La Première ministre Judith Suminwa, accompagnée de quelques ministres a déposé samedi 8 juin à l’Assemblée nationale, le programme d’actions du Gouvernement, fondé sur les six engagements du Président de la République.

Parlant de priorités de l’exécutif national, Judith Suminwa a précisé :

« Il y a notamment la nécessité de créer plus d’emplois, d’améliorer le pouvoir d’achat de la population congolaise, d’avoir plus d’infrastructures en termes des routes terrestres, vois pluviales, voies aériennes, chemins de fer… »

Elle a évoqué aussi la nécessité d’améliorer les questions en rapport avec le renforcement des capacités humaines, citant notamment ls secteurs de l’administration publique et la justice.

Ce programme sera soumis au débat en plénière le mardi 11 juin, au terme duquel interviendra l’investiture du Gouvernement, rapporte Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement.

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Le coût du programme d’actions du gouvernement de la République Démocratique du Congo pour les cinq (5) prochaines années (2024-2028)  est estimé à hauteur de 277.066 milliards FC, soit l'équivalent de 92,9 milliards USD soit un coût annuel moyen de 55.413,2 milliards FC, correspondant à environ 18,471 milliards USD.

Ces chiffres ont été dévoilés ce samedi 8 juin 2024, par la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, devant les députés de la majorité parlementaire réunis au chapiteau de l'hôtel Pullman en prélude de l'investiture du gouvernement. La première ministre Judith Suminwa Tuluka a tenu à préciser que ce coût du programme d'actions du gouvernement est "totalement" couvert par des ressources étatiques et non étatiques du pouvoir central et des provinces ainsi que des entités territoriales décentralisées.

En réaction à l'intervention de la première ministre Judith Suminwa Tuluka, le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe a noté que le programme d'actions tire son origine de six engagements du Président Félix Tshisekedi. S'agissant du coût de ce programme, l'élu de Bukavu Ville estime que c'est possible pour la RDC d'atteindre ces chiffres 

"Madame la première ministre est restée dans la droite ligne des promesses que le chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi avait faite à la nation au Stade des Martyrs, les six engagements du Président de la République qu'elle transforme en pilier pour toutes les actions afin que notre pays puisse se stabiliser, mettre fin à l'insécurité et devenir une véritable locomotive de l'Afrique Subsaharienne. Nous avons noté les chiffres ambitieux, il ne faut pas que ça vous fasse peur et quand j'ai entendu 92 milliards USD j'ai vu les gens tiqués c'est faisable, de nos jours il n'y a plus un seul gouvernement qui construit des autoroutes, il ne faut pas avoir peur de ça le Congo c'est un grand pays. J'ai noté aussi que chaque année ça sera l'équivalent de 18 milliards USD donc il faut d'abord rêver, avoir des ambitions pour aller de l'avant", a déclaré Vital Kamerhe devant les députés nationaux de la majorité parlementaire, la première ministre et les membres du gouvernement.

Vital Kamerhe a invité ses collègues députés de la majorité à veiller à l'exécution du programme une fois que le gouvernement sera investi par la représentation nationale.

"Je nous exhorte encore une fois de nous rappeler que nous sommes de la majorité présidentielle et en aucun cas on peut avoir un programme de la majorité rejeté à l'Assemblée nationale non, nous notre rôle ça sera de suivre maintenant la réalisation de ce programme par de contrôle parlementaire mais aussi l'enrichir par des réformes il y en aura certainement et ainsi chacun pourra défendre son fief et en même temps défendre toute la nation", a recommandé Vital Kamerhe dans son intervention.

Par ailleurs, l'élu de Bukavu Ville a insisté sur la ponctualité lors de la participation aux travaux parlementaires. Il a évoqué les différentes méthodologies à exploiter le mardi prochain lors de l'audition du programme.

