S'enquérir de l'état d'avancement des travaux de construction et réhabilitation des sites qui accueilleront les 9es Jeux de la Francophonie afin de pousser les entreprises sur terrain à mettre un coup d'accélérateur, tel a été l'objectif de la ronde effectuée le lundi 29 août 2022 sur les différents chantiers par le directeur national de ces Jeux, Isidore Kwandja. 

Le Stade des Martyrs où s'exécutent notamment les travaux de construction d'un gymnase jumelé, de rénovation d'un stadium de Basketball ainsi que l'érection du bâtiment du Centre d'Informations Techniques, a constitué la première étape de sa visite. Il a reçu des explications des ingénieurs qui travaillent de part et d'autre. 

Ensuite, le directeur national des 9es Jeux de la Francophonie a pris la direction du Stade Tata Raphaël. Les travaux de construction, entre autres, du village des Jeux, du hall de tenis de table, d'un gymnase omnisports (judo et lutte libre) sont toujours en cours. 

Après avoir passé au peigne fin tous ces travaux, I. Kwandja a laissé entendre que les sites où il y aura des préfabriqués et l’utilisation des structures métalliques à poser, sont presqu'à la fin de l'étape de la fondation. 

« J'ai trouvé les ouvriers sur les chantiers en train de travailler. Le gros du travail qui est fait dans le cadre des infrastructures sportives, ce sont les fondations. Elles sont déjà exécutées à 90%. Des entrepreneurs m'ont dit qu'ils ont commandé des structures métalliques qui pourront être à Kinshasa dans 2 ou 3 mois. D'ici la fin de cette année, nous allons voir peut-être une grande évolution au niveau de la construction des infrastructures », a-t-il fait savoir. 

À 11 mois de l'ouverture des Jeux, il a demandé aux parties prenantes (Gouvernement et les entreprises) de mettre les bouchées doubles pour que ces travaux finissent à temps. 

« Nous ne pouvons plus nous permettre de perdre une journée, une semaine ou un mois. Les jours sont comptés. Du côté du Gouvernement, nous devons faire l'effort pour que le paiement puisse suivre afin que les entrepreneurs ne puissent pas trouver des raisons pour justifier leur retard. De ce que j'ai vu partout où je suis passé, les fondations sont en train de finir. Les structures métalliques sont commandées. J'ai dit à tous les entrepreneurs que ceux qui ne sont pas en mesure de faire le travail, nous allons trouver d'autres entrepreneurs pour le faire. Maintenant, les entrepreneurs m'ont fait remarquer que le paiement doit suivre. C'est très important », a souligné le directeur national des 9es Jeux de la Francophonie. 

Il a réitéré la détermination de la RDC de relever ce défi. 

« Pour les gens qui ne savent pas, ils peuvent se dire que les travaux n'avancent pas, mais pour nous qui avons l'information et sommes en contact avec les entrepreneurs, nous avons reçu l'assurance que les structures métalliques arrivent d'ici la fin de l'année et les fondations sont presque terminées. Si les structures métalliques arrivaient, nous serons autour de 70 ou 80% de l'exécution des travaux. Il ne restera que les travaux de finissage. Nous serons en mesure d'organiser ces Jeux puisque nous faisons le suivi nécessaire. Le Gouvernement a pris la chose au sérieux et est en train de mettre les moyens », a affirmé I. Kwandja. 

Les 9es Jeux de la Francophonie auront lieu du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa, capitale de la RDC.

Merveil Molo



L'artiste musicien, Héritier Wata a obtenu, ce lundi 29 août 2022, 57% aux Examens d'État, pour le compte de Kinshasa Mont-amba.

Cette réussite aux EXETAT coïncide avec le 40ème anniversaire d'âge du chanteur congolais qui tombe exactement ce jour.

Le patron de la team Wata avait bien avant célébré sa 4ème décennie sur cette terre avec ses fans, le dimanche 28 août dernier, au millionnaire club, dans la commune de la Gombe.

Rappelons que, Héritier Wata compte deux albums depuis le début de sa carrière solo. Il s'agit donc de "Retirada" sorti en 2016 et "Mi-ange Mi-démon" largué en 2020.

