L'ONU a exhorté samedi à "désamorcer les tensions" croissantes entre Kinshasa et Kigali, appelant "tous les groupes armés à cesser immédiatement toute forme de violence" dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

Les tensions récurrentes entre la RDC et le Rwanda connaissent une nouvelle poussée depuis une flambée de violence le mois dernier à la frontière entre les deux pays d'Afrique des Grands Lacs, qui s'accusent mutuellement de soutien à des groupes armés et même, ces derniers jours, de frappes contre leurs territoires respectifs.

"Nous sommes préoccupés par la détérioration de la situation sécuritaire dans l'est de la République démocratique du Congo", a déclaré dans un communiqué Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres.

Il a évoqué "la multiplication des attaques contre les civils" par des rébellions congolaises et "la présence persistante d'autres groupes armés étrangers", notamment les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) opposées au pouvoir de Kigali, "qui continuent de menacer la stabilité régionale".

"Nous réaffirmons notre attachement ferme à la souveraineté, à l'indépendance, à l'unité et à l'intégrité territoriale de la République démocratique du Congo, et nous condamnons l'utilisation de groupes armés agissant par procuration", a insisté le porte-parole.

Il a également apporté son soutien aux efforts de l'Union africaine, qui a nommé le président angolais Joao Lourenço "pour désamorcer les tensions entre la République démocratique du Congo et le Rwanda".

De son côté, le département d'Etat américain s'est dit "alarmé" par les accusations "d'attaques transfrontalières entre la RDC et le Rwanda qui ont causé la perte de vies humaines".

"Nous attendons des dirigeants congolais et rwandais un leadership responsable et constructif", a-t-il prévenu dans un tweet.

Les relations entre les deux pays sont tendues depuis l'arrivée massive dans l'est de la RDC de Hutus rwandais accusés d'avoir massacré des Tutsis lors du génocide de 1994 au Rwanda.

Un certain dégel avait suivi l'entrée en fonction du président congolais Félix Tshisekedi en 2019, mais les tensions sont à nouveau élevées depuis le mois dernier.

AFP avec CC/ACTUALITE.CD

 


Toute une nation s'était pourtant mobilisée pour accueillir un hôte de marque aussi prestigieux que le Pape François. Une événement, certes non inédit, mais teinté d'une saveur particulière et très attendu, car, 37 ans après Jean-Paul II, aucun autre Pape n'avait foulé le sol congolais.

C'était imminent, voire très imminent, puis, tout à coup, la nouvelle que d'aucuns redoutaient est tombée. "A la demande de ses médecins, afin de ne pas compromettre la thérapie du genou encore en cours, le Saint Père, à son grand regret, est contraint de reporter son voyage apostolique en RDC et au Soudan du Sud à une date ultérieure", a annoncé, non sans pincement au cœur, Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO.

La nouvelle du report sine die du voyage apostolique de François en RDC et au Soudan du Sud, dans l'air depuis quelques jours, est ainsi tombée tel un couperet, plongeant les millions des Catholiques Congolais dans l'émoi. Ils sont partagés entre la déception de ne pas accueillir, pour la troisième fois dans l'histoire, un Souverain pontife, alors qu'ils se sont déjà mobilisés jusqu'aux dents, contribuant à hauteur de 2.000 FC (soit 1$) chacun pour supporter son séjour, et l'inquiétude de savoir que le Successeur de Pierre ne s'est toujours pas remis de ce mal de genou qu'il traîne voilà des mois. Sacré coup dur pour la Communauté Catholique congolaise et sud-soudanaise.

Le manque à gagner financier et diplomatique

Cependant, et par-dessus tout, le voyage reporté du Pape François entraîne une "énorme manque à gagner" tant sur le plan financier que diplomatique. En effet, au regard de la grandeur et de l'agenda du Souverain pontife en RDC, des millions de dollars ont été investis pour les préparatifs de son accueil et séjour. "Des millions des dollars américains sont engloutis, en commençant par la confection des podiums spéciaux sur les sites où le Pape devrait dire les messes en passant par la mobilisation, les commandes des pagnes et autres effigies, ainsi que les pancartes décorées et les réservations en cours dans des hôtels huppés de la RDC. A cela s'ajoute les nuits blanches des commissions et sous-commissions de l'Eglise Catholique du Congo", a commenté un observateur, avant de s'interroger "qui va compenser les multiples dépenses engagées à Kinshasa et Goma par le Gouvernement?"; et de qualifier la nouvelle du report du voyage de François de "coup de tonnerre".

