Les présidents du Sénégal Macky, de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi et du Rwanda, Paul Kagame, ont eu des échanges téléphoniques dimanche dernier et même ce lundi 30 mai 2022.

C'est Macky Sall qui l'a annoncé ce jour à travers son compte Twitter. À l'en croire, son objectif est d'aboutir à une solution pacifique du conflit qui oppose la RDC au Rwanda depuis quelques jours.

"Je remercie les présidents Tshisekedi et Kagame pour nos entretiens téléphoniques d’hier et aujourd’hui dans la quête d’une solution pacifique du différend entre la RDC et le Rwanda", a indiqué Macky Sall.

Dans la foulée, l'actuel président de l'Union Africaine a demandé au président Angolais João Lourenço de continuer les pourparlers. 

"J’encourage le président Lourenço, président de la CIGL, à poursuivre ses efforts de médiation dans ce sens", conclut Macky Sall.

Pour rappel, les relations entre Kinshasa et Kigali se sont dégradées depuis la dernière intrusion des rebelles du M23 au Nord-Kivu, près de la ville de Goma. Une situation qui a conduit à l'affrontement entre ces rebelles et les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Le Gouvernement de la RDC a reconnu l'aide du Rwanda aux rebelles M23. C'est ainsi que tous les vols de la compagnie Rwandaise d'aviation RwandAir à destination de la RDC, ont même été suspendus, sur décision de Kinshasa. 

Ce lundi, le porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya, a rassuré que l'ambassadeur Rwandais Vincent Karega sera convoqué ce mardi pour lui faire part de la désapprobation de la RDC face à l'attitude de son pays.

Jephté Kitsita



Engagées dans une guerre contre les rebelles du M23, une rébellion terroriste qui déchire l’Est, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) affirment, d’un ton dur, que le Rwanda a décidé de passer à la vitesse supérieure, celle de l’agression de la RDC.

« Contrairement aux déclarations des officiels de ce pays voisin, les militaires des Forces de Défense du Rwanda (RDF) opèrent effectivement sur le territoire congolais, au Nord-Kivu », rapportent les forces armées, dans un communiqué.

L’armée motive ses affirmations par les faits de l’arrestation par la population à Biruma, localité du Groupement de Kisigari, Chefferie de Bwisha en Territoire de Rutshuru, à plus de 20 kilomètres de la frontière commune, de deux militaires rwandais. « Il s’agit du Caporal NKUNDABANGEZI Elysée, porteur d’une arme AK 36 N° 2881 et détenteur de trois cartes d’identité: la carte d’identité nationale N° 1199080027641157; de la carte d’indentité militaire N° 0118391-00 et de la carte des Nations-Unies qui prouve que ce militaire faisait partie du contingent rwandais des Forces des Nations Unies au Soudan du Sud », indique l’armée congolaise.

Et d’ajouter : « le deuxième militaire de la RDF capturé s’appelle MINUARE GADI, porteur de la lance-roquette RPG7 N° 3986, fabrication 2014. Il a été appréhendé sans carte d’identité ».

« Attaque de Rumagabo sur ordre du Rwanda »

D’après leur propre récit, rapporté par les services de l’armée congolaise, les deux soldats RDF sont entrés sur le sol congolais depuis mercredi le 25 mai 2022 pour attaquer Rumagabo, à plus de 20 Km de la frontière rwandaise, en territoire de Rutshuru. Après avoir été mis en déroute par les FARDC à Rumagabo, ils se sont égarés avant d’être capturé par la population restée « vigilante et alertée. »

« Les autorités rwandaises nous ont dit que, la semaine passée, les bombes en provenance du Congo ont détruit des habitations et tué des personnes au Rwanda. Nos chefs nous ont alors confié la mission d’attaquer Rumagabo en RDC », ont-ils déclaré d’eux-mêmes.

« Nous appartenons au 115m Bataillon commandé par le Major KAPIRA. Nous avons été arrêté, non pas au Rwanda, mais sur le sol congolais par la population et la Police. Nous sommes entrés au Congo depuis mercredi le 25 mai 2022. Il faut quatre heures pour quitter le lieu de notre arrestation pour atteindre la frontière rwandaise. Depuis notre arrestation, nous sommes très bien traités par les FARDC », a ajouté le Caporal NKUNDABANGEZI, dans des propos recueillis par les services de l’armée.

