L'artiste musicien, Ferré Gola figure sur la liste des huit talents africains retenus pour la deuxième édition de la campagne dénommée "Made by Africa ; Loved by the World".

Cette campagne initiée par l'entreprise META met en lumière les talents africains qui se démarquent des autres.

"La Journée de l'Afrique est l'occasion de mettre en valeur la diversité du patrimoine africain et de mettre en lumière les jeunes Africains qui présentent la culture créative et innovante de l'Afrique", a fait savoir l'entreprise META.

Sur cette liste l'on retrouve aussi les créateurs, les innovateurs et les entrepreneurs africains dont les voix et les talents sont appréciés par des millions de personnes à travers le monde.

Rappelons que, le nom de l’entreprise Facebook est devenu META mais le nom de l’application reste Facebook.

Gratis Makabi



Le Directeur de cabinet au ministère des Hydrocarbures, Nkuba et les responsables des sociétés commerciales de vente de carburant installées à Kinshasa, sont convenus dimanche, à l’issue d’une réunion d’évaluation du stock, d’approvisionnement et de fourniture des produits pétroliers de fermer, désormais, leurs stations-services à partir de 22 heures, indique un communiqué de presse du ministère des Hydrocarbures reçu lundi à l’ACP.

Selon la source, M. Nkuba qui a présidé cette séance de travail, en l’absence du ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, en mission, a également examiné et rendu compte avec ses hôtes, du niveau de stock des produits pétrolier ainsi que de l’approvisionnement en carburant dans la partie Est de la République démocratique du Congo (RDC).

« Il n’y a pas question de pénurie des produits pétrolières à Kinshasa, mais plutôt il existe des cas isolés de rareté. Mais je rassure que la situation est sous contrôle ». a ajouté le directeur de cabinet au ministère des Hydrocarbures tout en rassurant que le gouvernement s’active à trouver dans l’immédiat des solutions au problème de ravitaillement.

Il a, à l’occasion, transmis aux opérateurs pétroliers, les directives du ministre pour éviter la rupture de stocks en cette période. Il les a rassurés de l’arrivée, dans les prochains jours, des bateaux qui ramènent des produits pour assurer la continuité du ravitaillement et éviter la pénurie.

Pour ce qui est des sociétés aériennes internationales, ces dernières vont désormais se procurer le jet selon la vérité des prix comme c’est le cas ailleurs car, a poursuivi M. Nkuba, le gouvernement ne peut plus subventionner des entreprises étrangères, et partant des vols internationaux.

En ce qui concerne la certification des pertes et manque à gagner, le directeur de cabinet Nkuba a rassuré les sociétés commerciales que leurs préoccupations seront transmises à sa hiérarchie afin de trouver une résolution rapide, ce, dans l’intérêt de toutes les parties et surtout de la population.

Pour rappel, ladite réunion rentre dans le cadre des réunions hebdomadaires que le ministère des Hydrocarbures tient avec les sociétés pétrolières pour évaluer l’évolution de stocks de produits pétroliers ainsi que l’approvisionnement de l’ensemble du pays.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



Après 4 ans et 2 mois aux commandes de l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) en République Démocratique du Congo, Kazunao Shibata a officiellement cédé son fauteuil à Hironobu Murakami. 

Une soirée d'accueil et d'au revoir des représentants sortant et entrant (empêché) a eu lieu ce lundi 23 mai 2022 dans la résidence de l'ambassadeur du Japon en RDC, située à Kinshasa. Des officiels congolais et des membres du corps diplomatique étaient présents. 

Outre les axes prioritaires de la JICA en RDC, H. Murakami s'est engagé à développer de nouveaux horizons de coopération entre Tokyo et Kinshasa sur l'innovation digitale. 

« Les efforts de la JICA en RDC se concentrent sur quatre domaine clés : La gouvernance y compris la réforme de la police, le développement économique, la santé, la conservation des forêts et l’action contre le changement climatique. J’essaye de créer des synergies dans ces efforts, et aussi de renforcer la coopération avec des autres partenaires. Outre la question sur le rétablissement de la sécurité, je voudrais aborder les nouveaux horizons comme l'innovation digitale », a-t-il fait savoir à 7SUR7.CD. 

