Le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya, bat le rappel des troupes à Kinshasa en prévision des élections générales de 2023 en République démocratique du Congo.

C'est en ce sens que le dimanche 22 mai dernier, le secrétaire général du parti présidentiel a échangé avec le président national de la CEP/UDPS, maître Jacquemain Shabani. Les deux hommes ont fait le point sur « les stratégies conséquentes » en vue de la réélection du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, d'une part et voir comment le parti au pouvoir devrait se doter d'une majorité confortable au parlement au terme des élections de 2023, d'autre part.

Bien avant cette rencontre avec Jacquemain Shabani, le secrétaire général de l'UDPS, Augustin Kabuya a également eu un tête-à-tête avec le président de la CDP, Victor Wakwenda Bukasa en début de la semaine dernière pour cette même fin.

Il sied de noter que pendant que Joseph Kabila,  autorité morale du Front commun pour le Congo (FCC) a pris part au forum sur l'unité des Katangais déroulé à Lubumbashi, le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya, fait un travail de fonds pour la réélection du président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo lors des élections qui se profilent à l'horizon.

Jephté Kitsita



Initialement prévu pour ce lundi 23 mai 2022, le congrès censé aboutir à la désignation d'un juge constitutionnel pour la composante du parlement n'aura plus lieu. L'annonce du report a été faite tard dans la nuit du dimanche au lundi 23 mai par Blanchard Dikambi coordonnateur de la Cellule de Communication de l'Assemblée nationale sans donner les raisons de ce report.

Bien avant l'annonce du report, la Cellule de communication de la chambre du basse du parlement a rendu public un procès verbal de la réunion du regroupement des parlementaires du Grand Équateur en sigle REPEQ annonçant le nom  du député national Mondole Esso Libanza Léon comme juge constitutionnel en remplacement du juge Polycarpe Mongulu T'apangane décédé au mois d'avril dernier.

"Cette réunion, qui fait suite à celle du Caucus des Députés Nationaux et Sénateurs de la MONGALA a été convoquée sur demande du Bureau de l'Assemblée Nationale en vue de l'harmonisation des vues sur la désignation du candidat Juge de la Cour Constitutionnelle en remplacement du feu Juge MONGULU, originaire de la Province de la MONGALA, avait un seul point à l'ordre du jour à savoir, l'entérinement du Procès-Verbal de la réunion du Caucus de la MONGALA sur le choix du candidat Juge de la Cour Constitutionnelle. Après l'adoption du l'ordre du jour, le Président de séan et Président du REPEQ, l'Honorable ENGBANDA MANANGA José a fait part à la plénière du Regroupement de l'économie des échanges au niveau du Caucus de la MONGALA qui a abouti à la désignation de l'Honorable MONDOLE ESSO LIBANZA Léon comme candidat unique du Caucus de la MONGALA suivant le Procès-Verbal en annexe" lit-on dans ce procès verbal.

Et d'ajouter :

"Après débat et délibérations, tous les Députés Nationaux présents à cette réunion ont entériné la candidature de l'Honorable MONDOLE ESSO LIBANZA Léon, comme Juge de la Cour Constitutionnelle.Après avoir vidé le point inscrit à l'ordre du jour, les Députés Nationaux après avoir obtenu l'accord du Président du Sénat, sont allés présentés à ce dernier leur point de vue en rapport avec le choix du candidat et ce dernier leur a supplie de soutenir le candidat que compte proposer le Sénat toutefois, les Députés Nationaux ont maintenu leur position, celle de soutenir la candidature de l'Honorable MONDOLE ESSO LIBANZA Léon"

Au Sénat qui avait déjà désigné son candidat en la personne du sénateur Mbonga Magalu Louis, l'on estime que comme les deux autres juges de la composante parlement issus de l'Assemblée nationale n'ont pas été tirés au sort et que le juge Polycarpe Mongulu décédé venait du Sénat pour compléter la composante parlement, il revient à eux de designer son remplaçant.

