Le ministre d'État ministre de la Justice, Constant Mutamba, a instruit le Procureur général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde Mambu, d'engager des poursuites contre les auteurs des pratiques déviantes à caractère sexuel et homosexuel. Il l'a fait savoir dans sa correspondance datée du 15 juin.

Le nouveau patron de la Justice congolaise, Constant Mutamba, se dit visiblement inquiet par les différentes informations qui remontent à son niveau, faisant état de l'apologie des pratiques sexuelles ou à caractère sexuel, qui portent lourdement atteinte à l'ordre de la famille et aux bonnes mœurs, à travers des émissions, reportages, publications, notamment dans les réseaux sociaux.

"Il ne se passe plus un seul jour sans que des informations provenant de la population nous renseignent sur l'existence des groupes d'individus bien organisés et qui, à travers les réseaux sociaux ou en présentiel, font l'apologie du sexe en groupe (partouze), de l'homosexualité (2x 2x) et toute autre forme des dérives sexuelles et morale", peut-on lire dans la correspondance du ministre d'État en charge de la Justice adressée au Procureur général près la Cour de Cassation.

Peu avant sa prise de pouvoir, l'actuel ministre d'État à la Justice, Constant Mutamba, a, dans une vidéo relayée à foison à travers les réseaux, manifesté son dédain contre les groupes homosexuels en République Démocratique du Congo. Il est très attendu, par de nombreux Congolais, sur ce dossier.

Grevisse Tekilazaya



Les avocats des présumés assaillants de la tentative du coup d'Etat manqué du 19 mai à Kinshasa ont plaidé, à l'audience publique du vendredi 14 juin devant le tribunal militaire à la prison de Ndolo, pour l'annulation pure et simple de tous les procès-verbaux établis lors de l'instruction pré-juridictionnelle.

La défense a soulevé des exceptions qui remettent en cause la procédure judiciaire, entamée au niveau des services de renseignements militaires jusqu'à l’Auditorat général des FARDC.

Tous les prévenus doivent être remis en liberté provisoire et l'instruction reprendre à zéro, car elle a été biaisée, selon les avocats des prévenus.

Ils demandent au tribunal la restitution de tous les biens des prévenus confisqués, tels que les téléphones. 

S'agissant de certains prévenus, comme l'Américain Zalman, son mémoire se fonde sur l'article 18 de la Constitution qui dispose que toute personne arrêtée doit être immédiatement informée des faits qui lui sont reprochés. Il doit être aussi entendu dans la langue qu'il comprend.

Or, ses avocats estiment que l'Officier de police judiciaire (OPJ) qui l'a auditionné n'a pas respecté cette procédure. Il s'est autoproclamé interprète et leur client ne comprenait rien de leur conversation ; l'anglais de l'OPJ étant boiteux, d'après les avocats.

Une dizaine d'autres prévenus demandent leur liberté provisoire, rejetant en même temps la compétence du tribunal militaire de juger des civils. 

La demande similaire a été formulée pour les prévenus Kele Mwela, Canadien, et Jean-Jacques Wondo, Belge. Le premier a montré aux juges les plaies des tortures physiques dont il avait été victime lors de sa détention au cachot de l'ex-DEMIAP. Il veut en être soigné.

Le second, compte tenu de sa notoriété d'expert militaire, arguent ses avocats, sa fuite ne serait pas à craindre s'il bénéficiait d'une liberté provisoire, afin de lui permettre d'être en contact avec son médecin traitant. 

radiookapi.net/CC



Au procès des présumés assaillants de la tentative du coup d'Etat manqué le 19 mai, le pasteur André Bokundoa, président de l'Eglise du Christ au Congo (ECC) et l'ancien ministre Omer Egwake ont contesté l'identité de deux prévenus à l'audience publique du vendredi 14 juin devant le tribunal militaire siégeant en foraine à Ndolo. Ces derniers s’étaient fait identifier comme leurs fils.

