La BRALIMA S.A a lancé, depuis environ deux semaines, le format 50 cl de la bière Heineken en République démocratique du Congo. C'est dans ce cadre que cette société brassicole a partagé, samedi dernier, à Kinshasa, l'expérience de la nouvelle bouteille de cette bière consommée mondialement, avec ses consommateurs congolais. 

C'est à bord du bateau Majestic River, décoré aux couleurs rouge, blanche et verte de Heineken, sous un soleil moins accablant, que les fidèles de Heineken ont pû découvrir le nouveau format de cette bière. Il s'agissait là d'une randonnée fluviale, partie de la Gombe jusqu'à Kinkole, toujours dans la capitale congolaise, et agrémentée par des artistes et DJ congolais.

Bien avant le départ, le directeur général de la BRALIMA, Victor Madiela, a fait savoir que la fabrication du format 50 cl de la Heineken fait suite au lancement, depuis décembre 2020, de la production locale de cette bière qui a été un succès.

« Ç'a été un succès fantastique parce qu'en une année, nous avons quatriplé nos volumes, on a multiplié les volumes par quatre. Nous avons atteint la capacité maximale de production et nous n'étions pas à mesure d'aller loin parce que la demande de la part des consommateurs était énorme. Et les consommateurs sont très très contents. Voilà pourquoi, de cette première étape de succès pour laquelle nous avons investi 11 millions de dollars américains pour produire la petite bouteille, nous avons, pour répondre à la demande des consommateurs, investi encore 8,5 millions », a-t-il déclaré.

Et d'ajouter : « Nous sommes à presque 20 millions de dollars cumulés pour pouvoir acheter les machines et les emballages nécessaires pour lancer le deuxième format que nous avons autour de nous ici, le format de 50 cl, que nous avons sur le marché depuis bientôt 2 semaines ».

Prix abordable pour la Heineken 50 cl

Par rapport au prix du format 50 cl de la bière Heineken, le DG Madiela a affirmé qu'il est abordable. 

« Le prix recommandé, c'est 2300 francs congolais dans les bars et dans les lieux habituels. Alors que la petite bouteille que nous avons avant, elle est à 1750 francs congolais », a-t-il indiqué.

Ainsi, il a recommandé aux consommateurs de cette bière d'accompagner le format de 50 cl, au même titre qu'ils ont fait, pour que la petite bouteille prend un succès, car la "BRALIMA a l'ambition de doubler les volumes". 

La randonnée fluviale organisée par la BRALIMA, à l'occasion du lancement officiel du format 50 cl de la bière Heineken, s'est achevée en fin de soirée avec danses et partage d'un cocktail.

Prince Mayiro



Le Syndicat national de l’édition phonologique (SNEP), basé en France, a annoncé ce lundi 10 octobre la certification en disque d’or de l’album “Tokooos” de l’artiste chanteur congolais Fally Ipupa. Il s’agit de celui sorti en 2017, qui s’est vendu à 50 000 exemplaires.

Il a dû attendre 5 ans pour que cette récompense lui arrive finalement. Au moment où il sort des prestations aux Etats-Unis et en pleine préparation d’un grand concert au stade des martyrs à Kinshasa, la nouvelle tombe comme de la cerise sur le gâteau.

L’album est composé de 18 titres, et a connu un succès comme Dicap La Merveille en a pris l’habitude. Enregistré pendant 2 ans partant de 2015, il est sorti le 7 juillet 2017 sur le label Electra en France. Fally a notamment collaboré avec KeBlack, Naza, Aya Nakamura, R. Kelly, MHD, Booba ou encore Wizkid.

Avec des chansons de durée variant entre 2 et 4 minutes, l’album fait exactement 1h49 secondes de durée totale. Il comporte des titres comme Guerrier, Tout le monde danse, Jeudi soir, Juste une danse, Eloko oyo et bien d’autres.

