La situation sécuritaire dans l'Est de la RDC -République démocratique du Congo- préoccupe plus d'un Congolais. D'un ton ferme, l'artiste musicien, Koffi Olomide, a, dans une interview dont l'extrait est parvenu à la rédaction d'Opinion-info.cd, ce mardi 9 juillet, dénoncé la passivité du pays de Lumumba, en dépit de l'agression "rwandaise". 

À l'en croire, il n'y a pas guerre; la RDC est tapée voire giflée. "On fait de nous ce qu'on veut, il n'y a personne pour les empêcher.", a-t-il fait savoir. En entendant par là, cet icône de la Rumba congolaise déduit qu'il y a guerre lorsque deux camps se battent et s'échangent des tirs; contrairement à la RDC qui ne fait que subir. Il s'est, ensuite, interrogé sur le changement du ministre de la Défense, et espère que ce changement est loin d'être folklorique. 

Ce point de vue tombe au moment où les experts de l'ONU renseignent, dans leur nouveau rapport, la conquête territoriale de l'Armée rwandaise dans l'Est de la RDC, aux côtés des rebelles du M23.

Stentor

 

 


La République démocratique du Congo a pris, le lundi 08 juillet 2024, la Présidence du conseil d’administration de l’Union africaine des télécommunications (UAT). C’était au cours de la 25ᵉ session ordinaire dudit conseil, ouverte à Kinshasa, par la première ministre congolaise.

Dans son mot prononcé à cette occasion, Judith Suminwa Tuluka a épinglé l’importance de ces assises pour la RD-Congo. La cheffe de l’exécutif national a également souhaité que les travaux mettent un accent particulier sur la coopération entre les pays membres de cette structure.

« En effet, cela entre dans le cadre d’un des piliers du programme d’actions du gouvernement sur la connectivité globale en RDC. Je souhaite que cette 25ᵉ session ordinaire du conseil d’administration de l’UAT soit une réussite. Je voudrais que les travaux mettent un point d’honneur à la coopération entre nos pays », a-t-elle exhorté.

Bien avant, le ministre des Postes, télécommunications et numérique, Augustin Kibassa, a exprimé sa gratitude à l’UAT pour avoir renouvelé sa confiance à la RDC pour abriter cette session, avant de relever à quel point le chef de l’État, Félix Tshisekedi, accorde la priorité à la transformation numérique pour le développement intégral du Congo.

« C’est pour nous une marque de reconnaissance non seulement de notre position géographique stratégique au cœur de l’Afrique, mais aussi du rôle que nous jouons dans la promotion et le soutien des initiatives visant à améliorer les infrastructures des télécommunications au sein de notre continent », a déclaré ce membre du gouvernement.

Par ailleurs, il s’est réjoui d’un point important qui sera abordé durant cette session, à savoir : le rapatriement du siège de l’UAT dans son pays.

« Le rapatriement du siège de l’UAT en RDC est notre priorité stratégique visant à renforcer notre position et notre leadership au sein du continent africain. Je tiens à réaffirmer l’engagement de la RDC à œuvrer toujours aux côtés de ses pairs africains pour trouver des solutions idoines à travers des échanges, des réflexions permettant à harmoniser nos cadres politiques et stratégiques afin de réaliser les objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine », a affirmé Augustin Kibassa.

Cette 25ᵉ session ordinaire du conseil d’administration de l’UAT connaît la participation des délégués de 48 États membres. Elle permettra d’adopter des lignes directrices ainsi que certaines orientations et positions qui vont guider les politiques et les stratégies des États membres sur les plans technique, juridique et de la coopération.

actuRDC/CC



Le chef de l’État Félix Tshisekedi a finalement donné l’ordre au Haut commandement militaire d’exécuter les mesures décidées pour préserver l’intégrité territoriale de la RDC. C’était au cours de la deuxième réunion de la Task force du Haut Commandement militaire qu’il a présidée, lundi 08 juillet, au Palais de la nation.

Lors de cette réunion, le chef de l’État a défini les orientations à suivre, afin de mener à bien les actions sur terrain.

Excepté le Haut commandement militaire, cette rencontre a réuni le VPM/Défense, les responsables des services de sécurité et certains conseillers du Chef de l’État pour évaluer la situation militaire et sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Cette réunion succédait à celle du vendredi 5 juillet, au cours de laquelle le Président de la République a donné l’ordre au Haut commandement militaire de lancer des actions idoines pour sauvegarder l’intégrité territoriale du pays.

actuRDC/CC



La ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba a appelé, lundi 8 juillet, à un retrait responsable et ordonné de la MONUSCO de la RDC.Elle l’a dit lors de la conférence de presse coanimée avec Patrick Muyaya, son collègue de la Communication et médias et porte-parole du Gouvernement, à Kinshasa.