Gratis Makabi



Pour la première activité d’échange organisée ce lundi 29 août par le club des photographes de l’ambassade des Etats-Unis en RDC en vue de célébrer la journée mondiale de la photographie, les discussions ont tourné autour de la narration photographique. Une vingtaine de participants, à majorité photographes, a bénéficié de l’expérience des intervenants comme Justin Makangara, photojournaliste et Patient Ligodi, journaliste et Directeur Général du média en ligne ACTUALITE.CD.  

La narration photographique, considérée comme élément de base d’un photographe professionnel, a été visitée sous plusieurs formes. Dans son élaboration et sa production, mais aussi sa distribution. Pour l’organisation, cette première rencontre visait à soulever ce côté narratif dans le milieu photographique congolais qui, a-t-on dit, pose quelques problèmes. « Un photographe ne peut pas faire sa photo sans suivre les principes narratifs », a signifié Samy Ntumba, initiateur de ce club.

Le premier intervenant, le photojournaliste Justin Makangara, a recommandé aux photographes présents d’être ceux qui doivent raconter l’histoire du pays dans leur narration photographique pour montrer ce que les autres ne connaissent pas de notre société et ne pas laisser les autres le faire avec leur regard. Il préfère que les histoires à documenter soient d’abord celles qui se passent autour de chacun avant d’aller plus loin. Une fois le sujet trouvé, chercher minutieusement les détails, faire confiance à son instinct, être original tout en ayant passé en revue le travail des autres sur le même sujet.

« Ce que je conseille, c’est de se documenter en permanence, lire les livres de la photographie, se documenter sur le travail des autres. Comment ils racontent, comment ils traitent les sujets. La logique de la photographie est de ne pas partir des réponses, mais plutôt des questions », a-t-il dit. 

Justin Makangara prend la narration photographique comme une histoire photographique qui a un début, un milieu et une fin. L’amour de ce qu’on photographie, il l’a cité parmi les éléments importants pour le travail de photographe, l’adaptation à la mutation du monde, essayer tous les genres photographiques, se poser des questions, éviter de se faire manipuler, savoir quel type de client avec qui travailler : média, entreprise, particulier, etc.

« La majorité des photographes sont autodidactes. Ce genre de partage permet à chacun de tirer quelque chose. La photographie ne se résume pas à une photo réalisée pour un client. La photographie, c’est la science, le département de photo de l’académie des beaux-arts le montre. La photographie permet de lire la vision de quelqu’un, de regarder l’histoire », a dit Jamil Lusala, un photographe ayant participé à la rencontre.      

Quant à Patient Ligodi, il est revenu sur le travail des photographes dans le journalisme. Un photojournaliste est 100% journaliste et 100% photographe, estime-t-il. Pour réussir son travail de photographe dans les médias, il a cité des éléments tels que la compréhension des médias et leur fonctionnement, de la société, de l’audience des médias et des besoins pour travailler avec eux. Le réseautage, choisir entre faire des photos d’illustration ou des photos qui sont des sujets de narration, comprendre ce qui fait bouger le monde aujourd’hui, l’impact du sujet dans la société, font également partie des éléments à tenir en compte.

Pour être plus original, il a proposé des sujets tels que Kuluna, Pakadjuma, sapeurs, musiciens, les manifestations, les mines, les morgues et les cimetières, l’eau potable, les constructions anarchiques. Des sujets dont la documentation n’est pas assez poussée et que les photographes peuvent récupérer.

Le club des photographes de l’ambassade des Etats-Unis en RDC existe depuis le mois de février dernier, à la suite d’une sélection à une série d'ateliers et master class avec le coach Jason Gardner, sur le management dans le domaine de la photographie et celui du cinéma. Ensuite, dans le cadre du festival Kongo River, les photographes membres du club ont exposé leurs œuvres en tant que club, pour la première fois, du 14 au 16 juin.

Ce club de photographie compte 9 membres, parmi lesquels Anastasie Langu, Bienvenue Dingu, Deo Mvula, Dewit John Makengo, Gloire Ndoko, Jamil Lusala, Mira Dunoyer, Rigeane Apata, Samy Ntumba, l'initiateur du projet. Le club a le projet d’élargir son champ avec d’autres photographes pour des ateliers et expositions à venir.

