Auteurs d'un match perdu dès la première journée à domicile (0-1, face au Gabon), les Léopards de la RDC seront reçus par Les Crocodiles du Nil du Soudan ce mercredi 08 juin à 20h00, heure de Kinshasa, pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires CAN Côte d'Ivoire 2023.

Les Congolais ont posé leurs valises à Khartoum depuis lundi dernier, où ils n'ont pas eu droit à la première séance de travail faute de terrain disponible. Il a fallu attendre mardi pour effectuer l'unique séance d'entraînement au stade d'Al Hilal Omdurman.

Après l'entraînement, Hector Cúper, sélectionneur de la RDC a précisé que le groupe a essayé de travailler sur les failles du premier match, et compte à tout prix gagner cette rencontre pour se relancer.

Les Léopards reconnaissent qu'ils n'ont pas droit à l'erreur après le faux pas de Kinshasa qui a déçu beaucoup de congolais, mais espèrent compter sur le soutien du même peuple, révèle Marcel Tisserand, capitaine de l'équipe.

Dans l'autre rencontre du groupe, le Gabon qui compte 3 points reçoit la Mauritanie (3 points aussi) à 17h, heure de Kinshasa. Le résultat de cette rencontre sera suivi de près par les congolais.

Gede Luiz Kupa



L’annulation de l’élection du gouverneur et vice-gouverneur au Maniema, par le Conseil d’Etat, a provoqué une vive tension entre 2 tribus à savoir : les Bene Kasenga et les Bindja dont sont respectivement issus le candidat malheureux Afani Idrissa Mangala et Radjabo Kindanda Kishabongo Hubert, vainqueur du scrutin du 06 mai dernier.

Le pasteur Mukubwa Kastaim Mbutu, président de la communauté Bindja à Kindu accuse le gouverneur ai Afani Idrissa Mangala, candidat malheureux, d’être “l’auteur intellectuel” de cette tension.

« Quand le Conseil d’Etat venait de donner son arrêt, la communauté qui est prise en cible, c’est la communauté Bindja Sud, les Bazimba de Kasongo. Ils sont pris en cible par une certaine communauté sous la houlette et l’organisation intellectuelle du gouverneur intérimaire parce que quand on insultait, on injuriait, on parlait en mal, on jetait même de l’opprobre sur cette communauté (lors d’une manifestation de joie dans les grandes artères de la ville de Kindu à l’occasion de l’annulation du scrutin, ndlr). Celui qui était en tête du cortège c’est l’autorité provinciale. J’ai cité Afani Idrissa Mangala », a-t-il affirmé à la presse au lendemain du prononcé de l’arrêt du Conseil d’Etat.

Il appelle en outre sa communauté à s’assumer en cas d’éventualités et estime que l’auteur intellectuel de ces troubles devra répondre de ses actes devant la Justice.

« Si l'on voudrait lancer le Maniema dans les troubles tribalo-ethniques, nous, nous allons nous assumer en tant que communauté vis-à-vis de la communauté du Gouverneur de province. Je prends acte aujourd’hui et je m’assume en tant que président de cette communauté, pour dire que si ça continue comme ça, c'est lui-même autorité provinciale qui engage la province dans les troubles tribalo-ethniques », a-t-il menace.

Dans la foulée, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti dans lequel le Gouverneur Afani Idrissa Mangala est membre, a rejeté en bloc les allégations du pasteur Mukubwa Kastaim Mbutu et a promis de le traduire en Justice pour outrage à l’autorité provinciale.

« L’UDPS dénonce avec la dernière énergie et se réserve le droit d’intenter une action en justice contre le pasteur Kastaim parce qu’il est en train d’outrager Afani Idrissa Mangala », a révélé le chef de travaux Lawamo Selemani, porte-parole des sectionnaires de l’UDPS-Kindu.

Face à cette situation, le Collectif de mouvements citoyens congolais débout, actif au Maniema, appelle le président de la République à rétablir l’ordre et la « légitimité » pour une cohésion sociale entre les communautés. Ce collectif appelle en outre le Conseil d’Etat à « corriger ses erreurs matérielles » contenues dans son arrêt du 31 mai dernier et à dire le « bon » droit.

« Nous appelons les juges de la chambre d’Appel, qui est une chambre de sages à revoir cet arrêt et à corriger les erreurs matérielles dans le premier arrêt », lit-on dans leur declaration parvenue à 7SUR7.CD, le mardi 06 juin 2022.

En début de cette année, d’autres communautés originaires de Kasongo ont été victimes d’incendie de leurs maisons à Kayuyu, dans le territoire de Pangi par « les originaires » de ce coin à cause de la « profanation » d’un rituel local.

