Des marionnettistes et scientifiques nationaux et internationaux se sont réunis vendredi 27 mai dernier autour de la marionnette. A l’institut Français de Kinshasa, ils ont tenu une conférence, en présence d’un public composé par un grand nombre d’étudiants de l’art. La rencontre était axée sur le thème qu’est la marionnette, figure d'identité et d'entente.
« Nous avons plus de 400 ethnies, c’est ça la richesse. À travers les marionnettes, les statuettes, on peut communiquer comme aucun pays au mondé. Le combat est là, on doit faire l’effort pour que le Congo soit représenté au niveau international avec tout ce que nous avons », insiste S.Konde, fondateur de la compagnie de théâtre de marionnette et de conte.
Participant à l’activité, le prince du peuple Tshokwe a donné la quintessence de ce que sont les marionnettes dans cette société, une de plus de 400 que compte la RDC.
« Nous vivons des marionnettes, notre vie est ponctuée de la représentation à travers les marionnettes qu’on appelle les initiés. Toute la vie du peuple tshokwe est basée sur l’initiation du jeune homme, le garçon, pour qu’il devienne un initié, un homme », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter :
« Au début, c’est une marionnette parce qu’on lui fait suivre tous les mouvements. Il ne peut rien faire en dehors de ce qu’on lui apprend, c’est ce qui explique que le peuple Tshokwe est discipliné ».
Bilan d’une année à la tête de l’Union Internationale de la Marionnette/RDC
Cette sortie internationale, avec débat sur la marionnette de la RDC, était également l’heure de faire le bilan d'une année à la tête de l’Union Internationale de la Marionnette/RDC. Le représentant de cette fédération internationale en RDC, S.Konde a présenté son travail depuis sa nomination l’année dernière.
Ses collaborateurs qui gèrent la zone Est, Didier Mfumu, et la zone Grand-Katanga, Yves Ndagano, ont également parlé de leur bilan depuis une année, ils étaient en direct sur depuis leurs provinces respectives. Même ayant relevé certaines difficultés et défis, leur travail a été globalement applaudi.
« Chaque province a sa marionnette. Notre Congo se présente au niveau international comme n’en n’ayant pas. Le Congo est grand, il y a d’autres marionnettes qui ne sont pas vraiment représentées et répertoriées au niveau international », explique S.Konde.
Il prévoit alors des tournées dans des universités par la suite pour faire pérenniser la marionnette et les valeurs culturelles chez les jeunes. Des invités en visioconférence sont intervenus depuis le Mali, le Togo, la Tunisie. Le forum s’est tenu en présence du secrétaire général de l’Union Internationale de la Marionnette/International.
L'artiste marionnettiste congolais Sunda Masampu Ngonde alias S.Konde, a été nommé représentant de l'Union Internationale de la Marionnette (UNIMA) en RDC, le 27 mai 2021. Il a un mandat de 2 ans et cette nomination vise à aider le travail d'un artiste et d'une compagnie marquante pour les arts de la marionnette au Congo pour la professionnalisation et la pérennisation des arts de la marionnette.
Un extrait du spectacle de marionnettes à table, en cours de création, de la compagnie Théâtre de Marconte a été présenté. Il est intitulé Kuakidjila wa Mukulakaja (L'accueil ou l'hospitalité d'une vieille). Ce spectacle parle de la générosité et de l'hospitalité léguées par les ancêtres, la spiritualité, l'école de la sagesse autour du feu, l'identité et l'unité africaine et le lien avec les ancêtres.
Emmanuel Kuzamba
Les États-Unis d’Amérique (USA) ont exprimé leur préoccupation suite à la énième agression rwandaise en République Démocratique du Congo, sous couvert de la rébellion du M23.
A travers un message relayé sur son compte Twitter, le président de la commission sénatoriale des relations étrangères, Robert Menendez souligne que les enquêtes doivent être diligentées afin que les responsables soient sanctionnés.
