La province du Lualaba est devenue un vaste chantier, où sont exécutés plusieurs travaux d'infrastructures routières initiés par la gouverneure Fifi Masuka, « sous l'impulsion » du président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Cependant, les routes ne sont pas les seules priorités du Gouvernement Fifi Masuka. Celle qu'on a surnommé « Fifi Béton » par des habitants de Kolwezi, a aussi fait de l'amélioration du social des Lualabais son chevalle de bataille.
C'est dans ce cadre que, conformément à la vision du président de la République, la gouverneure Fifi Masuka a lancé un vaste projet de construction de 550 logements sociaux pour les creuseurs de Kolwezi.
Les travaux de construction de ces logements sociaux sont déjà en cours, dans deux sites situés à plus ou moins 30 km de la ville de Kolwezi.
Dans le premier site, 350 maisons de 80 m² sont en construction. Les travaix sont exécutés par la société congolaise NAISA. Et dans le deuxième site, situé juste à côté du premier, 200 maisons seront construites dans le cadre de la première phase, et les travaux sont exécutés par LMSA, une autre société 100% congolaise.
Se confiant à la presse ce dimanche 2 octobre 2022 à l'issue d'une visite guidée sur ces deux sites évoqués ci-haut, le ministre provincial des Infrastructures, Célestin Mashata Kayembe, a rassuré que ce coin sera doté notamment de l'eau et de l'électricité.
« Dans ce quartier, il y aura de l'électricité, de l'eau, des routes qui seront construites et un système de drainage. Ce sont des logements sociaux qui sont destinés à nos compatriotes les creuseurs (...) Au niveau du gouvernement provincial, on a prévu de voir comment on peut les encadrer pour qu'ils aient quand-même des logements dignes. Ce sont des maisons où il y aura deux chambres à coucher, un salon, une cuisine et une véranda », a indiqué Célestin Mashata.
Dans la foulée, le ministre provincial des Infrastructures a souligné que le souhait de la gouverneure Fifi Masuka est que ça soit le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui puisse inaugurer ces logements sociaux d'ici juin 2023.
« Le souci, l'idée est que ça soit le président de la République Félix Tshisekedi qui puisse inaugurer ces maisons au plus tard juin 2023 », a précisé Célestin Mashata.
Il sied de signaler par ailleurs que la gouverneure Fifi Masuka entend, à travers ce "vaste et ambitieux projet", mettre au total 1.000 logements sociaux à la disposition des creuseurs de la province du Lualaba, particulièrement à ceux qui travaillent à proximité de la ville de Kolwezi.
Jephté Kitsita
RDC : John Kerry, envoyé spécial de Joe Biden pour le climat, en visite à Kinshasa du 3 au 5 octobre
L’envoyé spécial du président américain Joe Biden pour le Climat, John Kerry, séjournera à Kinshasa, en République démocratique du Congo, du 3 au 5 octobre 2022.
C’est ce qu’indique une dépêche de l’ambassade des États-Unis d’Amérique parvenue ce samedi 1er octobre à la presse.
D’après la même source, John Kerry arrive au pays de Félix Tshisekedi pour participer à la Pré-COP, une réunion préparatoire se tenant un mois avant la 27ème Conférence des Parties à la CCNUCC qui aura lieu à Charm el-Cheikh en Égypte du 6 au 18 novembre 2022.
En outre, John Kerry se rendra aussi à Abu Dhabi aux Émirats arabes unis le 5 octobre pour le Sommet des « Fonds Souverains One Planet ». Le voyage de John Kerry offrira, d’après l’ambassade des USA, l’occasion de dialoguer sur la coopération climatique avant la tenue de la COP27.
