Ça aura été finalement la joie d’une courte durée pour les congolais. La suppression ou plutôt la conversion de la taxe RAM sous sa nouvelle formule cible une fois de plus la population congolaise.
Alors que les plaies causées par le RAM sont encore béantes, le gouvernement a, à travers le décret n° 22/11 du 9 mars 2022, informé la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) de l’instauration de nouvelles taxes qui frappent les services des télécommunications et de l’internet. Ce décret publié au Journal Officiel dans un numéro spécial du 24 mars 2022, fixe les modalités de calcul et les taux des revenus des prestations de l’Autorité de Régulation du secteur des Télécommunications (ARPTC).
Selon la FEC, ces frais portent notamment sur les prestations liées à la veille sur la qualité des services rendus aux usagers du service public, le contrôle de la protection des données à caractère personnel et du trafic entrant et sortant ainsi que le contrôle technique des équipements du secteur des télécommunications.
La fédération des entreprises du Congo souligne aussi que « lesdits frais seront axés sur la consommation de certains services de télécommunications, à savoir les appels, les SMS et l’Internet (Méga) des consommateurs en RD Congo ».
Si pour le gouvernement cette nouvelle taxe ne concerne que les opérateurs de télécommunications, la FEC a cependant mis en garde à propos de l’incidence négative de celle-ci sur les prix des services offerts (des appels, SMS et internet) par les opérateurs et cela en vertu de la règle tarifaire de vérité des prix consacrée par la législation.
Cette répercussion sur les prix ajoute la FEC, « touchera de plein fouet le pouvoir d’achat des consommateurs ».
La FEC estime que cette mesure qui alourdit la pression fiscale dans le secteur des télécommunications, va à l’encontre de la vision du président Tshisekedi sur la croissance du numérique et l’inclusion digitale et limite à la fois, l’attractivité et l’expansion d’un secteur crucial au développement économique et social de la RD Congo.
Pire que le RAM
La taxe RAM dans sa nouvelle formule dissimulée, semble être pire que la première version qui consistait à prélever quelques dollars sur les crédits de communication des utilisateurs et laisser néanmoins aux consommateurs de passer outre en achetant directement les forfaits (internet, appel, SMS).
Si auparavant les consommateurs pouvaient acheter directement ses forfaits sans qu’ils soient « Ramés», ils n’ont plus aucune échappatoire. La mise à jour du RAM s’attaque à tout : crédit et forfait, même au moindre texto qui ne coûte même pas le quart d’un dollar.
Selon nos confrères du Scooprdc.net, avec cette formule améliorée du RAM et en ponctionnant 0.0075 dollar sur chaque minute d’appel, 0.003 dollar sur chaque texto et 0.00005 dollar sur chaque mégabit, l’ARPTC augmente ses « revenus » de 4 millions de dollars par mois (RAM ancienne formule) à 15 millions de dollars le mois avec le nouveau deal.
Instaurée le 24 septembre 2020 par l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPTC) pour financer la lutte contre la vente de téléphones contrefaits et le vol, la taxe sur le Registre des appareils mobiles (RAM) a été définitivement supprimée en République démocratique du Congo depuis le 1er mars 2022. La décision a été prise par décret au Conseil des ministres du vendredi 18 février après un tollé général et des pressions de tout bord.
Carmel NDEO
Vital Kamerhe, Samih Jammal et consorts ont été notifiés par la Cour Cassation pour une première audience publique qui sera tenue le lundi 11 avril prochain dans l’affaire dite de «100 jours». Cette notification a été signée par la greffière en chef, Anne Maris Nkida parvenue à l’ACP.
Outre Vital Kamerhe et Samih Jammal, les juges de la Cour de cassation convoquent aussi à cette audience Muhima Jeannot, Amida Shatur, la femme du président de l’UNC, ses enfants Soraya Mpiana et?Daida Mpiana, ainsi que les nommés Nshangalume Nkiri Daniel alias Masaro et Mayutu Namwisi Dieudonné.
À en croire l’agence congolaise de presse (ACP), séjournant toujours en Europe pour des soins médicaux, Vital Kamerhe va tenter d’annuler sa condamnation de 13 ans de prison, dans une affaire de détournement et blanchiment d’argent dans le projet de 100 jours du gouvernement congolais. Dans cette affaire, indique la même source, Vital Kamerhe a toujours clamé son innocence.