"Le mardi à 13h°° nous commençons la plénière, à 13h°° je vais taper le marteau et je vais considérer que le quorum est atteint nous allons commencer. Madame la première ministre je vous prierai d'être à l'Assemblée nationale déjà 10 minutes avant puisque à 13H°° on va commencer. Mes chers collègues membres du bureau les congolais vont constater ceux qui seront en retard ou absents, vous avez intérêt à être là à 12H30 pour prêcher par l'exemple" a interpellé Vital Kamerhe.

Et d'ajouter :

"Je suis convaincu que mardi nous aurons un bon débat, les modalités nous allons les définir ensemble puisque si nous laissons toute la salle intervenir n'importe comment on va voir entre la méthode des regroupements politiques et des groupes parlementaires quelle est la meilleure. On vous donne votre temps, vous le gérez comme vous voulez".

Bien avant cette rencontre, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a déposé son programme au bureau de l'Assemblée nationale. Désormais, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka se met à la disposition du Bureau de l’Assemblée nationale pour venir présenter ce programme devant la Chambre basse du Parlement et, à travers elle, devant toute la nation. 

Cette démarche est conforme aux dispositions de l'article 90 de la Constitution, alinéas 4 et 5, qui stipulent ce qui suit : "Avant d’entrer en fonction, le Premier ministre présente à l’Assemblée nationale le programme du Gouvernement. Lorsque ce programme est approuvé, à la majorité absolue des membres qui composent l’Assemblée nationale, celle-ci investit le Gouvernement".

Ce gouvernement de 54 membres est le fruit de la coalition majoritaire à l'Assemblée nationale, à savoir l'Union sacrée de la nation, famille politique qui a accompagné Félix Tshisekedi lors des élections générales de décembre 2023. Parmi les 54 membres, il y a 30 nouvelles figures, 15 ministres du précédent gouvernement reconduits à leurs postes et 9 autres ont été reconduits mais affectés dans d'autres portefeuilles.

Clément Muamba

 

 

 
 
 


Il est de retour tel qu’il l’a annoncé précédemment, le célèbre chanteur congolais Fabregas Le Métis Noir vient de dévoiler sur YouTube le clip de son titre « Mystère d’amour ».

Extrait de son album « Gomme » paru il y a plus d’un an, ce single visuel tient la promesse faite par l’artiste de dévoiler bientôt une nouvelle production.

Tourné principalement à Kinshasa, le clip offre un voyage dans l’univers mélancolique dépeint par la chanson. On y suit une femme abattu, réconfortée par son amie après une rupture sentimentale.
 
Le Maestro m signe une ballade où chaque mélomane peut se reconnaître. Ce nouveau clip devrait donner un nouveau souffle à tous les amoureux en détresse et en souffrance.
 
Ordi Mande


Le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) appuyé par l'agence coréenne KOICA en collaboration avec le gouvernement provincial du Haut-Uélé, a planté 1150 arbres composés de l'acacia, le petit flamboyant et le cyprès sur une distance de 5 km soit le long du boulevard allant vers l'aéroport de Matari à Isiro le mercredi 5 juin 2024 à l'occasion de la journée mondiale de l'environnement(JME) célébrée sous le thème local : "Face au changement climatique protéger la forêt, c'est notre affaire". 

Cette activité, précédée d'une conférence-débat autour du même sujet et d'une caravane dans la ville, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Intégrée de Réduction des Émissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts dans la Province du Haut-Uélé (PIREDD-HAUT-UÉLÉ).

S'exprimant au nom du représentant résident du  PNUD en RDC, Joseph Oji est revenu sur le guide pratique pour la JME édition 2024 qui veut ramener la nature dans les villes, tout en appelant les participants à contribuer à la sensibilisation.