Jephté Kitsita
À l'occasion de l’ouverture de la session parlementaire de septembre à l'assemblée provinciale de Kinshasa, le président de cet organe délibérant Godé Mpoy a évoqué dans son discours, le vendredi 30 septembre 2022, plusieurs questions liées à la situation socio-économique des habitants de la capitale congolaise
Dans son adresse aux élus de la ville de Kinshasa, Godé Mpoy a commencé par saluer les efforts des autorités du pays, principalement le président de la République Félix Tshisekedi, dans l'engagement pour trouver une solution efficace et rapide à la pénurie des carburants qui a provoqué la hausse remarquable des prix de transport dans la capitale congolaise pendant plus d'une semaine. Une situation causée par la guerre russo-ukrainienne qui trouble la vie économique du monde entier.
Abordant la question de la construction du marché central de Kinshasa « Zando » au cœur de l'inquiétude de la population Kinoise, fermé depuis plus de deux ans, le président de l'assemblé provinciale a reconnu qu'il y a encore beaucoup à faire mais au regard des réalisations, le marché sera inauguré avant la fin de 2023.
« C’est ici l’occasion pour moi, de rassurer les Kinoises et Kinois que leur nouveau marché central de Kinshasa en construction sera finalisé, réceptionné et inauguré avant la fin de l’année 2023, soit dans les 14 mois qui suivent. Cependant, au-delà de toutes les réalisations, j’admets sans fausse modestie qu’il en reste encore beaucoup à faire ; car, dit-on, Paris ne s’est pas fait en un seul jour. Une façon pour moi d’exhorter nos élus, que les grandes œuvres ont besoin de temps et de patience pour être réalisées», a-t-il rassuré.
L'autre point au rendez-vous lors de cette première journée de la session parlementaire, est celui du budget de la ville province de Kinshasa pour l'exercice 2023 qui sera examiné et voté par les élus provinciaux. Godé Mpoy a rappelé que celui-ci étant le dernier virage de l’action de la mandature, son examen et son vote doit avoir lieu à temps et sans aucune précipitation.
Par ailleurs, le président de l'assemblée provinciale a insisté sur le fait que le budget de la Ville de Kinshasa pour l'exercice 2023, tout comme le vote, doit répondre aux attentes de la population.
Un budget, a-t-il précisé, à la hauteur des ambitions de la ville de Kinshasa, tenant compte des priorités définies du Gouvernement provincial et des attentes exprimées par la population pendant les vacances parlementaires.
Christian Dimanyayi
Le candidat à la présidentielle de 2018, Noël Tshiani n’a pas encore dit son dernier mot quant à son projet de loi initié et déposé au bureau de l’Assemblée nationale le 8 juillet 2021 par le député Nsingi Pululu.
Une année après son dépôt à l’Assemblée nationale et la suite négative qui lui a été réservée, son initiateur croit en la possibilité de voir cette loi être adoptée.
« Je suis un visionnaire idéaliste. Lorsque je crois en une idée, je vais jusqu’au bout », a rassuré ses compatriotes dans un message publié sur son compte Twitter.
Noël Tshiani justifie sa proposition de loi par la nécessité de « sauvegarder la souveraineté nationale ».
« Du fond de mon cœur, je crois profondément que la loi Noël Tshiani est nécessaire pour protéger la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de la RDC. Faites-moi confiance », écrit-il.
Néanmoins, dans l’opinion, l’économiste international est accusé par ses détracteurs que sa démarche viserait à éliminer du jeu politique certains candidats comme Moïse Katumbi.
La Loi Noël Tshiani réservera les fonctions de souveraineté, y compris la Présidence, aux congolais d’origine, nés de pères et de mères congolais et mariés aux épouses congolaises d’origine. « Elle protègera la RDC contre les infiltrations par des gens à loyauté partagée », insiste l’initiateur de ladite proposition de loi.
mediascongo.net/CC
Niska, Gims, Damso, Ninho, Koba LaD…, près d’un quart des rappeurs figurant dans le top des albums vendus en 2021 ont un lien avec le Congo. Et ce n’est pas un hasard.
