Cédric Bakambu annonce officiellement la fin de sa carrière internationale. Il l’a donné la nouvelle sur ses réseaux sociaux.

«Vous la méritiez cette participation à la Coupe du Monde. Dans la victoire comme dans la défaite j'ai toujours pris mes responsabilités. Ca ne changera pas aujourd'hui. Ce fut un honneur d'avoir porté le maillot de la RDC», a-t-il dit.

Cette confirmation arrive au lendemain des audios lui attribué où il dénonce un peu tout autour de l’élimination de l’équipe nationale de la République Démocratique du Congo (RDC) lors des barrages de la Coupe du monde, Qatar 2022.

Michel TOBO



Le tirage au sort de la phase de groupes du Mondial 2022 au Qatar, organisé du 21 novembre au 18 décembre 2022, a eu lieu vendredi soir 01 avril 2022 au Centre des expositions de Doha. 

Cet événement tant attendu, présenté par deux Anglais, l'acteur Idris Elba et la journaliste Reshmin Chowdhury, accompagnés de deux anciens champions du monde, l'Allemand Lothar Matthaüs et le Brésilien Cafu, n'a, contrairement à d'habitude, pas accouché d'un groupe de la mort en particulier. 29 sélections sur 32 possibles étaient déjà connues, en attendant les barrages intercontinentaux, qui désigneront les trois nations restantes qui complétaient le chapeau 4.

Ce tirage au sort a placé le Sénégal, champion d’Afrique, dans la poule du pays hôte, le Qatar. La Tunisie, elle, défiera la France, championne du monde en titre. Le Ghana retrouvera une Uruguay qui l’avait douloureusement éliminé en 2010. Quant au Maroc, placé avec la Belgique, le Canada et la Croatie, il n’a pas été gâté. Même constat pour le Cameroun, dans le groupe du Brésil, de la Serbie et de la Suisse.

Dans 233 jours, on saura si ce tirage au sort du 1er avril était une bonne affaire ou une mauvaise blague pour les cinq équipes africaines engagées à la Coupe du monde 2022 de football (21 novembre-18 décembre).

Le Sénégal mieux loti

Pour l’heure, le Sénégal, champion d’Afrique, semble être le mieux loti. Les Sénégalais vont certes affronter le pays hôte, le Qatar, les Pays-Bas, une grande nation, et l’Equateur, dont il faudra se méfier, dans le groupe A. Mais leur poule en 2018 (Japon, Pologne, Colombie) était plus relevée.

La Tunisie avec la France

Pour la Tunisie, la perspective est un peu plus floue. Les Tunisiens savent certes qu’ils vont défier la France, championne du monde en titre, et le Danemark, un habitué du Mondial. Mais leur dernier adversaire (Australie, Emirats arabes unis ou Pérou) ne sera défini qu’en juin, à l’issue d’un barrage intercontinental entre un représentant de l’Asie et de l’Amérique du Sud.

Le Ghana mal loti

Le Ghana, en revanche, sera face à des équipes familières. Les Ghanéens d’André Ayew avaient déjà affronté le Portugal de Cristiano Ronaldo en 2014 (défaite 2-1). Quant aux Uruguayens, ils avaient éliminé les Black Stars à l’issue d’un quart de finale mythique, en 2010. La Corée du Sud, par contre, sera un nouvel adversaire pour la sélection d’Afrique de l’Ouest.

Tirage difficile pour le Cameroun et le Maroc

Pour la troisième fois après 1994 et 2014, le Cameroun jouera contre le Brésil en Coupe du monde. Un sacré challenge pour le pays qui vient d’accueillir la Coupe d’Afrique des nations. Les Camerounais se retrouvent ainsi dans un groupe quasi-identique à celui de 2018 pour le Brésil, la Serbie et la Suisse (le Costa Rica était à leur place).