Emmanuel Kuzamba



Après deux semaines passées dans le Grand Kivu et la Tshopo, Vital Kamerhe a bouclé sa tournée « Amani », initialement annoncée comme placée à la recherche des mécanismes en vue du rétablissement de la paix – avec au centre des concertations confidentielles la question de l’occupation de Bunagana par le M23 soutenu par l’armée rwandaise.

Parti avec la bénédiction du Chef de l’Etat, la tournée s’est transformée, selon des témoins oculaires, en une campagne d’autopromotion au cours de laquelle peu de place a été consacrée aux programmes du Gouvernement ou au soutien des populations en vue de la réélection de Félix Tshisekedi pour un second mandat présidentiel.

 

Posture qui jette une hypothèque sur le soutien que le Président de la République attend du leader de l’UNC (Union pour la nation congolaise) à la présidentielle de décembre 2023.

Vital Kamerhe, leader de l’Union sacrée de la nation (UNC), joue le chaud et le froid. De sa tournée «Amani » (tournée de la paix), qui a connu des résultats mitigés, l’enfant terrible de Walungu ne jure plus que par sa détermination à faire payer au Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo son péché de l’avoir laissé se faire condamner par la justice pour corruption.

Kamerhe sait que par la voie des urnes, il ne pourra pas rebondir. Il souhaite se faire payer hic et nunc. Il veut être ce Premier ministre qui conduira le pays aux élections de 2023. Le projet de Vital Kamerhe est aussi d’exiger au camp Tshisekedi de soutenir sa candidature à la prochaine présidentielle. Pour Kamerhe, il n’est pas question de soutenir le Chef de l’Etat sortant. Ce soutien est conditionné par le poste de Premier ministre.

Un chantage de bas étage, répond-on en écho dans l’entourage présidentiel. Pour le camp Tshisekedi, le Président sortant doit rempiler. Ce n’est pas négociable et ce n’est pas Kamerhe qui l’en empêchera.

Fin politique, Vital Kamerhe assure un service minimum strict envers le Chef de l’Etat. En même temps, il fait distiller sa vraie démarche politique par ses communicants interposés. Des revendications qui s’apparentent à des chantages sont débitées lors des prestations à la presse.

Le camp Tshisekedi doit intégrer qu’en 2023, Kamerhe ne battra pas campagne pour Félix-Antoine Tshisekedi. A une année des élections il ne l’a pas fait dans sa tournée Amani. Il ne le fera pas non plus en pleine année électorale. Il sait qu’il ne pourra rien gagner après.

La grande question est celle de savoir s’il va traverser pour rejoindre l’ancien président Joseph Kabila ou le très populaire, mais versatile, ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe.

Quoi qu’il en soit, de retour dans la capitale depuis une semaine au terme de sa tournée «Amani» qui l’a successivement conduit au Nord-Kivu, au Sud-Kivu, au Maniema et à la Tshopo, Vital Kamerhe attend toujours d’être reçu par le Président de la République à qui, selon ses dires, il réserve la primeur de son rapport.

En réalité, la tournée du leader l’UNC n’a pas rapporté les résultats escomptés, malgré une campagne médiatique qui s’est employée à occulter les véritables enjeux et les attentes des populations de Goma à Kisangani, en passant par Uvira, Mwenga, Kindu, Beni, Butembo et autres Kindu et Bukavu.

Le caractère mitigé de l’accueil qui lui a été réservé dans certaines localités où certains membres de sa délégation n’étaient pas le bienvenu, tout comme les huées qui couvraient ses discours, ont jeté une ombre sur ses bonnes intentions.

Ainsi, on a entendu des foules réclamer la restitution des fonds destinés à la réfection des routes, mais qui ne sont jamais arrivés à destination.
Mais le plus dur restait à venir. C’est à Kinshasa en effet que le proche avenir politique de Vital Kamerhe se joue. Dans les milieux du pouvoir en général, et de l’UDPS, en particulier, il lui est reproché d’avoir mis un accent particulier sur son plan de sortie de crise basé sur sa théorie de « l’œil du cyclone au centre d’un triangle ».

L’approche prônée par le président de l’UNC préconise un dialogue « franc » entre les pays impliqués (RDC, Rwanda, Ouganda) formant les angles du triangle dont le M23 occuperait le centre.

