Le ministère des Finances révèle que 70.053 enseignants nouvelles unités qui ont été mécanisés, recevront leur salaire du mois d’avril, mai ensuite celui de juin dans les prochains jours. Il a fait cette annonce le vendredi 20 mai dernier à l’issue d’une séance de travail avec les syndicalistes de l’EPST.
« Je confirme que le paiement a été effectué. Il s’agit de 3 mois pour toutes les nouvelles unités de l’EPST. C’est 70.053 enseignants qui ont été mécanisés et qui seront payés dans les prochains jours. Et donc, au courant de ce mois de mai, nous allons payer les mois d’avril et mai, et au mois de juin, nous allons également payer le mois de Juin. », rapporte le conseiller en trésorerie du ministre des Finances.
Il ajoute que dès le mois de juillet, les salaires des enseignants nouvelles unités seront intégrés dans l’état liquidatif. De ce fait, le ministère des Finances estime que le problème sera résolu.
« Les enseignants peuvent se calmer. Qu’ils soient apaisés, ils auront leur argent dans les tout prochains jours. Il suffira pour eux de suivre avec leurs Banques respectives pour bénéficier de leur salaire », ajoute-t-il.
Pour Cécile Tshiyombo, secrétaire générale du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO), qui confirme également la paie des enseignants nouvelles unités, le problème a été résolu.
« Nous avons compris qu’il y avait incompréhension. Nous voilà autour des conseillers et le ministre qui vient de monter dans son cabinet. Il y aura la paie pour les enseignants nouvelles unités et ça sera pour deux mois d’abord avril et mai, et ensuite le mois de Juin et au mois de juillet la paie sera intégrée dans les fichiers. Nous demandons aux enseignants nouvelles unités qui pensaient que la paie n’était pas vraiment assurée de rester calme, de comprendre que (…) la problématique a été décantée », a-t-elle dit.
L’Intersyndicale des syndicats des enseignants de l’Enseignement primaire, secondaire et technique avait exigé au gouvernement Sama Lukonde, le 17 mai dernier, de décaisser de manière « immédiate » et « sans condition », la paie complémentaire du mois d’avril des enseignants nouvelles unités et les frais de fonctionnement des établissements scolaires dans un délai de 48h (2 jours). Il menaçait d’aller en grève au cas où ces conditions ne sont pas réunies selon leur ultimatum.
Christian Malele
La Cour d'appel de la Mongala qui fait office de la Cour administrative d'appel a confirmé l'élection de maître César Limbaya à la tête de cette province. Cette plus haute juridiction l'a fait savoir dans son arrêt rendu public à l'audience du samedi 21 mai 2022.
Cette instance judiciaire a jugé recevable mais non fondée la requête en annulation de l'élection du gouverneur de cette province introduite par le candidat malheureux Aimé Bokungu, qui dénonce la corruption qui, selon ses dires, a caractérisé ce scrutin remporté dès le premier tour par maître César Limbaya.
Pour rappel, maître César Limbaya, ticket de l'Union sacrée de la nation du président Félix Antoine Tshisekedi a été élu gouverneur de la Mongala le 06 mai dernier. Ce, avec 13 voix sur 20 votants en remplacement de Crispin Ngbundu Malengo, ancien gouverneur de ladite province qui a été destitué par l'Assemblée provinciale pour détournement des deniers publics en décembre 2020.
César Augustin Mokano Zawa
Le général Patience Mushid Yav séjourne à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, depuis le vendredi 20 mai 2022. Sa mission dans la région consiste notamment à enquêter sur la présence « irrégulière » de 750 policiers.
Devant la presse locale, le samedi, le commissaire général adjoint en charge de la police administrative a indiqué que ces policiers seront identifiés dans un rapport qui sera, par la suite, envoyé à Kinshasa.
« Je suis dans le Lualaba accompagné d'une grande délégation. Parmi elle, un grand général de la Police, le directeur des ressources humaines et tant d'autres. Ils sont venus s'enquérir d'une présence massive des policiers venant d'autres provinces. Il a plu aux deux gouverneurs, celui du Haut-Katanga et du Lualaba de dénoncer cette présence massive et irrégulière. Alors Kinshasa nous a dépêché pour s'enquérir, pour identifier ces policiers, faire un rapport à Kinshasa pour une décision à prendre », a-t-il affirmé.
