La députée nationale élue à Tshangu sur la liste de l'UDPS/Tshisekedi Dollie Tshilombo prévient la première ministre Judith Suminwa que les députés nationaux y compris ceux du parti présidentiel seront aux aguets pour faire le suivi de tous les engagements qu'elle a pris solennellement lors de la plénière d'investiture qui a eu lieu du mardi au mercredi 12 juin 2024.

Elle affirme en même temps que ce programme d'action du gouvernement Suminwa traduit " fidèlement " la vision du chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

La députée nationale Dollie Tshilombo attend par contre son exécution "stricte" qui, selon elle, améliorera plusieurs secteurs de la vie de la population congolaise.

Tout d'abord, nous félicitons la Première ministre pour ce discours qui a développé fidèlement la vision du Chef de l'État. Ça se voit qu'elle maîtrise son sujet... Nous accueillons ce programme avec beaucoup d'engouement et nous attendons son exécution stricte, la manière dont cela sera mis en place pour améliorer la vie de nos populations... Nous continuons à faire notre travail, jouer notre rôle de député, c'est-à-dire veiller, surveiller, contrôler et interpeller s'il le faut, de sorte à être l'œil, à veiller sur tous les engagements qui ont été pris ici ", a-t-elle dit.

Le gouvernement Suminwa a déballé durant cette plénière un programme avec 6 piliers, 52 axes et 312 actions durant une période allant de 2024 à 2028, avec un budget estimé à plus de 18 milliards de dollars américains par an.

MD



Les députés nationaux ont investi le gouvernement Suminwa, ce mercredi 12 juin, à l'issue d'une plénière marathon convoquée depuis mardi à l'Assemblée nationale.

 

Établi en 6 piliers, 56 axes et 312 actions, le programme quinquennal du gouvernement Suminwa, adopté ce mercredi, prévoit un financement quinquennal de 277 mille milliards de FC soit 92,2 milliards $, en ressources étatiques et non étatiques.

Notons que 30 % de ce budget quinquennal, soit 81 mille milliards de FC, seront alloués au premier pilier, c'est-à-dire à la création des emplois et la protection du pouvoir d'achat des ménages en stabilisant le taux de change.

Par ailleurs, 20%, soit 55 mille milliards de FC, seront affectés au pilier 2 qui concerne la sécurité intérieure et la protection du territoire nationales.

En dehors de cela, 25 %, soit 3, 69 mille milliards FC, seront alloués à l'aménagement du territoire, et 15 %, soit 41 , 6 mille milliards FC, au pilier 4 : l'accès aux services sociaux de base. 5 %, soit 13 , 9 mille milliards FC, seront affectés au pilier 5 relatif au renforcement de l’efficacité des services publics, et 5% au pilier 6, pour gérer durablement l’écosystème de la RDC.

Pour rappel, l'investiture est intervenue après une centaine d'interventions des députés nationaux, les uns pour enrichir et les autres pour critiquer ce programme détaillé durant des heures par la première ministre, Judith Suminwa.

Sur les 405 députés présents à la plénière, 397 ont voté pour et 8 se sont abstenus. Aucun député n'a voté contre.

MD/CC



Environ 150 ménages vivent, depuis dimanche 9 juin, à la belle étoile après qu’un incendie a ravagé leurs habitations, dans la commune de Kadutu, à Bukavu (Sud-Kivu).

Selon des sources sur place, ces familles sinistrées mènent une vie pénible sur le site rasé par l’incendie, et qui est situé  sur l’avenue Lwama, à proximité du marché central de Bukavu.

A ce jour, toute l’avenue ressemble à une savane dévastée par le feu de brousse et les maisons ont été réduites en cendre.

Seules quelques rares habitations construites en matériaux durables gardent encore leurs vestiges et les sinistrés ne savent pas où aller.

« Nous sommes ici, nous ne savons pas où nous allons nous abriter, nous passons la nuit à la belle étoile, nous demandons aux autorités de nous venir en aide », a plaidé l’un d’eux.