Pour rappel, Vital Kamerhe et le patron des entreprises Samibo Congo SARL et Husmal ont été condamnés chacun au premier degré 20 ans de travaux forcés pour détournement des deniers publics. Ces fonds étaient destinés à financer le programme d’urgence de 100 jours du Chef de l’État dans son volet habitat.
Ils ont interjeté appel à la Cour d’appel de Kinshasa Gombe. Après instruction, les juges d’appel ont réduit la peine de Vital Kamerhe à 13 ans et à 6 ans celle de Samih
Jammal. Toujours insatisfaits, les concernés ont formé un pourvoi en cassation.
Il y a lieu de noter qu’à la différence de l’instruction dans les deux juridictions précédentes, le pourvoi en cassation est une voie de recours extraordinaire. Cela signifie que les juges de cassation ne vont pas rejuger le fond de l’affaire. Il sera plutôt question de juger la forme, c’est-à-dire les règles de droit et de la procédure qui auraient été violées à la Cour d’appel et au TGI Gombe.
Christian Okende & ACP/CC
Dans le but de promouvoir la promotion de la production locale en RDC, le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a présidé mardi 05 avril, la cérémonie de lancement des activités de l’atelier de confection des tenues militaires, une initiative du gouvernement mise en œuvre par le ministère de la Défense.
Sama Lukonde a laissé entendre que la matérialisation de ce projet s’inscrit dans la politique de son gouvernement pour permettre au pays de résister aux chocs extérieurs en misant sur l’intensification de la production locale.
« … nous avons visité un atelier de production des tenues militaires et c’est ce que moi je suis venu encourager. Parce que c’est lancé au niveau du ministère de la Défense et parce que nous avons dans notre politique, décidé de mettre en avant la production locale. Donc, nous y avons mis des moyens. Ce n’est qu’un début. Ça doit se poursuivre et par la suite, ce qui est recherché, c’est cette idée donnée par le Président de la République, notre propre capacité de résilience et de production locale », a déclaré le chef du gouvernement.
En outre, le premier ministre a indiqué que les initiatives du genre seront déployées dans d’autres secteurs de la vie nationale.
« Nous faisons face aujourd’hui désormais, à tellement d’effets mondiaux économiques et sociaux qui font que chaque pays devra travailler sur sa propre résilience, sur sa propre détermination en tenant compte de ses potentialités et de sa diversité, ici dans la production militaire, mais ça doit s’étendre dans tous les domaines de la vie. De plus en plus, on devra investir chez nous, dans notre industrie et finalement pour atteindre, au niveau de la République démocratique du Congo, une capacité totale. Et pourquoi pas aller vers l’extérieur ? Mais, c’était vraiment le but de ma visite ici. C’était d’encourager cet événement qui est un signal fort qui est lancé dans ce domaine. Ça faisait plus de 20 ans qu’on n’avait plus eu de production industrielle militaire », a conclu Sama Lukonde cité par la presse de la primature.
De son côté, le ministre sectoriel Gilbert Kabanda s’est réjoui du lancement des activités de cette cellule de production locale des tenues militaires qui a-t-il souligné « constitue un grand pas posé par le gouvernement congolais ».
Carmel NDEO
Dans le cadre de "Trophy tour de la Champions League de l'UEFA", le Groupe brassicole Heineken a emmené la Coupe de la Ligue des champions européenne et la "légende" du football Clarence Seedorf dans la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Ce "prestigieux" trophée et l'ex-international Néerlandais ont été présentés à la presse de la capitale congolaise, ce mardi 05 avril 2022. Dans le cadre de cette campagne africaine, ils font escale à Kinshasa pour deux jours, soit du 05 au 06 avril, avant de rallier le Nigeria, l'Éthiopie et le Mozambique.
Dans son speech, le directeur général de la BRALIMA, qui est la filiale du Groupe Heineken en RDC, a affirmé que c'est un privilège pour le Congo d'être le premier pays à recevoir la coupe aux grandes oreilles.
"Ce qui change et ce qui est un privilège, ce que nous sommes le premier pays, la coupe commence le tour ici. Après ici, il va aller dans d'autres pays : au Nigeria, en Éthiopie et au Mozambique. Donc, c'est un grand privilège et je voudrai vous dire, au nom du Groupe Heineken, et aussi à celui de la BRALIMA qui est la filiale de Heineken ici au Congo, bienvenue", a déclaré Victor Madiela.
