigée soit le soit en anglais. Ce qui a été fait.

Ce mardi, le vice-ministre de la justice et contentieux international, Samuel Mbemba a fait la restitution de la première audience publique de l'examen.

«Les Juges de la Cour de Justice de l'EAC ont eu une attitude d'impartialité et d'équité vis-à-vis de deux parties. Ceci est un bon signe pour la suite de la procédure; Les Avocats du Rwanda étaient manifestement préparés à bloquer la procédure. Leurs lignes principales de défense étaient notamment le rejet de tous les dossiers en français notamment la procuration des Avocats et les rapports des Nations unies qui confirment la présence militaire du Rwanda en RDC. De là, ils ont postulé l'anéantissement total de la procédure en commençant par demander à la Cour de ne pas permettre aux Avocats de la RDC de prendre la parole car leur procuration posait problème. Ils ont dit à la Cour qu'ils étaient incapables de lire un document écrit en français», a déclaré Samuel Mbemba qui a conduit la délégation congolaise à Arusha, en Tanzanie.

Durant l'audience publique, les avocats de la RDC ont plaidé sur les documents que le Rwanda avait introduits bien avant, notamment sa demande à la cour de se déclarer incompétente. Pour sa part, explique M. Samuel Mbemba, la cour de justice de L'EAC a décidé de porter l'affaire en délibéré au sujet de sa compétence dans cette affaire, mise en cause par la défense rwandaise. 

« La Cour a demandé à toutes les deux parties (tous les Avocats) de plaider; à charge pour la RDC d'introduire dans un délai de 24 heures, la procuration des Avocats établie en anglais. Devoir que nous avons déjà rempli. Nous avons donc plaidé sur les autres documents que le Rwanda avait envoyés bien avant pour demander à la Cour de se déclarer incompétente; documents auxquels nos avocats avaient bien préparé les réponses et transmis à la cour avant l'audience; comme cela se passe devant toutes les juridictions, la cour a pris en délibéré ce premier débat sur sa compétence. Elle se prononcera par une décision avant d'entamer le fond», a-t-il ajouté.

La décision de la Cour est donc attendue avant d'évoluer dans cette affaire. La RDC se montre optimiste quant à la suite de l’affaire.  

La décision de l'EAC à confronter la RDC avec le Rwanda fait suite au front judiciaire international créé par Félix Tshisekedi, en plus du front militaire et diplomatique, avec la création d'une task force dénommée « justice internationale », mais aussi la nomination d'un chargé des missions auprès de la Cour pénale internationale (CPI), expliquant Samuel Mbemba.

Samyr LUKOMBO



Depuis la Hongrie où il séjourne depuis dimanche, le président de la République Félix Tshisekedi n’est pas resté indifférent au décès de l’ancien basketteur Congolais Mutombo Dikembe, survenu ce lundi 30 septembre 2024.

En son nom et au nom du peuple congolais, le chef de l’État adresse ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à ses fans en RDC et dans le monde.

« Mutombo Dikembe était un sportif de talent, un citoyen engagé et un exemple de réussite pour la jeunesse », fait savoir Félix Tshisekedi cité par le compte X de la Présidence.

En outre, Félix Tshisekedi dit rendre hommage à un digne fils du pays, philanthrope dans l’âme, qui a porté haut l’étendard de la RDC et œuvré pour l’intérêt général notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation.

Figure de la NBA des années 1990 et considéré comme l'un des meilleurs défenseurs de l'histoire, Dikembe Mutombo est décédé ce lundi à l'âge de 58 ans, des suites d'une tumeur au cerveau.

Drafté en 1991 après avoir joué trois ans pour la prestigieuse université de Georgetown, le pivot congolais a évolué 19 saisons dans la grande ligue américaine, à Denver, Atlanta, Philadelphie, New York et Houston où il a fini par prendre sa retraite en 2009, à l'âge de 42 ans.