Les rescapés de l’incendie qui a fait 5 morts et plusieurs dizaines de blessés présentent plusieurs besoins. Ils expliquent que leur premier besoin, c’est de trouver un endroit pour passer la nuit, et le  deuxième besoin, c’est de trouver de quoi se de nourrir, le troisième, c’est de trouver des vêtements, car ils ont tout perdu.

Des observateurs dans la zone dénoncent les constructions anarchiques, ils indiquent que les maisons sont collées les unes aux autres dans une majeure partie de la ville de Bukavu.

Selon eux, c’est cette proximité qui explique les dégâts énormes enregistrés en cas d’un incendie dans ces quartiers de Bukavu. 

radiookapi.net/CC



Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? C’est la question que bien de gens se posent en République démocratique du Congo (RDC), après l’adoption, le mercredi 12 juin  par l’Assemblée nationale, dans une énorme cohue au Palais du peuple à Kinshasa, du programme d’actions du gouvernement dirigé par  la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.

Le coût de ce programme est estimé à 277,66 milliards fc, soit l’équivalent de 92,9 milliards USD pour une période de cinq ans (2024-2028), soit un coût annuel moyen de 55 413,2 milliards fc, correspondant à environ 18,471 milliards USD.

Ce programme du gouvernement, qui sera exécuté par Mme Judith Suminwa Tuluka, est calqué sur les six engagements annoncés par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, lors de son investiture.

A savoir, la création d’emplois, la protection du pouvoir d’achat des ménages, la sécurité des populations et de leurs biens, la poursuite et l’accélération de la diversification de l’économie ainsi que l’accroissement de  sa compétitivité en optant pour la transformation des produits agricoles et miniers bruts sur le sol congolais.

Les deux derniers piliers du programme concernent la garantie à plus d’accès aux services de base et le renforcement de l’efficacité des services publics du pays.

Faire la différence en allant au-delà des discours

En fait, tel qu’ils ont été articulés devant les membres de l’Assemblée nationale, les objectifs poursuivis dans le programme d’actions du gouvernement Suminwa ne sont guère différents des missions que se sont sont assignés les cabinets précédents.

Le seul changement  remarquable se situerait jusque-là au niveau de la terminologie : on n’a pas beaucoup entendu parler du « cadre macro-économique » ou des expressions telles que « sous l’impulsion du Chef de l’Etat ».

Ce que les Congolais attendent ou exigent de la première femme appelée à diriger le gouvernement de la République dans ce pays en 64 ans d’indépendance, c’est qu’elle fasse la différence.

Qu’elle ne se limite pas, comme tous les hommes qui l’ont précédée à ce poste, à  des simples effets  d’annonce ou à ressasser une litanie des vœux pieux.

Les nombreux espoirs placés en elle sont  autant d’exigences qu’elle n’a pas le droit de décevoir.

Sortir le pays du paradoxe

Surtout, avec désormais le quitus de l’Assemblée nationale, la Première ministre et son gouvernement ont le devoir de sortir enfin la RDC de ce paradoxe insensé et  inadmissible de « pays riche – population  pauvre ».

Ils ont, à cet effet, beaucoup d’atouts en mains. D’abord, la volonté politique sans cesse renouvelée du Chef de l’Etat de bâtir au cœur de l’Afrique un grand pays et une grande nation.

Ensuite, toutes les ressources dont dispose aujourd’hui la RDC que d’aucuns présentent comme « pays solution » contre le réchauffement climatique.

On ne peut non plus négliger la renégociation des fameux « contrats chinois » qui, s’ils sont bien exécutés, donneraient au gouvernement assez des moyens pour, comme cela avait été l’objectif de départ, « montrer aux Congolais à quoi servent leurs cuivre, cobalt et autres richesses minières » à travers de grands chantiers des routes, voies ferrées, etc.