De ces faits, les forces armées de la RDC estiment que le pays est effectivement agressée par son voisin, le Rwanda. « À ce sujet, personne ne peut plus s’en cacher. Pour ceux qui ont encore de doute, les preuves sont là. Ces militaires rwandais ont été arrêtés sur le territoire congolais, et nous les présentons sur le territoire congolais », a réagi le porte-parole adjoint de l’armée, le général Sylvain Ekenge.

« Tous les dires des officiels rwandais à KIGALI ne sont que des faux fuyants pour distraire l’opinion. Comme l’a dit quelqu’un,« Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent, et pourtant ils continuent à mentir » (Alexandre Soljenitsyne, dissident soviétique) », a-t-il martelé.

Dans la foulée, les Forces Armées de la RDC félicitent la population du Nord-Kivu pour son courage, son patriotisme sans égal, sa détermination à barrer la route aux ennemis de la paix et son soutien inconditionnel. Elles lui demandent de veiller, de rester alerte et l’appellent à la vigilance tous azimuts.

Serge SINDANI



Neuf décès ont été enregistrés, depuis janvier dernier, sur environ 465 cas de Monkeypox, au Sankuru. Le chef de division provinciale de la santé au Sankuru, Dr Aimé Alengo, a indiqué que 119 cas de Monkeypox étaient, depuis une semaine, pris en charge dans les hôpitaux de cinq zones de santé touchées par cette épidémie. 

Dr Aimé Alengo attribue la persistance de cette maladie à la consommation des cadavres des singes et des rongeurs. 

Il a ainsi invité à tous ceux qui présentent des symptômes tels que la fièvre, les ganglions, les irruptions cutanées au niveau des visages à se présenter à un centre de santé et à s’isoler pour prévenir les membres de la communauté. 

Il a précisé que quatre zones de santé constituaient l’épicentre de Monkeypox, à savoir : Bena Dible, Kole, Thudi Loto-Lomela et Katakokombe. 

« Les zones de santé citées sont celles où la chasse est l’activité principale. Les habitants entrent dans la forêt, ramassent les cadavres des singes, des chauves-souris, des rongeurs. Ces cadavres sont des réservoirs de Monkeypox », a expliqué le médecin. 

Autrement appelée « variole du singe », l’épidémie de Monkeypox est principalement présente en Afrique du Centre et de l’Ouest. 

radiookapi.net/CC



L’Église du Christ au Congo (ECC) ne reste pas indifférente face à la situation qui prévaut actuellement dans l’Est de la RDC, caractérisée par les affrontements entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo et les terroristes du M23, appuyés par le Rwanda.

Dans un communiqué sur la situation, l’Eglise du Christ au Congo apporte son soutien aux FARDC et dénonce l’hypocrisie de certains pays qui alimentent la guerre dans la partie Est du pays.

« L’ECC condamne fermement le comportement hypocrite de certains pays voisins qui continuent à alimenter la guerre dans l’Est du pays. L’ECC apporte son soutien indéfectible aux FARDC dans les rudes combats pour la sauvegarde de notre Patrie. Elle félicite l’ensemble des populations congolaises pour l’éveil de conscience collective face à notre ennemi commun », peut-on lire dans ce communiqué signé par le Président national et représentant légal de l’ECC, le révérend docteur André Gédéon Bokundoa.

En vue de venir en aide aux victimes de ces affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, l’ECC lance une collecte des fonds à partir d’un montant de 1 dollars américain.

« L’ECC décrète une collecte de fonds avec un montant de $1 ou plus par tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté pour soutenir les compatriotes qui souffrent et qui sont obligés de se déplacer suite à cette guerre injuste contre notre pays », a-t-elle déclaré.

Quant à la série de manifestations annoncée par les mouvements citoyens à partir de ce lundi 30 mai, contre cette guerre à l’Est du pays, l’ECC appuie cette initiative et « appelle tous les fils et filles du Pays à se joindre à elles pour mettre fin définitivement à ce vaste complot qui endeuille notre nation depuis plus de 20 ans ».

Dans la foulée, l’Eglise protestante recommande au Gouvernement congolais de poursuivre avec détermination toutes les initiatives en cours vis-à-vis du Rwanda, clairement identifié dans sa responsabilité sur les graves violations de droits de l’homme et crimes contre l’humanité. Dans le cas d’espèce, « une rupture de relations diplomatiques devrait être envisagée ».