Il a été élu meilleur défenseur de l'année 4 fois (1995, 1997, 1998, et 2001), un record qu'il partage avec Ben Wallace et Rudy Gobert. Grâce à taille (2,18 m) et à sa longévité, il a achevé sa carrière au 20e rang des meilleurs rebondeurs de l'histoire de la NBA, et est surtout son 2e contreur le plus prolifique (3 289 blocks) derrière Hakeem Olajuwon.

Jephté Kitsita



Les revendications salariales des agents et cadres de la DGRK -Direction Générale des Impôts de Kinshasa- ainsi que les problèmes relatifs aux émoluments des conseillers communaux figurent parmi les matières auxquelles les députés doivent trouver des solutions. C'est ce qu'a indiqué le président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, lundi 30 septembre, lors de l'ouverture de la session ordinaire de septembre.

Essentiellement budgétaire, cette dernière session parlementaire de l'année en cours portera sur l'examen et le vote de projets d'édit portant reddition des comptes de la ville de Kinshasa pour l'exercice 2023. Aussi sur l'examen et adoption du projet d'édit portant le budget 2025.

Présent à cette séance d'ouverture, le député Nicolas Wemakoy a réitéré la détermination des élus provinciaux à accentuer le contrôle pour le bien-être des Kinois. "Nous devons contrôler le gouvernement provincial et les services de la ville de Kinshasa, pour permettre aux Kinoises et Kinois de retrouver le sourire... Nous allons vérifier après le dépôt de leurs budgets, si les projections sont bonnes. C'est nous qui sommes l'autorité budgétaire", a-t-il indiqué.

Signalons que le calendrier de cette session reste encore ouvert pour l'inscription d'autres matières. Au cours de cette session, faut-il indiquer, les députés provinciaux vont aussi examiner et voter le projet rectificatif du budget pour l'exercice 2024.

Grevisse Tekilazaya 



La mort de l'ancienne star de NBA, Jean-Jacques Mutombo Dikembe, n'a pas laissé indifférents les artistes musiciens de la RDC -République démocratique du Congo-. L'ancien défenseur des Rockets a rendu l'âme, lundi 30 septembre 2024, à l'âge de 58 ans, des suites d'un cancer du cerveau, aux États-Unis.

Pour l'avoir dédicacé plus d'une fois dans ses chansons dont "A Flyé", Fally Ipupa a souhaité le repos éternel à l'âme de son compatriote. "Rest in peace big brother, Legend", peut-on lire sur le compte X de Fally Ipupa.

Ferré Gola a rédigé un long message, pour exprimer sa profonde douleur, et a fait savoir que Mutombo Dikembe était un être humain exceptionnel.

"C'est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès de la légende du basketball, Dikembe Mutombo. Au-delà de sa carrière exceptionnelle sur les terrains, il a marqué les esprits par son humanité, son engagement philanthropique et son désir de faire une différence dans le monde. Son héritage, tant sportif qu'humain, continuera d'inspirer des générations. Nos pensées accompagnent sa famille et ses proches en ces moments difficiles", a-t-il déclaré.

Innoss'b a déclaré que Mutombo Dikembe restera une des plus grandes fiertés congolaises et mondiales.

Outre ces trois chanteurs, Héritier Wata et Fabregas ont aussi exprimé leurs profondes tristesses, suite à la disparition de cette légende.

Pour rappel, Mutombo Dikembe a été élu, à quatre reprises, meilleur défenseur de la NBA et a été sélectionné, à huit reprises, au All-Star Game. Il est surtout connu pour ses célèbres gestes de blocage et son cri emblématique : "Not in my house!" (Pas chez moi !), qui est devenu un symbole de sa domination défensive.

En dehors du basketball, il était un fervent défenseur de l'éducation et de la santé en Afrique. Il a fondé l'hôpital Biamba Marie Mutombo en République démocratique du Congo, offrant des soins médicaux à des milliers de personnes. Son engagement humanitaire a été reconnu par de nombreuses organisations, et il a reçu plusieurs prix pour son travail philanthropique.