Autre atout, Judith Suminwa Tuluka démarre son mandat à la tête de l’exécutif national au moment où la lutte de l’Inspection générale des finances (IGF) porte de plus en plus des fruits dans le sens de stopper le coulage des recettes de l’Etat et d’instaurer un embryon de gestion orthodoxe des deniers publics.

Enfin, plus que tout autre atout,  le fait déterminant restera sans conteste le soutien de la population à la gouvernance de la Première ministre dont on dit beaucoup de bien en matière de rigueur dans le travail.

Pour autant, Judith Suminwa Tuluka doit se méfier de certaines pesanteurs propres au microcosme politique congolais.

A ce sujet, il n’est pas sûr que ceux qui sont restés au bord de la route, car n’ayant pas trouvé leur compte dans son cabinet, lui feront des cadeaux. De même, la gloutonnerie insatiable de certains acteurs politiques, notamment les députés qui pourraient nuire à l’action du gouvernement en multipliant les questions orales et autres interpellations pourraient également constituer une  sérieuse pesanteur.

Son principal allié pourra être à ce moment-là la population lassée par une gestion catastrophique de la chose publique et qui, tout récemment, réclamait l’entrée en fonction du nouveau gouvernement.

Les choses sérieuses commencent donc pour Judith Suminwa Tuluka et son cabinet de qui on attend  tout de suite des résultats probants.

Kisalu me banda (le boulot a commencé) !

Aux 55 membres du gouvernement de prouver par leur travail  qu’ils méritent d’être appelés « Excellence ».



Judith Suminwa et son gouvernement ont été investis cette nuit après une session marathon au Palais du peuple. La Première ministre a présenté son équipe et son programme d’action devant des parlementaires . Après son discours, elle a répondu aux questions des députés. La session s'est terminée à deux heures du matin, heure de Kinshasa. Parmi les 405 députés présents, 397 ont voté en faveur de l'investiture, aucun vote contre et 8 se sont abstenus.

Devant les parlementaires, Judith Suminwa a placé l’emploi au cœur de l’action de son gouvernement, avec pour ambition de créer 6,4 millions d’emplois d'ici 2028.

Le deuxième pilier de l’action gouvernementale est la sécurité. En plus de l’armée, le gouvernement veut mettre l’accent sur la police. Judith Suminwa a déclaré que les efforts de son gouvernement seront orientés vers le financement et l'opérationnalisation des actions et projets contenus dans la loi de programmation de la police. Cela inclut la construction d’une académie de haut niveau, la formation de nouveaux policiers, et leur répartition équilibrée sur l’ensemble du territoire national.

Dans le secteur de la justice, la mesure phare du gouvernement sera d’assurer une couverture optimale en termes d’implantation des cours et tribunaux. Par ailleurs, le gouvernement s’engage à réhabiliter et entretenir 10 000 kilomètres de routes de desserte agricole par an.

Du côté de l’opposition, Christian Mwando, chef du groupe parlementaire du parti de l’opposant Moïse Katumbi, a d’abord critiqué la taille du gouvernement qu’il qualifie d’éléphantesque. Selon lui, ce programme n'est qu'un chapelet de bonnes intentions déjà vues. Il a également fustigé le fait que le gouvernement a placé l’emploi comme premier pilier de son action alors que le pays est en guerre.

actualite.cd/CC



Un appel à l’aménagement des parkings dans la ville de Kinshasa en République démocratique du Congo, a été lancé au ministère des Transports, voies de communication et désenclavement, par le représentant de l’Association nationale des initiateurs et propriétaires des motos taxis du Congo (Aniptmc), dans un entretien lundi avec l’ACP.