La photo d'un jeune entrepreneur Congolais, abondamment partagé sur les réseaux sociaux, le montrant tête baissée dans son bureau rempli de t-shirts à l'effigie du Pape, exprime mieux cette grosse déception de devoir concéder l'engloutissement des millions de dollars qui n'auront pas servi pour la cause de leur décaissement.

Il n'est pas hyperbolique de considérer que la triste nouvelle a provoqué un "énorme manque à gagner". Et, si ce manque à gagner est financièrement digérable, considérant surtout que le voyage n'est pas annulé mais reporté, quoi que sine die, il ne fait néanmoins pas les affaires de Kinshasa vu d'un angle diplomatique.

Le Pape François a été la deuxième personnalité haut de gamme qui devrait visiter le pays de Malula, moins d'un mois seulement après le passage du Roi des Belges, Philippe, qui poursuit présentement son séjour en RDC du côté de Lubumbashi dans le Haut-Katanga. 

Sa venue, le 2 juillet prochain, offrirait à Kinshasa une belle vitrine pour se vendre au monde. "La RDC était sur le point de gagner le pari, parce que la visite du Pape François, 37 ans après Jean-Paul II, allait intervenir après celle en cours du Roi des Belges. Du coup, l'attention de toute l'humanité devait se focaliser sur la RDC", a fait remarquer le même observateur, regrettant amèrement ce rendez-vous manqué.

Signes avant-coureurs de démission

Dans le regret, une question émerge: est-ce que seulement le Pape avait le choix pour éviter à la RDC ce manque à gagner? Pas sûr au regard de la succession des événements ces derniers mois du côté du Vatican. Ces événements, d'ailleurs, poussent plusieurs habitués des couloirs de la Place Saint Pierre à privilégier, avec une certaine dose de certitude, l'hypothèse de la démission de François de ses charges pontificales.

Selon le journal britannique The Guardian, l'inquiétude, dans le pré carré du Vatican, va crescendo quant à l’état de santé de l'Evêque de Rome, plusieurs de ses agissements, ces dernières semaines, laissant entrevoir qu'il va emboîter le pas à son plus proche prédécesseur Benoit XVI.

L'année dernière, le Pape François a subi une délicate intervention chirurgicale d'une stenose (rétrécissement de l'intestin) diverticulaire symptomatique du côlon.

Victime d’une rupture de ligament, ayant sensiblement réduit sa mobilité au point de l’empêcher de se tenir debout sans sa canne et d'exiger un rocking-chair à bord de la Papa mobile, le 265ème Successeur de Saint Pierre a, plus encore, plongé dans la tourmente quand, en début de mois de mai, il s'est publiquement affiché, pour la première fois, assis sur un fauteuil roulant.

Sentiment d'un pontificat bref

A la tourmente, le Pape François en a rajouté une décision "étrange", "inhabituelle" et "inattendue", en convoquant, pour le 27 août prochain, un consistoire. Objectif: créer de nouveaux Cardinaux. Parmi ceux-ci, certains seront éligibles au prochain conclave (rencontre secrète des Cardinaux en marge de laquelle ils élisent le nouveau Pape).

"C’est très étrange d’avoir un consistoire en août. Il n’y a aucune raison de le convoquer trois mois à l’avance et ensuite se rendre à L’Aquila au milieu de celui-ci", a confié Robert Mickens, rédacteur en chef de l’édition anglophone de La Croix, à The Guardian.

La participation du Pape François au festival Perdonanza Celestiniana à l’Aquila, une ville des Abruzzes abritant le tombeau de Célestin V, un Pape ermite qui, après 5 mois de pontificat, a démissionné en 1294, est perçue comme un signe avant-coureur de sa renonciation aux charges papales près de 10 ans depuis son élection en remplacement d'un autre démissionnaire, Benoît XVI. 