Né le 25 juin 1966, à Kinshasa, en République démocratique du Congo, Mutombo a déménagé aux États-Unis pour poursuivre ses études. Il a joué pour l'université de Georgetown, avant d'être sélectionné en quatrième position lors de la draft NBA de 1991, par les Denver Nuggets. Au cours de sa carrière, il a évolué dans plusieurs équipes, dont les Atlanta Hawks, les Philadelphia 76ers et les Houston Rockets.

Gratis Makabi



Les Léopards de la RDC de moins de 20 ans jouent, ce mardi 1er octobre, les Lions indomptables du Cameroun en demi-finale des éliminatoires de la CAN-U20, dans la zone UNIFFAC.

Ce match aura lieu à 16 heures locales au stade Massamba Débat, à Brazzaville (Congo).

L’autre demi-finale de ce tournoi opposera la République du Congo à la RCA.

Les finalistes seront d'office qualifiés à la phase finale de la CAN-U20, en 2025 dans un pays non encore déterminé.

radiookapi.net/CC



« Le blanchiment criminel des ressources naturelles de la RDC sorties clandestinement du pays renforce les groupes armés, maintient l'exploitation des populations civiles, dont certaines sont réduites à l'esclavage de facto, et sape les efforts de rétablissement de la paix », a déclaré lundi 30 septembre, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita. C’était devant le Conseil de sécurité réuni alors qu’elle faisait le point sur la situation en République démocratique du Congo.

Elle a prévenu que malgré des progrès, la paix n'est pas encore gagnée, citant les affrontements armés, le trafic de minerais et le fléau de la violence sexiste qui font que les civils nécessitent toujours la protection de la mission de paix des Nations unies, la MONUSCO.

Bintou Keita a demandé que des sanctions internationales soient imposées à ceux qui profitent de ce commerce criminel, sans lesquelles « la paix restera insaisissable et les civils continueront de souffrir ».

Des défis importants subsistent en RDC, où au cours des derniers mois, les rivalités pour l’exploitation et le commerce des ressources naturelles ont encore attisé le conflit dans l’Est du pays.

Des groupes armés contrôlent des mines

En Ituri, alors que les profits ont bondi avec l'expansion de l'extraction semi-mécanisée de l'or, les groupes armés sont devenus des entrepreneurs militarisés, a-t-elle déploré. En conséquence, conclut Mme Bintou, « les dirigeants communautaires et les forces gouvernementales épuisées luttent pour contenir les groupes armés, qui se sont renforcés à la fois militairement et financièrement ».

Au Nord-Kivu, le M23 a établi un contrôle total sur la production de coltan dans les territoires de Masisi et de Rutshuru, et le commerce dans la région de Rubaya, qui devrait fournir plus de 15% de la production mondiale de tantale, génère environ 300.000 USD par mois pour le groupe armé.

Bintou Keita a ajouté que la neutralisation des ADF au Nord-Kivu et en Ituri après le record de 272 civils tués par ce groupe armé en juin dernier, demeure une priorité de la mission de paix des Nations Unies.

Mais le pays est confronté à d’autres défis. Les 2,4 millions de personnes déplacées, pour beaucoup d’entre elles dans des sites surpeuplés, sont particulièrement vulnérables aux maladies. Et la RDC, qui compte la majorité des cas de mpox en Afrique, représente l’épicentre d’une épidémie qui touche déjà 15 pays du continent.

La Représentante spéciale a aussi déploré la montée des tensions politiques et l’inquiétude des partis d’opposition face aux restrictions des libertés, rappelant au gouvernement que la poursuite des réformes, le renforcement de la confiance et de la cohésion nationale constituent des antidotes aux appels à la rébellion armée.

Fléau de la violence sexuelle

Mme Bintou a aussi rappelé le fléau de la violence sexuelle et sexiste, qui touche de manière disproportionnée la RDC, et avant tout les femmes et les filles touchées par le conflit dans l’Est de la RDC.

Au cours du premier semestre de 2024, 61.000 victimes ont été prises en charge par les organisations humanitaires, un chiffre en augmentation de 10% par rapport à 2023, ce qui équivaut à une victime toutes les quatre minutes, et promet des traumatismes durables pour le tissu social de la RDC.