Morisho Tambwe, à Kindu



La République démocratique du Congo et le Royaume de Belgique ont signé ce mercredi 8 juin 2022, le mémorandum d’entente sur l’appui à l’implication de la jeunesse congolaise dans la reconstitution, la promotion et la conservation du patrimoine culturel Congolais.

Cette signature a eu lieu au cours d’une cérémonie organisée au Musée National situé dans la commune de Lingwala à Kinshasa, la capitale de la RDC, en présence du couple royal belge et du couple présidentiel congolais.

C’est le vice-premier ministre des Affaires Étrangères de la République démocratique du Congo et la ministre de la coopération au développement du Royaume de Belgique qui ont signé ce mémorandum d’entente.

Signalons par ailleurs que ce mémorandum est consacré au thème « Jeunesse et patrimoine culturel ».

Après la signature dudit mémorandum, le Roi Philippe accompagné de son épouse et du couple présidentiel, a visité le Musée National. 

Pour rappel, le roi des Belges Philippe est arrivé mardi dernier à Kinshasa pour sa première visite officielle en République démocratique du Congo, sur fond de travail de mémoire et de réconciliation entre la Belgique et son ancienne colonie.

Cette visite royale, la première depuis celle en 2010 d'Albert II, père de Philippe, a été deux fois reportée : à cause de la pandémie de Covid-19 en 2020, puis en raison de la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine au début de cette année.

Jephté Kitsita



Le caporal Albert Kunyuku, âgé de 100 ans et survivant de la deuxième guerre mondiale, a été décoré "commandeur de l’ordre de la couronne" par Sa Majesté le Roi Philippe.

Cette décoration a eu lieu ce mercredi 8 juin 2022 à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, en présence du chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

Il s'agit de l'une des plus hautes distinctions du royaume de Belgique.

Bien avant, le Roi des Belges s'est recueilli au mémorial des anciens combattants en présence pour honorer la mémoire des militaires de la force publique décédés durant les deux guerres mondiales.

Pour rappel, enrôlé de force à 18 ans, le caporal Albert Kunyuku a combattu en Birmanie lors de la deuxième guerre mondiale, pour le compte de la Belgique, aux côtés des alliés américains, britanniques et russes, face aux ennemis chinois, japonais et coréens sous le commandement du célèbre Général anglais Mont Gomery.

Avant cette décoration par le Roi Philippe de Belgique, une médaille de mérite et une attestation signée par le président russe Vladimir Poutine lui avaient été décernées à l'ambassade russe à Kinshasa en 2015

Jephté Kitsita



Le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso N'kodia, a, dans une réaction à chaud depuis l'aéroport international de N'djili ce mardi 7 juin 2022, indiqué que le Roi de Belgique vient pour transmettre deux messages aux congolais.

À l'en croire, le premier message consiste à enterrer un passé tragique et douloureux de l'histoire commune entre le royaume de Belgique et la République démocratique du Congo.

« Le roi vient nous transmettre deux messages, le premier message, il vient enterrer un passé tragique, un passé douloureux de notre histoire commune entre le royaume de Belgique et la RDC. Le deuxième message, c'est qu'il vient d'ouvrir une nouvelle page de l'histoire de coopération entre la RDC et le royaume de Belgique... Je demande à tous les Congolais de très bien accueillir le roi Philippe, les Congolais considèrent la Belgique comme leur deuxième patrie au monde », a-t-il déclaré.

Signalons que le couple royal a été accueilli à l'aéroport international de N'djili par le président de la République Félix Tshisekedi et son épouse Denise Nyakeru et tant d'autres personnalités du pays.

Le roi Philippe prononcera un discours devant la nation congolaise ce mercredi à l'esplanade du palais du peuple, situé dans la commune de Lingwala.

Roberto Tshahe



Les danseurs de différentes communes de la ville de Kinshasa se sont affrontés dans le cadre d’un concours de danse dénommé “Etumba”. Il met aux prises des groupes de danseurs qui présentent leur création chorégraphique devant des membres du jury qui cotent et un public qui vote.

L’étape des huitièmes de finale s’est déroulée ce samedi 4 juin à la place YMCA dans la commune de Kalamu. Vingt-six (26) se sont produits et à l’issue de la délibération du jury et des votes du public, 14 groupes devront continuer la compétition dans une semaine. Le groupe gagnant bénéficiera des avantages des organisateurs dont une somme d’argent.

Membre du jury, Fabrice Don de Dieu, danseur et enseignant de danse à l’INA, se félicite de parvenir à encadrer la jeunesse par la culture. Pour lui, ce concours permet aux jeunes de croire en leur talent et en leur capacité de devenir des personnalités grâce à la danse.