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"Notre souhait est de voir celles et ceux qui ont profité et appris de cet événement de devenir ambassadeur du PIREDD Haut-Uélé en matière de la sensibilisation et de partage de meilleures pratiques environnementales pour une vie plus saine dans le Haut-Uélé, et particulièrement à Isiro. J'appelle les autorités urbaines, les structures et entités étatiques habilitées en l'occurrence de l'administration de la chefferie de Mayogo-Mabozo et de la main d'Isiro, à jouer un rôle prépondérant dans la coordination du suivi post-plantation pour s'assurer que cet investissement porte des fruits", a-t-il noté.

Le représentant du gouverneur de la province du Haut-Uélé  Raphaël - Marie Masoki a invité les uns et les autres à se joindre à cette activité qui vise la protection des forêts et la préservation générale des écosystèmes environnementaux.

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"J'invite donc chacun de nous à unir nos forces pour donner un coup de pouce à la nature en agissant aujourd'hui, en faisant des choix intelligents et travailler en faveur de la restauration de l'environnement. Plus concrètement, nous sommes capables, avec l'appui de nos partenaires, de faire pousser des forêts, de rendre nos villes plus vertes, de récolter de l'eau de pluie et manger des aliments respectueuses du sol. Nous serons ainsi dignes d'être une génération qui fait la paix avec la terre et qui assure la vie pour sa descendance", a-t-il lancé.

Le représentant de KOICA Yonjae Choi a pour sa part souligné que "chaque arbre planté représente un pas vers un avenir plus vert et plus durable".

La journée mondiale de l'environnement vise à sensibiliser le public et à célébrer les actions en faveur de l'environnement. Le thème mondial retenu cette édition est : "Restauration des terres, désertification et résilience à la sécheresse".  

Christel Insiwe



21 nouveaux médecins ont été officiellement inscrits au tableau de l'ordre des médecins de la province de Maniema. C’était au cours d’une cérémonie organisée jeudi 6 juin dans la salle du cercle privé de la SNCC,. Prêtant serment devant le président de l'Ordre des médecins, le Docteur Charles Omesumbu Shako, ces nouveaux praticiens de la médecine ont désormais le droit d'exercer leur profession au service de la santé publique.

Le Dr. Omesumbu Shako a souligné l'importance de ces nouvelles recrues et a appelé les autorités politico-administratives à les considérer lors des affectations, en tenant compte de leurs compétences fraîchement reconnues. Il a rappelé l'article 7 du code de déontologie médicale, soulignant qu'il est impératif que seuls les médecins inscrits à l'ordre exercent légalement la profession, et a encouragé le respect strict de cette réglementation indépendamment des influences politiques.

radiookapi.net/CC



Le musicien Héritier Wata sera en concert à Paris dans les prochains jours. La salle de l’événement et la date seront communiquées dans les prochains jours, a-t-il dit.

Quelques mois après la sortie de son album « Chemin de la Gloire », Héritier Wata prévoit de sillonner d’abord les districts de la ville de Kinshasa et de se produire dans les grandes villes du pays avant d’aller couronner la sortie de son œuvre intellectuelle par une production XXL en France. Pour lui, l’album se comporte très bien sur le marché depuis sa sortie.

« Les statistiques démontrent que l’album CDG évolue très bien. Après ma prestation au Salon Congo ce samedi, je ferai probablement une tournée des districts de Kinshasa et des autres provinces. J’irai même prester en Europe, une date sera communiquée dès la semaine prochaine pour mon concert à Paris », déclare Héritier WATA sur son album « CDG » en conférence de presse.

Notons que les rumeurs annoncent la production de Héritier Wata dans la salle Adidas Arena dans les prochains jours.

ActuRDC/CC



Le procès des présumés auteurs du coup d’État manqué du 19 mai 2019 en République démocratique du Congo est ouvert , ce vendredi 7 juin 2014, à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa.
Dès l’entame de l’audience, le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, qui statue sur cette affaire, a constaté l’absence de 2 prévenus, à savoir : Christian Malanga et Aboubakar.
En réaction, le ministère public a produit les certificats de décès attestant que ces deux prévenus sont décédés et requérant l’extinction de l’action publique à leur égard.