Il y a une évidence souvent entendue : le rap français s’est fortement inspiré des Etats-Unis. C’est vrai, mais ce n’est pas tout. Moins connues que New York ou Los Angeles, deux autres villes sont pourtant, elles aussi, omniprésentes dans le rap depuis des années en France : Brazzaville et Kinshasa, capitales de la République du Congo et de la République démocratique du Congo (RDC).
De très nombreux rappeurs français d’origine congolaise figurent parmi les plus gros vendeurs de disque, depuis Bisso Na Bisso, en 1999, jusqu’à Gims, Niska, ou Ninho, plus récemment.
Un succès qui s’explique notamment par l’histoire de ces deux pays voisins, qui sont parvenus à développer une culture musicale unique en Afrique.
lemonde.net/CC
Les troupes de la MONUSCO sont régulièrement prises à partie par la population. Elles sont accusées de ne pas protéger les citoyens, si pas d’être complices avec les groupes armés qui pullulent dans la partie Est de notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine. Enfer et damnation !
Ceci expliquant cela, des marches sont régulièrement organisées pour demander le départ de la MONUSCO. Elles se sont intensifiées depuis la prise de Bunagana, il y a près de 100 jours, par le M23, la milice armée de Paul Kagame.
Dos au mur, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, crut bon d’annoncer urbi et orbi, le 18 septembre sur RFI/France24 que le M23 est aujourd’hui une armée moderne, avec des équipements lourds qui sont plus perfectionnés que ceux de la MONUSCO. Il réclame hic et nunc une réflexion profonde sur la situation et des discussions sérieuses entre le Congo, l’Ouganda et le Rwanda pour imposer la sécurité dans la région. La solution selon lui, est de mettre en place des forces africaines d’imposition de la paix et de lutte antiterroriste sous l’égide de l’Union africaine. Elles seraient financées par les contributions obligatoires du système des Nations Unies.
Toute action entraine une réaction, c’est la troisième loi de Newton autrement appelée Principe des actions réciproques.
Le 21 septembre, le Premier ministre belge Alexander De Croo affirma sans ambages au siège de l’ONU à New York que la MONUSCO, a échoué dans la protection de la population. Elle n'a pas l'infrastructure et le mandat adéquat pour ce faire. Elle doit donc être remplacée par autre chose.
A l’initiative d’Emmanuel MACRON, il y eut ce même jour, une rencontre trilatérale des Présidents de la RDC, du Rwanda et de la France en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Ils sont convenus d’agir de concert pour obtenir au plus vite le retrait du M23 de toutes les localités occupées et le retour des déplacés à leur domicile, avec l’appui des Nations unies et de leurs partenaires de l’Union africaine, de la Communauté de l’Afrique de l’Est et de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL).
Encore un autre bluff de Kagame ? Sa politique a toujours été Talk and Fight (négocier et combattre). Cela lui permet de gagner du temps. Un grand malin !
Le 23 septembre, dans une interview accordée à RFI/France 24, Fatshi estime que la MONUSCO pourrait se retirer en 2024, soit au lendemain des élections prévues en décembre 2023. Arriverdeci MONUSCO !
Pour ceux qui ne causent pas italien, cela veut tout simplement dire Aurevoir MONUSCO !
D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, la MONUSCO dans sa composante militaire et politique actuelle est complément dépassée. Il n’est d’ailleurs pas intéressant de toujours se battre contre les mêmes bandits, années après années ! A un moment donné, il faut que le pays se débrouille seul. Il faut donc réformer l’armée nationale ! Il n’est pas normal que des officiers généraux, commerçants de surcroit, se promènent dans Kinshasa la déglinguée avec des escortes lourdement armées à 2.000 kms du front. Saperlipopette !
Autant d’armes et de militaires qui pourraient être utiles dans les zones de combat. Nos soldats doivent mettre au garage la fameuse tactique héritée de l’époque des Kabila : reculer pour mieux fuir. Stupeur et tremblements !
D’après mon ami qui sait tout, les Nations Unies récoltent du succès quand elles le veulent.