"La lettre est authentique, la question a été traitée au cours de la plénière du Sénat et ils sont tombés d'accord sur le nom que vous avez vu le sénateur Mbonga Magalu Louis qui va remplacer le juge Polycarpe Mongulu décédé d'autant plus que comme le parlement doit présenter 3 candidats où 3 noms à la Cour Constitutionnelle, celui du Sénat était décédé le juge Polycarpe Mongulu qui était Sénateur, les deux autres juges, le juge Bokona Wiipa Bondjali François et le juge Corneille Wasenda N'songo sont encore vivants et n'étaient pas tirés au sort" expliquait à ACTUALITE.CD samedi 21 mai 2022 Jimmy Mukelenge, Coordonnateur de la cellule de communication du Sénat lorsqu'il confirmait l'authenticité de la décision de Modeste Bahati Lukwebo sur la désignation du sénateur Mbonga Magalu Louis.

Après le décès du juge Polycarpe Mongulu de la composante parlement, décédé et le départ de deux autres juges à l'issue du tirage au sort à savoir Dieudonné Kaluba Dibwa de la composante Présidence de la République et Funga Mwata Molima de la composante Conseil supérieur de la magistrature, le Chef de l'État Félix Tshisekedi avait saisi les deux chambres du parlement afin de convoquer le congrès afin de designer un juge constitutionnel pour son compte.

À l'heure actuelle, la Cour Constitutionnelle compte 6 juges à savoir le juge Wasenda N'songo Corneille, le juge Mavungu MVUMBI-di-NGOMA Jean-Pierre ;  NKULU KILOMBO MITUMBA Norbert, le BOKONA WIIPA BONDJALI François, la juge KALUME ASENGO CHEUSI Alphonsine ; le juge KAMULETA BADIBANGA Dieudonné.

Clément MUAMBA



Initialement prévu pour ce lundi 23 mai, le congrès devant aboutir à la désignation d'un juge constitutionnel pour la composante du parlement a été reporté. L'annonce du report a été faite tard dans la nuit du dimanche par Blanchard Dikambi, coordonnateur de la cellule de communication de l'Assemblée nationale sans donner les raisons de ce report. Du côté du Sénat, l'on accuse la chambre sœur d'être à la base du blocage en cherchant à violer l'équilibre institutionnel en République Démocratique du Congo.

Pour la chambre haute du parlement, seul le candidat du Sénat qui doit remplacer le juge Polycarpe Mongulu d'autant plus que Polycarpe Mongulu était promu à la Cour constitutionnelle tout en étant sénateur en fonction.

« Le blocage vient de l’Assemblée nationale car cette institution ne veut pas respecter l’équilibre institutionnel requis dans la composition de la cour constitutionnelle. En effet, alors que le Sénat avait déjà désigné son candidat,  le sénateur Louis MBONGA pour remplacer le juge décédé MONGULU TAPANGANE, grande sera la surprise à la chambre haute d’apprendre que le caucus des députés nationaux du Grand Équateur a proposé un autre candidat en la personne de LEON MONDOLE, semant ainsi la confusion  sur ce dossier. Le bon sens voudrait que seul le Sénat désigne le juge qui doit remplacer le juge décédé, dès lors que ce dernier était issu de la haute chambre. Ce qui justifie d'ailleurs la désignation,  par le Sénat,   du sénateur Louis MBONGA MAGALU qui, à l’instar du juge décédé,  est un élu de la MONGALA », renseigne une mise au point du bureau du Sénat parvenu à ACTUALITE.CD ce lundi 23 mai 2022.

Et de rappeler :

« La procédure de désignation du successeur du juge décédé organisée par le Sénat au cours de sa plénière du vendredi 20 mai est donc justifiée et ne devrait pas donner lieu à une quelconque contestation.  Car il y va de la  cohésion, l’équité et l’équilibre censés régner entre les deux chambres du Parlement. C'est d'ailleurs dans ce souci que le président du Sénat, le professeur Modeste Bahati, a pris le soin d'informer le même jour son collègue président de l'Assemblée nationale sur le  choix porté sur le sénateur Louis Mbonga, avec en annexe la résolution prise à ce sujet par la plénière de la Chambre haute ».

Pour renforcer son argumentaire, le bureau du Sénat dit se référer au sénateur Édouard Mokolo Wa Pombo, élu de Équateur et ancien premier vice-président du Sénat durant le mandat du Bureau Kengo wa Dondo. A l'époque de désignation de Polycarpe Mongulu rappelle que lors de la dernière  désignation de 3  juges  issus du Parlement, l'Assemblée nationale avait désigné deux juges, notamment Mavungu et Bokona, tandis que le Sénat avait désigné le sénateur Mongulu Tapangane, aujourd'hui décédé, son remplacement revient au Sénat et non à l'Assemblée nationale.