Le nouveau représentant résident de la JICA a affirmé son enthousiasme de travailler désormais au pays de Patrice Lumumba. 

« J’ai travaillé au Maroc, au Cameroun et à Madagascar, mais c’est ma première visite à Kinshasa et j’ai l’impression que la ville est beaucoup plus grande que je ne l’imaginais et qu’elle a beaucoup de potentiels. La RDC a une population importante et un territoire énorme. J’espère apprendre à connaître ce pays rapidement et faire du bon travail à l’avenir », a-t-il indiqué. 

Arrivé à Kinshasa en 2018 dans un contexte politique pendant lequel le pays s'apprêtait à connaître sa première alternance au sommet de l'État, son prédécesseur dit terminer son mandat sur une note satisfaisante ponctuée par la mise en œuvre de divers projets dans les domaines d'intervention de la JICA en RDC. 

Tout en remerciant les autorités congolaises et les différents partenaires pour la franche collaboration, K. Shibata a mis un accent particulier sur la bonne gouvernance pour impulser l'essor de la RDC. 

« Je continuerai à être l'ambassadeur du Congo au Japon pour le renforcement des relations entre les deux pays. J'aime le Congo et son peuple », a-t-il déclaré. 

Au nom du gouvernement congolais, le ministre des Infrastructures et Travaux Publics (ITP), Alexis Gisaro, a souhaité bon vent à K. Shibata. 

« Soyez convaincu que vous partiez avec le sentiment d'un travail bien accompli », a-t-il lancé. 

Ancien directeur général adjoint du département économique au siège de la JICA à Tokyo, H. Murakami travaille au sein de cette organisation depuis plus de 25 ans. Avant la RDC, il a eu à assumer des postes de responsabilité aux bureaux de la JICA dans quelques pays africains tels que le Maroc, le Cameroun et le Madagascar. Il parle couramment la langue française. 

Merveil Molo



La République démocratique du Congo sera dotée de documents parcellaires numérisés à partir du mois de décembre 2022, a promis lundi 23 mai le ministre des Affaires foncières Molendo Sakombi. Selon lui, ce projet s’inscrit dans le cadre de la réforme de la loi règlementant le secteur foncier en RDC. 

« Je peux dire que nous aurons le premier titre numérisé avant décembre 2022. Nous allons commencer par Kinshasa, comme ville pilote. Et nous allons voire c’est qui marche et c’est qui ne marche pas dans ce vaste projet et ensuite nous irons rapidement en provinces », a assuré le ministre lors de son intervention à Radio Okapi. 

Molendo Sakombi indique qu’un travail d’enquête avait été mené durant deux ans, auprès de la population afin de dégager le document final de politique nationale foncière. 

« Dans le cadre de la réforme de la loi, nous voulions vraiment que les consultations puissent être les plus larges possibles. Donc pendant deux ans, j’ai demandé à la commission nationale de la réforme foncière (CONAREF) d’interroger toutes les couches sociales impliquées directement ou indirectement dans la gestion de la terre », a poursuivi le ministre des Affaires foncières. 

Selon lui, la CONAREF devrait donner sa contribution pour le document final de politique nationale foncière « qui est véritablement la boussole pour nous amener vers les normes foncières. » 

Molendo Sakombi a rappelé que ce document qui ouvre donc la voie à la réforme de la loi de 1973 a été validé le 14 avril lors du conseil des ministres. 

Et d’ajouter : 

« Maintenant, il était question d’intégrer tous les éléments de la numérisation dans le cadre de la future loi pour que nous ayons un cadre légal parce que, nous ne pourrions pas par exemple avoir un certificat numérique légal si les constituants ne l’avaient pas prévu.  

radiookapi.net/CC



Dans le cadre des activités du Salon International des Arts Visuels de Kinshasa (Siavkin), une conférence sur la transversalité dans l’art a eu lieu ce samedi 21 mai au musée national de la RDC. Il s’en est suivi de l’échange avec le public composé d’artistes en grande partie puis une exposition peinture et sculpture, pour un peu démontrer ce qui s’est dit.