Il a fait savoir en outre que cette situation doit être régularisée de peur qu'elle ne favorise l'insécurité dans cette région.
« Nous devons régulariser cette situation. Imaginez-vous, un policier qui est à Kolwezi, lorsqu'il fait deux ou trois mois impayé, il s'attaque à notre population et tracasse notre population. Et l'autorité provinciale ne sera pas d'accord avec ça », a-t-il renchéri.
Avant le Lualaba, le général Patience Mushid Yav a séjourné dans la province voisine du Haut-Katanga pour la même mission.
Le 2 avril dernier, Jacques Kyabula, gouverneur du Haut-Katanga a alerté sur la présence de 750 policiers « armés » en province du Grand Kasaï. Le général Mushid Yav a confirmé leur séjour irrégulier dans la région mais il a précisé que ces forces de l’ordre ne détiennent pas des armes.
Marcelo Mfumu, à Kolwezi
La Cour d'Appel du Maniema, siègeant au premier degré en matière de contentieux électoral, a confirmé l'élection du gouverneur Hubert Kindanda Kishabongo conformément aux résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Le verdict de cette juridiction qui fait office de la Cour administrative d'appel a été prononcé dans la soirée de vendredi 20 mai 2022 après l'audience publique qui a eu lieu jeudi dernier.
Pour rappel, 3 candidats malheureux avaient introduit leurs requêtes auprès du greffe de la Cour d'Appel pour demander l'annulation de l'élection du gouverneur et vice-gouverneur notamment pour « fraude » sur la liste électorale.
Hubert Kindanda Kishabongo était le ticket de l'Union sacrée au Maniema pour ce marathon électoral déroulé le 06 mai dernier.
Morisho Tambwe, à Kindu
La ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, va abriter, du 23 au 27 mai 2022, la 39ème session ordinaire des ministres du Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES).
C'est la cellule de communication du ministère de l'ESU qui l'a annoncé le vendredi 20 mai 2022.
"Après plusieurs semaines consacrées aux préparatifs, le ministre congolais de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Muhindo Nzangi Butondo, est heureux de voir que cette grande activité qui permet la visibilité de la RDC dans le domaine universitaire s’organiser à Kinshasa. Il rassure que toutes les conditions sont réunies pour le bon déroulement de la 39eme session ordinaire des ministres du CAMES, sous la présidence du ministre ivoirien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara", peut-on lire dans une dépêche de la cellule de communication du ministère de l'ESU.
Ces assises représentent une occasion pour le secrétariat général du CAMES de présenter, entre autres, son bilan d’activités 2021 et les dossiers soumis, à l’adoption du Conseil pour aider à la bonne marche de l’Institution. Les résultats de l’évaluation externe du Plan stratégique de développement du CAMES (PSDC 2020-2022) seront également présentés au Conseil, pour aider à bâtir un CAMES fort et répondant davantage aux aspirations de ses parties prenantes.
À Kinshasa, 16 délégations ministérielles sont attendues pour participer à ces travaux.
D'après le programme évoqué par la cellule de communication du ministère de l'ESU, ces assises débuteront par la réunion du comité des experts qui se tiendra le 23 et 24 mai. C'est le ministre congolais de l'ESU, Muhindo Nzangi, qui la présidera.
Dans la matinée du 25 mai, il est prévu la réunion du réseau des partenaires techniques et financiers du CAMES. Le même jour, il y aura également la réunion du conseil de l’ordre international des palmes académiques du CAMES (OIPA/CAMES).
Les travaux proprement dits seront ouverts le jeudi prochain. Ils seront présidés par le Premier ministe congolais, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.
En marge de la cérémonie de clôture un jour après, une cérémonie de réception dans l’ordre international des palmes académiques du CAMES (OIPA/CAMES) sera organisée pour reconnaitre et magnifier les mérites de plusieurs personnalités qui ont contribué au rayonnement du CAMES en particulier et au progrès des systèmes africains d’éducation et de formation, en général.
La première délégation d’experts séjourne déjà à Kinshasa. D’autres délégations ministérielles des pays concernés par le CAMES sont attendues.