Le tribunal annonce avoir reçu une correspondance des avocats du président de l'Eglise du Christ au Congo. Il ne se reconnaît pas être le père biologique du prévenu Bokundoa Bolikabé. 

Le pasteur Bakundoa cite même ce qui parait être le vrai nom du prévenu, à savoir : « Kazadi Nawej David Trésor ».  

A l'audience d'introduction, le prévenu Bokundoa avait dit aux juges qu'il était le fils du président de l'ECC.

A cette deuxième audience, il se dédit. Il est soutenu par ses avocats, qui exigent la comparution du pasteur et le respect de contrat judiciaire qui les lie dans cette cause.

Les juges posent alors des questions sur sa vraie identité en brandissant un document de l’Académie des Beaux-Arts avec son nom de Kazadi. Le ministère public déclare que, lors de son arrestation, il détenait plusieurs documents de perte de pièces.

« Je suis est né Kazadi Nawej David Trésor. Je me suis attribué le nom de Bokundoa après avoir appris de ma mère que c’était lui mon père », dépose-t-il.

« Il est en train de commettre un faux en vous embrouillant », retorquent les avocats de la partie civile la République.

Père adoptif

Quant au prévenu Egwake, il affirme que l’ancien ministre Omer Egwake est son père adoptif. Il a grandi chez lui. Mais il l’avait déjà quitté depuis longtemps.  

Selon le conseil du ministre honoraire, le père du prévenu est déjà décédé et il s’appelait Egwake Welo.

Constitués parties civiles, André Bokundoa et Omer Egwake accusent les deux prévenus d'usurper leurs noms. Ils estiment que leurs noms ont été souillés dans cette affaire.

Le procès de présumés assaillants de la "tentative du coup d’Etat" du 19 mai à Kinshasa s’est ouvert vendredi 7 juin à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa. Au total, 53 personnes de diverses nationalités comparaissent pour 7 infractions :

  • attentat
  • terrorisme
  • détention illégale d’arme et munitions de guerre
  • tentative d’assassinat
  • association des malfaiteurs
  • meurtre
  • financement du terrorisme.

radiookapi.net/CC



Le procès des assaillants qui ont tenté de renverser le pouvoir en place par coup d'État, le 19 mai dernier à Kinshasa, se poursuit à la prison militaire de Ndolo. À l'audience de ce vendredi 14 juin, le Tribunal a vérifié quelques éléments de forme avant d'attaquer le fond.

Après l'appel nominal, le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a appelé à la barre deux prévenus qui prétendent respectivement être les fils biologiques du révérend docteur André Gédéon Bokundoa, président national et représentant légal de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), ainsi que de l'acteur politique Egwake Omer.

Le tribunal a, séance tenante, produit une lettre du révérend docteur André Gédéon Bokundoa qui affirme noir sur blanc que ce prévenu n'est pas son fils biologique et qu'il ne porte pas son nom.  Il s'agit là, souligne la lettre, d'une simple usurpation d'identité.

"Dans cette lettre, le révérend docteur Bokundoa André Gedeon dit que tu n'es pas son fils et que tu ne portes pas son nom. Il a donné ton vrai nom qui est Kazadi Newej David Trésor. Quelle est ta réaction ?", a demandé le juge président au prévenu.

En réaction, la personne poursuivie a balbutié. Il dit se fonder sur les dires de sa mère et des oncles qui lui ont toujours dit être le fils biologique du pasteur Bokundoa. Il a cependant reconnu que durant ses études, voire dans ses cartes d'identité, il n'a jamais porté officiellement le nom de Bokundoa.

"Ce qu'il a dit est vrai. On est passé par des tests qui ont confirmé que je ne suis pas son fils. Le papa Bokundoa et ma mère ont étudié à la même école vers la province de l'Équateur. Ils furent des camarades intimes. D'après ma mère et mes oncles, je suis le fils de Bokundoa avant qu'il ne vienne ici. Quand ma mère est tombée en enceinte, elle est venue ici à Kinshasa où elle vivait avec son mari, papa Kazadi Nawej ", a réagi le prévenu.