Enfin, le Maroc est peut-être le moins gâté avec la Croatie, la Belgique et le Canada, seule équipe abordable du groupe des Lions de l’Atlas. « C’est un tirage très difficile : le vice-champion du monde, la Belgique 3e du dernier Mondial et la meilleure équipe d’Amérique du Nord. C’est extrêmement difficile, a d'ailleurs réagi le sélectionneur Vahid Halilhodzic au micro de beIN Sports. De toute façon, il n’y a pas de petites équipes en Coupe du monde, les surprises sont possibles. Au Brésil en 2014, avec l’Algérie, on a failli faire un exploit énorme contre l’Allemagne. Je vais peut-être essayer la même chose avec le Maroc. Tout est possible, il faut y croire et préparer ça ».

 

Groupe A

  • Qatar
  • Équateur
  • Sénégal
  • Pays-Bas

Groupe B

  • Angleterre
  • Iran
  • États-Unis
  • Ukraine, Écosse ou Pays de Galles

Groupe C

  • Argentine
  • Arabie Saoudite
  • Mexique
  • Pologne

Groupe D

  • France
  • Pérou, Australie ou Émirats arabes unis
  • Danemark
  • Tunisie

Groupe E

  • Espagne
  • Costa Rica ou Nouvelle-Zélande
  • Allemagne
  • Japon

Groupe F

  • Belgique
  • Canada
  • Maroc
  • Croatie

Groupe G

  • Brésil
  • Serbie
  • Suisse
  • Cameroun

Groupe H

  • Portugal
  • Ghana
  • Uruguay
  • Corée du Sud


David Kalfa/CC

Le tirage complet de la phase de poules

Le tirage au sort de la phase de groupes du Mondial 2022 au Qatar, organisé du 21 novembre au 18 décembre 2022, a eu lieu vendredi soir 01 avril 2022 au Centre des expositions de Doha. 

Cet événement tant attendu, présenté par deux Anglais, l'acteur Idris Elba et la journaliste Reshmin Chowdhury, accompagnés de deux anciens champions du monde, l'Allemand Lothar Matthaüs et le Brésilien Cafu, n'a, contrairement à d'habitude, pas accouché d'un groupe de la mort en particulier. 29 sélections sur 32 possibles étaient déjà connues, en attendant les barrages intercontinentaux, qui désigneront les trois nations restantes qui complétaient le chapeau 4.

Ce tirage au sort a placé le Sénégal, champion d’Afrique, dans la poule du pays hôte, le Qatar. La Tunisie, elle, défiera la France, championne du monde en titre. Le Ghana retrouvera une Uruguay qui l’avait douloureusement éliminé en 2010. Quant au Maroc, placé avec la Belgique, le Canada et la Croatie, il n’a pas été gâté. Même constat pour le Cameroun, dans le groupe du Brésil, de la Serbie et de la Suisse.

Dans 233 jours, on saura si ce tirage au sort du 1er avril était une bonne affaire ou une mauvaise blague pour les cinq équipes africaines engagées à la Coupe du monde 2022 de football (21 novembre-18 décembre).

Le Sénégal mieux loti

Pour l’heure, le Sénégal, champion d’Afrique, semble être le mieux loti. Les Sénégalais vont certes affronter le pays hôte, le Qatar, les Pays-Bas, une grande nation, et l’Equateur, dont il faudra se méfier, dans le groupe A. Mais leur poule en 2018 (Japon, Pologne, Colombie) était plus relevée.

La Tunisie avec la France

Pour la Tunisie, la perspective est un peu plus floue. Les Tunisiens savent certes qu’ils vont défier la France, championne du monde en titre, et le Danemark, un habitué du Mondial. Mais leur dernier adversaire (Australie, Emirats arabes unis ou Pérou) ne sera défini qu’en juin, à l’issue d’un barrage intercontinental entre un représentant de l’Asie et de l’Amérique du Sud.