« Alarmé par les informations selon lesquelles le Rwanda soutient à nouveau les rebelles du M23 fomentant la violence, attaquant les troupes de la RDC, les casques bleus de l’ONU et les civils. Nous devons enquêter et sanctionner les responsables », a-t-il écrit.
Depuis le 25 mai dernier, de violents combats ont fait rage à Rutsuru dans le Nord-Kivu entre l’armée et les rebelles du M23, qui mènent leur offensive la plus soutenue depuis une insurrection de 2012-2013 qui a brièvement envahi la grande ville de Goma. Les forces armées de la RDC ont pris l’ascendant sur ce mouvement rebelle et ont repris contrôle de sa base de Rumangabo.
L’insurrection du M23 découle des longues retombées du génocide de 1994 au Rwanda.
La direction du groupe est issue du groupe ethnique tutsis et a justifié ses attaques en disant qu’il se battait contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), une milice fondée par des Hutus de souche qui ont fui le Rwanda après avoir participé au génocide.
Le gouvernement congolais qui, après avoir mis en garde le Rwanda pour la cristallisation de la crise dans l’Est, particulièrement dans la province du Nord-Kivu, a déclaré vendredi, à l’issue d’un Conseil Supérieur de la Défense, le M23 comme étant un mouvement terroriste.
De plus, Kinshasa qui accuse Kigali de torpiller ses efforts entrepris dans le cadre du processus de paix qui arrive pratiquement à son terme avec discussion de Nairobi ou tous les groupes armés à l’exception de M23 se sont engagés sur la voix de la paix, a interdit la compagnie aérienne Rwandaise (RwandAir) d’atterrir sur son sol. Sur le plan diplomatique, Kinshasa a convoqué l’ambassadeur de la République du Rwanda accrédité en RDC pour lui notifier sa désapprobation totale.
Appel aux groupes armés à rejoindre inconditionnellement le processus de paix
En conseil des ministres du vendredi 27 mai, le Président de la République, Félix Tshisekedi a rappelé son engagement plusieurs fois exprimé de ramener la paix et sécurité à l’Est du pays, une priorité absolue de sa gouvernance.
Dans cette perspective, Félix Tshisekedi avait décidé en mai 2021 de proclamer l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu et, récemment l’appel lancé aux groupes armés locaux à s’engager inconditionnellement au processus de paix, renoncer à la lutte armée et revenir dans les rangs des congolaises et congolais dignes de cette citoyenneté.
Toutes ces initiatives, a souligné le Président Tshisekedi, ont reçu le soutien des États de la Communauté d’Afrique de l’Est et elles ont conduit à la mise en œuvre des Résolutions du deuxième Conclave des Chefs d’Etat de Nairobi.
Félix Tshisekedi a condamné l’attitude d’un groupe criminel, bénéficiant des appuis sans équivoques de certains acteurs régionaux, qui a décidé de rompre cet engagement républicain et de s’attaquer aux Forces de Défense et de Sécurité dans des positions qu’elle occupe dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo.
La mésaventure de cette force négative née de la manipulation, a rencontré l’engagement farouche et infaillible des FARDC à défendre chaque centimètre carré du territoire national face aux groupes des criminels et barbares qui écument certains coins non seulement du Nord-Kivu mais aussi de l’Ituri.
Carmel NDEO
C’est parti pour la quatrième édition du festival international de graffiti de Kinshasa. Il se tient du 27 mai au 5 juin prochain dans plusieurs lieux à Kinshasa, entre conférences et échanges ainsi que la réalisation des fresques murales dans les rues.
L'événement rassemblera plusieurs intervenants venus de divers pays comme la Belgique ou l’Afrique du Sud et qui permettront une approche multiculturelle du graffiti sous le thème de « Parole aux murs », ce qui fera de la ville de Kinshasa la capitale du graffiti mondial pendant 10 jours.
« Tout comme un des tournois de football, tout comme on a un festival de la rumba, tout comme on doit avoir un festival qui met en place une plateforme pour faire rayonner les artistes du street art, des artistes urbains », a expliqué Yann Kwete, initiateur de l’évènement lors d’une conférence de presse.