La cheffe de la diplomatie congolaise a assuré que dans le Nord-Kivu, le Gouvernement devra prendre en compte les évolutions sécuritaires sur terrain avant d’amorcer ce processus du départ de la mission onusienne.

radiookapi.net/CC



À la tête d'une délégation composée de huit députés nationaux et de quelques membres de son cabinet, Vital Kamerhe, président de l'Assemblée nationale, prend part, depuis le 5 juillet à Montréal, au Canada, à la 49ème session plénière de l'Assemblée de la francophonie. Devant la presse, le speaker de la chambre basse du parlement a engagé l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à hausser le ton et à prendre des sanctions contre le Rwanda et l'Ouganda, deux pays agresseurs du Congo Kinshasa, selon plusieurs rapports.

L'ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a, par ailleurs, dénoncé «le silence assourdissant» et un «génocide oublié» en RDC, au regard du nombre très élevé des tueries perpétrées par le M23, soutenu par Kigali et Kampala.

« Nous devons éviter l'hypocrisie au moment où nous savons que les deux pays africains, voisins de la RDC, sont sur le territoire congolais avec leurs troupes, lancent missiles avec des armes sophistiquées. Rien qu'avec les dernières interventions de ces armées qui soutiennent le mouvement terroriste du M23, ont fait des dégâts évalués par les experts des Nations Unies de plus de cinq cent mille personnes, c'est un drame humanitaire. Le même rapport des Nations Unies parle de plus de dix millions de morts en RDC. C'est un génocide oublié. Nous, en tant qu'élus du peuple, dans le cadre de la diplomatie parlementaire, nous avons l'obligation de dire haut et fort notre désapprobation face à ce silence assourdissant de la communauté internationale. Nous engageons l'OIF, à travers l'Assemblée parlementaire de la francophonie, à hausser le ton et à pousser les pays qui ont une certaine influence sur les agressions en République Démocratique du Congo, à prendre non seulement des mesures coercitives contre ces deux pays, mais aussi des sanctions », a-t-il demandé.

Vital Kamerhe a également exprimé sa désolation de constater l'omission, par la secrétaire générale de l'OIF, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, de la question de l'insécurité dans l'est de la RDC, après avoir abordé les conflits dans le monde entier, énumérant même certains pays africains.

« Je préfère croire que c'était de l'oubli, ou une façon subtile de ne pas citer la présence des troupes rwandaises sur le territoire congolais, et les troupes ougandaises. Mais nous allons, croyez-nous, donner un message très fort. Ce message est attendu par plus de 382 participants », a-t-il déclaré. 

Outre le Rwanda qui soutient le M23 à mener des offensives dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC, des experts mandatés par le conseil de sécurité des Nations Unies ont démontré, à travers un rapport, le rôle de l'Ouganda dans ce conflit. Devant le conseil de sécurité de l'ONU, lundi, la cheffe de la MONUSCO a alerté sur la présence des M23 à Kalehe, un territoire de la province du Sud-Kivu, avec des tirs touchant Minova, faisant plusieurs blessés et des nouveaux déplacements de la population. 

« Dans le sud de la province, des rumeurs d’infiltrations du M23 sur le plateau d’Uvira, de Fizi et de Mwenga ont exacerbé les tensions dans les communautés locales. Ce qui mérite l’attention des autorités », a-t-elle ajouté.

Lundi 8 juillet, le président de la République a animé, au palais présidentiel, à Kinshasa, la deuxième réunion de la task force du haut commandement militaire. En présence du vice-premier ministre de la défense, du ministre des finances et de son directeur du cabinet, Félix Tshisekedi a défini les orientations à suivre et a donné l'ordre au haut commandement militaire  d'exécuter les mesures décidées pour préserver l'intégrité territoriale de la RDC, a fait savoir la cellule de communication de la présidence de la République. 

Samyr LUKOMBO



Daniel Bumba, gouverneur de Kinshasa a signé lundi 8 juillet, un arrêté nommant Israël Mutala son directeur de cabinet. Une nomination qui intervient après l’investiture de Bumba le 5 juin dernier. M. Mutala est directeur du média 7sur7.cd,  et actuel président de l’association des médias en ligne en RDC. Il va aider le gouverneur Bumba à promouvoir, concevoir, analyser la politique de la ville. En tant qu’expert en communication, Israël Mutala va surtout gérer les contacts publics avec les différentes couches de la ville voire les institutions du pays. 

Le projet gouvernemental de Daniel Bumba est articulé sur sept axes: la mise en place d'un bataillon spécial en charge de lutte contre les crimes organisés et le phénomène kuluna; la mise en place d’un programme multisectoriel d'urgence; la salubrité et l'assainissement; la lutte contre les embouteillages; la mise en place d'un fond d'investissement et d'un fond à caractère social; la numérisation et digitalisation de procédés de gestion de la ville et enfin l'érection d'une nouvelle ville de Kinshasa en vue de favoriser son extension.