Comprise comme la maîtrise de plusieurs domaines, la transversalité dans l’art représente la maîtrise de plusieurs disciplines artistiques. Les quatre intervenantes l’ont bien représentée en maîtrisant différentes disciplines. Les artistes Judith Osiong, Agnès Taien Peillet, Nyota Mihalina et Judith Kaluaji sont intervenues dans la conférence.

Elles sont revenues sur leurs parcours, leurs expériences, leur vie quotidienne de femme artiste mais aussi une vue personnelle sur le concept de transversalité.

« La transversalité pour moi, je la traduis parce que je suis une épouse, une mère, et une peintre. J’ai un parcours atypique. Je suis femme de diplomate et on déménage tous les trois ans, on va d’un pays à l’autre », a indiqué Agnès Taien Peillet, peintre franco-américaine.

Au sujet de la parité et de la discrimination faite aux femmes dans certains secteurs, elle affirme ne pas être victime dans le secteur artistique.

« Je pense que la parité dans l’art est vraiment complète. Ça fait onze ans que je peins, je n’ai jamais vécu des cas où j’étais mis à l’écart parce que je suis une femme, je l’ai jamais ressenti. Les artistes ont un esprit beaucoup plus ouvert que dans certains autres domaines. Je ne me suis jamais sentie marginalisée », a-t-elle fait savoir.

Elle peint depuis plus de 10 ans, alors habitant au nord de l’Afrique. Inspirée par les événements d’époque dans cette partie du continent, elle les a représentés un tableau de peinture. Elle le surnomme almost rising pour évoquer la révolution du jasmin. Dans un autre tableau, elle a représenté une attaque qu’elle a vécue dans un centre commercial au Kenya, attaque attribuée au groupe al-Chabab.

Pour sa part, Judith Kaluaji a présenté 3 tableaux. Elle a tenté de rendre hommage à toutes les femmes qui luttent pour que la femme africaine porte sa chevelure naturelle avec fierté, en présentant, dans une toile, une femme avec une chevelure naturelle et abondante. Ce qu’elle considère comme l’identité africaine.

 

Dans l’autre tableau, Judith a collé un foulard en pagne sur la tête de son dessin, une femme à couleur noire et foncé.

« J’ai peint une femme à la couleur très foncée. C’est une interpellation à la femme africaine qui est de plus en plus complexée par la couleur de sa peau. J’ai utilisé comme technique le collage et l’acrylique comme peinture », explique-t-elle.

Cette activité est la deuxième du Salon International des Arts Visuels de Kinshasa, après avoir réfléchi en février dernier sur l’expression féminine dans l’art. La prochaine rencontre est projetée pour le mois d’août.

Le Siavkin se conçoit comme une vitrine de visibilité pour les artistes et un cadre d'expression culturelle pour les artistes évoluant dans le secteur des arts visuels. Il a pour objectif, entre autres, de sensibiliser la jeunesse face au défi qu'elle doit relever à travers les arts visuels, et de créer un espace de rencontre et de convivialité afin d'amener les artistes à se rencontrer, de favoriser la mixité et d'être source d'inspiration de la jeunesse congolaise.

Emmanuel Kuzamba

 


Les violons ne s'accordent pas toujours entre l'Assemblée nationale et le Sénat au sujet de la convocation du congrès devant aboutir à la désignation du juge constitutionnel pour le compte de la composante parlement en remplacement du juge Polycarpe Mongulu, décédé au mois d'avril dernier.

Le président de la chambre basse du parlement, Christophe Mboso, invite son homologue du Sénat, Bahati Lukwebo, à favoriser la tenue du congrès. À l'en croire, la résolution prise par le Sénat, désignant le sénateur Louis Mbonga comme candidat au poste de juge constitutionnel n'est pas conforme aux textes et aux lois de la République.