Le Ghana mal loti

Le Ghana, en revanche, sera face à des équipes familières. Les Ghanéens d’André Ayew avaient déjà affronté le Portugal de Cristiano Ronaldo en 2014 (défaite 2-1). Quant aux Uruguayens, ils avaient éliminé les Black Stars à l’issue d’un quart de finale mythique, en 2010. La Corée du Sud, par contre, sera un nouvel adversaire pour la sélection d’Afrique de l’Ouest.

Tirage difficile pour le Cameroun et le Maroc

Pour la troisième fois après 1994 et 2014, le Cameroun jouera contre le Brésil en Coupe du monde. Un sacré challenge pour le pays qui vient d’accueillir la Coupe d’Afrique des nations. Les Camerounais se retrouvent ainsi dans un groupe quasi-identique à celui de 2018 pour le Brésil, la Serbie et la Suisse (le Costa Rica était à leur place).

Enfin, le Maroc est peut-être le moins gâté avec la Croatie, la Belgique et le Canada, seule équipe abordable du groupe des Lions de l’Atlas. « C’est un tirage très difficile : le vice-champion du monde, la Belgique 3e du dernier Mondial et la meilleure équipe d’Amérique du Nord. C’est extrêmement difficile, a d'ailleurs réagi le sélectionneur Vahid Halilhodzic au micro de beIN Sports. De toute façon, il n’y a pas de petites équipes en Coupe du monde, les surprises sont possibles. Au Brésil en 2014, avec l’Algérie, on a failli faire un exploit énorme contre l’Allemagne. Je vais peut-être essayer la même chose avec le Maroc. Tout est possible, il faut y croire et préparer ça ».

 

Groupe A

  • Qatar
  • Équateur
  • Sénégal
  • Pays-Bas

Groupe B

  • Angleterre
  • Iran
  • États-Unis
  • Ukraine, Écosse ou Pays de Galles

Groupe C

  • Argentine
  • Arabie Saoudite
  • Mexique
  • Pologne

Groupe D

  • France
  • Pérou, Australie ou Émirats arabes unis
  • Danemark
  • Tunisie

Groupe E

  • Espagne
  • Costa Rica ou Nouvelle-Zélande
  • Allemagne
  • Japon

Groupe F

  • Belgique
  • Canada
  • Maroc
  • Croatie

Groupe G

  • Brésil
  • Serbie
  • Suisse
  • Cameroun

Groupe H

  • Portugal
  • Ghana
  • Uruguay
  • Corée du Sud


David Kalfa/CC



C’est une première en République Démocratique du Congo depuis l’adoption de la Constitution du 18 février 2006. Lors du tout premier contrôle
parlementaire de la session ordinaire de mars au sein de la Chambre
basse du parlement, un membre du gouvernement issu de la majorité parlementaire a été destitué par les députés nationaux.

Le ministre de l’économie nationale a été déchu de ses fonctions par 277 députés nationaux. Ils reprochent à Jean-Marie Kalumba notamment la hausse des prix de produits de première nécessité depuis plus d’un an, la mauvaise gestion de 20 millions de dollars déboursés pour l’achat des chinchards ou encore la non adhésion à la vision du Chef de l’Etat.

Dans un communiqué rendu public jeudi 31 mars 2022 signé par son porte-parole, Patrick Muyaya, le gouvernement a pris acte de cette décision et rassure que toutes les formalités administratives d’usage sont en cours, afin de faciliter le dénouement de la procédure ayant ainsi visé, de manière individuelle, un de ses membres.

« Le Gouvernement de la République, qui est l’émanation des élus directs du Peuple Congolais au sein de l’Assemblée Nationale, respecte l’exercice démocratique qui s’est déroulé ce mercredi 30 mars 2022 au sein de la Chambre basse du Parlement et réaffirme son attachement à toutes les valeurs démocratiques inscrites dans la Constitution, prônées par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, et largement partagées au sein de l’Union Sacrée pour la Nation, notre famille politique majoritaire au Parlement, qui vient ainsi de donner un exemple mémorable de démocratie », indique ce communiqué.

