Cela fait une année jour pour jour depuis la disparition de l’artiste comédienne congolaise Jacquie Shako Diala Anahengo, plus connue sous le nom de scène Maman Shako. Elle s'est éteinte le 15 juin 2021 à l’hôpital HJ de Kinshasa où elle suivait des soins grâce à l’assurance santé fournie à certains artistes par la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi.

Née en 1958, à Lodja, dans l’actuelle province du Sankuru, Maman Shako est devenue une icône de la culture congolaise dans le secteur du théâtre populaire. Elle avait évolué dans plusieurs groupes dont Mwangaza de Muyuyu wa Muyuyu en 1972, Groupe Mangobo en 1985, Groupe Nzoyi et Ecurie Maloba en 1986, Groupe Sans Soucis d'Afrique à partir de 1991.

Humilité, incarnation parfaite des rôles, Maman Shako reste une figure incontournable du théâtre en RDC. La ministre de la culture, arts et patrimoines, Catherine Katungu, avait même promis de l’honorer avec la mise en place d’un prix “Flanelles de Shako” qui devrait être attribué aux artistes féminins du théâtre populaire tous les deux ans.

La ministre avait également annoncé la naissance des biennales du théâtre populaire féminin à travers le pays. Une épitaphe à l’effigie de la comédienne a été déposée, lors des obsèques, à la place des artistes au Rond-point Victoire, où se trouve déjà gravés plein d’autres noms d’artistes.

Sur la plaque posée par l’artiste comédien Masumu Debrindet, le visage de Maman Shako, son nom et son temps de vie qui est allé de 1958 à 2021. Une manière d’immortaliser cette figure emblématique du théâtre populaire congolais, enterrée juste après au cimetière Nécropole entre terre et ciel, à l’issue de longues discussions entre les familles biologique et artistique.

Plusieurs artistes comédiens présents sur le lieu avaient exprimé leurs regrets pour la perte d’une icône de culture. De nombreuses autres réactions, hommages, témoignages ont fusé de partout, notamment dans les réseaux sociaux où l’humoriste congolais Ronsia Kukielukila, lui rendait hommage avec des larmes aux yeux.

Emmanuel Kuzamba



Me Sylvain Lumu Mbaya, directeur de l’Institut Alternatives citoyennes pour la gouvernance démocratique, a été nommé par Félix Tshisekedi comme membre de la Cour Constitutionnelle. Avocat au barreau de Kinshasa/Matete, ce proche de Christophe Mboso est un ancien candidat à la la présidence de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Il cumule une expérience de plus de 10 ans dans l’assistance électorale, observation nationale et internationale des élections, dans le domaine du contentieux de droit public (contentieux électoral, droits de l’Homme, libertés publiques, administratif et constitutionnel). Il est également expert dans le domaine d’audit des fichiers électoraux en Afrique (Cameroun, Sénégal, RDC) et dans l’évaluation des besoins électoraux dans les Etats francophones.

Il a aussi avocat membre de l’Equipe de défense de la République près la Cour internationale de Justice de La Haye dans l’Affaire des activités armées sur le territoire du Congo (2ème phase - Réparations), RDC c/ Ouganda. Il preste aussi comme Chef des Travaux au Département de droit international public & relations internationales de la Faculté de droit/Université de Kinshasa.

Deux autres personnes ont été également nommées par Félix Tshisekedi comme nouveaux membres de la Cour constitutionnelle. Il s’agit de Dieudonné Mandza Bondia et Christian Yuma Bahati. Ce dernier est un ancien président du tribunal de grande instance de Goma.

 actualite.cd/CC



La 3è édition du tournoi d'amitié dénommé “ fête de l'indépendance ” s'est ouverte ce mardi 14 juin à l'esplanade du stade des Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa.

Ce tournoi, qui est organisé par l'Ong vision Aigle Ghandy Ghonda, va se dérouler du 14 au 30 juin. Sept équipes de Nzango ont répondu présent à cette cérémonie d’ouverture, notamment, GG Business, Hexagone, Don Bosco, Fardc, New Gad, Vision aigle et l'équipe de Mbuyi meta.

En match d’exhibition pour l’ouverture, GG Business a échappé belle devant la formation d'Hexagone (78-77). Don Bosco, par contre, a été dominé (54-76) par l'équipe de Fardc alors que New Gad s'est imposé par forfait devant Umoja. 

Ce tournoi est doté d’une coupe et les équipes, qui vont se classer en ordre utile, recevront des prix et une somme d'argent à l'issue de la compétition.

