Pour faire échec à cette campagne, il lance cet appel aux pro-Fatshi: "ne nous laissons pas distraire par des polémiques inutiles et futiles entretenues par des gens de mauvaise foi, animés de l'unique intention de nuire à la cohésion nationale autour du Chef de l'État".
Les éléments de la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) ont quitté le territoire Mambasa en province de l'Ituri tôt le matin de ce samedi 14 avril 2022.
Ce retrait est consécutif aux soulèvements populaires contre la mission onusienne observés la journée du vendredi 13 mai.
Selon l'administrateur du territoire de Mambasa contacté par 7SUR7.CD, ce départ de la MONUSCO a également été exécuté après un consensus avec plusieurs couches sociales locales.
« Les éléments de la MONUSCO sont partis aux heures matinales de ce samedi. La population s'est opposée à leur présence dans la région depuis la soirée du jeudi jusqu'au vendredi. L'armée du pays est là et va trouver d'autres moyens pour securiser la population. Nous appelons la population au sens de responsabilité, car la MONUSCO travaille avec l'armée avec la seule mission de ramener la paix sur toute l'étendue du pays. Oui elle vient de quitter Mambasa-centre, que la population collabore avec les FARDC pour faciliter de dénicher les inciviques », a fait savoir Jean-Pierre Matadi, administrateur du territoire de Mambasa.
Il confirme le retour au calme dans le centre de Mambasa ce samedi et la reprise des activités socioéconomiques dans tous les secteurs.
Il sied de noter que, lors des altercations vécues la journée du vendredi, des dégâts humains et matériels ont été enregistrés. La source contactée ci-haut, parle d'un blessé côté manifestants et des dégâts matériels aux installations de l'ONG Mercy Corps.
Mais aussi selon la société civile locale, un défenseur des droits humains au nom de Laurent Kyeya a été brutalisé par les forces de l'ordre.
Bantou Kapanza Son, à Beni
John Ntoka, Directeur de cabinet de Madame la gouverneure intérimaire de Lualaba, est une personne discrète et travailleuse qui rend des services incommensurables pour la province du cobalt.
C’est cet homme discret ayant la confiance de la représentante du chef de l'Etat que Monsieur le ministre provincial des mines, Jean Marie Tshizainga, a pris pour cible pour lancer ses diatribes d’une violence inouie dans le but, sans nul doute, de déstabiliser Mme la gouverneure intérimaire.
Dans un courrier adressé à sa cheffe et comme par hasard ladite lettre se retrouve dans les réseaux sociaux dont une copie a atterri à la rédaction de notre consoeur « 7sur7.cd », sous la plume de Jephté Kitsita, Mr Tshizainga pleurniche que le dircab « négocie des contrats miniers dans les débits des boissons et restaurants ». Et cette affirmation sans la moindre preuve.
Cette lettre administrative du ministre provincial charge Ntoka d’avoir fait installer illégalement "des dépôts miniers à travers la province aux abords des entreprises minières et dans les quartiers résidentiels (Cas de Kasulo). Ce qui, non seulement retarde l'opérationnalisation du centre de négoce de Musompo mais préjudicie également les grandes entreprises minières génératrices des recettes pour notre pays". En plus, le Dircab a suspendu le chef de cabinet du ministre provincial des mines (sic).
Encore des affirmations sans la moindre preuve.
Le ministre provincial des mines semble être la partie visible d’un iseberg dont la mission principale est de rétablir l’ordre ancien en recourant aux manœuvres insidieuses de déstabilisation.
Ali Kalonga
La sénatrice Christine Mwando souhaite entendre le premier-ministre et son gouvernement sur plusieurs questions qui touchent la vie nationale notamment les inondations des villes et territoires de Moba, Kabalo, Uvira et Kalemie.
C'était à la suite des réponses du ministre des infrastructures et travaux publics, Alexis Gisaro, lors de la plénière du 12 mai 2022.
Le ministre des Infrastructures répondait à la question orale lui adressée par la même sénatrice.
Christine Mwando, tout comme plusieurs autres de ses collègues sénateurs, ont estimé que les réponses du ministre n'ont pas rencontré leurs préoccupations contrairement à son collègue des ressources hydrauliques et électricité.