Le Gouvernement Sama encourage les initiatives du Parlement dans le cadre de l’expression démocratique. Les « warriors » promettent de collaborer avec le Parlement pour la réussite de leur programme.

Dominique Malala



Porté par Melchie Ibula, étudiante à l’Université de Kinshasa, le projet « E-lenge » a remporté la première édition du concours “African Women In Tech Awards” (Prix Femme Africaines dans la Technologie). Remis ce 31 mars au Collège Boboto, ce prix est porté par Google à travers son club des développeurs de l’Université Loyola du Congo.

Bien que diplômée en santé communautaire, Melchie Ibula a toujours été attirée par la technologie. Pour allier ses deux passions, elle a mis en place une application qui donne des informations sûres et fiables sur la santé sexuelle des jeunes.

"La plupart des jeunes récoltent des informations non fiables dans la rue. Ces informations ne sont ni précises ni complètes pour leur santé sexuelle. Nous nous sommes rendus compte que ces informations trouvées de manière éparse sont loin d'être fiables," relate la conceptrice du projet.

L’application porte le nom de E-lenge qui signifie jeune en lingala. Elle est, comme son nom l’indique, développée pour résoudre des problèmes que les jeunes rencontrent à propos de la santé sexuelle et reproductive. Elle est notamment outillée pour tout ce qui concerne la santé la planification familiale, les violences basées sur le genre, la santé de la femme et de la jeune fille, les mariages précoces ainsi que les grossesse non désirées.

"Pousser les jeunes filles à laisser parler leur créativité"

Melchie Ibula n’a pas manqué d’encourager les femmes et les jeunes filles qui veulent se lancer dans la technologie.

Quant à Lyliane Ntumba, responsable communication et chargée relations entreprises à la faculté d’ingénierie de l’Université Loyola du Congo, elle a fait savoir que le concours avait pour objectif de donner de la visibilité aux développeurs, révéler les talents cachés parmi les femmes, les encourager dans la technologie, encourager leur innovation, faire voir que la femme peut aussi évoluer et laisser parler sa créativité dans ce secteur.

 Les projets portés par Christiane Lueteta et Rebecca Kaji ont également remporté des trophées lors de cette première édition des “African Women In Tech Awards”

« On va essayer de faire un suivi pour vérifier que les gagnantes participent aux formations pour lesquelles elles ont été primées et voir l’évolution des projets pour lesquelles elles ont été financées », à ajouté Lyliane Ntumba.

Accompagnement et réalisation du projet

Au départ, environ 500 candidatures ont été reçues, venant de différentes universités de la RDC. Les candidates ont été jugées par un critérium fixé par Google. Ce dernier portait sur la pertinence du projet, l’impact social, résoudre l'un des 18 problèmes de l’humanité. De manière automatique, Google a examiné et retenu les 25 meilleurs projets. Ensuite, selon la faisabilité, 10 ont rempli les critères.

Finalement, les 10 candidates se sont présentées devant 4 membres du jury et un public pour défendre leurs projets en cinq minutes. Le jury a ensuite analysé les possibilités locales qui peuvent rendre le projet réalisable en RDC. C'est au terme de la délibération que « E-lenge » a remporté la compétition.

Un trophée, une somme d’argent et deux accompagnements sont garantis à la gagnante. Accompagnement en tant qu’investisseur et celui de l’incubation pour la réalisation du projet. Les partenaires comme Orange digital Center vont porter le projet, Google va notamment le déployer à travers ses outils. La deuxième édition de ce même concours aura lieu l’année prochaine.

Emmanuel Kuzamba



Le tribunal militaire garnison de Beni a condamné ce vendredi 1er avril 2022, 12 militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha) à un an de servitude pénale principale. Ils ont été poursuivis et jugés pour “désobéissance civile” du fait d’avoir organisé en novembre 2021 des manifestations contre la prorogation de l’état de siège proclamé en mai dernier par le Chef de l’Etat au Nord-Kivu et en Ituri. 