«Nous sommes une structure en ordre avec toutes nos taxes liées à la ville et surtout attaché au ministère des Transports. Ce dernier nous avait promis l’aménagement des parkings depuis 2020. (…) La gestion de ces parkings, selon la promesse faite par le gouvernement, sera assurée par une fédération des transports en gestation. Nous sommes déjà en train de mettre en place la Fédération nationale des associations des motos cyclistes du Congo (FENAMO) », a déclaré Mathias Diongo Etokelongo président de l’Association nationale des initiateurs et propriétaires des motos taxis du Congo. Et de poursuivre : «Nous sommes déjà en train de mettre en place « FENAMO », qui est la Fédération nationale des associations des motos cyclistes du Congo. Même les dérapages des membres des différentes associations seront identifiés et sanctionnés par cette fédération afin de libérer les routes de Kinshasa inondées des motards». L’ANIPTMC fait partie de 12 Associations de motocycles ayant droit de participer aux différentes décisions liées à ce secteur, elle est aussi membre à la commission tarifaire de la ville de Kinshasa et compte à son sein 28.000 membres.

ACP/CC



L'artiste musicien Ferré Gola et son orchestre vont livrer deux concerts successifs, au stade Père Raphaël de la Kethule, respectivement le samedi 03 et dimanche 04 août 2024, dans le cadre de la première édition du festival de Kinshasa.

Plusieurs activités vont se dérouler pendant ces deux jours. Il s'agit, entre autres, de Kermesse, spectacles, jeux, expositions et ventes artisanales.

Celui qu'on appelle affectueusement "Le Padre" va de nouveau relever le défi de la deuxième infrastructure sportive de la République démocratique du Congo, après son spectacle du 30 septembre dernier, à l'occasion d'une activité organisée par le CNJ -Conseil National de la Jeunesse- et la CNFJ -Direction Nationale des IXes Jeux de la Francophonie-.

Ferré Gola compte réunir plus de 50.000 spectateurs, deux fois consécutives, avant de dévoiler les dates de ses prochaines prestations.

Gratis Makabi



Le gouvernement Suminwa ambitionne de créer 6,4 millions d’emplois d'ici à 2028, en exploitant les niches d'emplois existantes, en attendant que les réformes économiques produisent leurs effets. Judith Suminwa a déclaré dans son programme d’action que l’économie congolaise devrait créer en moyenne 1,5 million d'emplois par an de 2024 à 2030 pour absorber les jeunes entrant sur le marché du travail et réduire le sous-emploi.

Les données du marché du travail en RDC montrent un déficit significatif. Pour une population active de près de 27,5 millions de personnes, seulement 4% sont employés dans l’économie formelle, 72% travaillent dans l’économie informelle et 24% sont au chômage. Selon le Programme Pays de Promotion du Travail Décent (PPTD) 2021-2024, le marché du travail congolais est déséquilibré entre l’offre de main-d’œuvre et la demande des entreprises et administrations.

Pour illustrer, de 2005 à 2012, la population active a augmenté de 4,6%. Le taux d’activité est passé de 71,6% à 67,5%, et en milieu urbain de 53,4% à 56,3%. Le taux d’emploi dans le secteur public a légèrement augmenté, tandis que l’emploi dans les entreprises privées formelles reste faible. Le secteur public et privé restent les principaux pourvoyeurs d’emplois structurés en RDC.

Le PIB par habitant a chuté en 2016 et 2017 en raison de contreperformances économiques et d’une croissance démographique élevée. Le PIB par habitant en valeur réelle était de 319,1 USD en 2015 contre 307,1 en 2014. Le Rapport mondial de développement humain 2016 classe la RDC à la 176ème place sur 188 pays, avec un indice de développement humain (IDH) de 0,435. L'indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) de la RDC reste élevé à 50,8%.

Pour atteindre ces objectifs ambitieux, le gouvernement prévoit plusieurs actions, notamment la mise en place de coopératives agricoles modernes dans les secteurs et chefferies, un programme d’investissement des jeunes dans l’agro-industrie, l'équipement de centres d'incubation pour entreprises agricoles, et la réhabilitation de brigades agricoles de jeunes à travers le pays.

actualite.cd/CC

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