Plusieurs personnes ont été arrêtées à l‘hôtel du Général Philémon Yav situé dans la ville de Kolwezi sur l’avenue portant le même nom à environ 200m de la route nationale, dans la commune de Manika au quartier Joli Site. Selon les sources sur place, ce sont les FARDC qui ont mené l’opération. C’était le soir du mercredi 21 septembre 2022 à Kolwezi, dans la province du Lualaba.
C’était une opération commando. Et personne ne s’y attendait dans cet hôtel. Deux Jeeps remplis des militaires des FARDC lourdement armés se sont investis devant et derrière l’hôtel, provoquant une débandade. Des fuites et des arrestations en cascade ont eu lieu à cet hôtel. Les militaires ont arrêté toutes personnes qui s’y trouvaient, peu importe la qualité, militaires qui montaient la garde de l’hôtel comme clients.
Témoignage d’un voisin
”Ils ont arrêté plusieurs personnes. Quelques clients et les gardes de l’hôtel, mais aussi quelques passagers. Je suis voisin de cet hôtel et même, comme je regardais de loin, les militaires ont failli m’arrêter”, a indiqué une source qui a requis l’anonymat. Et, c’est après identification que les clients de l’hôtel ont été relâchés. En ce moment, il y a un silence total à l’hôtel.
De graves soupçons pèsent contre lui. On lui reproche des contacts répétés avec des officiels rwandais, dont le général James Kabarebe, depuis fin 2021. Philémon Yav est soupçonné de trahison et d’intelligence avec l’ennemi. Il se serait rendu coupable de ”haute trahison”.
Il faut dire qu’un autre haut gradé est sous les verrous depuis ce jeudi 22 septembre. Ainsi, le Général Peter Cirimwami commandant du secteur opérationnel en Ituri est le deuxième Général sous les verrous.
mediascongo.net/CC
Dans un contexte de fortes tensions entre la RDC et le Rwanda, le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame se sont parlés ce mercredi 21 septembre 2022 à New-York, aux États-Unis d’Amérique, en marge de l’assemblée générale de l’ONU. Cette rencontre a été rendue possible grâce à la médiation du président français Emmanuel Macron.
« Urgent! Au lendemain de son discours ferme devant la tribune des Nations Unies, le Président de la République prend part à New-York à une réunion urgente sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays », indique le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya Katembwe sans donner des détails.
Il y’a quelques jours, le journal français Jeune Afrique révélait que la direction de la sécurité extérieure de la France menait une médiation entre Kigali et Kinshasa, pour tenter de désamorcer la crise. « Selon nos informations, des responsables des services de renseignement congolais, rwandais et ougandais se sont rendus ces derniers jours à Paris dans le cadre d’une médiation menée par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) », a fait savoir le confrère.
Cette rencontre entre Tshisekedi et Kagame intervient quelques heures après l’intervention du chef de l’État congolais à la tribune des Nations-Unies. Félix Tshisekedi a dénoncé l’agression rwandaise sous couvert « du mouvement terroriste du M23 ». Il en a appelé à la solidarité internationale et à l’implication du conseil de sécurité des Nations-Unies pour la résolution de la crise. Faire le contraire pourrait être interprété comme une preuve du complot international contre les populations de l’est de la RDC, a-t-il fait savoir.
Arsène MPUNGA
Après le président de la RDC Félix Tshisekedi, c'était au tour de son homologue rwandais Paul Kagame de s'exprimer à la tribune des Nations unies.
Dans son intervention à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies, Félix Tshisekedi a insisté mardi (20.09) à plusieurs reprises sur la responsabilité du Rwanda dans la tragédie que vivent les Congolais dans les zones où sont présents les combattants du M23. Des rebelles que Kinshasa considère comme des "alliés" de Kigali. Pour le président congolais, il est temps de faire pression pour contraindre le Rwanda à cesser tout soutien au groupe armé.
Des réactions dans l'est
Dans l'est de la RDC, la région concernée par les attaques attribuées au M23, le discours du président congolais à l'Onu a, semble-t-il, plutôt séduit. Même au sein de l'opposition, on partage son point de vue. C'est le cas par exemple du LGD, le parti Leadership et gouvernance pour le développement de l'ancien Premier ministre congolais Matata Ponyo, qui estime que Félix Tshisekedi a été "franc et direct” envers le Rwanda.
"Pour la toute première fois, je pense que le discours était sans hypocrisie. Il a dit que notre pays est agressé par un pays voisin et qu'il reste ouvert pour un règlement pacifique et nous, nous encourageons cela. Je crois également que Kigali devrait mettre de l'eau dans son vin pour enfin pacifier cette région..." estime Johnson Ishara Butaragaza, le président du LGD en province du Nord-Kivu.