Dans les cercles proches du Chef de l’Etat, la démarche est accueillie avec stupeur. L’on fait remarquer que ce type de rencontres s’est déjà déroulé à Luanda, Nairobi et récemment à New York, sous l’égide du président français Emmanuel Macron, sans que des retombées substantielles ne soient enregistrées du fait de la duplicité du président rwandais Paul Kagame

Dans l’entourage du Président de la République, l’on s’étonne que Kamerhe, parti en tournée avec le quitus de Félix Tshisekedi qui l’a fait libérer de prison où il purgeait une peine de 13 ans fermes, se soit employé à faire sa propre campagne. Sur les sites de ses meetings, aucune effigie du Chef de l’Etat, ni les emblèmes de l’UDPS n’étaient visibles. Les cadres du parti présidentiel n’étaient ni invités, encore moins associés.

Il n’a fait aucune allusion aux programmes présidentiels (développement de 145 territoires, gratuité de l’enseignement de base, couverture de santé universelle…).

Trahison et dénigrements

En revanche, soutient-on à la 10è Rue Limete, il a dénigré sournoisement les efforts du Gouvernement dans la réhabilitation des infrastructures. Ainsi le 26 septembre à Kindu, il interrogeait la foule : «Comment se fait-il que la ville de Kindu, le chef-lieu de la province du Maniema ne soit pas reliée à Kasongo, Kabambare, Pangi, Punia et Lubutu ? ».

Ou encore : «Regardez Mbuji-Mayi, capitale mondiale du diamant. Allez-y voir Mbuji-Mayi; c’est pitoyable. Kindu dépasse Mbuji-Mayi en termes d’infrastructures. Je vous dis la vérité : Kindu, c’est comme Kinshasa ! »

A l’UDPS, on jure que ces «affronts » ne resteront pas sans conséquence. Bien plus, le fait qu’à l’étape de Bukavu, Vital Kamerhe se soit affiché avec Norbert Bashe-ngezi Katintima, présenté comme le parrain de sa tournée, n’est pas passé inaperçu.

D’aucuns y voient même une trahison.

En effet, l’ancien vice-président de la CENI, sous l’administration Corneille Nangaa, et l’un des notables de Bukavu, est donné pour l’un des fidèles parmi les fidèles de l’ancien président Joseph Kabila.

De là à envisager une alliance en gestation entre ce dernier et Vital Kamerhe, il n’y a qu’un pas que les radicaux tshisekedistes franchissent allègrement, plantant du coup le dernier clou dans le cercueil de l’ambition du président de l’UNC d’accéder un jour à la Primature.

Revenir à l’Accord de Nairobi sinon…

Outre les dissensions qui se dessinent entre les deux alliés de l’Accord de Nairobi, Kamerhe doit faire face à de fortes pressions venues de son propre camp. Pressentant les jours sombres qui se profilent à l’horizon, des cadres de l’UNC exigent l’accession de leur leader à la tête du Gouvernement. Au cas contraire, ils demanderaient à Kamerhe de dénoncer, dans un premier temps, l’Accord électoral de la capitale kenyane et, par la suite, se déclarer candidat à la présidentielle de 2023.

«Nous en avons marre de toujours jouer le second rôle ! », s’indigne l’un d’eux, avant d’ajouter : «C’est la seule voie qui nous reste car nos partenaires ne semblent pas disposés à appliquer la disposition de l’Accord qui stipulait que Tshisekedi s’effacerait à la présidentielle de 2023 au profit de notre leader. Dès lors, je ne vois aucun intérêt à poursuivre notre alliance politique avec l’UDPS».

En attendant l’audience qu’on imagine orageuse que devrait lui accorder le Chef de l’Etat au cours des jours ou semaines à venir, le président de l’UNC doit déployer des stratégies sur deux fronts. D’une part, harmoniser avec les modérés de l’UDPS disposés à l’écouter, et d’autre part, essayer d’amadouer ses partisans et jouer la carte du temps.