Répondant à ce réquisitoire, le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe a prononcé l’extinction de l’action publique à l’endroit de Christian Malanga, identifié comme le cerveau de ce coup d’État, ainsi qu’à l’égard du nommé Aboubakar.

C’est dire qu’ils sont restés au nombre de 51, les présumés assaillants qui vont être jugés durant ce procès. Procédure pénale exige, le Tribunal a pris soin de les identifier par l’appel nominale avant le début de l’audience.

Au total, 7 infractions sont rétenues contre eux, à savoir : terrorisme, détention illégale d’armes et munitions de guerre, tentative d’assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.

Rappelons que Christian Malanga, réputé être le chef de l’équipe des assaillants qui ont tenté le coup d’État au Palais de la nation le 19 mai 2024, a été tué lors de l’intervention des forces de défense et de sécurité de la RDC.

Il conduisait un groupe d’hommes armés qui ont tenté de renverser le régime en place en RDC dans la matinée du dimanche 19 mai dernier. Ces assaillants ont d’abord attaqué la résidence de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, avant de se diriger au Palais de la Nation, siège officiel de l’institution président de la République.

actuRDC/CC



La CNDH-RDC -Commission Nationale des Droits de l’Homme- a, dans le cadre d'une journée d’échange et de partage d’information sur les droits humains, présenté le rapport synthèse portant sur l’état des droits de l’homme en RDC -République démocratique du Congo-de l'année 2023.

D'après ce rapport présenté par le président de cette Institution d'appui à la démocratie, Paul Nsapu Mukulu, devant plusieurs autorités du pays des secteurs confondus, réunis en la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, cette période a été marquée par la recrudescence des conflits armés dans certaines parties de la RDC, entre autres, au Nord-Kivu, Sud-Kivu et en Ituri. Il a également été fait mention, dans ce même rapport, de la résurgence des terroristes du M23 appuyés militairement par le pouvoir de Kigali, dans les territoires de Rutshuru et Masisi.

Dans son rapport, la CNDH a également évoqué des violences intercommunautaires enregistrées dans les provinces de Tanganyika, Mai-Ndombe [territoire Kwamouth] et Kwilu [territoire de Bagata].

Toutefois, l'on note, d'après ce rapport, beaucoup d'avancées significatives dans le domaine de la protection des droits de l’homme; notamment, le désengorgement des prisons, en exécution de l’ordonnance n°21/104 du 31 décembre 2021, portant mesures collectives de grâce pour certains prisonniers remplissant les conditions prévues par l’ordonnance sus indiquée. 

La matérialisation du programme "santé universelle" sur toute l’étendue du territoire national et l’organisation des élections générales, auxquelles les compatriotes de la diaspora ont participé pour la première fois dans l'histoire de la RDC, font également partie de ces avancées.

L'occasion faisant son larron, la CNDH a formulé quelques recommandations au Gouvernement de la République, au Parlement ainsi qu' à la Communauté internationale.

Au Gouvernement, la CNDH demande de fournir des efforts, pour le rétablissement de l’autorité de l’État sur toute l’étendue de la RDC; de s’engager à mettre un terme aux conflits armés avec le M23 au Nord-Kivu, avec les groupes rebelles en Ituri et les conflits Mobondo à Kwamouth et au Kwilu; de prendre des mesures et aussi des stratégies appropriées pour réduire sensiblement le banditisme.

Au Parlement, de renforcer le contrôle budgétaire, de sanctionner les abus constatés, de s’occuper des problèmes sociaux des citoyens.

À la Communauté internationale de sanctionner le Rwanda et que l’achat des minerais du sang par les multinationales et autres puissances occidentales auprès du pays de Paul Kagame soit formellement interdit.

Il importe de souligner qu'un autre temps fort de cette activité a été marqué par la présentation des programmes spécifiques par thème.

Serge Mavungu

A Propos

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