Même opinion dans le sud Kivu où le Bureau de coordination de la société civile salue le ton ferme de Félix Tshisekedi. Toutefois, Adrien Zawadi , président de cette société civile, souhaite que cette fermeté se traduise par la reprise le plus tôt possible de la ville de Bunagana occupée par les rebelles du M23.
"Pour nous, la société civile, la question est jusqu'à quand la RDC va continuer d'aller dans ces endroits pour se plaindre ? Le ton du chef de l'Etat c'est déjà bien pour nous Congolais, mais faut-il encore que celui à qui il s'adresse l'entende. Le ton du chef de l'Etat, nous Congolais, nous voulons le voir sur le front, sur la puissance de feu de nos militaires, nous voulons que Bunagana soit repris. Et nous avons aussi demandé au chef de l'Etat d'insérer les citoyens dans l'action diplomatique" confie Adrien Zawadi au correpondant de la DW Mude Eldorado.
La carte de l'apaisement
Mais dans ce dossier qui oppose depuis un certain temps déjà Kinshasa et Kigali, les accusations ne vont pas que dans un sens. Le Rwanda, qui nie tout soutien aux groupes armés, accuse également son voisin congolais de soutenir les rebelles des FDLR présents en RDC.
En réponse aux accusations de Kinshasa à l'Onu, le président rwandais Paul Kagame a préféré tout de même jouer la carte de l'apaisement en soulignant que son pays subit également les impacts des attaques des groupes armés. Selon lui, s'en prendre aux voisins n'est pas la solution.
"Il est urgent de trouver la volonté politique nécessaire, pour s'attaquer enfin aux causes profondes de l'instabilité dans l'est de la RDC. Il ne sert à rien de jeter l'opprobre sur quiconque (...). Ces défis ne sont pas insurmontables, nous savons que la coopération internationale peut nous permettre de régler ces problèmes qui nous concerne tous" a estimé Paul Kagame à l'Onu.
L'est de la RDC abrite des centaines de groupes armés qui, depuis plus de 30 ans, entretiennent l'insécurité en s'en prenant notamment aux populations civiles, pillant et massacrant les communautés en grande partie rurales.
Le M23, l'un des groupes les plus actifs dans la région, est une ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, qui a repris les armes fin 2021 car, selon les rebelles, Kinshasa n'aurait pas respecté les accords sur leur démobilisation et réinsertion.
Carole Assignon et Nety Zaidi Zanem
Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe séjourne présent à New-York où il a accompagné le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans le cadre de la 77 ème Assemblée des Nations-Unies.
La quarantaine révolue, le magazine américain Forbes le classe parmi les congolais qui font la fierté de la République Démocratique du Congo et en même temps, les personnalités qui bougent les lignes sur le continent. Le prestigieux magazine américain lui décerne ce prix, grâce à son savoir-faire.
Patrick Muyaya Katembwe se démarque de ses prédécesseurs par sa manière d’organiser la communication
gouvernementale en assurant la promotion du nouveau narratif sur la RDC.
Autant qu'il déploie son énergie au niveau national, Patrick Muyaya Katembwe le fait aussi au aussi au niveau international, question de permettre à la RDC de reprendre sa communication.
Qui est Patrick Muyaya Katembwe?
Le ministre Patrick Muyaya a fait ses débuts en politique en 2005 lorsqu’il a rejoint l’équipe du feu Pius Isoyongo Lofete,
deuxième rapporteur de l’Assemblée nationale de transition et dont il a été le
conseiller politique jusqu’en 2006.
Il est devenu, en 2007 conseiller en communication au cabinet du Premier
Ministre Antoine Gizenga.
Il sera, une année plus tard, promu conseiller principal chargé de la communication et de la presse à la Primature de sous le mandat du Premier Ministre Adolphe
Muzito, poste qu’il a occupé jusqu’en 2011.
Au terme des élections législatives de 2011 en République Démocratique du Congo, Patrick Muyaya Katembwe a pris une autre dimension en devenant, à l’âge de 29 ans, député national élu dans le district Kinshasa Funa II sur la liste du Parti lumumbiste unifié -PALU. Réélu député
national dans le disctrict de la Funa à Kinshasa à l’issue des élections législatives du 30 décembre 2018, le Président Félix Tshisekedi l’a appelé au
gouvernement en qualité de ministre de la communication et médias et porte-parole du gouvernement depuis le 12 avril 2021.
Grâce à son esprit managérial, le ministre Muyaya bénéficie de la sympathie du public et de sa hiérarchie.