C’est ainsi que l’Organisation des Nations Unies au Congo (ONUC) a su vaincre, en trois années, l’armée très bien équipée de l’Etat indépendant du Katanga qui avait proclamé la sécession, le 11 juillet 1960.
Cette force de l’ONU était essentiellement composée des troupes venant d’Afrique et d’Asie.
On dit chez nous que même s’il n’y a pas de coq pour chanter à l’aube, le jour se lèvera.
GML
Confidences du chauffeur du Ministre :
Coup de tonnerre en plein nganda-bar de notre quartier d’en-bas. Le gérant est dans tous ses états, et il a sonné l’hallali de tous les compagnons de route et de lutte, parmi lesquels les collègues ambianceurs. Ce gérant, bluffeur comme d’habitude, a écrit sur l’invitation affichée sur le comptoir que « vu la pression de l’actualité brûlante, vu l’urgence et la nécessité, l’ordre du jour sera communiqué sur place, à l’endroit habituel, à l’heure habituelle. » Ce n’était un secret pour personne, surtout pas pour les cuiteurs, concernant l’ « endroit habituel ». Mais le mystère sur l’ « ordre du jour » avait de quoi surprendre : un nganda-bar n’est pas le lieu indiqué pour des messes basses…
Et pourtant, pour moi, entre d’une part, la corvée professionnelle et matinale au volant de la voiture ministérielle ; et d’autre part la curiosité d’un rendez-vous au nganda-bar, j’ai choisi ce dernier. Pour une fois, j’ai privilégié le gérant plutôt que mon Ministre d’Etat. J’ai donc fait, comme dit un jargon de chauffeur, j’ai fait … route buissonnière.
L’ironie du sort a voulu qu’en pénétrant dans le nganda-bar à l’heure du rendez-vous, j’ai croisé entre autres cuiteurs, l’un parmi les plus familiers : un agent de la MONUSCO, un ressortissant sahélien, en permission et en civil. Le quorum atteint, le gérant a ouvert la séance ; il a branché son enregistreur et les amplificateurs. A notre grande surprise, l’audition nous a révélé un message cinglant : il s’agissait de la voix du Secrétaire général de l’ONU, Mr Antonio Guteres ; ce dernier,« Cassandre » (comme l’a surnommé mon Ministre d’Etat), y faisait publiquement le deuil des forces onusiennes au Congo, soldats d’opérette devant, d’après lui, l’ Armada des rebelles à l’Est. Surprise et colère des clients du nganda-bar. Legérant cherchait-il un bouc émissaire, il l’a trouvé facilement : c’était l’agent de la MONUSCO, l’agent « monuscovite », comme nous l’appelions. Quelle tête de mort, pauvre agent monuscovite,après la sortie fracassante du patron des Nations-Unies ! Le gérant lui, ne lâchait pas sa proie. L’objet de la rencontre s’est transformé en réquisitoire contre le pauvre « représentant » monuscovite, pourtant adepte adopté au nganda-bar.
Gérant : « Toi, Monuscovite, que penses-tu des propos défaitistes de ton Chef Suprême, Guteres, « Gouterrestres » ?
Agent monuscovite : « Moi pas savoir. Moi pas savoir ce monsieur-là ».
Gérant : « Faux ! C’est ton patron. Lui ou toi, c’est pareil pour nous. Lui a parlé en ton nom : il dit que la Monusco est une armée naine, muette face à des rebelles renégats. Une naine, une muette qui coûte cher, très cher. Ce sont des propos de démission ; c’est ta démission aussi »
Agent monuscovite : « Moi amoureux du Congo, moi épousé Congolaise, épousé Kinoise. Ah ! Congo-Eloko-Makasi ! (Ah Congo-Métal- Inoxydable !). Ah ! Kin-Bopeto, Kin-Femme-Bio ! Ah ! Kin-Kiesse !Moi aime à mort Congo. Moi, votre beau-frère. Moi venir au Congo pour paix. »
Gérant : « Assez de tes beaufréries ; assez de ta paix de sang. Tu as trahi le pays-beau-frère. Dégage ! »
… La palabre prenait une tournure incendiaire. Comme alcool sur le feu. Je me suis interposé, en partie en solidarité avec le collègue chauffeur, en partie avec un beau-frère, en partie avec un agent innocent, en partie avec un ami cuiteur.