Expliquant le choix porté sur Kinshasa pour le départ de ce tour, Myoto Liyolo, directeur corporate affairs de la BRALIMA, a laissé entendre qu'il était normal que ce Trophée vienne en RDC qui est, selon elle, un pays de football.
"Le choix de Kinshasa est très simple, vous connaissez l'histoire de la RDC, c'est un pays qui adore le football et le trophée était déjà venu ici il y a 9 ans (2013, ndlr). Ce n'était que normal que cette fois-ci qu'on commence par la RDC puisque nous sommes un très grand pays. Et le nombre de fans congolais à travers le monde est très important. Aussi, nous avons d'excellents joueurs congolais qui évoluent dans différentes ligues à travers le monde. Et ce n'était que normal que le trophée commence en RDC", a-t-elle souligné.
De son côté, Clarence Seedorf s'est réjoui d'avoir fait le déplacement de la ville de Kinshasa. Il a aussi remercié Heineken pour l'opportunité lui donnée de communier avec les passionnés du football en RDC.
"Mais pour moi, la RDC est connue comme étant le premier pays de l'Afrique noire à avoir pris part à une édition de la Coupe d'Afrique en 1974. J'ai, pendant ma carrière de joueur, eu à côtoyer certains de vos brillants représentants qui ont joué en championnats européens, notamment Chris Shabani Nonda, Jason Mayele et Claude Makelele qui sont d'origine congolaise. Je suis très heureux de partager cette passion avec les millions de congolais fans du football. C'est pourquoi j'ai accepté d'accompagner à Kinshasa, la coupe aux grandes oreilles pour qu'ensemble nous puissions vibrer au rythme de la Champions League. Je remercie Heineken et l'UEFA pour cette opportunité de communier avec les passionnés du football en RDC", a dit l'ancien locataire du club de football Italien, Ac Milan.
La cérémonie de présentation de la Coupe de l'UEFA Champions League a connu la participation du ministre des Sports de la RDC. Dans son discours, Serge Nkonde a indiqué que c'est un honneur pour le pays d'accueillir Clarence Seedorf. Il a, en outre, salué l'initiative du Groupe Heineken d'emmener la coupe aux grandes oreilles à Kinshasa.
"C'est un grand honneur pour la RDC aujourd'hui d'avoir encore accueilli une légende l'ambassadeur UEFA Champions League, Clarence Seedorf, un grand footballeur au niveau universel que j'ai personnellement vécu. (...) Aujourd'hui, à Kinshasa, c'est une grande fierté pour la République démocratique du Congo. Ceci prouve à suffisance que nous sommes et nous restons encore une grande nation de football. Au nom du numéro un du football congolais, son excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, au nom du gouvernement des Warriors (guerriers, ndlr) que je représente ici, nous tenons à dire grandement merci à BRALIMA pour ce genre d'initiatives et nous invitons tous les investisseurs de suivre les pas", a lâché ce membre du gouvernement Sama Lukonde.
Heineken et UEFA Champions League : Partenariat gagnant-gagnant
Selon le DG de la BRALIMA, la marque Heineken est parmi les grands sponsors de la Ligue des champions européenne.
"Effectivement, comme vous le savez, la marque de bière Heineken est parmi les grands sponsors de la Ligue des champions. Vous le voyez quand vous suivez le match, à travers les stades, dans tous les pays. Vous voyez toujours l'effigie de la marque Heineken qui est le plus gros sponsor de la marque de la Ligue des champions", a affirmé Victor Madiela.
Pour lui, il s'agit d'un partenariat gagnant-gagnant.
"Donc, effectivement, c'est un partenariat gagnant-gagnant puisque la marque Heineken aussi, sponsorisant le football, gagne sur beaucoup de plans. D'abord, en visibilité (...). Comme vous le savez, plus quelque chose est vue, plus il rentre dans le conscient et le subconscient des consommateurs. Donc, c'est vraiment un partenariat qui date des années et si on le continue, c'est parce-que effectivement, le groupe Heineken, à travers sa marque Heineken, aussi trouve son compte", a-t-il renchéri.