A tout prendre, les communications de l’UNC consacrent l’éloignement de Vital Kamerhe. Tout lecteur averti se rend facilement compte de la tangente prise par le fils de Walungu. Il n’est plus en communion avec le Président de la République. La fin de l’idylle est proche.
Kamerhe sait jusqu’où il ira. Il sait aussi comment il procédera dans les prochains jours. Il ne joue pas sans calcul.

Le calibrage des communications de l’UNC, son parti politique, et ses discours lors des meetings, donnent la position de cet ancien directeur de cabinet du Chef de l’Etat.

A quelques mois de l’échéance électorale de décembre 2023, Kamerhe s’éloigne de plus en plus de Tshisekedi. Le premier pas vient d’être consacré avec sa tournée «Amani».

mediascongo.net/CC



Le gouvernement congolais annonce la livraison de tous les sites retenus pour l’organisation des 9ème jeux de la francophonie en République Démocratique du Congo, d’ici la fin du mois d’avril 2023.

C’est le ministre de l’intégration régionale Didier Mazenga qui l’a fait savoir ce vendredi 07 octobre à l’issue de la 72ème réunion hebdomadaire du conseil des ministres présidée en visioconférence par le chef de l’état.

A ce jour, a-t-il indiqué, le taux global de l’exécution des travaux est satisfaisant sur tous les chantiers selon les explications fournies par les services habilités lors de la visite de terrain effectuée par le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

«Le ministre de l’intégration régionale a présenté deux rapports au conseil, le premier a porté sur l’état d’avancement des préparatifs des 9ème jeux de la francophonie à Kinshasa (…) et le délai de livraison de tous les ouvrages est approximativement estimé à la fin du mois d’avril 2023», a précisé le porte-parole du gouvernement lors de la lecture du compte rendu.

Quant au village d’athlètes affirme Patrick Muyaya, l’option de l’université de Kinshasa a été confirmée.

Suite au retard connu dans la construction des sites choisis pour abriter les 9èmes jeux de la francophonie en République Démocratique du Congo, l’organisation internationale de la francophonie (OIF) avait décidé le 18 mars dernier, de reporter ces jeux, qui débuteront le 23 juillet 2023.

Chris kalu



S’agissant de la rationalisation de l’action de la justice dans le renforcement de la gouvernance publique et de l’État de droit, le Président de la République a rappelé, lors de sa communication à la 72ème réunion du conseil des ministres, le rôle pivot reconnu à la justice dans l’architecture institutionnelle du pays. Dans la foulée, il a reconnu que la justice congolaise « va encore mal ».

« Il revient de constater que loin de se relever de ses faiblesses, pour l’instant notre justice va encore mal, s’invitant sur le banc des accusés à la grande incompréhension et désolation de notre peuple. Chaque jour, dans tous les coins du pays, le peuple assiste abasourdi scandaleusement à des actes ou des comportements de certaines acteurs judiciaires ainsi qu’à des actions ou décisions judiciaires à la limite du hasard et de la théâtralisation de celle-ci, creusant davantage, la méfiance le plus légendaire entre le peuple et la justice » a-t-il déploré.

Le Président de la République a indiqué qu’au regard du dysfonctionnement relevé tant pour ce qui concerne la justice pénale, la justice civile ou administrative qui sont la voie qui mène à la justice, est assimilée à tort ou à raison à un véritable chemin de la Croix, précisant que dans cet environnement, le conseil supérieur de la magistrature devrait se mobiliser pour relever efficacement les défis de la régulation administrative et disciplinaire de la magistrature.

« Le Président de la République attend aussi y veiller dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles, car face à une telle situation, c’est lui qui devient pour la population en danger et désespéré comptable ou coupable de cette inaction ou de l’action désarticulée de la justice » a-t-il renchéri.

Sans enfreindre à l’indépendance constitutionnelle du pouvoir judiciaire qui bien plus qu’un droit exclusif pour le magistrat, en est une garantie reconnue pour les justiciables d’avoir une justice impartiale , le Président de la République a chargé la ministre d’État, ministre de la Justice, garde des sceaux de travailler avec le Conseil supérieur de la magistrature en activant la passerelle légale du cadre de concertation prévue à l’article 17 du règlement intérieur du Conseil supérieur de la magistrature afin de proposer une série de pistes de solution rapide.