Merveil Molo
La plénière du Sénat a désigné le sénateur Mbonga Magalu Engwanda Louis comme candidat au poste de juge à la Cour constitutionnelle en remplacement de Polycarpe Mongulu décédé le mois dernier. Tous deux sont originaires de la Mongala.
C'était au cours de la plénière tenue à huis-clos le vendredi 20 mai 2022 dans la salle des conférences internationales du Palais du peuple.
Cette résolution du Sénat sera entérinée au cours d'un congrès qui se tiendra ce lundi dans la Salle de Congrès du Palais du peuple.
Il sied de signaler que cet ancien gouverneur de la Mongala a été choisi par la chambre haute du Parlement du fait que sur les 3 juges du quota du parlement, un seul doit être remplacé. Il s'agit de celui qui a été envoyé par le Sénat. Les deux autres de l’Assemblée nationale étant toujours en poste.
Moïse Dianyishayi
Devant le poids des dossiers judiciaires potentiels qui s’amoncelle, l’ancien premier ministre (2012-2016) Augustin Matata Ponyo a quitté vendredi 20 mai Kinshasa pour les Etats-Unis d’Amérique. Es-ce une fuite ? L’avenir répondra.
Mais son entourage répond déjà que Matata est invité par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres (sic).
La réalité congolaise est que la responsabilité de « l’homme à la cravate rouge » est épinglée dans plusieurs affaires de détournement des fonds publics: l’achat des locomotives, la construction des stades et des 1500 écoles, le barrage de Katende et le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.
A propos de la saga de Bukanga Lonzo, l’Inspecteur général des Finances, Jules Angeleti, tranche : « Les accusations au niveau de l’opinion de la classe politique ont déjà fait l’objet des mises sur le dos de l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il avait souhaité que l’Inspection générale des finances puisse enquêter sur les faits. Le travail a été fait, selon les règles de l’art, et les conclusions d’une manière contradictoire avaient été établies. Monsieur Augustin Matata Ponyo était informé de tout. Les chiffres avancés par l’Inspection générale des finances sont documentés avec les pièces à l’appui et je peux vous confirmer que la République démocratique du Congo a perdu 287 millions de dollars dans ce projet du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo ».
Malgré que la Cour constitutionnelle se soit déclarée incompétente dans l’affaire qui mettait notamment en cause Matata Ponyo, le dossier est loin d’être clos.
Ali Kalonga
Le juge constitutionnel du quota du Parlement sera connu, le lundi 23 mai prochain, à l'issue d'un congrès convoqué, à cet effet, sur demande du président Tshisekedi.
C'est l'essentiel du compte-rendu de la réunion mixte Assemblée nationale - Sénat tenue ce jeudi 19 mai 2022 au Palais du peuple à Kinshasa, capitale de la RD Congo.
« Nous avons eu 5 points à l'ordre du jour. Le premier point, nous avons fait l'état des lieux de toutes les matières qui sont passées entre l'Assemblée nationale et le Sénat, on a essayé d'évaluer à quel niveau se trouve chaque projet et proposition. Au deuxième point, sur l'état des lieux de la loi électorale qui se trouve encore au niveau de l'Assemblée nationale, les collègues du bureau ( de la chambre basse, ndlr) nous ont promis de nous le transmettre le plus rapidement possible afin de nous permettre de statuer sur ça avant la fin de cette session. Au troisième point, on a parlé des commissions paritaires que nous devons constituer parce qu’il y a des matières que nous devrons vider avant cette session et avant de finir nous avons parlé du congrès qui devra être convoqué au lundi parce que nous avons reçu la lettre du chef de l'État de convoquer en urgence le congrès afin de choisir un juge qui revient du compte du Parlement », a fait savoir le sénateur Michel Kanyimbu, rapporteur du Sénat.
Composée actuellement de 6 juges après la mise à l'écart des juges Dieudonné Kaluba et Évariste-Prince Funga suite au tirage au sort, la Cour constitutionnelle ne peut pas valablement siéger.
Après le Parlement, le président de la République et le Conseil supérieur de la Magistrature devront chacun pourvoir un juge pour permettre à la haute Cour d'afficher complet (9 membres).
Moise Dianyishayi