Et d'ajouter : "Vous remarquerez que la marque ne sponsorise pas que le football mais il y a aussi d'autres sports comme la Formule 1. C'est vraiment pour les fans qu'on le fait d'abord".
Pour ce mardi, une caravane motorisée a été organisée sur les artères de la ville de Kinshasa pour présenter la coupe de la Ligue des Champions d'Europe et l'ancien joueur Clarence Seedorf. Ce mercredi, elle sera exposée au Shark Club situé dans la commune de la Gombe, toujours dans la capitale congolaise, où tout le monde pourra se photographier avec ce trophée. À cette occasion, le match des quarts de finale entre le Real Madrid et Chelsea sera retransmis en direct.
Prince Mayiro
Le Cardinal Fridolin Ambongo a réuni mardi 5 avril 2022, tous les prêtres catholiques de la ville de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.
Durant cette rencontre qui s'est déroulée au Centre Nganda, situé dans la commune de Kintambo, plusieurs questions ont été abordées dont celle des prêtres qui ont des enfants.
D'après un des participants à cette réunion qui s'est confié ce mardi à 7SUR7.CD sous anonymat, le Cardinal Ambongo n'est pas allé par le dos de la cuillère pour fustiger le comportement des prêtres qui ne respectent pas la Loi canonique, relative au vœu de chasteté.
Selon notre source, le successeur de feu Laurent Monsengwo a appelé les prêtres à la prise de conscience.
"L'église privilégie une paternité responsable et le Cardinal nous a rappelé ce principe. Chaque prêtre est libre de demander de s'occuper de ses enfants s'il en a. Il sera laïc", fait savoir notre source.
A l'en croire, cette réunion avec le Cardinal Ambongo qui a duré plusieurs heures, a aussi permis d'évoquer les vrais problèmes auxquels est confrontée l'église locale.
Bien avant cette rencontre, les archevêques et évêques, administrateurs apostoliques et diocésains étaient aussi montés au créneau à ce sujet, lors de la session ordinaire de l'assemblée plénière de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) qui s'est tenue du 2 au 3 mars dernier.
Ils avaient conscientisé les prêtres sur la chasteté et le célibat pastoral en vue d'une protection plus sûre et incisive "des plus grands biens de l'église" que sont la foi, la sainteté des sacrements et la vie des personnes les plus vulnérables.
La CENCO avait, dans son message d'exhortation, rappelé aux prêtres qu'ils avaient pris l'engagement de rester chastes et célibataires pour le Royaume lors de leur ordination diaconale.
Signalons par ailleurs que le vœu de chasteté est l’une des trois conditions d’entrée en religion des moines et religieuses, avec la pauvreté et l’obéissance. Le droit canonique précise dans son article 277 que le célibat est ce « don particulier de Dieu par lequel les ministres sacrés peuvent s’unir plus facilement au Christ avec un cœur sans partage ».
Il sied de rappeler par ailleurs que cette question refait surface au moment où le Pape François s'apprête à effectuer un voyage apostolique en République démocratique du Congo. En effet, le numéro un de l'église catholique est attendu au pays du 2 au 5 juillet prochain.
Jephté Kitsita
Le Tout Puissant Mazembe de la République démocratique du Congo a hérité de Pyramids d'Égypte en quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF). Le verdict est tombé après le tirage au sort effectué mardi 5 avril, au Caire en Egypte.
Le TP Mazembe, dernier représentant de la RDC en compétitions interclubs de la CAF, effectuera le déplacement d'Égypte pour jouer son match aller le 17 avril courant. Les corbeaux de Lubumbashi devraient attendre une semaine pour recevoir leurs adversaires au stade de la commune de Kamalondo à Lubumbashi le 24 du même mois.
Les affiches des quarts de finale :
Simba SC (Tanzanie) – Orlando Pirates (Afrique du Sud)
Al Ittihad (Libye) – Al Ahli Tripoli (Libye)
Al Masry (Egypte) – RS Berkane (Maroc)
Pyramids (Egypte) – TP Mazembe (RD Congo).
radiookapi.net/CC
L'arbitre international congolais Jean-Jacques Ndala Ngambo se trouve parmi les 8 arbitres Africains retenus par la Fédération international de football association (FIFA) pour officier les matches de la phase finale de la coupe du monde de football, qui va se dérouler au Qatar à partir du mois de novembre 2022.