«D’autant que l’Inspection générale des services judiciaires et pénitentiaire comme instrument d’accompagnement du ministère de la Justice est appelée à jouer son rôle de manière efficace, il va sans dire que si le problème est structurel, une évaluation s’avère capitale afin de conduire à une révisitation des mécanismes légaux et même institutionnels pour insuffler à la justice un souffle nouveau », a-t-il dit.

Stéphie MUKINZI M



La chronique reste défrayée par l’audition, mardi 04 octobre 2022, de l’ancien Administrateur Général de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), Kalev Mutondo, par le Parquet près la Cour d’appel de Kinshasa/ Gombe.

À la surprise générale, Kalev Mutondo est rentré chez lui.

Il est à noter que si en République démocratique du Congo (RDC) Kalev Mutondo s’est tiré aussi facilement de l’affaire, il en est pas le cas au niveau international.

L’homme demeure sous sanctions américaines.

À en croire nos fins limiers, cette cour aurait posé certaines conditions à l’ancien patron des renseignements, sous l’ère Joseph Kabila, afin que son dossier soit classé.

Parmi ces conditions, indique nos sources, l’ex-chef de service des renseignements devrait faire amende honorable.C’est dans ce cadre qu’il a personnellement joint au téléphone le député honoraire, Jean-Bertrand Ewanga. «J’ai beaucoup aimé son sens d’humilité. Pardonné désormais le dossier doit être considéré comme définitivement classé», a déclaré un des plaignants Jean-Bertrand Ewanga.

opinion-info.cd/CC



Le spectacle de théâtre de marionnettes à table dénommé “Kuakidila Kua Mukulakaja” (l’hospitalité d’une vieille en Tshiluba) a été présenté en intégralité vendredi 30 septembre dernier à l’Institut national des arts (INA). Produit par la compagnie Théâtre de Marconte, le spectacle raconte la générosité et l'hospitalité léguées par les ancêtres, la spiritualité, l'école de la sagesse autour du feu, l'identité, l'unité africaine et le lien avec les ancêtres.

Le spectacle met en scène trois (3) comédiens qui manipulent les marionnettes dont l’aspect avoisine ceux des êtres humains pour mieux incarner et représenter les habitants du village dont il est question dans le spectacle. “Kuakidila kua Mukulakaja” est aussi un portrait d’une vieille dame bénéficiaire, héritière et propagatrice de la tradition et de la sagesse ancestrale, dénommée Kourpoko, qui résout les problèmes des villageois par ses pertinents conseils assortis de nombreux proverbes.

L’auteur de ce spectacle, Sunda Masampu alias S.Konde, indique vouloir remettre en avant-plan certaines valeurs traditionnelles qui, à l’heure actuelle, perdent leur place dans la société africaine. Également sensibiliser sur la sauvegarde des identités culturelles.

Dans le spectacle “Kuakidila kua Mukulakaja”, le jeu se joue dans un castelet unique sur une scène de 2 mètres de longueur, 1 mètre de largeur et 1 mètre de hauteur. L’auteur précise que la particularité de cette pièce est la manipulation des marionnettes qui se fait aux vues du public.

Cette présentation est consécutive à une tournée de ce spectacle dans son large format de près d’une heure. Le spectacle était déjà présenté en partie à l’Institut Français de Kinshasa, le 27 mai dernier lors d’une rencontre autour de la marionnette congolaise comme figure d’identité et d’entente. Il était alors en cours de création. Il a été présenté par la suite à la plate-forme contemporaine et au centre culturel Baya art.

Le texte est une œuvre écrite par Sunda Masampu alias S.Konde, directeur de la compagnie Théâtre de Marconte. En complicité avec d’autres comédiens dans une résidence de deux mois au Centre Culturel Baya Art dans la commune de N’djili à Kinshasa. Ils ont dû travailler le modelage, la céramique, les papiers mâchés, la ferraille, la sculpture en bois, l’anatomie du corps par les étoffes, la peinture et le montage.