Emmanuel Kuzamba

 



Du 1 au 3 septembre 2022 se tiendra la 4ème édition de l'évènement culturel de mode dénommé “Kinshasa Mboka ya Masano” à l'Institut national pilote d'enseignement des sciences de santé (INPSS).

L'objectif poursuivi est de mettre en lumière les relations des stylistes congolais et africains en général afin de contribuer efficacement aux efforts des acteurs vestimentaires sur le plan promotionnel.

« L'objectif de Kinshasa Mboka ya Masano, c'est déjà de faire connaître le secteur de la mode et surtout de faire connaître les activités connexes au secteur de la mode plus précisément à Kinshasa et dans toutes les villes provinces en RDC. C'est un événement qui est d'abord culturel mais aussi touristique. Il cherche à appeler les gens vers la RDC, qu'ils voient ce que nous sommes capables de faire afin qu'ils puissent faire confiance à la mode congolaise », a fait savoir Lydia Nsambayi, initiatrice de l’évènement.

Pendant 3 jours, les activités se dérouleront entre défilés de mode, panels, expositions, concours et la soirée de gala. Mais également la remise des brevets et une subvention de la fondation aux jeunes stylistes qui ont participé à la formation en stylisme de mode vestimentaire et entrepreneuriat axés sur trois principes : la création, la réalisation et la présentation.

Après Kinshasa, une descente est également prévue à Bukavu où il se tiendra de nombreuses autres activités dont des défilés de mode dans un paysage naturel.

Le thème retenu pour cette énième édition est « Rumba et style dans la nature ». Les professionnels de l'art vestimentaire entendent lors de la tenue de cet événement réfléchir sur comment synchroniser la musique et le vêtement.

Créé par l'entreprise Lydia Design et la fondation Young Molato, « Kinshasa Mboka Ya Masano » est un événement de la mode initié par Lydia Nsambayi, Prix Lokumu de la mode 2021. Le panel de réflexion de la première édition a tourné autour du tribalisme, à la deuxième édition autour de l’identité vestimentaire congolaise, et la troisième édition autour de l’égalité et le défi de la pandémie de Covid-19.

Grâce Guka



Le cardinal Fridolin Ambongo, évêque métropolitain de Kinshasa, est arrivé ce jeudi 25 août à Rome, en Italie, pour prendre part au consistoire de la création de 21 nouveaux cardinaux par le pape François.“Le 27 août prochain, j’organiserai un consistoire pour la nomination de nouveaux cardinaux”, avait annoncé le Saint-Père juste après sa traditionnelle prière dominicale, prononcée depuis la fenêtre du palais apostolique donnant sur la place Saint-Pierre.

La création de ces nouveaux cardinaux a pour objet d’augmenter le nombre des cardinaux électeurs tombé à 117. Cinq parmi les nouveaux cardinaux ayant déjà atteint l’âge de 80 ans ne seront pas électeurs lors de l’élection du nouveau Pape.

Voici les noms des nouveaux cardinaux cités par le souverain pontife lors de l’annonce de la tenue de ce huitième consistoire de son pontificat. Le Saint-Père avait pris le soin de préciser leurs titres respectifs.

Parmi les futurs cardinaux électeurs figurent Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille (sud de la France), Peter Okpaleke, évêque d’Ekwulobia (Nigeria), Leonardo Ulrich Steiner, archevêque de Manaus (Brésil), Filipe Neri António Sebastião di Rosário Ferrão, archevêque de Goa et Damão (Inde), Robert Walter McElroy, évêque de San Diego (Etats-Unis) et Virgilio Do Carmo Da Silva, archevêque de Dili (Timor Oriental), Oscar Cantoni, évêque de Côme (Italie), Anthony Poola, archevêque de Hyderabad (Inde), Paulo Cezar Costa, archevêque de Brasilia (Brésil), Richard Kuuia Baawobr, évêque de Wa (Ghana), William Seng Chye Goh, archevêque de Singapour, Adalberto Martinez Flores, archevêque d’Asunción (Paraguay) et Giorgio Marengo, préfet apostolique d’Oulan Bator(Mongolie).