Olivier Mwenze répondait aux préoccupations des élus des élus à travers la question orale avec débat lui adressée par le sénateur Denis Kambayi Cimbumbu sur l'avancement des travaux du projet de la centrale hydroélectrique de Katende.
Le ministre a assuré aux sénateurs que ce projet, présenté par plusieurs comme élément clé du développement de l'espace Kasaïen, reprendra (7 ans après sa suspension) et qu'une mission gouvernementale est attendue incessamment à New Delhi pour pousuivre les discussions avec le gouvernement indien.
"Les travaux ont été déjà réalisés à environ 55% par le génie civil... à partir de là reprise des travaux, il faudra compter une trentaine de mois pour la livraison de l'ouvrage", a-t-il ajouté.
A signaler que la plénière a, au cours de la même séance, validé l'interpellation de la ministre de la justice et garde des sceaux, Rose Mutombo.
Le sénateur Papy Bazego, initiateur de l'interpellation, veut en savoir plus sur l'état des infrastructures carcérales de la République démocratique du Congo et les conditions d'hébergement des détenus.
Moïse Dianyishayi
Depuis plusieurs jours, le débat autour de l'argent qui serait gagné "facilement" par des jeunes influenceurs d'origine africaine suscite le débat. Comment faut-il comprendre ce phénomène ? Que faudrait-il pour y mettre fin ? Tentatives de réponses avec Gauthier Musenge Mwanza, professeur à l'université catholique du Congo.
« Nous suivons tous ces faits sur les réseaux sociaux. Des révélations démontrent que des jeunes femmes sont utilisées comme des animaux, sont tenues à faire des rapports sexuels en groupe (…) Les informations en ligne renseignent également qu’il existe des courtiers qui facilitent le contact entre les auteurs de ces actes et les femmes au niveau de leurs pays d’origine. Aussi, une fois sur place, à Dubaï pour certains cas, les passeports leur sont confisqués », dit le Professeur Gauthier Musenge.
Hypothèse de racisme
Pourquoi user des excréments humains ? Pourquoi confisquer les passeports ? Pourquoi soumettre les femmes aux comportements d’animaux ? En ce qui concerne ces trois points, le sociologue a évoqué notamment deux hypothèses à prendre en compte. Il s’agit du racisme et d’actions occultes.
« Les arabes sont de nombreuses fois accusés d'actes racistes envers les africains (…) Et dans la plupart de ces vidéos, on peut voir en majorité, des personnes noires être soumises à ces pratiques. Les auteurs de ces actes les feront donc dans le but d’humilier l’homme noir, de le rendre bête », dit Gauthier Musenge.
Et de poursuivre, « dans une autre hypothèse, sur le plan spirituel cette fois, les excréments humains sont notamment des déchets alimentaires. Mais, dans ce contexte, des hommes acceptent de faire manger cela aux femmes. Ce qui pousse à croire que ces hommes peuvent être d’une religion spécifique qui les oblige à procéder à ces pratiques pour se débarrasser d’une charge physique. On ne sait pas sur le plan spirituel, ce qui est transféré à la personne. On peut croire que les conséquences pourront se manifester avec le temps. Elles ne seront peut-être pas physiques mais il y aura des conséquences ».
La convoitise indexée
« Il faut aussi savoir que les réseaux sociaux montrent la belle vie, les beaux milieux. Les filles qui ont des niveaux de vie médiocres, se laissent séduire. Sans se rendre comptent, elles se mettent en position de nécessiteux. Elles sautent sur l’occasion qui se présente à elles pour s’enrichir, profiter également de la belle vie et pouvoir l’afficher sur les réseaux sociaux. La plupart des victimes peuvent provenir des familles en situation de pauvreté», explique-t-il.
Et pour mettre fin à ces pratiques, le sociologue espère que la communauté internationale va réagir pour donner des injonctions aux Emirats Arabes Unis.