Ce dernier, quatre ans avant de remettre les clés de l'Eglise, s'était aussi rendu dans cette ville en 2009. Une jurisprudence qui renforce encore plus l'hypothèse d'une démission prochaine de François qui, dès l'entame de son pontificat, avait fait part de sa volonté de voir la démission d’un Pape devenir "chose normale". Deux ans plus tard, il revenait à la charge pour confier qu'il a le sentiment de faire un bref séjour à Vatican.

Laurent OMBA



La première dame de la RDC, Denise Nyakeru Tshisekedi, a été élue vice-présidente de l'Organisation des premières dames d'Afrique pour le développement (OPDAD).

Elle va seconder Monica Geingos, première dame de la Namibie, qui a été élue présidente de cette structure, pour un mandat de 2 ans. 

D'après la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi qui livre l'information via une dépêche, les deux ont été élues au terme du scrutin organisé vendredi dernier à Kintele situé au Congo-Brazzaville, à l'occasion de la 26ème assemblée générale de l'OPDAD. 

L'épouse du président Félix Tshisekedi, fait savoir la même source, succède à la première dame du Zimbabwe. 

Dans son discours, Denise Nyakeru Tshisekedi a exprimé son vœu d'avoir une Afrique développée avec les enfants, les jeunes et les femmes en bonne santé, rapporte la FDNT.

À l'en croire, ces assises ont été placées sous le thème : "20 ans au service des plus vulnérables d'Afrique", et étaient une occasion de célébrer les 20 ans de l'OPDAD et passer en revue ses réalisations, combats et plaidoyers menés en faveur des populations pendant ses années d'existence. 

Il sied de rappeler que l'OPDAD a été créée en 2002 par 37 premières dames d'Afrique. Autrefois, Organisation des premières dames contre le VIH/SIDA, elle a comme mission notamment de contribuer à l'amélioration de la santé, du bien-être des enfants, des jeunes et des femmes par le plaidoyer visant la mobilisation des partenaires stratégiques et occasionnels autour des problèmes récurrents de santé et des sociétés africaines.

Prince Mayiro



Le Roi Philippe II annonce que la Belgique est aux côtés de la République démocratique du Congo pour notamment restaurer la paix dans l'Est de la République démocratique du Congo. Il l'a dit le vendredi 10 juin 2022 lors de son discours tenu en présence de plus de 5 mille étudiants de l'Université de Lubumbashi, représentants la jeunesse congolaise.

D'emblée, il a évoqué les richesses de sous-sol, affirmant que la RDC a aussi une terre potentiellement agricole capable de booster l'écosystème et lutter contre le réchauffement climatique. 

« Il y a aussi un immense potentiel agricole et cette faste forêt congolaise capitale écologique primordiale pour lutter efficacement contre le changement climatique. Nous serons à vos côtés pour vous appuyer autant que possible à mettre en valeur au profil de tous et de toute, équitablement, ces richesses naturelles à travers ce formidable capital humain dont vous êtes les représentants », a-t-il déclaré du haut du podium.

Par ailleurs, le Roi Philippe II a évoqué la situation sécuritaire dans l'est de la République démocratique du Congo. Il a fait savoir qu'il faut privilégier la paix pour permettre au pays de se développer.

« La lutte contre la pauvreté, la mobilisation des ressources au profil de tous et je ne peux manquer de mentionner ici et maintenant la sécurité particulièrement dans l'Est du pays. Il n'y a pas de développement sans paix, il n'y a pas de paix sans développement. La Belgique est à vos côtés pour relever ce défi. Nous portons ce message également au sein de l'Union européenne et des Nations-Unies avec conviction et persévérance. Ces appuis trouvent les raisons d'être dans la volonté des congolaises et de congolais de travailler à la concorde et l'inclusion de tous. C'est ce qui nous motive et c'est le message que je ramènerai avec moi en Belgique », a-t-il promis.

Représentant le chef de l'État à cette rencontre, le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a salué cette opportunité ouverte pour un nouveau départ de l'histoire belgo-congolaise.