… Mais avant de conclure, j’ai tenu à rappeler à notre assemblée ce qu’à ce propos, mon Ministre d’Etat a toujours dit, à savoir que « la faute n’était pas à autrui, à quelque bouc émissaire ; mais à nous –mêmes d’abord, le maillon faible ».
YOKA Lye
Le film documentaire dénommé “A buakama” (Le rejeté), du réalisateur Jeanpi Kabongo, est sorti à Kinshasa il y a quelques jours. Il revient sur 3 ans d’art thérapie au Centre Neuro Psycho Pathologique (CNPP) avec les patients souffrant de maladies mentales. Cela pour servir d’outil de sensibilisation, beaucoup plus de familles, à la prise en charge de ces patients qui sont rejetés pour la plupart.
Le film d’une heure est voulu comme une conversation entre le spectateur et les témoignages des uns et des autres. Sans voix narrative, il est mis en scène des membres des familles qui ont vécu avec des proches malades, des patients rétablis, des médecins, des infirmières et des artistes. Également des patients en réhabilitation sociale mais abandonnés au CNPP.
Une artiste de l’académie des beaux-arts témoigne tout au long du film, de sa propre expérience. Elle a rechuté à deux reprises avant de reprendre ses facultés normales. Elle est également l’exemple de la prise en charge familiale que le film veut faire voir car elle était suivie de près par ses parents et sa famille.
Les ateliers d’art thérapie au CNPP ont débuté en 2019, d’où est partie l’idée du film. Les artistes qui les ont tenus ont travaillé avec la catégorie des gens abandonnés par leurs familles et qui vivent des frais de l’hôpital, déjà à bout de souffle. Ces patients en route de devenir totalement stables, n’ont pourtant pas de familles ni de moyens pour rejoindre le train de vie de la société. D’où le titre du film “A buakama”.
« Ce qui est vrai est que les malades mentaux sont, d’une manière ou d’une autre, marginalisés, dans toutes les sociétés du monde. Notre souhait est qu’après avoir vu le film, que les gens évitent certains clichés. L’idée est que ce soit un outil de sensibilisation pour ce qui est des maladies mentales », a fait savoir Jeanpi Kabongo à la presse.
Dans les témoignages, des barrières culturelles sont évoquées pour justifier la marginalisation de ces malades mentaux. Il y a un regard différent de la société à leur sujet, aussi sur l’établissement qui s’en occupe, le CNPP et un regard méfiant même pour les corps médicaux qui s’en occupent. Ces derniers ont rappelé que la maladie mentale ne doit pas être considérée comme une mort sociale.
Emmanuel Nzongo, coordonnateur de l’Asbl Losa qui organise ces activités avec les patients, a indiqué que l’art, le dessin et la chanson, a permis aux malades de sortir d’eux-mêmes. Une patiente s’est même rétablie et s’est mariée par la suite.
« L’idée est de vulgariser cette expérience faite avec les patients pour montrer à la société que ces gens ne sont pas des damnés ou victimes de mauvais sort », a-t-il expliqué.
Le film “A buakama” a été projeté le 26 août dernier au CNPP et le 27 à l’académie des beaux-arts. Il émane du projet dénommé “Handicap Mental”, qui organise épisodiquement des ateliers d’art thérapie au CNPP avec les patients depuis 2019. Le film sera présenté dans les prochains mois à l’Université Libre de Bruxelles, en Belgique, avant de retourner à Kinshasa pour une tournée scolaire.
Emmanuel Kuzamba