Et d’ajouter :

« Il appartient au seul  Sénat de pourvoir au remplacement du juge décédé, afin  de garder l’équilibre institutionnel. Pour des raisons de justice, d'équité et de complémentarité, l'Assemblée nationale ne peut revendiquer ce droit et cette prérogative de remplacement par le Sénat de son candidat décédé ! Sinon, nous aurons tous les trois juges actuels exclusivement désignés pour le seule Assemblée nationale pour le compte de notre Parlement bicaméral !" dit-il dans cette mise au point de la Chambre Haute du Parlement ».

Après le décès du juge Polycarpe Mongulu de la composante parlement, et le départ de deux autres juges à l'issue du tirage au sort à savoir Dieudonné Kaluba Dibwa de la composante Présidence de la République et Funga Mwata Molima de la composante Conseil supérieur de la magistrature, le Chef de l'État Félix Tshisekedi avait saisi les deux chambres du parlement afin de convoquer le congrès pour désigner un juge constitutionnel pour son compte.

À l'heure actuelle, la Cour Constitutionnelle compte 6 juges à savoir le juge Wasenda N'songo Corneille, le juge Mavungu MVUMBI-di-NGOMA Jean-Pierre ;  NKULU KILOMBO MITUMBA Norbert, le BOKONA WIIPA BONDJALI François, la juge KALUME ASENGO CHEUSI Alphonsine ; le juge KAMULETA BADIBANGA Dieudonné.

Clément MUAMBA



Félix Tshisekedi est attendu à Malabo (Guinée Équatoriale) en début de cette semaine. Selon les informations livrées par le protocole d'Etat, il participera au sommet humanitaire et conférence des donateurs de l’Union africaine prévu du 23 au 27 mai 2022. Cette rencontre aura pour thème: « Financement de l'action humanitaire : Relever les défis humanitaires actuels en Afrique ».

L’invitation a été lancée par le Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, en sa qualité de Leader désigné pour la promotion du thème 2019 de l'UA, « Année des réfugiés, des rapatriés et des déplacés internes : Vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique » et de Macky Sall Président de la République du Sénégal, en sa qualité du Président de l'Union.

Le Sommet humanitaire de 2022 et la Conférence des donateurs se pencheront sur les efforts déployés par les dirigeants africains pour faire face aux défis humanitaires actuels auxquels l'Afrique est confrontée, défis exacerbés par les impacts socio-économiques de la pandémie de COVID-19 et des catastrophes à travers le continent, identifieront des solutions durables et viables pour relever les défis actuels, notamment des solutions qui contribuent au redressement post-conflit et au lien entre la paix et le développement.

Selon les diverses statistiques de l’ONU, plus de 114 millions de personnes dans les 15 pays africains les plus touchés auront besoin d'une aide.  Aussi, l'Afrique compte plus de 30 millions de personnes déplacées internes (PDI), de réfugiés et de demandeurs d'asile. En 2020, l'Afrique sub-saharienne comptait un total de 10,4 millions d'enfants déplacés internes âgés de moins de 15 ans. De plus, le nombre de personnes déplacées en raison des conditions climatiques est en hausse, avec environ 4,3 millions de personnes nouvellement déplacées du fait de catastrophes principalement liées au changement climatique.

Dans les régions de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, les crises humanitaires préoccupantes concernent le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Tchad, le Niger, le Nigeria et le Mali. Les conflits prolongés, les taux de pauvreté élevés et les conditions macroéconomiques ont entraîné une augmentation des besoins, notamment des taux élevés d'insécurité alimentaire et de malnutrition. Plus de 58 millions de personnes dans les régions de l'Afrique de l'Ouest et du Centre sont confrontées à une insécurité alimentaire grave, le nombre le plus élevé enregistré depuis 2016.

actualité.cd/CC


Le film dénommé “IMA” a connu sa sortie mondiale il y a un peu moins de deux semaines. Tourné en grande partie à Kinshasa, le film vend une autre image de la capitale congolaise et des femmes qui y vivent. Il met aussi un accent sur la protection de l’environnement. L’artiste chanteur d’origine congolaise, Dadju, en est l’acteur principal.

Les scènes se sont déroulées dans la commune de Bandalungwa, de la Gombe, à Shaumba, à Rotana, au Fleuve Congo Hôtel ou encore au Parc de la vallée de la N’sele. Elles donnent une vue sur Kinshasa sur son côté linguistique avec des phrases en lingala, sa population notamment les femmes, mais également le côté écologique.

Le personnage Ima incarne le rôle d’une jeune fille ambitieuse, intéressée  par les arbres et la nature qu’elle étudie. C’est quelqu’un de passionné et d’engagé. Elle est une jeune femme qui veut poursuivre ses études, aller loin, sans l’aide de personne.

Dadju, récemment nommé ambassadeur de la rumba congolaise, a indiqué à la sortie du film, être très attentif à tout ce qu’il fait, avoir envie de sensibiliser son public sur des sujets comme la condition féminine ou la protection des forêts, comme pour montrer l’exemple.

« Il était déjà important pour moi de placer l’histoire à Kinshasa. Je suis congolais d’origine, je voulais vraiment tourner ce film là-bas, montrer ce pays magnifique, son authenticité. Loin des clichés sur l’Afrique. Je voulais montrer que la vie y est la même qu’ailleurs, malgré les drames. Qu’il y aussi de la joie, de l’entraide. J’ai voulu faire jouer ma propre mère qui travaille pour mon association, Give Back Charity, venant en aide aux femmes victimes de violences sexuelles », a-t-il fait savoir.

Le réalisateur, Nils Tavernier a fait savoir que le sujet abordé dans le fil représentait une opportunité qu’il a saisie.

« C’est une tribune magnifique sur l’émancipation de la femme en Afrique. Je ne pouvais pas laisser passer cette opportunité d’évoquer ce sujet humaniste, porté par quelqu’un qui impacte tant la jeune génération comme Dadju. Il est fédérateur », indique-t-il.

Le cinéaste congolais Moyindo Mpongo, récemment désigné meilleur cinéaste africain de la décennie au Festim Africa Awards et meilleur de l’Afrique centrale au Sotigui Awards, fait également partie du film. Il a joué le rôle d’Emile, garde du corps de Yavan. Il a fait savoir pour sa part l’importance particulière de ce film qui est son deuxième grand film international.

Une histoire d’amour

“Ima” est avant tout une histoire d’amour. Le personnage qui porte le nom d’Ima, qui ne cède pas aux avances de Yavan, le patron de son père, était impressionné par Dadju qu’il a découvert lors d’un concert à Kinshasa. Yavan est un grand homme d’affaires, financièrement puissant et patron du père d’Ima.

Ima ne voulait pas un seul instant devenir la femme de Yavan vu les situations sociales très différentes qui les caractérisent, de pauvreté pour Ima et d’extrême richesse pour Yavan. A la venue de Dadju à Kinshasa pour un concert, la sœur d’Ima qui est très fan de l’artiste rêve d’y participer mais le solde out était vite atteint. Elle a supplié son père de jouer des connexions avec son patron Yavan pour y prendre part.

Yavan va convaincre Dadju de se produire en concert privé pour plaire à Laetitia, la sœur d’Ima, et à travers cela, plaire à Ima qui ne connaissait pas Dadju. Lors du concert, le coup de foudre est immédiat pour Dadju qui ne quitte plus Ima des yeux. Lors du séjour de l’artiste à Kinshasa, il a multiplié des rencontres avec Ima, dans les répétitions et un peu partout. De quoi attiser la colère de Yavan.

Dadju retourne en France pour un concert de 3 jours. A son retour à Kinshasa, Ima est introuvable. Après moult recherches, il le croise à N’sele. Tout n’est pas aisé pourtant, Yavan et son équipe se sont déployés pour en finir avec Dadju et cette histoire. Après une course poursuite intense dans les rues écologiques de la commune de N’sele, Dadju laisse Ima s’échapper et s’en sort grâce à ses compagnies qui l’ont rejoint.

Emmanuel Kuzamba

Caricature: la corruption et nous!



« L'ennui avec nos hommes politiques, c'est qu'on croit faire leur caricature, alors qu'on fait leur portrait », note le dessinateur Jean-Jacques Charles Pennès, disait Jean Sennep, un des plus grands illustrateurs de la presse française. 

Elle ne plait pas à tout le monde, mais elle est utile. Pour reprendre les paroles justes du regretté Tignous, nous soutenons que « la caricature est un témoin de la démocratie ». L’actualité n’est pas seulement un flux. Elle doit être utile et donner à penser. 