« Je tiens de prime abord à attirer votre attention sur le fait que la résolution que vous me transmettez a été prise en violation flagrante non seulement des dispositions de l'article 158, alinéa 1er de la constitution de la République, mais aussi et surtout de l'article 42 du règlement intérieur du congrès, seule instance parlementaire appelée à trancher sur cette question. C'est d'ailleurs dans cette optique qu’à la suite de l'instruction du Président de la République, Chef de l'Etat, parvenue à nos deux Chambres, le 13 mai courant, nos deux bureaux se sont réunis le 19 mai 2022 et convenus de commun accord de la tenue du Congrès en date du 23 mai 2022. Cependant, force est de constater que vous retenez par devers la décision ainsi que le communiqué conjoint, tous deux relatifs à la convocation dudit Congrès, sans aucune explication compréhensible ni une quelconque raison convaincante », déplore Christophe Mboso dans une correspondance adressée à son homologue du Sénat dont une copie est parvenue à la presse.

Et de poursuivre :

« Je tiens à vous exprimer, au nom des honorables députés et du mien propre, toute notre désapprobation vis-à-vis de ce genre de pratique non républicaine qui ne permette nullement la parfaite collaboration interinstitutionnelle entre nos deux Chambres et ne reflète guère la sincérité de nos rapports. Dès lors, puis-je vous prier, dans l'intérêt supérieur de la nation, de favoriser la tenue du congrès afin qu'il puisse se prononcer sur le dossier sous-examen ».

Initialement prévu pour ce lundi 23 mai, le congrès devant aboutir à la désignation d'un juge constitutionnel pour la composante du parlement a été reporté. Du côté du Sénat, l'on accuse la chambre sœur d'être à la base du blocage en cherchant à violer l'équilibre institutionnel en République Démocratique du Congo.

Pour la chambre haute du parlement, seul le candidat du Sénat qui doit remplacer le juge Polycarpe Mongulu d'autant plus que Polycarpe Mongulu était promu à la Cour constitutionnelle tout en étant sénateur en fonction.

Après le décès du juge Polycarpe Mongulu de la composante parlement, et le départ de deux autres juges à l'issue du tirage au sort à savoir Dieudonné Kaluba Dibwa de la composante Présidence de la République et Funga Mwata Molima de la composante Conseil supérieur de la magistrature, le Chef de l'État Félix Tshisekedi avait saisi les deux chambres du parlement afin de convoquer le congrès pour désigner un juge constitutionnel pour son compte.

À l'heure actuelle, la Cour Constitutionnelle compte 6 juges à savoir le juge Wasenda N'songo Corneille, le juge Mavungu Jean-Pierre, Nkulu Kilomba, le juge Bokona Wiipa Bondjali, la juge Kalume Alphonsine et le juge Kamuleta Badibanga Dieudonné.

Clément MUAMBA



L'ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, appelle à l'application des résolutions issues du Forum sur l'unité et la réconciliation des Katangais clôturé le dimanche 22 mai 2022.

Il a fait cet appel à la fin de ce forum à Lubumbashi dans le bâtiment Hypnose en présence de plusieurs jeunes venus l'écouter.

« Ce qui est important est la cérémonie de l'unité du Katanga. C'est-à-dire, nous tous nous avons les résolutions. Ce qui est important, c'est l'application de ces résolutions et vérifier si ces résolutions sont mises en pratique. C'est ça l'important. Tout ce que l'église a dit, l'important dans tout ça c'est ce que nous allons faire », a-t-il déclaré à la presse.

Par ailleurs, le sénateur à vie, Joseph Kabila Kabange qui s'est exprimé en swahili, a appelé les jeunes qui sont majoritaires en République démocratique du Congo, à faire le suivi des résolutions du forum sur l'unité et la réconciliation des Katangais.

« Voilà pourquoi je demande à vous tous, les jeunes ici, vous êtes tellement nombreux que nous, c'est qui compte aussi c'est de voir vous les jeunes, nos futurs remplaçants, de faire le suivi pour l'application de ces résolutions. Félicitations aux Abbés et l'archevêque pour l'organisation et la tenue de cette cérémonie », a conclu l'ex-chef de l'État congolais dans un bref discours demandé par les jeunes.