Voici les différentes groupes :

Groupe A

1. Hexagone 2. GG Business 3. Kuya 4. Umoja 5. New Gad

Groupe B

1. Mbuji-Meta 2. Vision Airgle 3. Fardc 4. Don Bosco 5. ACDJ

Fiston Mokili



Plusieurs sources rapportent le pillage, dans la nuit de lundi à ce mardi 14 juin, des biens de la population réfugiée, par les éléments du M23 à Bunagana, cité frontalière avec l'Ouganda, à plus ou moins 90 Km de Goma, dans le territoire de Rutshuru. Nombreux habitants qui ont regagné la cité ce mardi matin ont trouvé les portes de leurs habitations et des boutiques,  cassées par les rebelles du M23. Ils ont emporté, pour la plupart des vivres dont des sacs de riz, de la farine de maïs et même des boissons. 

« Il y a un petit nombre d'habitants qui ont passé la nuit à Bunagana. Nombreux ont une fois de plus passé la nuit dans la zone neutre entre la RDC et l'Ouganda. En retournant ce matin, il y en a qui ont trouvé leurs portes déjà cassées et des biens pillés. Ils ont emporté beaucoup plus de vivres. Certaines portes des bureaux de la douane également sont cassées », témoigne un habitant qui est rentré ce matin et qui a d'ailleurs participé au meeting animé par le porte-parole du M23, Willy Ngoma, appelant la population au retour. 

Pour l'instant, les activités restent fermées au niveau de la douane de Bunagana, en ce qui concerne l’import et l'export. Seuls les habitants qui se sont réfugiés en Ouganda passent à la frontière pour rejoindre Bunagana. Ces retournés appellent à l'aide. 

« Nous demandons aux autorités à tous les niveaux et même les humanitaires, de nous venir en aide. Nos vivres ont été pillés. Même si nous préparons le peu qui nous restaient et on va peut-être partager avec ces éléments du M23, parce qu’on a pas de choix, Mais on ne saura pas résister pendant deux jours dans ces conditions», s'alarme un autre retourné qui s'inquiète de vivre   à Bunagana. « Je vais retourner en Ouganda le soir pour y passer la nuit parce qu’on ne sait jamais quand est-ce que ça peut barder, surtout que l'armée a annoncé qu'elle se préparait à la riposte». 

« Le replie des Forces Armées de la République Démocratique du Congo à Bunagana, est purement tactique de manière à ne pas faire des victimes côté population civile comme c'était le souhait des Rwandais . Toutefois, nous rassurons la population que les FARDC sont dans la zone et contiennent l'ennemi. Nous allons incessamment mettre ces Rwandais et leurs fils hors du territoire national », a dit le lieutenant-colonel Njike Kaiko Guillaume, porte-parole du secteur opérationnel Nord-Kivu Sokola 2.

Dans un communiqué rendu public lundi dans la soirée, l'armée a accusé le Rwanda, à travers les militaires des forces spéciales rwandaises (RDF) d'occuper la cité de Bunagana en RDC depuis la matinée de lundi 13 juin 2022 et promet d'en tirer toutes les conséquences.

Les FARDC ont même parlé d'une « invasion » du Rwanda sur le sol congolais. Dimanche dernier, l'armée congolaise annonçait avoir repoussé des attaques des rebelles du M23 près de Bunagana.

Jonathan Kombi, à Goma



La Cour de cassation a entamé, lundi 13 juin, le procès contre l’ancien Premier ministre Matata Ponyo, à Kinshasa.

Le prévenu est poursuivi pour avoir dissimulé, selon le Parquet près cette cour, plus de 200 millions de dollars américains dans la gestion du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.

A l’audience du lundi, deux coaccusés de Matata à savoir : Patrice Kitebi, ancien DG du FPI et Grobler Christo, gérant de la société Africom ont comparu physiquement devant la barre.

La composition a décidé de renvoyer la cause au 11 juillet prochain, après avoir constaté l’absence du sénateur qui, selon ses avocats, n’a pas été atteint par l’organe de la loi.

Un des avocats de Matata Ponyo, Me Laurent Onyemba assure que son client n’est pas en fuite :

« En matière pénale, pour certaines préventions, la présence physique est exigée. Ça c’est la loi. Mais avant justement d’aborder la question de la présence physique, il y un préalable. Matata doit être atteint. Ça veut dire qu’il faut que l’exploit lui ait été régulièrement déposé chez lui à la maison.  Mais attendons justement qu’il soit régulièrement atteint puis nous allons en venir quant aux préalables, parce qu’il n’entend pas se soustraire ».

Mais, cet avocat estime qu’il y a eu vice de procédure au moment où la Cour constitutionnelle s’est déclarée, en novembre dernier, incompétente à traiter ce dossier.

« Nous sommes scandalisés de voir que le dossier était au niveau du Parquet général près la Cour constitutionnelle qui a été dessaisi, en envoyant le dossier au niveau de la Cour constitutionnelle. Et, celle-ci s’est prononcée incompétente et le dossier est devenu le dossier du greffe. Quel a été notre étonnement de constater que le dossier réapparait à la Cour de cassation, sans que M. Matata ait été entendu au niveau du Parquet général près la Cour de cassation », s’est plaint Me Laurent Onyemba.