« Quand on parle du concours, les gens pensent tout de suite à l’affrontement, à la guerre. Mais dans un jeu concours, on apprend à gagner tout en respectant le perdant et à perdre tout en tirant les leçons de l’échec pour être meilleur demain », a-t-il affirmé à la presse.

Il indique, par ailleurs, que le fait pour la danse de faire l’omniprésence dans les plusieurs activités des Congolais, la rend une discipline mère du quotidien.

« La danse s’impose surtout au Congo. Elle est vraiment présente. Le comble est l’hypocrisie de certains Congolais qui pensent qu’il faut faire de la danse une discipline de bas niveau, des gens qui ont perdu l’espoir, ceux qui ont raté leur vie ; et pourtant tous et partout, nous dansons. Dans les deuils, les églises, les fêtes, les salons, je ne sais pas où on ne danse pas au Congo », a-t-il ajouté.

Les organisateurs disent tenir compte des biens d’éléments pour ne pas voir du laisser-aller et ne pas laisser place au dopage dans le travail avec les danseurs.

« Nous sommes là pour promouvoir et valoriser les talents des danseurs, et nous le faisons sous forme d’une compétition. Il n’y a pas seulement le fait d’exposer leur talent, il y a aussi des prix à gagner pour les meilleurs », a fait savoir Arnold Nsita, un des organisateurs.

De la joie et de la tristesse

Les groupes qualifiés se remettent au travail pour d’autres créations en vue de l’étape suivante. Ce concours, qui est à sa deuxième édition, connaît la participation des groupes de danse de toute la ville de Kinshasa et un qui est venu de Brazzaville. A l’issue de la proclamation, certains danseurs ont exprimé leur joie pour leur qualification.

« Je suis fier de notre qualification, que Dieu nous aide pour aller plus loin, j’espère que nous gagnerons », a lâché un danseur du groupe Wakanda.

Et au danseur Adji Wetshi d’ajouter :

« Nous avons travaillé et cela nous a donné la réussite. Nous allons encore travailler pour la suite et être plus fort. Pour le reste, que le meilleur gagne ».

Sentiment partagé chez un autre danseur qui pense aux perdants.

« Nous sommes qualifiés, mais je souhaite bonne chance à ceux qui sont éliminés. Je pense que les jurés ont suivi soigneusement tous les groupes et ils sont éliminés. Moi, je vise déjà la finale », dit-il.

Même sentiment partagé pour un membre du jury qui s’est dit heureux et triste en même temps. Heureux pour l’engouement que le concours crée auprès des jeunes qui participent en moyenne à 10 dans plus de 20 groupes. Et triste pour les groupes non retenus qui voient la fin de l’aventure et aussi pour ceux qui ne sont pas venus concourir.

« Le niveau des danseurs et des spectacles qu’ils proposent montrent à suffisance que les jeunes se sont préparés. L’assiduité qu’il présente forme leur personnalité, même s’ils ne sont plus danseurs », a laissé entendre Fabrice Don de Dieu.

Des groupes tels que Samouraï, Éléphant danse, My dream de Brazzaville, Power gospel dance, Agence African electric, Les pirates, Cia group ou encore Wakanda seront à la prochaine étape de la compétition.

Emmanuel Kuzamba

 


L’ancien président de la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) et actuel premier vice-président de l’Assemblée nationale, André Mbata a, au cours d’un échange avec la presse ce samedi 04 juin à Kinshasa, fixé l’opinion sur la loi électorale récemment adoptée à la Chambre Basse du Parlement sur fonds de contestations.

Pendant cette conférence de presse, André Mbata, constitutionnaliste de son état, a glissé quelques mots à propos de l’éligibilité de l’ancien vice-président de la République Démocratique du Congo et président national du MLC, Jean-Pierre Bemba et de l’ancien président Joseph Kabila, après avoir fait deux mandats.

En ce qui concerne le cas de Jean-Pierre Bemba, l’un des membres influents de l’union sacrée de la Nation, le premier vice-président de l’assemblée nationale estime qu’il est faux de dire que JP Bemba est définitivement exclu du processus électoral.

« Les crimes les plus graves en droit international sont sanctionnés par la Cour pénale internationale. Si quelqu’un a été reconnu par exemple coupable de crime de génocide, il est inéligible à vie. Si vous avez été reconnu coupable de crime de guerre, vous êtes aussi inéligible à vie. Crime contre l’humanité, vous êtes aussi inéligible à vie. Donc on a tenu à distinguer les inéligibilités temporaires et les inéligibilités définitives, et Dieu merci pour Jean-Pierre Bemba et d’autres compatriotes, ils pourront bénéficier de ce nouveau système et je crois que c’est faux de dire que Jean-Pierre Bemba a été exclu », a indiqué d’entre le jeu André Mbata.