« Toutefois, en présence de nos jeunes étudiants, futurs cadres de la République, j'atteste qu'une opportunité unique est offerte à notre génération pour amorcer une nouvelle étape de l'histoire. Étape qui sera fondée sur une amitié où les uns et les autres avanceront à l'unisson pour construire un avenir radieux de nos enfants », a-t-il déclaré.

Ce samedi, le Roi Philippe II et la Reine Mathilde sans oublier la délégation gouvernementale représentée par le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde vont se rendre au village Katanga situé à 90 kilomètres de Lubumbashi dans le territoire de Kambove.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Les autorités angolaises rapportent que les deux militaires rwandais arrêtés sur le sol congolais ont été libérés et remis aux autorités du Rwanda. L’opération s’est déroulée mercredi dernier, précise l’agence de presse angolaise qui ajoute que cela a été rendu possible grâce à la médiation de João Lourenço. 

Les deux grandes annonces faites à l’issue du tête-à-tête Lourenço-Tshisekedi étaient notamment l’acceptation par Kinshasa de libérer ces deux militaires mais aussi le principe d’une rencontre Tshisekedi-Kagame pour tenter de baisser la tension entre Kinshasa et Kigali.

« Les deux soldats de l'armée rwandaise sont arrivés mercredi à Luanda, en provenance de Kinshasa, en RDC, et sont repartis peu après vers leur pays, en liberté », ajoute l’agence de presse angolaise.

La même source renseigne que grâce à cette médiation opérée par le président angolais, Docteur Patrick Bala, membre de l’Union sacrée au Nord-Kivu, a été libéré ce jeudi dernier, environ une semaine après son arrestation à Gisenyi (Rwanda) où il habite.

En dépit de ces libérations, la tension militaire et diplomatique ne baisse pas entre Kinshasa et Kigali. Et les efforts de dialogue entamés depuis plus d’une semaine  ne semblent pas porter des fruits, du moins jusque-là. Juang Xia, Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, s'est rendu la semaine dernière à Goma et à Kigali. João Lourenço, médiateur désigné par l’UA, espère toujours une rencontre entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi. 

actualite.cd/CC



Selon Londres, 130 personnes se sont vu notifier leur possible départ. L’ONU et des associations de défense des droits humains dénoncent une politique « illégale ».

A quelques jours des premiers départs prévus, la justice britannique a autorisé, vendredi 10 juin, le projet controversé du gouvernement d’envoyer au Rwanda des demandeurs d’asile, rejetant le recours d’associations de défense des droits humains.

Le juge de la Haute Cour de Londres, Jonathan Swift, qui examinait l’affaire en urgence, a estimé « important, dans l’intérêt public, que la ministre de l’intérieur puisse mettre en œuvre des décisions de contrôle de l’immigration ».

Les plaignants, dont les associations Care4Calais et Detention Action, ont interjeté appel, qui sera entendu lundi à la veille d’un premier vol transportant une trentaine de demandeurs d’asile vers le pays d’Afrique de l’Est, au grand dam de l’Organisation des Nations unies (ONU) et d’associations d’aide aux réfugiés, qui dénoncent une politique « illégale ». Lundi, la Haute Cour doit également entendre un autre recours, intenté par l’association d’aide aux réfugiés Asylum Aid.

Des associations dénoncent un « programme néocolonial »

Sonya Sceats, directrice générale de l’association Freedom From Torture, s’est dite « déçue », mais a souligné que le combat était « loin d’être terminé », promettant d’utiliser « tous les moyens disponibles » pour que soit abandonné ce qu’elle considère comme un « programme néocolonial ». Ce projet très décrié a aussi été dénoncé vendredi par l’opposition travailliste comme une tentative de « diversion » face aux scandales politiques affaiblissant le premier ministre, Boris Johnson.

En envoyant des demandeurs d’asile à plus de 6 000 kilomètres de Londres, ce qui rappelle la politique menée par l’Australie, le gouvernement conservateur compte dissuader les traversées clandestines de la Manche, toujours plus nombreuses. Depuis le début de l’année, plus de 10 000 migrants ont traversé illégalement la Manche pour atteindre les côtes britanniques sur de petites embarcations, une hausse considérable par rapport aux années précédentes.