Serge Mavungu
L’ancien conseiller stratégique de Félix Tshisekedi, Vidiye Tshimanga, a été placé sous mandat d'arrêt provisoire mercredi 21 septembre soir et conduit à la prison centrale de Makala à Kinshasa. Au terme d'un long interrogatoire, soit de 11 à 18 heures au parquet général près la cour d'appel de Kinshasa-Gombe, il a été invité à répondre aux questions se rapportant aux faits constitutifs de la prévention de corruption.
Vidiye Tshimanga est en effet au cœur d'un scandale le mêlant à une tentative de trafic d'influence auprès de supposés investisseurs dans les mines.
Il a démissionné de son poste le vendredi 16 septembre, à la suite d’une série des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux, où il s’entretient avec ces supposés investisseurs. Ces derniers l’ont filmé à son insu.
Dans une vidéo publiée par ''Le Temps", un média suisse, on l'a montré en train de promettre à ses interlocuteurs la sécurité, leur demandant en contrepartie une commission de 20% sur les futures opérations.
Les avocats de l’ex-conseiller, approchés par Radio Okapi à l'issue des auditions, ont refusé de s'exprimer.
Quant à l'Agence de prévention et de la lutte contre la corruption, elle confirme avoir ouvert une enquête à l’encontre de Vidiye Tshimanga.
radiookapi.net/CC
Le chanteur Ferre Gola, alias « Jésus des nuances » est revenu sur sa prochaine production au Stade des Martyrs de la Pentecôte de Kinshasa et fixe l’opinion en début d’été prochain.
D’après la league des champions, le changement des saisons est l’un des facteurs qui dérangerait la date d’avant prévue avec les organisateurs de cet événement.
"Nous avons décidé avec mon staff de programmer ce concert en début d’été prochain du fait que durant cette saison la pluie peut s’inviter à tout moment".
En effet, pour réussir à ce spectacle, l’artiste intensifie ses séances de préparation et souhaiterait que son album « Dynastie, Vol 1 » soit disponible sur le marché des disques avant cette production scénique.
Au cours de cette émission, Ferre Gola a montré ses envies de livrer ce concert en Décembre prochain dans le cadre de la sortie officielle de son album « Dynastie, Vol 1 ».
"Entre-temps, je suis entrain de chercher les mécanismes de livrer le concert de la sortie officielle de « Dynastie Volume 1 » au mois de Décembre 2022. Mais comme je l’ai promis, je jouerai le Stade des Martyrs en Été prochain. Mon souhait sur ce projet est de faire un spectacle qui restera dans les annales de la musique congolaise" ,
Par ailleurs, Ferre Gola avoue son soutien indéfectible à ses collègues musiciens qui vont livrer des concerts à la fin de cette année.
mbote.cd/CC
Le Lieutenant-Général Philemon Yav commandant de la troisième Zone de defense des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des opérations de l’armée congolaise contre les groupes armés dont le M23 en province du Nord-Kivu a été arrêté ce mardi 20 septembre.
Jusque-là, le motif de son arrestation n’est pas révélé. Des informations à notre possession indiquent que le dossier est « géré par la justice militaire et les renseignements militaires ».
En attendant la communication de l’armée dans les minutes qui suivent, plusieurs sources concordantes évoquent des motifs selon lesquels le Lieutenant-General Philemon Yav est accusé de haute trahison et de preparer un coup d’Etat.
Le lieutenant Général Philemon Yav avait sous son commandement 5 provinces notamment le Nord-Kivu, le Sud Kivu, l’Ituri , le Maniema et la Tshopo.
Merveilles Kiro
La 2e édition du Festival d'art contemporain « Congo biennale » ouvre ses portes le 16 octobre prochain, à Kinshasa.
Son initiateur, l'artiste congolais Vitshois Milambwe a fait cette annonce, mercredi 14 septembre, au cours d’une conférence de presse.
A l’occasion, il a expliqué que ce festival entend aider des jeunes artistes congolais, en leur transmettant le savoir sur le plan culturel.
Ce forum d’une semaine connaitra la participation des artistes d’ailleurs parmi lesquels les Béninois et les Maliens.
L’un d’entre eux a exprimé sa joie de prendre part à ce festival culturel :
« Ça sera une occasion pour moi de montrer mon travail à un large public et de faire des contacts à la fois ».
Environ 45 artistes de plusieurs disciplines rivaliseront de talents lors de cette 2e édition du festival d'art contemporain « Congo biennale ».
Placé sous le thème : « Le souffle des ancêtres' », cette activité va se clôturer le 23 octobre.
Quatre sites culturels sont retenus pour cette 2e édition à savoir : le Musée national, l'Académie des beaux-arts, Kin arts studio et le Rond-point Luputa dans la commune de Bandalungwa.
radiookapi.net/CC