Le graffiti est un art contemporain consistant à réaliser des fresques murales avec de bombes de peintures aérosols. Il se veut le canal d’expression visuelle de la culture urbaine. Le graffiti suivi aujourd’hui par des millions de jeunes dans le monde entier offre un cadre d’échange et de concertation entre artistes, professionnels, panélistes, conférenciers et publics.
Créer une synergie entre artistes locaux et étrangers
Le festival se veut aussi un lieu de création d’une sorte de synergie entre les artistes qui viennent de l’étranger et ceux qui travaillent dans le pays. Yann Kwete pense que ce rôle fédérateur de la culture fera en sorte de mettre la carte de la RDC sur le monde du côté positif.
Au moins 15 artistes de Kinshasa prendront part à cette édition de Kin-graff. Ils se joindront à d’autres qui viendront de différents pays, parmi eux une icône des arts de la rue, la photojournaliste Martha Cooper qui vient des Etats-Unis. Un film sur son travail qu’il faut depuis 50 ans, sera projeté jeudi 2 juin à l’Institut Français de Kinshasa, échange et discussion avec le public s’en suivra.
Chris Shungu, artiste graffeur congolais qui prend part au festival, fait savoir qu’il veut voir plus la créativité des jeunes dans cette édition.
« A part “parler aux murs”, j’ai le souci de voir de jeunes artistes, qui sont peut-être graffeurs dans l’âme mais qui ne savent peut-être pas, ou qui ne savent pas les techniques, mais qui ont des idées, qui ont des textes. Parce que dans l’art, il y a aussi l’âme que tu mets dans la composition des couleurs, dans les images ; le message », dit-il à ACTUALITÉ.CD
Dans cette édition, des fresques murales seront réalisées dans la commune de Kinshasa, tout au long du terrain municipal de la commune de Bandalungwa, au saut-de-mouton sur l’avenue de la libération (ex-24 novembre), à Lemba à l’école Mokengeli où encore dans la commune de N’djili. Le but est d’embellir la ville mais aussi de passer des messages.
Les messages choisis sont celui de l’espoir et de persévérance, de motiver les gens à prendre conscience et à travailler ; celui de la sensibilisation sur Kin Bopeto, celui du partage et de la solidarité, celui de la sensibilisation par rapport aux maladies et aux fléaux qui touchent le monde, celui de l’histoire de la rumba avec des figures qui l’ont marquée et des expressions libres.
Dans la programmation, il est également prévu une conférence débat sur la pluralité du graffiti en Afrique, le côté esthétique et spirituel de cet art, et une autre autour de l’appropriation de la technologie pour les artistes africains. Pour la clôture, il est prévu un concert hip-hop, des performances graffiti, du break dance, en plein air, à la place du marché sur 7ème rue Limete.
Emmanuel Kuzamba
Battue par âge au second tour de l’élection gouvernorale, Madeleine Nikomba Sabangu, qui a saisi la cour d’appel pour certaines irrégularités, vient d’être proclamée Gouverneure de la province de la Tshopo à l’issue d’un long feuilleton judiciaire qui l’a apposée à Tony Kapalata dont l’élection a été annulée par l’arrêt nºRCE 096 de la cour d’appel de Kisangani. À cette élection, les deux candidats se sont départagés les voix, 14 chacun sur 28 députés votants.
Siégeant en matière électorale, le conseil d’État a, à son tour, annulé le vote exprimé par Jean Marie Ngandi, qui avait pris part à l’élection sans qualité. Dans son arrêt, lu en travers la RTNC le soir du vendredi 27 mai 2022, le conseil d’État a, ainsi, proclamé le ticket de la sénatrice Madeleine Nikomba élue par 14 voix contre 13 voix obtenues par Tony Kapalata.
« Et faisant ce qu’aurait dû faire le premier juge, constater que le résultat final, après déduction du vote irrégulier ayant profité au candidat Kapalata, dire pour Droit que ce dernier n’a enregistré que 13 votes valablement exprimés sur les 27 votants, alors que l’intimée Nikomba Madeleine a enregistré 14 votes valablement exprimés. En conséquence, proclamée définitivement élue Gouverneur de la province de la Tshopo, Nikomba Sabangu Madeleine et ce sera justice », a indiqué le conseil d’État.
Par ailleurs, le camp Kapalata qualifie de « scandaleuse » la décision du conseil d’État déclarant Madeleine Nikomba élue gouverneur de la Tshopo et parle d’une honte. « Le plus grand scandale judiciaire vient de se commettre à travers cette décision. Honte! », a écrit Théoveul Lotika, colistier Kapalata.
Jeune, 39 ans, Madeleine Nikomba est une femme leader politique congolaise et désormais la quatrième Gouverneure de la Tshopo. Elle succède Walle Lufungula, déchu en juin 2021. Elle a été élue sénatrice de la province de la Tshopo en mars 2019. Elle est élue le 4 décembre 2019 membre de la Commission Relation avec les institutions provinciales et les entités décentralisées en tant que rapporteuse au sein de la chambre haute du parlement. À travers sa fondation Madeleine Nikomba, elle est au cœur de nombreuses actions sociales dans la province de la Tshopo.
Serge SINDANI
Les Forces Armées de la République démocratique du Congo, ont présenté à la presse les deux militaires rwandais capturés à Kisigari dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu le samedi 28 mai 2022.
Dans son allocution, le Général de Brigade, Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, a précisé que la capture de ces désormais « prisonniers de guerre » prouve une fois de plus que c'est le Rwanda qui agresse la RDC depuis des décennies en se cachant derrière les groupes armés.
« Mesdames et messieurs, quand on disait que le M23 n'existe que de nom et que c'était le Rwanda qui agresse notre pays, beaucoup n'y croyaient pas », a dit le Général Sylvain Ekenge.
Ce qui rejoint également la position du gouvernement congolais qui a décidé vendredi soir, de sanctionner économiquement et diplomatiquement le Rwanda. Ce qui a rendu très tendues les relations entre Kinshasa et Kigali.
« Comme on peut le constater, la RDC est effectivement agressée par le Rwanda, là personne ne peut plus s'en cacher. Et face à cette situation, les FARDC sont déterminées à défendre coûte que coûte, l'intégrité du territoire jusqu'au sacrifice suprême. On ne laissera personne occuper un seul millimètre de notre pays », poursuit Sylvain Ekenge, d'un ton ferme.
L'un de ces soldats est aussi détenteur d'une carte des Nations-Unies, car d'après l'armée congolaise, il faisait parti d'un contingent rwandais de l'ONU, déployé au Soudan du Sud il y a quelques années.
Samedi dans la journée, l'armée Rwandaise a exprimé sa colère, indiquant que ses deux soldats ont été kidnappés par l'armée congolaise en complicité avec les rebelles du FDLR, un avis partagé par les rebelles du M23.
Glody Murhabazi, à Goma
Rawbank fait désormais partie des organisations qui accompagnent le concert de Wenge Musica 4x4 prévu pour le 30 juin 2022 au stade des Martyrs, à Kinshasa. C'est dans ce cadre que la banque a signé un partenariat, le vendredi 27 mai 2022, avec la maison Mansa Music RDC qui produit ce concert.
À travers ce partenariat, Rawbank va saisir l'opportunité de ce concert pour présenter et mettre en valeur son application Illicocash qui est un porte-monnaie électronique qui facilite les paiements rapides et sécurisés.
La cérémonie de signature de ce protocole d'accord a eu lieu au siège de Rawbank, à l'immeuble Atrium, dans la commune de la Gombe à Kinshasa, en présence des artistes administrateurs de Wenge Musica 4x4, Jean-Bedel Mpiana, Noël Ngiama dit Werrason et Alain Makaba.
Avant d'aposer sa signature sur ce document qui scelle ce partenariat, le directeur général adjoint de Rawbank, Christian kamanzi, a tenu à souligner que c'est un honneur et une fierté pour la banque d'accompagner ce grand événement.
"Rawbank est honorée et enchantée d'accompagner ce concert de réconciliation de Wenge Musica 4x4 qui est historique. C'est un grand événement auquel je souhaite bonne chance", a-t-il déclaré.
Selon un communiqué de presse distribué lors de cette cérémonie, le partenariat Rawbank - Mansa Music RDC s'inscrit dans le cadre de la stratégie de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) de la banque.
« Le partage des richesses et le soutien des communautés de notre pays font partie de l'ADN de la Banque. La promotion de nos artistes s'inscrit dans cette stratégie, qui se veut cohérente, pertinente et solidaire de ces acteurs qui font l'identité de la RDC », indique ce communiqué.
D'après le directeur de la conformité et RSE de Rawbank, Isaac Kalala Mukendi, « participer à cette grande fête de la musique est une occasion d'affirmer l'attachement de la banque à la promotion et à la protection de la culture musicale au Congo, surtout que Wenge Musica 4x4 fait partie du patrimoine culturel congolais au travers de son apport ».
Producteur de ce concert, Amadou Diaby a remercié Rawbank pour l'attention accordée à cet événement qui, selon lui, sera diffusé en direct sur les réseaux sociaux. Il a rassuré que ce concert sera un événement hors du commun en RDC en particulier, et en Afrique de manière générale.
"Nous sommes là pour officialiser le partenariat entre Rawbank et Mansa Music RDC. Encore une fois, Rawbank vient de montrer au monde que la culture congolaise ne peut pas être abandonnée. Je tiens à remercier personnellement le directeur général de Rawbank, Mustafa Rawji, qui m'avait promis qu'il était franchement pour la réconciliation du peuple congolais. Je ne peux que vous remercier pour cette hospitalité et l'importance que vous accorderez aux artistes congolais, surtout le Wenge Musica 4x4 tout terrain", a-t-il indiqué.
Soulignons que Rawbank totalise cette année 20 ans d'existence en RDC. Il s'agit en réalité de 20 ans d'accompagnement du développement de l'économie congolaise. La banque dispose de 1850 collaborateurs, 100 points de vente, un bureau de représentation à Bruxelles, 240 distributeurs automatiques de billets, plus de 500.000 clients et plus de 30% des parts de marché
Son vaste réseau d'agences est l'un des plus développés du secteur bancaire congolais, la banque étant implantée dans 19 provinces du pays sur les 26. L'objectif de la Rawbank est de donner accès à ses clients corporate, PME, particuliers, aux techniques, services et produits les plus modernes des secteurs bancaire et financier.
Orly-Darel Ngiambukulu
Le candidat juge constitutionnel de la composante Parlement est connu. Il s'agit du sénateur Dieudonné Mandza. Il a été élu à l'issue d'un vote sans son challenger Louis Mbonga Magalu qui s'est retiré de la course. Sur 450 congressistes qui ont pris part au vote, 345 ont voté pour, 7 ont voté pour le candidat Louis Mbonga Magalu malgré son désistement, 5 se sont abstenus et 2 bulletins nuls.
Le sénateur Dieudonné Mandza a remercié le président du congrès et ses collègues congressistes qui ont porté leur choix sur sa personne. Il a indiqué que sa prochaine fonction lui recommande une certaine attitude à adopter.
"Je rends grâce à Dieu, maître de l'histoire celui qui a permis qu'on aie cet aboutissement heureux, tout ce qu'on a connu pendant tout ce processus de mon point de vue ressemble à ce qu'on appelle la douleur d'enfantement mais Dieu et Dieu, celui qui arrête le temps, celui qui organise tout. À l'instant même, je voudrais simplement dire merci au président du congrès, aux distingués membres du bureau du congrès et à tous les estimés collègues congressistes qui ont jeté leur dévolu à travers ce vote historique sur ma modeste personne. Vous savez la fonction à laquelle je suis appelé indique un certain comportement, le juge, il est moins bavard, souffrez que je m'arrête là, a-t-il fait savoir devant la presse à l'issue du vote.
Après la désignation du candidat du parlement, il revient également au Conseil Supérieur de la magistrature de désigner le remplaçant du juge Prince Funga Mwata Molima tiré au sort. Les deux noms seront transmis au Chef de l'État qui doit également désigner un juge en remplacement de Dieudonné Kaluba Dibwa. Une fois nommés par ordonnance, les trois juges vont rejoindre les six autres juges en fonction afin de permettre à la haute Cour d'afficher complet. Ensuite, interviendra le vote en interne pour élire le nouveau Président de la Haute Cour qui sera en même temps président du Conseil Supérieur de la magistrature (CSM).
Le sénateur Dieudonné Mandza élu ce jour, remplace le juge Polycarpe Mongulu décédé le 8 avril dernier. Ce processus a occasionné des tensions entre les présidents de deux chambres du parlement à savoir Christophe Mboso et Modeste Bahati Lukwebo.
actualite.cd/CC
Louis Mbonga Magalu, l’un des deux candidats juges constitutionnels restés en lice pour le compte du parlement, se retire de la course. Il a déposé sa lettre de désistement, ce samedi 28 mai, au président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, en sa qualité de président du congrès alors que les travaux se poursuivaient.
A la plénière du même samedi à laquelle Bahati n'a pas pris part et demandant le boycott des sénateurs mais non suivi, les congressistes ont élu le sénateur Mandza Andie Dieudonné qui devra, sans nul doute, succéder officiellement au juge Polycarpe Mongulu, décédé au mois d'avril dernier, après sa nomination par l'ordonnance présidentielle.
C'est la principale résolution du congrès et ce, conformément à l'article 17 alinéa 4 du règlement intérieur du congrès.
Sur 450 congressistes qui ont pris part au vote, 345 ont voté pour, 7 ont voté pour le candidat Louis Mbonga Magalu malgré son désistement, 5 se sont asbtenus et 2 bulletin nuls.
Cette plénière ténue après celle du vendredi ou les violons ne s'étaient pas accordés entre les deux chambres parlement pour départager les deux candidats restés en lice,est justifiée par l'article 30 alinéa 5 du règlement intérieur du congrès qui recommande le vote afin de départager des candidats.
"Notre commission dont je salue le travail remarquable a eu à présenter son rapport mentionnant deux candidats en lice qu'ils n'ont pas pu désister l'un envers l'autre et en dépit de l'invitation leur adressée à ce sujet par l'Assemblée plénière de manière à transmettre au président de la République, Chef de l'État son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi un seul nom juge désigné à travers une résolution votée par l'Assemblée plénière du congrès comme l'exige l'article 6 alinéa 3 du règlement intérieur du congrès, le faire autrement risque d'être une entorse à celui-ci. Ainsi, pour départager les candidats, nous appliquerons les dispositions de l'article 30 alinéa 5 du règlement intérieur du congrès qui précise que toutefois en cas de délibération portant sur des personnes le vote s'effectue par bulletin secret, c'est à cet exercice que nous allons nous livrer en ce jour. Je tiens à vous assurer de mon profond attachement à l'État de droit, celui dans lequel tout le monde est soumis à la loi et que tout ce qui ne répond pas à la loi relève de l'arbitraire" avait dit Christophe Mboso dans sa communication du jour.
Après la désignation du candidat du parlement, il revient également au Conseil Supérieur de la magistrature de designer le remplaçant de Prince Funga Mwata Molima tiré au sort. Les deux noms seront transmis au Chef de l'État qui doit également designer un juge en remplacement de Dieudonné Kaluba Dibwa afin de les nommer dans une ordonnance présidentielle. Les trois juges vont rejoindre les six autres afin de permettre à la haute Cour d'afficher complet.
Après le décès du juge Polycarpe Mongulu de la composante parlement, et le départ de deux autres juges à l'issue du tirage au sort à savoir Dieudonné Kaluba Dibwa de la composante Présidence de la République et Funga Mwata Molima de la composante Conseil supérieur de la magistrature, le Chef de l'État Félix Tshisekedi avait saisi les deux chambres du parlement afin de convoquer le congrès pour désigner un juge constitutionnel pour son compte.
actualite.cd/CC