Lors de l’audience, l’ONU a vivement condamné cette stratégie, par la voix de son avocate. Représentant le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Me Laura Dubinsky a déclaré que l’agence onusienne s’inquiétait du risque de « préjudice grave et irréparable » causé aux réfugiés envoyés au Rwanda, et n’approuvait « en aucun cas l’arrangement anglo-rwandais »« Le HCR n’est pas impliqué dans l’arrangement entre le Royaume-Uni et le Rwanda, malgré les affirmations contraires de la ministre d’Etat », a-t-elle souligné, accusant le gouvernement de mensonges.

32 demandeurs d’asile seraient envoyés dès la semaine prochaine

Selon l’organisation Care4Calais, quelque trente-cinq Soudanais, dix-huit Syriens, quatorze Iraniens, onze Egyptiens, mais aussi neuf Afghans ayant fui les talibans, font partie des plus de 130 demandeurs d’asile qui se sont vu notifier leur possible départ. Selon l’avocat du gouvernement britannique, Mathew Gullick, trente-deux migrants doivent être envoyés au Rwanda dès la semaine prochaine, et d’autres vols devraient suivre lors des prochains mois.

Le Rwanda, dirigé par Paul Kagame depuis la fin du génocide de 1994, qui a fait 800 000 morts, selon l’ONU, est régulièrement accusé par des ONG de réprimer la liberté d’expression, les critiques et l’opposition politique. Vendredi, vingt-trois ONG ont appelé les dirigeants du Commonwealth à faire pression sur le Rwanda, qui accueillera à partir du 20 juin une réunion de l’organisation, pour que ce pays libère des critiques du pouvoir et permette une plus grande liberté d’expression.

Pour autant, le ministère de l’intérieur britannique se dit « déterminé » à mettre en œuvre son projet, martelant qu’il est « pleinement conforme au droit international et national ». Pour le porte-parole de M. Johnson, ce plan est « la bonne approche, notamment pour lutter contre les gangs criminels qui exploitent les migrants sur les côtes françaises et les forcent à monter dans des embarcations inaptes à la navigation pour effectuer une traversée incroyablement dangereuse vers le Royaume-Uni ».

Le gouvernement a laissé entendre que les demandeurs d’asile pourraient s’installer définitivement au Rwanda. Le gérant du Hope Hostel, à Kigali, qui se prépare à les accueillir, a souligné que son établissement « n’est pas une prison », mais un hôtel duquel les résidents seront « libres » de sortir.

Le Monde/CC avec AFP

 


Interpellé par la justice Française, l’artiste Ferre Gola pourrait officiellement manquer le concert de Wenge Musica BCBG 4×4 prévu le 30 juin prochain au Stade des Martyrs.

Ce concert sera certainement l’un de grands événements de l’année 2022. Il consacrera le grand retour de Wenge 4×4, amorcé depuis le 28 février dernier lors des retrouvailles de ses têtes d’affiches autours d’une table.

La présence de Ferre Gola dans cet événement est scrutée par de nombreux observateurs de la musique Congolaise. Mais de nombreux cadre de Wenge 4×4, y compris le producteur Amadou Diaby, sont favorables à sa participation à leur concert en tant que dernier fils du grand Wenge. Mais Ferre Gola pourrait être absent à cet événement, à cause de ses ennuis judiciaires. Il aurait même été condamné à 45 jours de prison.

Dans ce cas l’absence de Ferre Gola ne sera pas due à son fait, ni même à celui de Wenge Musica 4×4.

mbotr/CC



Arrêté vendredi 3 Juin en France pour des raisons purement administratives, Ferre Gola aurait déjà été condamné hier mercredi 7 Juin au cours d’une audience.

Selon quelques sources médiatiques congolaises, une peine de 45 jours de prison aurait été imputée au Padre. Les mêmes sources renseignent que Bataringe aurait plaidé coupable.

Bien que son équipe managériale n’a fait aucune annonce officielle sur ce complément d’information, les différentes pages Instagram et Facebook congolais en font le relais.

Que reproche-t-on réellement à l’artiste ?

Quoi que les vraies raisons de l’arrestation de l’artiste ne sont toujours pas connues, au moins quelques versions font état des violences conjugales. Jésus de nuances aurait agressé un membre de sa famille.

Jegou – Miguel

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles