A travers une ordonnance lue sur les antennes de la RTNC, le président de la République, Félix Tshisekedi a signé une ordonnance autorisant la ratification du protocole de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) sur la science, la technologie et l’innovation.

Le protocole de la SADC sur la science, la technologie et l’innovation (STI) a été signé à Johannesburg par 14 pays africains dont la République Démocratique du Congo le 17 août 2008.

La science et la technologie sont des questions transversales pour la région de la SADC, affectant tous les aspects du développement socio-économique de la région. Reconnaissant que ces facteurs jouent un rôle important dans l’avenir de l’Afrique australe, la SADC a adopté son protocole sur la science, la technologie et l’innovation le 17 août 2008 afin de favoriser la coopération et de promouvoir le développement de la science et de la technologie dans la région.

En signant le protocole, les États membres ont convenu de coopérer sur les mécanismes institutionnels de la science, de la technologie et de l’innovation. Le protocole définit ces institutions, ainsi que leurs comités et sous-comités, leur composition, leurs fonctions, leurs systèmes de financement de leurs initiatives et leurs méthodes de suivi des progrès. L’objectif est de promouvoir le développement et l’harmonisation des politiques de science, de technologie et d’innovation, en préconisant l’investissement dans la recherche et le développement et en promouvant la sensibilisation du public à la science et à la technologie.

Les buts et objectifs dudit Protocole dans la région sont notamment:

• Renforcer la coopération et la coordination régionales ;

• Promouvoir le développement et l’harmonisation des politiques ;

• Partager les expériences et mutualiser les ressources ;

• Promouvoir la compréhension, la sensibilisation et la participation du public ;

• Promouvoir la valeur des systèmes de connaissances autochtones et des technologies ;

• Attirer, motiver et retenir les scientifiques ;

• Renforcer les capacités institutionnelles et faciliter la coopération et les réseaux institutionnels ;

• Améliorer et renforcer la protection des droits de propriété intellectuelle ;

• Accroître l’accès à l’enseignement et à l’apprentissage des sciences fondamentales et des mathématiques ; et promouvoir l’équité et l’égalité entre les sexes dans l’enseignement et l’apprentissage à tous les niveaux de l’éducation.

Il s’agit de la première décision du président congolais entant que président en exercice de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Carmel NDEO



C'est officiel depuis le mercredi 17 août dernier. Le chef de l'État de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est le nouveau président de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC).

Dans son discours d'acceptation de mandat lors du 42ème Sommet des chefs d'États de la SADC qui se tient à Kinshasa, Félix Tshisekedi a rassuré que la République démocratique du Congo, par le truchement de son Gouvernement, s'engage à appuyer la mise en œuvre des programmes et des projets inscrits dans le Plan indicatif régional de développement stratégique (RISDP) 2020 à 2030, inspiré par la vision 2050 de la SADC. 

« Notre chère Communauté se donne donc pour mission de promouvoir la croissance économique durable et équitable, le développement socioéconomique au moyen de systèmes efficients de production, du renforcement de la coopération et de l’intégration, de la bonne gouvernance, de la paix et de la sécurité durables, de sorte que la région s’impose comme un acteur compétitif et efficace sur la scène internationale et au sein de l’économie mondiale », a déclaré Félix Tshisekedi.

Dans la foulée, a indiqué que durant son mandat, il va s'activer à implémenter, les programmes destinés à développer les infrastructures et les services de la région, qui sont en lien direct avec les principales stratégies de la SADC qui visent à stimuler l’intégration économique et à éradiquer la pauvreté dans la Région.

« Nos objectifs, tels que définis dans le Plan indicatif régional de développement stratégique (RISDP) 2020-2030, font ressortir le développement industriel et l’intégration des marchés comme catalyseurs de l’industrialisation dans la région. La SADC dispose ainsi d’une stratégie pour l’industrialisation (2015 - 2063) et d’une feuille de route, qui a pour objectif de stimuler la transformation économique et technologique dans la Région, tout en mettant un accent particulier sur les efforts à consentir en faveur du développement des chaînes de valeur régionales », a-t-il renchéri. 

Par ailleurs, c'est pour cette raison que le président Tshisekedi a souligné qu'au cours de son mandat, il va s'employer à promouvoir l’industrialisation au moyen de l’agro-transformation, de la valorisation des minéraux et des chaînes de valeur régionales, afin d’atteindre une croissance économique inclusive et durable, et ce, en travaillant de concert avec les États membres, le secteur privé et les partenaires au développement.

« Excellences ; Mesdames et Messieurs ; Comme vous le savez, le principal enjeu de l’intégration régionale consiste non seulement à assurer l’épanouissement du commerce au sein de notre Région, mais encore ses pratiques, sans nous heurter aux obstacles, afin de renforcer nos économies et de créer de l’emploi pour améliorer les conditions de vie de nos citoyens. Pour ce faire, j’aimerais ici souligner que, le développement de l’infrastructure est un élément essentiel à la croissance économique de notre Région, et de ce fait, s’impose comme une des priorités de la SADC », a-t-il signifié.
 
D’où, a martelé Félix Tshisekedi, accélérer la mise en œuvre de projets pertinents et connexes dans la région de la SADC, constitue l’objectif majeur du développement de l’infrastructure inscrit dans le Plan directeur de développement des infrastructures régionales de la SADC (RIDMP de 2021). 

« Comme le prévoient la stratégie de l’industrialisation de la SADC et sa feuille de route, les technologies de l’information et de la communication constituent un instrument et un catalyseur de l’industrialisation. En conséquence, il est impératif d’intégrer ces dernières dans le processus de transformation socio-économique, aux fins d’optimiser les avantages de la technologie, alors que nous visons à développer notre infrastructure au service de l’industrialisation », a-t-il affirmé.

Cependant, Félix Tshisekedi a précisé qu'il compte sur le soutien des chefs d'États et de Gouvernement de la SADC pour permettre à la République démocratique du Congo de réaliser les objectifs du programme d’intégration régionale au cours de sa présidence.

Jephté Kitsita



Le Parc National des Virunga est au cœur de la région affectée par l'insécurité depuis la résurgence de la rébellion du M23, depuis octobre 2021, dit le parc dans un communiqué de presse. La zone la plus en danger est « le secteur des gorilles de montagne, dans la partie sud- est du parc, se trouve à cheval entre le Rwanda et la RDC ». Elle est l'objet d'intenses combats. Le 22 novembre dernier, un garde parc, Etienne Kanyaruchinya, avait été tué au cours d'une violente attaque contre un poste de patrouille de l'ICCN à Bukima.

« On n’a plus accès une des zones les plus importantes du parc, le secteur des gorilles de montagne. Cela met en danger cette espèce des mammifères qui  représente l’espoir de la relance du secteur touristique, secteur économique important du pays. C’est le parc qui est considéré comme le plus riche en terme de biodiversité », Emmanuel de Merode, directeur du Parc national des Virunga, dans une interview à RFI. 

Ce parc abrite 1/3 de la population mondiale de cette espèce et fait de la RDC l’avenir de cette curiosité de la nature avec 5% de croissance et l’habitat disponible.

En dépit du contexte sécuritaire que le parc surmonte grâce à des méthodes innovantes, plus de 15.000 touristes ont visité le parc depuis 2015 (45.000 nuitées au total) et font du PNVi la première destination touristique en RDC. 

Le Parc National des Virunga, couvre une superficie de 7800 km2 qui inclut les volcans de la chaîne des Virunga au sud et le Mont Rwenzori. Il est frontalier avec le Parc des Volcans au Rwanda et le Queen Elizabeth Park en Ouganda.

actualite.cd/CC



Les trois gagnantes du concours Vlisco Fashion Fund, édition 2022, ont été primées, le vendredi 12 août 2022, au cours d'une cérémonie organisée dans la ville de Kinshasa, en RD Congo.

Il s'agit de Ginette Loko (1ère) avec sa collection "Aqua source", Esther Mukabila (2ème), créatrice de la collection "Mwana Mboka : pêcheur et glamour", et Ruth Kabisa (3ème) qui a développé la collection "souffle de célébrité", le tout présenté à l'assistance lors d'un défilé de mode.

Vlisco a, à cette occasion, offert 10 millions de FC mais également un voyage en Hollande à celle qui a remporté la première place. La deuxième et la troisième ont gagné respectivement 6 millions et 4 millions de FC.

Bien avant, la directrice régionale de Vlisco, Edwine Endundo, a épinglé la quintessence de cet événement.

"Vlisco Fashion Fund, il existe depuis 2014 en République démocratique du Congo mais également dans toutes les autres filiales du groupe Vlisco : la Côte d'Ivoire, Bénin et le Togo, etc. C'est un grand rendez-vous du groupe Vlisco. Vlisco Fashion Fund a pour objectif de soutenir les jeunes designers, couturiers et stylistes émergents dans le réseau africain", a-t-elle déclaré.