La FIFA a rendu public la liste définitive des officiels lundi 4 avril 2022. En dehors de Jean-Jacques Ndala Ngambo qui vient de la RDC, l’on note aussi la sélection de Mustapha Ghorbal (Algérie), Redouane Jiyed (Maroc), Papa Bakary Gassama (Gambie), Balmak Tessema (Ethiopie), Victor Gomez (Afrique du Sud), Janny Sikazwe (Zambie), Maguette N'diaye (Sénégal).
Le Congolais Jean-Jacques Ndala a récemment participé à la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2021 qui s'est déroulée au Cameroun en 2022. Il a également officié le match des barrages de la Coupe du monde Qatar2022 entre l’Égypte et le Sénégal. A cela s'ajoute les matchs interclubs de la Confédération africaine de football (CAF) comme la rencontre entre Simba de la Tanzanie et Renaissance Sportive de Berkane du Maroc à l'étape de la phase des groupes de la Coupe de la CAF.
radiookapi.net/CC
A ce jour, 13.822 personnes ont reçu leurs doses de vaccin à six jours de la fin de la première phase de la campagne de vaccination lancée le 25 mars dernier à Bandundu. Ces chiffres représentent 5 % de la population attendue, selon les autorités sanitaires.
"Sur 272 398 personnes que nous attendons pour la vaccination, nous avons déjà vacciné 13 822 soit 5 % de la couverture. Si la complétude devient à 100%, nous pensons que à la neuvième journée, nous serons déjà à plus de 30% de la population couverte. Il nous reste encore six jours mais nous pensons que la province du Kwilu va atteindre en moyenne plus de 50% de la population qui sera vaccinée. C'est par zones de santé, s'il faut citer les données que nous avons, il y a la zone de santé d'Idiofa qui a plus de 3000 personnes vaccinées, Gungu, suivi de Koshibanda qui est à 2 209 et aussi la zone de santé de Lusanga qui suit. L'évolution est bonne" a dit le médecin coordonateur du programme élargi de la vaccination, Dr Steve Matoma.
Dr Matoma précise que sur terrain s'observe encore une forte réticence de la population suite aux spéculations distillées sur les vaccins.
"Nos mobilisateurs sont sur terrain, la communication est en train de se faire pour convaincre tous ceux qui ont encore dans la pensée que la vaccination est un frein à la reproduction", a-t-il rassuré.
La province du Kwilu compte actuellement trois types de vaccins anti-covid: Moderna, Pfizer et Johnson&Johnson.
Jonathan Mesa, à Bandundu
L’artiste slameur congolais œuvrant à Goma, Ben Kamuntu, est en tournée en Europe pour la présentation de son album « Vis », sorti le 19 décembre 2021. Le périple a commencé le 27 mars dernier à l’académie des beaux-arts de Liège, en Belgique, et se terminera dans la même ville en passant par Aachen en Allemagne, Paris, Rennes et Marseille en France, La Haye au Pays-Bas et Rome en Italie.
Les trois premières dates, le 27 mars à l’académie des beaux-arts de Liège, le 31 mars et le 1er avril à Aachen en Allemagne, étaient réservées aux conférences et échanges avec étudiants, artistes, curieux ou passionnés. Ben a parlé notamment de l’art comme un moyen de la promotion de la paix dans la région du Kivu en guerre.
Le premier grand concert de cette tournée se tient le 13 avril au Delta de Namur en Belgique, plus de 600 personnes sont attendues. Invité par XK Theater Group de la Belgique, qui fête ses 20 ans, Ben Kamuntu est une découverte pour beaucoup. Il dit tout de même réussir à amener le public dans son univers fait de moments de joie et de peine.
« L’album poursuit son bonhomme de chemin parce que l’idée, c’est de porter la réalité locale à l’universel et aller vers l’autre pour ouvrir un couloir de discussion », affirme-t-il à ACTUALITÉ.CD
Le slam, un art mature
L’album slam de Ben Kamuntu, dénommé « Vis », est une suite de 14 titres dont 2 en collaboration. Une œuvre qui montre que le slam est un art qui peut vivre de lui-même sans se faire accompagner. Il rappelle que ce sera le cas même en concert.