L'artiste marionnettiste S.Konde est représentant de l'Union Internationale de la Marionnette (UNIMA) en RDC, depuis le 27 mai 2021. Il a un mandat de 2 ans et cette nomination vise à aider le travail de l’artiste qu’il est et de sa compagnie marquante pour les arts de la marionnette au Congo, pour la professionnalisation et la pérennisation des arts de la marionnette.

Emmanuel Kuzamba



La ministre congolaise de la culture, arts et patrimoines, Catherine Kathungu Furaha, a annoncé, depuis le Mexique en Amérique du Nord, l’engagement de son ministère pour de nouvelles orientations d’une culture inclusive qui impacte différents secteurs dont l’économie du pays ou l’intégration régionale. C’était dans le cadre d’une conférence mondiale sur la culture dite Mondiacult, tenue du 28 au 30 septembre dernier.

« À travers les nouvelles orientations d'une politique culturelle inclusive et efficace, mon pays s'engage à renforcer l'impact de la culture dans la diversification de l'économie, son rôle dans le rétablissement de la paix et la cohésion sociale, ainsi que sa place incontestable dans le processus de l'intégration régionale », a fait savoir Mme Kathungu lors de sa prise de parole au deuxième jour.

Elle a fait valoir, pour cela, la détermination de la RDC à améliorer l’accessibilité à la culture pour toutes les catégories de la population.

« Mon pays s'engage à promouvoir le droit d'accès à la culture en incluant toutes les générations et toutes les personnes vulnérables, c'est pour cela qu'une grande réflexion est en cours pour le développement des infrastructures culturelles et l'intégration des cultures fondamentales », annonce-t-elle.

Cette conférence mondiale de haute portée culturelle avait pour objectif de fixer les politiques culturelles des pays membres de l'Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Cette année, elle s’est tenue à Mexico City au Mexique et plus de 150 pays du monde ont été représentés. Cela pour agir en faveur de la culture en tant que bien public mondial.

Les activités se sont déroulées en panels où plusieurs ministres sont intervenus pour présenter la situation du secteur culturel de leurs pays respectifs. Selon, un communiqué du ministère, la ministre congolaise a pour sa part mentionné des engagements fermes pris par son ministère pour garantir l'équilibre entre les générations dans l'accès à la culture.

En plus de l’amélioration du cadre juridique, elle a évoqué également l’amélioration des conditions des acteurs culturels.

« Mon ministère a entrepris une réflexion profonde sur l'amélioration du cadre juridique et politique culturelle au niveau national ainsi que pour la mise en œuvre effective des instruments juridiques internationaux auxquels mon pays fait partie. Il est inconcevable de développer des économies créatives et soutenir la croissance inclusive sans prendre en compte l'amélioration des conditions des acteurs culturels », a-t-elle souligné.

Et d’ajouter la volonté du gouvernement congolais à mettre en œuvre, à travers son ministère, des industries culturelles soutenues par une politique culturelle et un statut d'artiste qui doivent renforcer la protection et la gestion collective des droits d'auteur.

Une déclaration conjointe a été signée à l’issue de cette conférence pour partager notre vision de l’avenir des politiques culturelles et réaffirmer l’engagement global de la communauté internationale face aux défis contemporains urgents et complexes de nos sociétés multiculturelles. La déclaration intègre les priorités communes et définit les contours d’un programme tourné vers l’avenir qui tire le plein potentiel de l’impact transformateur de la culture pour le développement durable.

Dans une note de présentation datée du 1er septembre, signée par la ministre de la culture, Catherine Kathungu Furaha, il a été présenté une stratégie sectorielle de la culture, arts et patrimoines. Ces travaux s'inscrivent dans la matérialisation du plan national stratégique du développement 2019-2023 de la RDC, visant la promotion du secteur de la culture, arts et patrimoines.

Emmanuel Kuzamba

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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