Dans sa déclaration au Conseil de sécurité, Thérèse Nzale-Kove, activiste pour les droits des femmes et dirigeante du Fonds pour les femmes congolaises (FFC), a rappelé l’importance de mesures de protection des civils et en particulier des droits des femmes pendant et après le retrait de la MONUSCO, notant que sur fond de « désastre humanitaire » dans le pays, « il est clair que les femmes et les filles ne sont pas protégées ».

En témoignent les 90.000 cas de violences sexuelles rapportés l’année dernière, les viols récents de 268 détenues de la prison Makala à Kinshasa, et la précarité particulière des femmes déplacées, qui les conduit à des « rapports sexuels transactionnels » pour assurer leur survie.

Soutien aux efforts de paix de la MONUSCO

Face aux risques multiples qu’encourt la RDC, Bintou Keita a préconisé un soutien aux efforts de paix dans les zones de conflits. 

Depuis le départ de la MONUSCO de la province du Sud-Kivu, l’ONU maintient des mécanismes de protection non armée des civils, mais la cheffe de la mission rappelle la nécessité d’avoir des outils permanents de prévention, de gestion et de résolution des conflits.

La protection militaire des civils par la MONUSCO continue dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu, assure-t-elle, soulignant que les Casques bleus se montrent plus agiles et robustes dans leurs interventions.

La création d’un Centre de coordination et d’opérations conjointes avec les Forces armées de la RDC (FARDC) à Bunia, en Ituri, a réduit le temps de réaction à une alerte à moins de 15 minutes, et l’intervention conjointe des deux forces il y a dix jours a mis fin à une attaque du groupe armé CODECO. « Sans l’intervention de la MONUSCO, nous aurions compté plus de cent morts », a témoigné un responsable local.

radiookapi.net/CC



L'Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur le risque de propagation transfrontalière de la maladie à virus Marburg (MVD) après que des cas ont été confirmés dans des districts du Rwanda situés à la frontière avec la RDC, la Tanzanie et l’Ouganda.

Le 27 septembre, le ministère rwandais de la Santé a confirmé la détection du virus Marburg après que des tests réalisés sur des personnes présentant des symptômes se sont révélés positifs. À la date du 29 septembre, 26 cas ont été recensés, dont huit mortels, dans sept districts du pays. Parmi les personnes touchées, plus de 70 % sont des agents de santé travaillant dans deux établissements hospitaliers de la capitale, Kigali.

Il s'agit de la première fois que le Rwanda est confronté à une épidémie de la MVD, une maladie extrêmement virulente et proche du virus Ebola. Le gouvernement, avec le soutien de l'OMS et de ses partenaires, a intensifié la recherche des contacts et suit actuellement environ 300 personnes susceptibles d'avoir été exposées au virus.

La situation est d'autant plus préoccupante que la maladie pourrait s'étendre aux pays voisins. Les cas ont été signalés dans des régions frontalières avec la RDC, la Tanzanie et l'Ouganda. L'OMS estime que la propagation du virus au niveau régional est "élevée", même si le risque mondial reste faible.

L'OMS a mis en garde contre les risques que représente cette épidémie, notamment dans un contexte où la capitale Kigali, point névralgique des échanges avec plusieurs pays d'Afrique de l'Est, pourrait contribuer à la diffusion du virus. Un contact suspect a déjà voyagé à l'étranger, mais aucune contamination supplémentaire n'a été signalée.

Le virus Marburg se transmet par contact direct avec des fluides corporels ou des surfaces contaminées, et les travailleurs de la santé figurent parmi les plus vulnérables en raison de leur exposition accrue.

L'OMS appelle à des mesures de contrôle strictes dans les établissements de santé, à une surveillance renforcée, et à la mise en place d'enterrements sécurisés pour limiter la propagation du virus. Des recherches supplémentaires sont également en cours pour identifier la source exacte de l’épidémie et évaluer son étendue.

actualite.cd/CC

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