Bernard MPOYI



Lors de la 55ème réunion hebdomadaire des ministres tenue ce vendredi 27 mai, le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a fait part au gouvernement de la tenue à Kinshasa, depuis le 23 mai 2022, à Kinshasa, des assises de la 39ème session ordinaire du Conseil des Ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES).

Le Chef du gouvernement congolais a saisi l’occasion pour rappeler aux ministres sectoriels et aux Institutions nationales impliquées dans l’enseignement, la nécessité et l’urgence de finaliser le processus irréversible de l’assainissement de notre système éducatif supérieur et de la Recherche, à travers notamment le renforcement des capacités dans le domaine de la Recherche, l’amélioration des mécanismes de garantie de la qualité et d’accréditation, la promotion de la mobilité universitaire par le transfert des

S’agissant de CAMES, Sama Lukonde a rappelé que l’adhésion de la République Démocratique du Congo, le 14 avril 2011 à Libreville au Gabon, à cette Organisation sous régionale s’explique par le fait que le CAMES «est un modèle de coopération culturelle et scientifique interuniversitaire idoine » qui réunit plusieurs États membres de notre continent ainsi que le Madagascar.

Étant un espace francophone d’intégration régionale par l’Enseignement Supérieur et la Recherche scientifique, « le CAMES joue concomitamment le rôle d’agence d’assurance qualité externe pour la crédibilisation de nos niveaux de formation et d’évaluation», peut-on lire dans le compte rendu de ce conseil des ministres rendu public par le porte parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

Bernard MPOYI



Dans une vidéo devenue virale dans la toile, le président Rwandais Paul Kagamé, s’exprimant en kinyarwanda pendant 1’56’’, laisse tomber le masque et affirme, urbi et orbi, qu’il ne croît plus aux vertus des négociations et est décidé à faire la guerre non pas au Rwanda mais, ô provocation, en  RDC parce que celle-ci a de l’espace et héberge les "Forces démocratiques pour la libération du Rwanda" (rébellion armée contre le régime Kagamé) (sic).

Cette déclaration de l’homme fort de Kigali confirme ses velléités expansionnistes et toute sa campagne de déstabilisation de la RDC, depuis plus de deux décennies, confère au peuple Congolais la détermination de défendre sa terre les armes à la main.

Les soldats Rwandais capturés par la population de Rutshuru sont des preuves de l’implication du Rwanda dans cette guerre que Kagamé mène contre la RDC.

Donc la rébellion de M23 est un prétexte grossier pour camoufler l’agression rwandaise.

L’armée régulière rwandaise, sous couvert du M23 (rébellion armée défaite par les FARDC en 2013), a lancé tôt mercredi 25 mai dernier des attaques simultanées contre des positions de l’armée congolaise à Kibumba, territoire de Nyiragongo, et autour de Tchanzu, Runyonti et Kanombe, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Néanmoins les Forces armées de la RDC ont réussi à la repousser.

Au vu de cette vidéo, il n’y a l’ombre d’aucun doute que la RDC est en présence d’un voisin belliqueux qu’il faille traiter comme tel.

Ali Kalonga



À travers une mise au point rendue publique le dimanche 29 mai 2022, le bureau politique de César Limbaya, gouverneur nouvellement élu de la province de la Mongala, crie au « scandale » suite à son invalidation par le Conseil d'État.

L'arrêt du Conseil d'État fait suite à l'appel formulé par Aimé Bokungu candidat malheureux lors de l'élection de gouverneur avec 6 voix contre 13 pour César Limbaya.

Selon son bureau politique, cet arrêt du Conseil d'État viole la disposition légale de l'article 75 de la loi électorale.

« L'arrêt rendu par le Conseil d'État en rapport avec l'appel formulé par Aimé Bokungu, candidat malheureux ayant obtenu 6 voix lors des élections de gouverneur dans la province de la Mongala, au détriment du candidat gouverneur élu, confirmé par la cour d'appel de la Mongala en la personne de César Limbaya, ne respecte aucune disposition légale, confère l'article 75 de la loi électorale», a dénoncé le bureau politique de César Limbaya.

À l'en croire, le Conseil d'État devrait ordonner à la commission électorale nationale indépendante (CENI), d'organiser un nouveau scrutin et non proclamer le candidat malheureux ayant obtenu 6 voix.

« Le candidat Limbaya a obtenu 13 sur 20, plus de la majorité. Et la loi n'autorise pas qu'en cas d'annulation des résultats que le perdant avec 6 voix puisse être proclamé gouverneur, mais plutôt le conseil se doit d'ordonner à la CENI, l'organisation d'un nouveau scrutin dans les 72h. Dispositions non respectées par le Conseil d'État », a martelé son bureau politique.