Daniel Bumba n’a jusque-là pas son gouvernement. Il devra former un nouveau gouvernement après que l’équipe de 20 membres mise en place a été refusée par le Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur Jacquemain Shabani car contraire à la constitution. Il lui a demandé de nommer 10 membres du gouvernement provincial comme l’exige la constitution. 

actualite.cd/CC



L’ACKIN- assemblée du clergé de Kinshasa déplore la politique économique et gestion de l’archidiocèse de Kinshasa du cardinal Fridolin Ambongo.

Parlant de gestion, le président du clergé, l’abbé Placide Okalema fait savoir que la prise en charge alimentaire et sanitaire des prêtres et des séminaristes laisse à désirer.

A l’en croire, il se fait de plus en plus voir une indifférence dans le cas de deuil des parents des abbés, maladie, la provision des offices ainsi que le non-respect des structures établies.

« On retrouve actuellement deux à trois personnes dans une même chambre », a-t-il révélé.

En clair, rien ne marche comme avant.

opinion-info.cd/CC



Lors de la retraite ministérielle de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) à Zanzibar, une rencontre directe et franche a eu lieu ce week-end entre le Vice-Ministre des Affaires étrangères de la RDC, Gracia Yamba Kazadi, et les délégués rwandais.

Olivier J.P. Nduhungirehe, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale de la République du Rwanda, a rapporté ces échanges. La discussion, facilitée par la Tanzanie et le Soudan du Sud, a réuni également les ministres de l’Ouganda et du Kenya, ainsi que le Secrétaire Général adjoint en charge des affaires politiques de l’EAC.

Lors de cette réunion, les ministres des deux pays voisins ont souligné la nécessité d’une solution politique à la crise dans l’est de la RDC. Des décisions concrètes ont été prises pour revigorer les processus de paix de Luanda et de Nairobi, mais Kinshasa a tempéré cet enthousiasme.

En effet, le Vice-Ministre de la RDC a clairement affirmé que le processus de Luanda demeure primordial pour résoudre les tensions avec le Rwanda. Il a rappelé que les souffrances humaines et les déplacements sont dus aux actions violentes des RDF et du M23, et non des groupes armés locaux. La retraite de l’EAC ne remplace pas l’Union Africaine, qui a mandaté le processus de Luanda.

Retraite ministérielle de l’EAC sur la paix et la sécurité

La retraite ministérielle de l’EAC sur la paix et la sécurité, les relations entre les États partenaires et le processus d’intégration s’est déroulée ce samedi à Zanzibar, en République Unie de Tanzanie. Elle a rassemblé les ministres des Affaires étrangères et des Affaires de l’EAC des États partenaires. L’objectif principal était de discuter des questions critiques affectant la région de l’EAC. Cette retraite a offert une occasion unique aux ministres d’échanger des idées et de stratifier collectivement des moyens de favoriser une paix durable, d’améliorer la coopération en matière de sécurité et de renforcer les relations entre les États partenaires.

Les discussions de la retraite, qui se tiennent du 6 au 8 juillet 2024, visent à améliorer la coopération entre les États partenaires pour relever les défis existants et favoriser une plus grande unité au sein de l’EAC. Les ministres ont souligné l’importance de la solidarité et de la collaboration dans la promotion de la stabilité et la défense des intérêts collectifs de la région.

Une plateforme d’échanges francs

Veronica Nduve, Secrétaire Générale de l’EAC, a déclaré que cette retraite offrait une plateforme pour des échanges francs, une planification stratégique et l’identification de mesures concrètes pour renforcer la paix et la sécurité tout en approfondissant les efforts d’intégration au sein de l’EAC. Le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de l’Afrique de l’Est de la République Unie de Tanzanie, January Makamba, qui est également l’hôte de la retraite, a souligné l’importance de l’unité entre les États partenaires, ajoutant qu’elle est le catalyseur du développement économique et social de la région.

Décisions concrètes prises lors des négociations à Zanzibar :

Suspension des accords et pré-accords : Le gouvernement congolais a suspendu tous les accords et pré-accords signés avec l’État rwandais. Cela inclut des domaines tels que la promotion et la protection des investissements, la double imposition, et la coopération entre entreprises minières.

Retrait des troupes rwandaises : Kigali a été appelé à retirer ses troupes du territoire congolais. Cette mesure vise à apaiser les tensions et à rétablir la stabilité dans la région.

Possibilité d’actions supplémentaires : Si le soutien du Rwanda au M23 persiste, des mesures plus sévères pourraient être envisagées, telles que l’expulsion de l’ambassadeur rwandais en poste à Kinshasa ou même la rupture des relations diplomatiques.

Ces décisions sont cruciales pour la résolution des tensions et la promotion de la paix dans l’est de la RDC.

infocongo/CC

 

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Ali Kalonga

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