Les avocats de la partie civile qui disent avoir des preuves sur l'implication de ce prévenu au décès de la victime à qui le groupe d'assaillants avait ravi un véhicule après l'avoir tué demandent aux juges d'ajouter aux infractions à charge du prévenu les préventions de faux en écriture et  d'usurpation d'identité.

Le deuxième prévenu appelé devant les juges sur la même question est celui qui se fait passer depuis le début de cette affaire pour le fils biologique de l'acteur politique Egwake Omer. Ce dernier a aussi saisi les juges pour leur dire que le prévenu n'est pas son fils biologique comme il le prétend.

Il est plutôt son neveu. Egwake Omer a aussi demandé aux juges de veiller à ce que ce prévenu ne puisse plus citer son nom comme étant son père biologique au cours de ce procès.  En réaction, le prévenu a reconnu ne pas être le fils biologique d'Egwake Omer et s'est engagé à ne plus le citer comme tel dans cette affaire.

Rappelons qu'au cours de la première audience dans cette affaire, le 7 juin dernier, le premier prévenu avait affirmé qu'il n'a pas d'avocat et qu'il sera défendu personnellement par son père, le révérend docteur Bokundoa André Gedeon. Le deuxième prévenu, lui, a affirmé haut être le fils biologique d'Egwake Omer.

ODN

 
 


Sorti il y a déjà un an, le clip du titre « Mal accompagné » tiré de l’album « Formule 7 » de Fally Ipupa a franchi un nouveau palier symbolique sur YouTube. Avec désormais plus de 24 millions de vues accumulées, il s’agit de l’un des clips les plus visionnés de la star congolaise.

Ce score prouve à quel point Fally Ipupa est populaire et toujours intacte auprès de son public, fidèle comme en atteste sa communauté de fans baptisée les « Warriors ». Ces derniers n’ont de cesse de partager et promouvoir ses créations sur la toile.

Avec son texte évoquant les difficultés d’un couple, illustré dans le clip par des scènes de dispute, « Mal accompagné » a su toucher une corde sensible chez des millions d’internautes. Près d’un an après sa mise en ligne, le clip continue de séduire de nouveaux spectateurs au quotidien.

Ce beau succès durable sur YouTube confirme l’immense talent de Fally Ipupa pour proposer des mélodies intimistes capables de résonner dans les cœurs. « Mal accompagné » de comporte bien sur le marché de disque.
 
Ordi Mande


L'artiste musicien Ferré Gola et son orchestre vont livrer un méga concert ce samedi 15 juin 2024, à Genève Arena, en Suisse. Mais déjà plus de 90% de billets sont vendus, tel que renseigne le site de cette salle.

D'après l'équipe de communication de l'artiste, la logistique, l'installation du matériel, la vérification du son et des lumières, ainsi que la préparation de la scène vont se dérouler de 13h30 à 16h00. L'ouverture des portes, l'accueil et la gestion des entrées, la mise en place de la sécurité de contrôle des billets sont prévus à 17h00.

Le concert va débuter à 19h00, et Ferré Gola montera sur scène à 21h00. Ce dernier deviendra sans doute le tout premier chanteur congolais à s'être produit dans cette salle mythique de Suisse, et promet du beau spectacle à tous ses fanatiques, qui viendront de plusieurs pays d'Europe.

Il est à noter que la SEG Geneva Arena est une arène couverte à Genève, en Suisse. Faisant partie du complexe Palexpo, il a ouvert ses portes en 1995, et accueille actuellement 9.500 spectateurs, pour des concerts et des événements sportifs en salle, comme le tennis et le basket-ball.