Dans son argumentaire, le premier vice-président de la Chambre Basse du Parlement congolais a expliqué que dès lors que Jean-Pierre Bemba a purgé sa peine, il est devenu éligible.

« Lorsque vous étiez par exemple condamné pour corruption ou vol, vous êtes inéligible, mais après un certain nombre d’années après avoir purgé votre peine, dans ce cas-là vous devenez éligible. Si quelqu’un a été condamné pour corruption en 1980, est-ce qu’il doit être inéligible à vie ? Mais dès qu’il a déjà purgé sa peine, il devient éligible et je crois que Jean-Pierre Bemba se retrouve dans ce cas-là d’inéligibilité temporaire », a soutenu André Mbata.

Kabila inéligible

Dans la même perspective, André Mbata s’est expliqué au sujet d’une possibilité du retour de Joseph Kabila aux affaires. Sans tergiverser, il a martelé qu’aucune disposition constitutionnelle ne permet à Joseph Kabila, sénateur à vie selon la loi régissant les anciens présidents, de briguer la présidence après avoir fait deux mandats successifs.

Pour lui, conformément à l’article 220 de la constitution de la RDC, le sort de Joseph Kabila est scellé.

« L’article 220 de la constitution est claire, notre ancien président de la République que nous aimons bien ne reviendra pas, nous l’avons toujours dit, dans les dispositions intangibles il y a le nombre et la durée des mandats constitutionnel qui ne peut faire objet d’aucune révision constitutionnelle et vous l’avez bien dit, on peut être re-éligible qu’une seule fois, un mandat et vous pouvez faire un deuxième mandat, c’est terminé ! Le nombre maximum de mandat d’un Président de la République sous cette constitution, il est de deux mais lorsqu’un ancien Président va revenir, cette disposition ne lui permet pas de revenir », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, André Mbata a tenu à enlever tout amalgame en ce qui concerne le cas de la constitution congolaise et celle de la Russie qui a permis le retour de Vladimir Poutine après le règne de Dimitri Medvedev.

« Cette disposition là qui a existé chez les Russes avec Vladimir Poutine, les Russes l’avaient fait clairement il parlait de deux mandats successifs, tu peux aller te reposer et puis tu reviens, c’est ce qui avait permis le retour de Vladimir Poutine conformément à la constitution Russe mais dans notre constitution ici, tu es parti va te reposer, il n’y a pas de retour et puis qu’on le laisse tranquille, nous avons beaucoup de respects envers notre ancien Président de la République », a-t-il renchéri.

La question de la possibilité d’un retour de Joseph Kabila divise l’opinion. Les proches du président honoraire estiment qu’aucune disposition légale n’interdit à JKK se présenter en 2023 alors que les pro-Tshisekedi soutiennent tout le contraire. La Constitution de la RDC n’explique pas clairement sur cette question.

Carmel NDEO



Le parc national de Kahuzi-Biega (PNKB) compte désormais une deuxième famille de gorilles habitués à la présence humaine. Il s'agit de la famille Nabirembo.

La nouvelle a été annoncée sur le site internet du parc le vendredi 3 juin.

"Le chef de site du PNKB ,le professeur Dr Déo Kujirakwinja K. a effectué une visite de terrain pour évaluer le niveau d’habituation d’une famille de gorilles baptisée Nabirembo (...). Le niveau d’habituation est achevé, qu’il faille maintenant que les visites progressives y soient planifiées pour cette fin", lit-on sur ce site internet.

D'après la même source, cette famille est composée de 18 individus, y compris un bébé d’environ 3 mois. Le mâle dominant s'appelle Nabirembo alors que la femelle est désignée par le nom de Mwindja.

Le parc a également annoncé que cette famille est suivie régulièrement depuis juillet 2021 par un groupe de pisteurs conduit par le chargé d’habituation de cette aire protégée, sur financement d'une ONG locale. 

La première fois que des touristes avaient visité des gorilles suivis pour l’habituation dans ce parc c'était en 1970. Cette famille avait comme mâle dominant le dos argenté Casimir, qui est le père du célèbre Maheshe.

Tué en 1993 par un braconnier, l'effigie de Maheshe figurait sur le billet de 50.000 Zaïres, mis en circulation le 7 octobre 1991 par la banque centrale.

Bienfait Luganywa

A Propos

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Ali Kalonga

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