De ce fait, il qualifie de scandaleux cet arrêt de la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire et sollicite l'implication personnelle du président de la République Félix Tshisekedi pour corriger cette «injustice».

« De ce qui précède, il est scandaleux pour le Conseil d'État de rendre une décision anticonstitutionnelle, illégale, injuste et honteuse pour un État de droit prôné par le président de la République dont les institutions judiciaires sont censées être les piliers. L'opinion en appelle au chef de l'État pour son implication personnelle à faire cesser et corriger cette injustice en sa qualité de garant du bon fonctionnement des institutions du pays. Ceci dans le but de faire respecter la volonté du souverain primaire exprimé au travers des députés provinciaux. Faire le contraire risquerait d'être du désordre et du manque de la cohésion entre fils et filles de la Mongala », a-t-il ajouté.

Il sied de rappeler que la province de la Mongala a connu une crise institutionnelle depuis sa création comme province il y a quelques années suite aux conflits entre les députés provinciaux et le gouverneur.

Cette élection devrait apporter une nouvelle ère dans cette partie du pays, avec un nouveau gouverneur élu.

Roberto Tshahe



En marge de la fête des mères célébrée le dernier dimanche du mois de mai dans l'espace Francophone, Vlisco Congo a honoré ses distributrices opérant dans les galeries commerciales Bisou-Bisou et Économat à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, à travers sa nouvelle campagne "Kobota elengi". Il s'agit là d'une plateforme dédiée à la promotion de la fête des mamans au Congo-Kinshasa.

La directrice régionale de Vlisco, Edwine Endundo, a fait, vendredi dernier, la descente dans ces lieux de négoce pour rendre hommage à ces femmes qui travaillent d'arrache-pied pour nourrir leurs familles.

Sur place, elle a visité les stands de chaque vendeuse des produits Vlisco, avant de partager un repas ensemble, question de consolider les liens existants.

Par la même occasion, les distributrices des produits Vlisco ont soumis leurs désidératas à la directrice régionale de Vlisco. Cette dernière a promis son implication pour des solutions idoines. 

"L'objet de ma visite, c'est de rendre honneur à nos mamans. Comme vous le savez, dimanche prochain, c'est la fête des mères et j'ai souhaité rendre hommage à nos mamans Vlisco en leur souhaitant une joyeuse fête des mères. Et ça a été pour moi, l'occasion d'entendre leurs doléances, leurs problèmes, les soucis qu'on rencontre au quotidien dans la distribution de nos produits", a déclaré Edwine Endundo.

S'agissant de "Kobota elengi", elle a laissé entendre que c'est un concept lancé par Vlisco, pour célébrer les mamans. 

"[ Kobota elengi ], c'est sur ce slogan que nous avons placé le mois de mai. Il s'agit, pour nous, de célébrer la maternité mais la maternité dans toutes ses formes. Une maternité peut-être biologique, elle peut aussi se matérialiser par un soutien. Nous avons voulu, par [ Kobota elengi ], sensibiliser les uns et les autres sur la nécessité de célébrer nos mamans", a soutenu la directrice régionale de Vlisco.

De leur côté, les distributrices des produits Vlisco des galeries commerciales Bisou-Bisou et Économat se sont réjouies de la visite de cette entreprise de textile.

"Nous sommes grandement dans la joie d'accueillir maman Edwine Endundo, représentante de Vlisco au Congo parce que nous, depuis qu'on a démoli le grand marché Nzando, nous avons fait des efforts pour créer nos espaces de vente. Quand elle est venue, nous avons vu que nous ne sommes pas délaissées, nous avons vu que nous sommes entre les mains de Vlisco. Comme elle est représentante de Vlisco, elle ne nous abandonne pas. Nous allons continuer nos actions de vendre le Superwax hollandais", a confié Bibiche Bilonda, vendeuse des produits Vlisco Congo à la galerie Économat.

Vlisco est une entreprise hollandaise qui travaille dans le textile depuis 175 ans. En RDC, cette entreprise s'est implantée en 2012. Vlisco occupe la première place du marché du pagne grâce à la qualité constante de ses produits. Il est défini dans la société congolaise comme un symbole de luxe et de réussite.

Prince Mayiro

A Propos

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Ali Kalonga

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