Joseph Kabila était accompagné de Monseigneur Fulgence Muteba, archevêque métropolitain de Lubumbashi. Dans ce forum qui a vu Moïse Katumbi et Joseph Kabila se serrer les poignées de mains, les participants ont demandé entre autres aux autorités du pays l'uniformisation nominale de 4 provinces pour une dénomination du Katanga. Ils se sont aussi engagés à vivre dans la fraternité, l'unité et la concorde dans le respect des différences.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Les participants au Forum sur l'unité et la réconciliation des Katangais appellent les autorités politiques de la République démocratique du Congo à libérer certains Katangais dont l'ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Daniel Ngoy Mulunda, arrêtés pour leurs opinions politiques.

Dans leurs recommandations lues dimanche 22 mai 2022, par le père Jean Nyembo, rapporteur de l'Assemblée Épiscopale de la province ecclésiastique de Lubumbashi qui a organisé cette rencontre des trois jours, les participants ont aussi exigé la fin des flux migratoires qui d'après eux, perturbent l'ordre social.

Voici les recommandations dont une copie est parvenue à la presse :

1. La création d'un cadre permanent de concertation des résolutions des conflits entre filles et fils du Katanga, un conseil d'arbitrage de réconciliation ;

2. La création de la mise en place d'une commission spéciale du Katanga pour les questions de développement intégré et d'investissement du Katanga ;

3. La création d'un centre d'études et de recherche Katangais.

Aux filles et fils du Katanga, le forum recommande sur l'unité et la réconciliation des Katangais a noté :

1. De donner le meilleur d'eux-mêmes afin d'accomplir pleinement leurs rôles pour le développement de l'espace du Katanga et de la République démocratique du Congo ;

2. De faire leur, le serment de Muzée Laurent Désiré Kabila de ne jamais trahir le Congo et de s'engager à ne jamais trahir le Katanga ;

3. De préserver l'unité du Katanga et de résister contre toutes menaces à l'identité katangaise d'où qu'elle vienne ;

4. De garantir la maîtrise de l'espace politique, socioéconomique et culturel du Katanga par les Katangais ;

Aux autorités politico-administratives du Katanga, les participants recommandent :

1. De mettre fin à toutes les milices constituées des partis politiques. Ainsi, nous en appelons de manière pressente à nos soeurs et frères Bakata Katanga et à toute autre groupe armée de déposer les armes ;

2. De prendre sans délai des édits pour la protection et la cartographie des terres agricoles coutumières ;

3. D'œuvrer en vue de favoriser l'avènement rapide du fédéralisme dans notre pays ;

4. D'initier une loi devant aboutir à l'uniformisation nominale de toutes les provinces issues du démembrement du Katanga en mettant en exergue la dénomination Katanga comme l'avait déjà suggéré les évêques membres de l'Assemblée Épiscopale de la province Ecclésiastique de Lubumbashi ;

5. D'arrêter toute spoliation et de se poser à toute prédation tant interne qu'externe de nos terres.

Aux autorités nationales :

1. De mettre fin aux flux migratoires massifs opérés sans aucun respect de la dignité humaine et perturbant l'ordre social et public ;

2. La libération des soeurs et frères Katangais en état d'arrestation pour leurs opinions politiques dans un esprit de réconciliation nationale ;

3. De créer des conditions de retour au pays et dans notre province des soeurs et frères injustement traqués et contrés à l'exil ;

4. De réserver l'octroi des zones d'extraction artisanale des minerais en priorité aux populations locales autochtones, propriétaires ancestraux des gisements miniers conformément à l'esprit de code minier révisé de 2018.

Il est à noter que la lecture des recommandations a été suivie par une poignée des mains symbolisant la réconciliation entre l'ancien président Joseph Kabila et l'ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi en présence de l'archevêque métropolitain Fulgence Muteba.

Patient Lukusa, à Lubumbashi

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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