Gratis Makabi



55 ans de carrière musicale sans discontinue, l'artiste chanteur Jossart Nyoka Longo et son Zaïko Langa Langa continuent à égayer les mélomanes de la bonne musique.

Actuellement, le vieux continent vibre sous le pas de danse accompagné du cri "Awa awa te zonga sima Zaïko Zaïko te pusa kuna Zaïko Zaïko".

Vendredi 14 juin 2024, l'auteur de la célèbre chanson "La tout neige", qui a placé Zaïko Langa Langa au devant de la scène de la musique congolaise de l'époque, a mis, pour une deuxième fois consécutive, la salle Madeleine, à Bruxelles, en Belgique, sens dessus sens dessous.

Une sorte de connexion entre le groupe musical Zaïko Langa Langa et ses fidèles, qui ont fait le déplacement de la salle Madeleine, était bien visible.Le riche répertoire de Zaïko Langa Langa qui résiste à l'usure du temps a ténu en haleine les mélomanes.

Les sources proches de la formation musicale Zaïko Langa Langa ont confié qu'après Londres et deux fois Bruxelles, le groupe va se produire au Dojo de Paris, en France, le 29 juin 2024. Le 06 juillet 2024, le groupe est attendu à Bienne, en Suisse.

Une fois de retour à Kinshasa, Jossart Nyoka Longo et son Zaïko Langa Langa vont continuer les travaux d'enregistrement de leur nouvel opus, après le dernier "Sève".

Serge Mavungu 



Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé, vendredi 14 juin 2024, à la Cité de l’Union africaine, la première réunion du Conseil des ministres du Gouvernement Judith Suminwa. Cette rencontre, consacrée essentiellement à une prise de contact entre le Président et les membres de la nouvelle équipe gouvernementale intervient quelques jours après l’investiture de ce gouvernement par l’Assemblée nationale.

Au cours de ce Conseil des ministres, Félix Tshisekedi  a prononcé son discours d’orientation devant les nouveaux membres de l’Exécutif national. Il a félicité chacun d’eux avant de rappeler les grands défis qui attendent cette équipe ainsi que l’obligation des résultats.

« Dans sa communication, il a tenu d'abord à les féliciter pour leur nomination mais il a aussi félicité ceux qui ont été reconduits nouvellement dans ce gouvernement de la République avant de tracer la ligne de conduite. Pour les ministres, il a souligné la nécessité pour chacun d'entre eux de mesurer l'ampleur de la mission qui leur a été confiée. Vous êtes ici pour la République, vous devez oublier vos couleurs politiques, vos convictions religieuses pour vous mettre totalement à la tâche et répondre aux besoins de nos populations », a martelé Félix Tshisekedi dans le compte rendu de la réunion lu par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

Au sujet de la situation sécuritaire qui reste une question prioritaire, poursuit la source citée, le Président de la République a invité les nouveaux membres du gouvernement à être des lobbyistes de cette cause dans toutes les rencontres internationales auxquelles ils seront conviés. À lui d'insister : "nous devons tous nous assurer que nous contribuons effectivement au retour de la paix dans l'Est de notre pays" a recommandé Félix Tshisekedi dans sa communication.

Le programme d'actions du gouvernement Suminwa est calqué sur les six engagements annoncés par le chef de l'État lors de son investiture. Il s'agit notamment de la création d'emplois, la protection du pouvoir d'achat de la population, assurer avec beaucoup plus d’efficacité la sécurité des populations et de leurs biens, la diversification de l'économie nationale, garantir plus d’accès aux services sociaux de base, renforcer l’efficacité des services publics du pays.

Le coût du programme d’actions du gouvernement de la République Démocratique du Congo pour les cinq (5) prochaines années (2024-2028)  est estimé à hauteur de 277.066 milliards FC, soit l'équivalent de 92,9 milliards USD soit un coût annuel moyen de 55.413,2 milliards FC, correspondant à environ 18,471 milliards USD.

Clément MUAMBA

A Propos

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