« C’est mon concert, les gens viennent me voir et écouter du slam, ils viennent découvrir mon album. Le slam est une discipline d’art mature, une discipline qui s’assume », indique Ben.
L’artiste veut faire danser la hanche mais aussi le cerveau. Il a rédigé cet album dans un contexte de difficulté qui mine sa région mais où il est tout de même obligé de vivre sa vie.
Des titres déjà connus comme “Humain avant tout” ou encore “Bosembo” font partie de l’album. D’autres titres restent à découvrir tels que “Toko bosana te”, “H2O”, “Ici et ailleurs”, “Vis”, “Dans ma peau”, “Amour poésie” et bien d’autres.
L’album “Vis” a été broché sous forme de recueil de poèmes et présenté au prix européen de la littérature congolaise, Makomi 2021. Il a été sacré prix spécial du jury en février dernier.
Donner une perception de son univers
Dans les prochains échanges de cette tournée, Ben abordera encore les questions de la paix ou des relations Belgique-RDC. Lui qui se sent curieux de visiter la Belgique qui a des liens historiques forts avec son pays, en profite pour planter une perception approfondie des causes profondes des problèmes de guerre et de conflit surtout dans la région de grands lacs et en Afrique en général.
« Les gens sont plutôt réceptifs. Par rapport aux différents échanges, on se rend compte combien beaucoup de gens ici ne savent pas ce qui se passe de l’autre côté. Il y a vraiment une rupture de perception surtout chez les jeunes qui voient l’Afrique comme un lieu où les enfants meurent de faim, où les gens s’entretuent, de conflits intertribaux », dit-il.
L’artiste sait bien relater cette situation dans les échanges comme dans le slam. Il est de la génération 1990 qui, dit-il, n’a connu que la guerre jusqu’à présent. Également militant du mouvement citoyen LUCHA, il pense que la paix à L’Est de la RDC passe par la justice transitionnelle. Son titre “Bosembo” le rappelle bien.
Le reste des dates
Tour média, échanges, conférences et concerts sont repris dans la feuille de route de cette tournée. Du 19 au 22 avril, Ben sera à Paris pour un tour média. Le prochain concert est prévu le 23 avril à Bruxelles, en Belgique, à la Chaussée de Minauvre.
Des échanges et discussions sont prévus au Pays-Bas, du 24 au 26 avril. Un atelier de slam-poésie et un concert sont prévus à Marseille et Rennes entre le 26 et le 30 avril. Pour la commémoration des 10 ans du mouvement citoyen LUCHA, Ben Kamuntu sera en concert le 1er mai à Bruxelles.
Un autre concert sera donné le 5 mai à Liège, pour clôturer la tournée. Mais avant, des échanges et un tour média sont prévus le 2 mai à Rome, en Italie.
Emmanuel Kuzamba
La question du manque de carburant a fait l’objet d’une motion d’information le lundi 4 avril au cours d’une plénière au Sénat.
Initiée par la sénatrice du Front commun pour le Congo (FCC), Francine Muyumba s’insurge contre la pénurie de carburant dans les stations de service le lundi, occasionnant ainsi des conséquences incalculables sur le social des congolais.
« Y-a-t-il pénurie du carburant ? Y-a-t-il hausse du carburant ? Pendant que la SNEL peine à fournir l’électricité, de manière permanente, les hôpitaux fonctionnent à l’aide du carburant. Ceci peut conduire à des pertes en vie humaine », s’est exprimée Francine Muyumba.
Elle exige des ministres de l’économie et des hydrocarbures à apporter des explications claires sur ce manque de carburant notamment dans la ville de Kinshasa.
Le président du Sénat quant à lui, stigmatise la politique du gouvernement de bloquer le prix du carburant en RDC et plaide pour un débat franc sur la question de prix en RDC.
« Le prix qui était jusque-là, d’application, était basé sur 35 dollars le baril. On était à 109, il y a de cela deux semaines, je crois on approche 120 dollars le baril. Le carburant, nous ne le produisons pas ici. Nous devons l’importer. Quand on n’a pas de carburant, tout est paralysé », a indiqué Modeste Bahati Lukwebo
Modeste Bahati Lukwebo l’encourage à saisir le bureau du Sénat par écrit afin d’inviter rapidement les ministres concernées avant que le pays ne soit totalement paralysé par manque de carburant.
radiookapi.net/CC