Ces militants sont détenus depuis plus de trois mois à la prison de Kangbayi. Chaque condamné est aussi sommé de payer une amende de 250 mille FC à titre de dommage et intérêt.

Le jugement a été rendu en l’absence des avocats des militants. Une cinquantaine de personnes dont des militants de la Lucha et des activistes des droits de l’homme ont pris part à l’audience. 

Yassin Kombi



Après l’élimination du Mondial 2022 devant les Lions de l’Atlas, l’entraineur argentin Hector Cuper a présenté sa démission à la Fédération de football de la République du Congo et ceux en dépit de la volonté de cette dernière de prolonger le contrat du technicien argentin.

Hector Cuper a pris les commandes des Léopards il y a dix mois avec l’objectif de qualifier le sélection congolaise au Mondial au Qatar. Les coéquipiers de Ben Malango ont buté sur la dernière marche devant les Lions de l’Atlas qui n’ont fait qu’une bouchée des fauves de la RDC.

Pour rappel, Les Lions de l’Atlas se sont qualifiés au Mondial 2022 aux dépens de la sélection du Congo après un match nul à Kinshasa(1-1) et une large victoire au Complexe Mohammed V à Casablanca (4-1).
 
msport.ma/CC
 


C'était dans l'air. Jean-Marc Kabund-a-Kabund a officiellement déposé sa démission jeudi 31 mars au poste de 1er vice-président du bureau de l'Assemblée nationale.

Il évoque, dans la correspondance adressée au président Christophe Mboso, des "raisons de conviction politique", rassurant cependant que "pour le reste de temps de la législature en cours, je vais me consacrer à mon mandat de député national".

En effet, l'ancien président a.i de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) l'a personnellement annoncé sur son compte Twitter en brandissant sa lettre de démission adressée au président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso N'kodia. 

"Par la présente et pour des raisons de conviction politique, je vous fais part de ma décision de démissionner du poste de Premier Vice-Président de l'Assemblée nationale. Il va de soi que, pour le reste du temps de la législature en cours, je vais me consacrer à mon mandat de Député national. Veuillez recevoir la présente décision et agréer, Honorable Président, distingué collègue, l'expression de mes sentiments très patriotiques", a écrit Kabund à Mboso.

Il aura fallu attendre plus de deux mois avant que cette démission, annoncée depuis mi-janvier sur Twitter, soit formelle. Et ce, au lendemain d'un tête-à-tête entre le professeur Julien Ciakudia, un opposant à Félix Tshisekedi, et le désormais ex-1er vice-président de la Chambre basse.

Pour rappel, c'est en janvier dernier que Jean-Marc Kabund avait annoncé sa démission via Twitter. 

"En ce jour je prends la décision de démissionner de mes fonctions de 1er vice-président de l’assemblée nationale. Ainsi s’ouvre une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures...", avait-il écrit.

Actuellement, Jean-Marc Kabund se trouve en Grande Bretagne, précisément à Londres, pour soigner son genoux. 

Jephté Kitsita/CC 

 



Dans un entretien accordé à la presse, au terme de la plénière de ce mercredi 30 mars 2022 à l'Assemblée nationale, le député national Léon Tumba a affirmé que la destitution du ministre de l'Économie par l'Assemblée nationale, rentre dans le cadre du travail des parlementaires.

Pour cet élu de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), cette action de la chambre basse du Parlement rencontre les attentes de la population.

"Nous nous avons été élus par la population et cette population voudrait que les prix des denrées alimentaires puissent baisser, que la maman ménagère qui avait l'habitude d'acheter ses mpiodis (chinchards) peut-être à 10.000 francs, mais qu'elle arrive quand-même à garder ce montant là. Mais quand les choses augmentent, ce qu'il y a un problème. Je répondrai directement en disant : nous n'avons pas prouvé nos propres enfants mais, par contre, nous avons fait ce que nous, en tant que députés, parlementaires, devons faire", a déclaré Léon Tumba. 