Trois futurs cardinaux occupent des fonctions dans la Curie (gouvernement du Vatican) : Arthur Roche, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, Lazzaro You Heung-sik, préfet de la congrégation pour le clergé, et Fernando Vérgez Alzaga, président du gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican. Les cinq nouveaux cardinaux âgés de plus de 80 ans, qui ne pourront donc pas voter, sont Jorge Enrique Jiménez Carvajal, archevêque émérite de Carthagène (Colombie), Lucas Van Looy, archevêque émérite de Gand (Belgique), Arrigo Miglio, archevêque émérite de Cagliari (Sardaigne, Italie), Gianfranco Ghirlanda, professeur de théologie, et Fortunato Frezza, chanoine de Saint-Pierre.

ouragan.cd/CC



L'artiste musicien, Gaz Mawete va se produire, ce samedi 27 août 2022, à Rennes, en France, dans le cadre de White Garden Party.

Le chanteur congolais aligne des concerts et shows cases dans le vieux continent depuis la sortie en mars dernier de tout premier opus intitulé "Puzzle".

Il s'est déjà produit à la Maroquinerie à Paris (France), au Dyoukes Club à Bruxelles (Belgique), à la Chokolate Cory à Düsseldorf (Allemagne), Viveyard à Oslo (Norvège), et Anadolu Hôtel en Chypre du nord.

Dans l'album Puzzle, l'on retrouve des morceaux qui cartonnent tels que que 500 en collaboration avec Chily, Miam miam chanté avec Keblack, et Se na se en feat avec le chanteur ivoirien Suspect 95.

Outre ces featurings, y a des chansons chantées en solo telles que Etumba, Tintin, Ba seki nga, Ma moitié, Fofana, Baby mama et dans le noir.

 Gratis Makabi

 


L’ancien directeur du Chef de l’État, Vital Kamerhe est de nouveau dans le premier cercle du pouvoir après ces déboires judiciaires. L’homme des 100 jours a été vu, ce mardi 23 août 2022 à la Cité de l’Union Africaine aux côtés du ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula et de l’ancien président nigérian Olesegun Obasanjo, qui a été invité par le président de la République Félix Tshisekedi.

Selon une source à la présidence, le président de l’Union pour la Nation Congolaise sera chargé par le président de la République de jouer un rôle important pour le retour de la paix à l’Est de la République.

L’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a repris le lundi dernier, les activités politiques formelles après deux années d’absence officielle sur la scène politique. Il avait présider, la réunion du bureau politique de son parti, Union pour la Nation congolaise (UNC).

La réunion du lundi 22 août élargie aux députés membres de l’UNC et autres hauts cadres a été, pour Vital Kamerhe, la première activité politique formelle depuis son acquittement, il y a deux mois, par la Cour de cassation.

Roger AMANI



La Synergie des mouvements citoyens annonce la reprise des manifestations visant à réclamer le départ de la Mission de l'organisation des Nations-Unies au Congo (MONUSCO) pour ce jeudi 25 août.

C'est que ces associations citoyennes font savoir dans un communiqué parvenu à 7SUR7.CD ce mercredi. Elles se réjouissent du retrait de la MONUSCO de la ville de Butembo, mais tiennent à un départ effectif de la mission accusée d'inefficacité dans la traque de la centaine de groupes armés actifs au Nord-Kivu.

« Nous disons Non aux délocalisations mais au départ non négocié de la MONUSCO et agences du système des Nations-Unies », insistent les mouvements citoyens.

Dans la semaine du 25 au 31 juillet dernier, une trentaine de personnes ont trouvé la mort lors des manifestations contre la MONUSCO dans plusieurs villes de l'Est du pays. Après l'enterrement des victimes, les mouvements citoyens estiment que la trêve a pris fin.

« Nous serons toujours dans les rues pour imposer le départ du dernier contingent de la MONUSCO. Prenons déjà des dispositions nécessaires car la victoire est à notre porte. Ne pas poursuivre la lutte, c'est cracher sur la mémoire des congolais tués dans la lutte anti-MONUSCO », concluent-ils.

La MONUSCO, est la mission de l'ONU de maintient de la paix la plus importante au monde. Déployée en République démocratique du Congo en 1999, la force a longtemps été accusée de ne pas pleinement remplir sa mission de stabiliser le Congo. À ce jour, les mouvements citoyens l'accusent de collaborer avec certains groupes armés.

Glody Murhabazi, à Goma

A Propos

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Ali Kalonga

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