D'après elle, Vlisco, à travers son concours, veut faire bénéficier de son expertise, aux jeunes stylistes, designers et couturiers congolais pour leur permettre de créer leurs propres marques.

"Pourquoi ? Parce que Vlisco croit en la jeunesse africaine et veut faire bénéficier son expertise, son réseau, à des jeunes africains prometteurs et leur permettre ainsi de créer leurs propres marques. Nous disons chez Vlisco que nous sommes une marque transgénérationnelle. Vous verrez, il y a des créations très modernes, nous sommes une marque qui a 176 ans mais nous allions traditions : modernité et avant-gardisme pour le bien-être", a renchéri la directrice Endundo, avant de féliciter les vainqueures dudit concours.

Les heureuses gagnantes de Vlisco Fashion Fund 2022 ont été tirées d'un lot de 300 jeunes stylistes, designers et couturiers, par un jury expérimenté. Ces derniers avaient bénéficié d'un renforcement des capacités sur le business plan de la part de Vlisco, pour la mise en œuvre de leurs collections.

Arrivée à la première place au terme de ce concours, Ginette Loko, qui a présenté la collection "Aqua source" inspiré de fond marin, s'est réjouie de cette opportunité offerte par Vlisco. Elle a, par ailleurs, promis d'investir les fonds gagnés dans le développement de son atelier.

"Je me dis que je suis capable de faire de grandes choses. Je me sous-estimais auparavant mais partant du concours Vlisco, je me dis que je peux faire de très grandes choses. Parmi les projets que nous avons proposés à Vlisco, parce que j'ai un atelier qui n'est pas dans les normes, il était question d'agrandir l'atelier, de doter l'atelier des matériels qu'il faut avec cet argent", a-t-elle laissé entendre.

Vlisco est une entreprise Hollandaise qui travaille dans le textile depuis 176 ans. En RDC, cette entreprise s'est implantée en 2012. Vlisco occupe la première place du marché du pagne grâce à la qualité constante de ses produits. Il est défini dans la société congolaise comme un symbole de luxe et de réussite.

Prince Mayiro



Le ministère de la Santé publique, hygiène et prévention et l'Organisation des Nations-Unies pour l'enfance (UNICEF) s'emploient à intensifier la promotion de l'allaitement maternel en République démocratique du Congo.

C'est dans ce cadre qu'ils ont initié "Plus fort avec le lait maternel uniquement" et ce, en marge de la Semaine mondiale de l'allaitement (SMAM 2022), dont le thème est : "Intensifions l'allaitement - Éduquer, promouvoir et soutenir".

D'après un communiqué conjoint parvenu à la Rédaction de 7SUR7.CD ce mardi, cette initiative vise à encourager des politiques favorables à l'allaitement et de changements pour arrêter de donner de l'eau et autres aliments aux nourrissons avant l'âge de six mois. 

Selon l'enquête MICS, rappelle ce document, 5/10, soit 54% des nourrissons de moins de six mois sont exclusivement allaités en RD Congo. 

Prince Mayiro

(Ci-dessous l'intégralité du communiqué)

COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT

Seuls cinq nourrissons de moins de six mois sur dix soit 54% sont exclusivement allaités en RDC. 

L’eau et les autres aliments sont les principaux obstacles.

Initiative « Plus Fort Avec Le Lait Maternel Uniquement » vise à encourager des politiques favorables à l'allaitement et de changement social et de comportement pour arrêter de donner de l'eau et autres aliments aux nourrissons avant l’âge de six mois.

Kinshasa, 16 Août 2022 – L’UNICEF et le Ministère de la Santé intensifient la promotion de l’allaitement maternel à travers l’initiative Plus Fort Avec Le Lait Maternel Uniquement », en marge de la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel (SMAM) 2022, dont le thème est « Intensifions l'allaitement – Éduquer, promouvoir et soutenir ».

En République Démocratique du Congo, selon l’enquête MICS 2018, seuls cinq nourrissons de moins de six mois sur dix soit, 54% sont exclusivement allaités en RDC. L’initiative « Plus Fort Avec Le Lait Maternel Uniquement » vise à améliorer la couverture de l’allaitement maternel exclusif chez les nourrissons de moins de 6 mois, contribuer à réduire la proportion de nourrissons de moins de 6 mois qui reçoivent de l'eau et des aliments de complément en plus du lait maternel afin de leur faire bénéficier 
d’un meilleur départ dans la vie.