 À l'occasion, il a mis en garde ce qu'il a qualifié de "brebis galeuses" au sein du gouvernement.

"Nous ne sommes pas au niveau du gouvernement, c'est l'homme qui tombe. Mais s'il s'avère qu'on remarque aussi qu'il y a des brebis galeuses au sein du gouvernement, nous allons aussi entreprendre notre travail. C'est le rôle d'un parlementaire", a lâché ce député national.

Visé par une motion initiée par le député national Crispin Mbindule, le ministre de l'Économie, Jean-Marie Kalumba, a été déchu par l'Assemblée nationale. 

Au cours de la plénière de ce jour, 277 députés nationaux ont pour cette motion de déchéance, 79 contre et 12 se sont abstenus. Il était reproché à ce membre du gouvernement de l'"incompétence". 

Roberto Tshahe

 



Les Léopards de la RDC ont quitté Casablanca ce mercredi matin aprés avoir passé la nuit de mardi à mercredi 30 mars à l'aéroport international Mohammed V de Casablanca, au terme de leur débâcle contre les Lions de l'Atlas du Maroc (4-1/1-1).

Selon des sources sur place, les fauves congolais y sont restés sans une aucune information sur l’heure à laquelle leur avion devrait les prendre.  Ils étaient à l’aéroport peu après minuit jusqu’à 7h30 (heure locale et TU), selon le sga de la Fecofa cité par la radio Top Congo. Mais d'après un conseiller du ministre des sports; cité par la même source, le retard est occasionné suite à des problèmes administratifs entre les deux avions de Kenya Airways affrétés par la RDC et la Royale Air Maroc.

C’est dans ce contexte que quelques joueurs se sont envolés pour leurs clubs étrangers, exceptés Joël Kiassumbwa, Lionel Mpasi, Ikoko Jordan, Meschack Elia, Mpoku José et Vital Nsimba qui ont pris place à bord de l’appareil des supporters qui a décollé ce même mercredi (à 9h45') pour Kinshasa.

radiookapi.net/CC



Linda Thomas-Greenfield, Représentante des États-Unis auprès des Nations unies, s’est exprimée sur la dégradation de la situation séculaire dans la partie Est de la RDC. Elle intervenait à la suite de la présentation de la situation générale par Bintou Keita, cheffe de la MONUSCO, mardi dernier devant le Conseil de sécurité.

« Toutes les personnes présentes dans cette salle et qui nous écoutent aujourd’hui savent parfaitement que le trafic illégal de ressources naturelles dans l’est de la RDC et dans les régions transfrontalières alimente et finance directement des activités qui menacent chaque jour la vie des Congolaises et des Congolais. Ces ressources devraient plutôt être utilisées pour construire un avenir pour le peuple de la République démocratique du Congo », a t-elle dit. 

Elle a particulièrement insisté l’existence d’un réseau plus grand qui entretien la persistance de l’insécurité dans la partie orientale de la RDC.

« Nous sommes préoccupés par la conclusion du rapport du secrétaire général selon laquelle, dans les régions du Sud-Kivu, on constate une présence accrue des groupes armés liés aux groupes criminels régionaux qui orchestrent l’exploitation minière illégale. Nous devons mettre un terme à cela. C’est pourquoi nous restons déterminés à travailler avec les États membres pour recourir de manière résolue au régime de sanctions 1533 du Conseil de sécurité des Nations unies à l’encontre de la RDC ». 

Les USA se sont illustrés ces dernières semaines par les sanctions prises à l’encontre d’Alain Goetz et de son réseau.

L’administration Biden explique cette posture par « sa volonté de mettre au jour et de désorganiser les réseaux de ceux qui veulent en tirer profit au détriment de la sécurité et du développement du pays et de sa population ».

actualite.cd/CC

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