En RDC, nous avons également la chance de compter avec et sur un talentueux dessinateur. Kash est parmi les caricaturistes les plus doués de sa génération. Avec son crayon, il scrute l’actualité. Il n’est pas un simple dessinateur, c’est un éditorialiste. Comme tous les caricaturistes, il a une bonne dose de mauvaise foi et il l’exprime avec génie tous les jours. 

« Un dessin réussi prête à rire. Quand il est vraiment réussi, il prête à penser. S’il prête à rire et à penser, alors c’est un excellent dessin », soulignait très bien Tignous. Et c’est ce que fait Kash sur la caricature ci-dessus.

CC/Actualite.cd



Clap de fin pour le forum de Lubumbashi ce dimanche. Autour de Mgr Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi, hommes politiques influents venant des plusieurs bords politiques mais ayant l’espace Katanga comme origine se sont rassemblés dans la capitale du cuivre. 

« Interpelés par la crise de cohabitation qui se vit dans notre province et des tensions sociales qui en résultent, notre démarche se veut fondamentalement apolitique », avait expliqué l’archevêque de Lubumbashi à l’ouverture du forum.

Et d’ajouter: 

« Loin de cacher une quelconque visée politique au profit de quiconque, elle s’inscrit dans le but de notre mission pastorale. L’Église que nous servons est dans le Christ comme un sacrement du salut où l’on veut opérer l’union avec tous les gens humains ».

Difficile de dissocier la politique de cette initiative. Plus de 400 participants dont des ministres du gouvernement Sama Lukonde sont présents. 

Il y a aussi les alliés « frustrés » de l’actuel pouvoir dont Moïse Katumbi et beaucoup de ses proches présents ou pas dans les institutions qui sont très impliqués dans ce forum. 

Parmi les participants les plus attendus, il y avait le clan Kabila. Les membres de sa famille biologique et les caciques du PPRD ont également répondu présents. 

Des échanges en aparté, des sessions en groupe au centre pastoral de l’archevêché de Lubumbashi ou encore des activités récréatives et symboliques comme les matches de football au Stade du TP Mazembe ont été organisés. 

Pour la clôture, Joseph Kabila a fait le déplacement et a participé à la messe. Son entrée a été frénétiquement accompagnée d’applaudissements. 

« Les Katangais se sont parlés. C’est un premier pas. On attend maintenant la vraie réconciliation par les actes avant d’envisager le développement de notre terre et de notre pays », a confié un participant à la presse.

Il reste à savoir comment se matérialisera cette réconciliation sur le terrain et sur le plan politique.

actualite.cd/CC



Plusieurs députés originaires de l’espace grand Katanga ont rendu visite, ce samedi 21 mai, au pasteur Daniel Ngoy Mulunda, condamné en 2021 à trois ans de prison ferme pour avoir tenu des « propos incitant à la haine ethnique et brandi la menace d’une partition de la région du Katanga », lors de la commémoration du 20e anniversaire de la mort de Laurent-Désiré Kabila.

Parmi les députés qui ont fait le déplacement pour « réconforter » l’ancien Président de la centrale électorale congolaise, il y a eu la présence très remarquée de Jaynet Kabila, la sœur jumelle de Joseph Kabila.

Cette visite intervient le jour même de la clôture du forum sur l’unité et la réconciliation des katangais, sous le thème : « frères un jour, frères pour toujours », organisé par Mgr Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi.

Ouvertes le 17 mai, de nombreuses personnalités politiques congolaises issues du Katanga ont pris part à ces assises : Moïse Katumbi Chapwe, dernier gouverneur du Katanga avant son démembrement, l’actuel gouverneur du Haut-Katanga, Jaynet Kabila, la sœur de Joseph Kabila, ancien président congolais, mais également des ministres de l’actuel gouvernement et des élus locaux.

Une forte présence politique qui a poussé Mgr Muteba à souligner que la finalité de cette rencontre n’est pas politique mais plutôt soucieuse de la préservation du bien commun, au service de la dignité humaine.
En marge de la clôture de ces assises, un match amical qui doit « sceller la réconciliation des ressortissants de l’espace katangais » sera organisé au stade TP Mazembe. L’archevêque métropolitain de Lubumbashi mobilise. Plusieurs sources annoncent une possible présence de Joseph Kabila, qui séjourne, lui aussi à Lubumbashi.

Stéphie MUKINZI M

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Ali Kalonga

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