Cette initiative encourage également l’adoption de politiques favorables à l'allaitement et des changements sociaux pour arrêter de donner de l'eau aux nourrissons de moins de six mois. La pratique de donner de l’eau aux enfants de moins de six mois est très répandue en République Démocratique du Congo : 20% des nouveau-nés reçoivent un aliment autre que le lait maternel, principalement de l’eau dès leur premier mois de vie. Entre l’âge de 4 et 5 mois, ce pourcentage concerne 70% des enfants selon la MICS,2018, ce qui contribue à la malnutrition, aux autres maladies et même au décès des enfants.

La RDC est le premier pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre où les enfants ne grandissent pas bien où 9 millions d’enfants de moins de 5 ans sont touchés par la malnutrition chronique et près de 2 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë sévère selon l’enquête MICS 2018.

« Le Gouvernement de la RDC, à travers le Programme National de Nutrition (PRONANUT) encourage les femmes à continuer de donner uniquement du lait maternel à leurs bébés au cours des 6 premiers mois de leur vie y compris dans le contexte des épidémies », a déclaré Dr. Jean Jacques Mbungani, Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention.

 Le lait maternel sauve la vie des enfants car il contient des anticorps qui renforcent leur organisme et les protègent contre de nombreuses maladies de l’enfance. Donner de l’eau et d’autres aliments aux nourrissons contribue à la malnutrition, aux maladies et même aux décès d’enfants.

« Il ne faut pas donner de l'eau ou d'autres liquides ni même d’autres aliments solides entre la naissance et l'âge de six mois, même dans les climats chauds et secs. Le lait maternel contient toute l'eau et les nutriments nécessaires à la bonne croissance d'un enfant », a souligné Grant Leaity, Représentant de l’UNICEF en RDC. 

Pour que les enfants de moins de six mois restent en bonne santé, les données scientifiques recommandent de leur donner exclusivement du lait maternel à la demande (jour et nuit). Une mauvaise alimentation nuit de manière permanente à la croissance et au développement du cerveau des enfants. 
L'allaitement maternel présente également des avantages importants pour les mères : il accélère la récupération après l'accouchement, retarde le retour du cycle menstruel, ce qui permet d'espacer les naissances et réduire le risque de cancers des ovaires et du sein.

L’absence d'allaitement a un coût considérable. Une recherche réalisée par Alive & Thrive et publiée par le Health Policy and Planning Journal en juin 2019 a permis de chiffrer les conséquences économiques d’un allaitement inadéquat en RDC. Cette étude révèle que les pratiques optimales d’allaitement maternel ont le potentiel de :

•    Sauver près de 27.000 décès d’enfants de moins de 2 ans (causés par la diarrhée et la pneumonie) ; 
•    Prévenir presque 341 décès de mères dus au cancer et au diabète de type II ;
•    Rapporter à l’économie presque 900 millions dollars américains soit 2,8 % du Revenu National Brut (RNB) à travers l’amélioration des capacités cognitives des enfants et la prévention d’une mortalité précoce et la réduction du risque de mortalité maternelle ;
•     Réduire les dépenses des familles liées au traitement de maladie (diarrhée, pneumonie etc.), l'achat des substituts de lait maternel, etc.  

Afin de faire face à cette situation et de changer les mauvaises pratiques d’allaitement maternel, dans le cadre de l’initiative « Plus Fort Avec Le Lait Maternel Uniquement », les stratégies de changement social et de comportement doivent être mises à contribution à différents niveaux en vue de renforcer l’engagement politique et réglementaires , améliorer la perception du public et l'environnement social, renforcer les normes et les pratiques du système de soins de santé, engager les systèmes communautaires ainsi que promouvoir les comportements et le soutien social au niveau des ménages.

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Une liberté provisoire a été accordée mardi 16 août 2022 à François Beya, ancien Conseiller spécial du Président Félix Tshisekedi poursuivi par la justice, apprend-t-on des sources judiciaires.

Déjà les proches de "Fantomas" se plaignaient de sa santé déficiente. Et ses avocats demandaient avec insistances la libération provisoire de leur client pour que ce dernier accède aux soins appropriés.

Le rapport médical présenté a su convaincre les juges de la Haute cour militaire au regard de la santé de cet ancien proche du président de la République.

Cette liberté provisoire vient atténuer, sans nul doute, les tensions existants entre la défense de Beya et le ministère public. La défense dénonçait les « manœuvres dilatoires du ministère public pour traîner les choses ».

François Beya a été arrêté le 05 février dernier par les agents de l'Agence nationale de renseignement et gardé dans les locaux de l'ANR avant d'être transféré à la prison de Makala le 4 avril 2022.