Au mois de mai dernier, un des avocats de Matata Ponyo, Raphaël Nyabirungu, avait déjà alerté que "toute action judiciaire initiée par le ministère public près la Cour de cassation contre le sénateur Augustin Matata ne pourrait pas prospérer, sinon ce serait l’excès de pouvoir ».

radiookapi.net/CC



Depuis le lundi 13 juin dernier, la stratégique cité frontalière de Bunagana (Nord-Kivu) est toujours entre les mains des rebelles du M23 et leurs alliés que la partie congolaise déclare clairement être des militaires rwandais.

Après d'intenses combats autour de ce centre de commerce transfrontalier, des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo ont décidé, le même lundi, de se diriger vers l'Ouganda ou encore de rester dans les environs, en dehors de la cité.

L'armée congolaise justifie sa position par le souci d'épargner des civils qui étaient déjà exposés par des affrontements entre les forces loyalistes et les rebelles. Le lieutenant-colonel N'Djike Kaiko Guillaume, porte-parole militaire dans la contrée, rassure au sujet de la riposte en vue.

"Le repli des Forces armées de la République démocratique du Congo à Bunagana est purement tactique, de manière à ne pas faire des victimes côté population civile comme c'était le souhait des Rwandais. Toutefois, nous rassurons la population que les FARDC sont dans la zone et contiennent l'ennemi. Nous allons incessamment mettre ces Rwandais et leurs fils hors du territoire national", écrit-il dans un message relayé dans les médias sociaux.

Le même lundi 13 juin, les autorités militaires du Nord-Kivu s'étaient déjà prononcées contre l'invasion de la République démocratique du Congo par le Rwanda. Sans équivoque, le porte-parole du gouverneur a promis que tout sera mis en oeuvre par l'armée pour garder intacte la patrie.

"L'armée rwandaise a cette fois et à découvert, décidé de violer l'intangibilité de notre frontière et l'intégrité de notre territoire en occupant la cité frontalière de Bunagana. Les FARDC tireront toutes les conséquences qui s'imposent et défendront la patrie", a-t-il promis.

Un jour avant, le dimanche 12 juin, le même porte-parole du gouverneur prévenait déjà que l'objectif poursuivi par le Rwanda était d'occuper Bunagana pour asphixier la ville de Goma.

Au lendemain de la conquête de la cité par l'ennemi, il s'observe un calme apparent bien que mêlé de peur et d'incertitudes, selon des sources sur place. Mais, des milliers de civils ont fui le lieu, allant jusqu'à traverser la frontière ougandaise.

Isaac Kisatiro, à Butembo



Le rappeur français Youssoupha Mabiki, fils du feu artiste musicien Congolais Tabu Ley, a annulé son concert prévu le 1er juillet prochain à Kigali, capitale du Rwanda, dans le cadre de sa mini-tournée africaine.

Cela, a-t-il signifié, par solidarité avec la République démocratique du Congo, agressée par le pays de Kagame à travers le mouvement rebelle le M23.

"Concert déjà annulé depuis plusieurs semaines. La tournée africaine compte plus que tout pour moi. Mais là, ce concert là, c’est hors de question", a-t-il répondu à un internaute sur Twitter ce mardi 14 juin 2022.

Pour rappel, une tension est observée entre Kigali et Kinshasa depuis un peu plus de deux semaines. Le gouvernement congolais accuse le Rwanda de soutenir le M23 qui a resurgi dans le Nord-Kivu, attaquant les positions des forces armées de la RDC et tuant les populations civiles. Depuis lors, les relations bilatérales entre les deux pays se sont détériorées.

Prince Mayiro/CC



La commission des affaires étrangères du Sénat des États-Unis dénonce le soutien du Rwanda aux combattants du M23. Cet organe permanent du Congrès qui se consacre à la politique étrangère des États-Unis qualifie l’appui de Kigali à ce groupe armé d’inacceptable. Il appelle le monde à le condamner et demande au Conseil de sécurité de l’ONU, à la MONUSCO et au Bureau des affaires africaines du département d'État américain d’enquêter et de demander des comptes aux responsables de cet appui au M23.

Déjà en novembre 2012, le Sénat américain avait adopté un amendement imposant des sanctions économiques aux soutiens du M23. 

Pour le contexte, c’est la commission des affaires étrangères du Sénat qui est chargée de la politique étrangère des États-Unis au Sénat : examen des projets de lois portant dans ce domaine, la surveillance et le financement des programmes d'aides civiles et militaires à l'étranger, les subventions, etc. Elle est une des plus anciennes et des plus puissantes commissions parlementaires du Sénat américain. Présidée plusieurs fois par Joe Biden, elle a connu des membres influents comme Barack Obama lorsqu’il était sénateur. Elle a aujourd’hui à sa tête le démocrate Bob Menendez qui a succédé à John Kerry.

actualite.cd/CC

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