Il a donc passé 6 mois et 11 jours entre les mains de la justice congolaise. L'ancien "Monsieur Sécurité" de Fatshi est poursuivi notamment pour outrage au Chef de l'Etat et complot visant à éjecter le magistrat suprême de son poste.

Ali Kalonga (avec Gaël Hombo)



En marge des préparatifs des IXèmes jeux de la Francophonie prévus à Kinshasa, le Ministre de l’Intégration Régionale et de la Francophonie, Didier Mazenga, a invité ses collègues des infrastructures, Alexis Gisaro et des sports, Serge Nkonde à poursuivre les travaux d’aménagement des voies d’accès et des sites en cours, et à finaliser les opérations d’acquisition d’équipements requis pour la bonne organisation des jeux.

Il l’a dit lors de la présentation du rapport sur l’état d’avancement des préparatifs de ces jeux à la 64e réunion hebdomadaire du conseil des ministres tenue le vendredi 12 août par visioconférence.

Le ministre Didier Mazenga a signalé par ailleurs que lors de la réunion du 9 juillet 2022, tenue autour du Premier Ministre, Sama Lukonde, à l’issue de laquelle, il a été réaffirmé la détermination du Gouvernement congolais à tout mettre en œuvre pour tenir le pari du délai.

Dans cette optique, le Ministre de l’Intégration Régionale a effectué une mission en Côte d’Ivoire suivant la recommandation de Comité International des Jeux de la Francophonie qui oblige l’Etat qui accueille les jeux à collaborer avec l’Etat qui a organisé la dernière édition afin de partager l’expérience.

Bernard MPOYI



Le Centre Neuro-Psychopathologique de l'Université de Kinshasa (CNPP) éprouve beaucoup de difficultés à prendre en charge ses patients faute des moyens. L'hôpital compte actuellement environ 65 malades mentaux abandonnés par les familles qui ont communiqué les mauvaises adresses, et par la Police nationale congolaise (PNC).

C'est ce qu'a affirmé le professeur Valentin Ngoma Malanda, vice-doyen de la faculté de Médecine de l'Université de Kinshasa et médecin directeur du CNPP, au cours d'une interview accordée à la rédaction de 7SUR7.CD le 12 août 2022.

« La Police nationale congolaise et d'autres institutions de vocation similaire ont pris l'habitude de nous amener depuis l'an 2012, lors du sommet de la Francophonie organisé à Kinshasa, des malades mentaux. Malheureusement, la Police vient parfois nous abandonner les malades. Et comme si cela ne suffisait pas, beaucoup de familles des malades mentaux ont aussi pris la mauvaise habitude de venir nous les confier en laissant des fausses adresses.  Automatiquement, la charge de la prise en charge de ces malades nous revient. Normalement, c'est une charge qui incombe à des services étatiques compétents en la matière », a-t-il affirmé.

Le médecin directeur du CNPP a saisi cette occasion pour parler du calvaire que traverse son établissement, coupé de la subvention du gouvernement, pour loger ces malades mentaux, les soigner, les nourrir et leur trouver de quoi se couvrir en cette période de froid intense.

« Nous éprouvons beaucoup de difficultés pour prendre en charge ces malades mentaux abandonnés. Les prendre en charge signifie d'abord leur garantir un bon logement, les soigner et les nourrir. Notamment, en cette période de froide rigoureuse, il faut bien les couvrir et les habiller. C'est une lourde charge qui résorbe la majeure partie de nos recettes qui auraient pu servir à nous doter des réactifs, des médicaments et à réhabiliter nos infrastructures », s'est-il plaint.

A l'en croire, cela fait plus d'une année que le Centre Neuro-Psychopathologique n'a pas bénéficié d'un seul rond de la part du gouvernement en termes de subvention pour prendre en charge les malades. 

Selon ce professeur des universités, le CNPP est actuellement buté à beaucoup de difficultés dont le manque des médicaments et des réactifs. En ce qui concerne le problème d'appareillage, le professeur Valentin Ngoma souligne que l'unique appareil de radiologie dont disposait le CNPP, de génération 1960, est irrémédiablement tombé en panne. 

Dans le chapitre des problèmes figurent aussi les infrastructures qui se trouvent actuellement dans un état de délabrement très avancé et le vieillissement du personnel. Le professeur Valentin Ngoma a demandé au gouvernement qui est l'employeur de songer à engager de nombreuses unités plus jeunes et compétentes pour rajeunir le personnel du CNPP.

Orly-Darel Ngiambukulu

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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