« Il y a des Etats qui ont des représentations là-bas, il faut des mesures. Il faut que des enquêtes soient menées, que des sanctions sévères soient imposées à l’égard des courtiers et des auteurs de ces actes. Il faut également que les motifs de voyages soient clairement définis. Sinon, les maladies pourront se répandre dans nos villes sans savoir d’où elles viennent alors que les causes sont là », a-t-il conclu.
Prisca Lokale
La "fausse polémique" qui s'enfle sur les réseaux sociaux, à la suite des déclarations du Président Félix Tshisekedi au sujet des hommes en uniforme, a contraint Dieunit Kanyinda à sortir de son mutisme pour éclairer la lanterne de tous ceux qui s'adonnent à des interprétations erronées de ces déclarations.
En effet, lors de sa rencontre du mardi 10 mai avec la diaspora congolaise établie en Côte d'Ivoire, le Président Tshisekedi a indexé "l'Armée et la Police" comme l'une des causes de l'insécurité grandissante à l'Est de la RDC.
"Ces paroles doivent être mises dans le contexte de la réponse à une question posée par l'assistance. Le Chef expliquait les causes de l'insécurité, l'efficacité de l'État de siège et la nécessité des réformes dans tous les domaines pour restaurer l'autorité de l'Etat partout sur le territoire national", avance celui qui se définit comme "ami du changement". Et de poursuivre: "Il (Tshisekedi) a pointé du doigt les éléments de l'armée qui sont impliqués dans des faits de corruption ou de violence contre des civils. Voilà ce qui était mis en cause et bien évidemment pas l'ensemble de notre armée dont le Président a toujours vanté la bravoure, le courage et le sens du sacrifice".
Clairement, Kanyinda prend la défense de Félix Tshisekedi pendant que celui-ci a été la cible de nombreux commentaires fustigeant son caractère "plaintif" et ses sorties manquées en faisant circuler la page de couverture d'un ouvrage intitulé "Un Président ne devrait pas dire ça..."
Pas du tout d'accord avec ces commentaires, Dieunit Kanyinda fait observer que "depuis plus de 40 ans, aucun Président de la République n'a jamais mis autant de moyens que le Président Tshisekedi pour améliorer les conditions de vie des militaires et de leurs familles".
Il ajoute en même temps que "le Chef de l'État a augmenté le solde des militaires, il a amélioré leurs équipements de soldat pour lutter contre les terroristes et il a créé des cantines spéciales dans les camps militaires où les denrées alimentaires de base sont vendues à des prix modiques subventionnés pour aider les familles des militaires et des policiers".
Fort de ces réalisations, signées Tshisekedi, "l'ami du changement" se convainc et tente de convaincre que cette "fausse polémique" est une "manœuvre dilatoire de nos adversaires qui veulent dénigrer la prise de parole du Président Tshisekedi et ainsi décrédibiliser son aura politique".
Condamné pour corruption, blanchiment de capitaux et détournement de deniers publics dans le cadre du programme d’urgence de 100 jours du Président de la République, l’opérateur économique et homme d’affaires libanais Samih Jammal a aussi bénéficié d’une liberté provisoire depuis ce mercredi 11 mai dans la soirée.
Coaccusé de Vital Kamerhe dans le procès de détournements de deniers publics destinés à l’exécution du programme de 100 jours, Samih Jammal bénéficie d’une liberté assortie de quelques conditions pour lui permettre de se faire soigner.
En rappel, l’homme d’affaires libanais bien que condamné en même temps que Kamerhe pour notamment détournement de deniers publics dans le dossier de passation des marchés publics au premier et second degré, Jammal est hospitalisé dans un centre médical à Kinshasa depuis 2020.
En avril, la Cour de cassation siégeant dans le procès de détournements des fonds destinés à l’exécution des travaux du programme d’urgence de 100 jours avait reçu la demande de Vital Kamerhe, a cassé la décision de la Cour d’appel et la renvoie à la Cour d’appel de Gombe pour que l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi soit jugé avec de nouveaux juges.
Ainsi Vital Kamerhe, condamné en appel à 13 ans d’emprisonnement, a vu sa peine être annulée en attendant un nouveau procès.
La Cour de cassation avait estimé que la Cour d’appel a violé l’article 104 du Code de procédure pénale, en examinant le dossier alors qu’il n’était pas en état.
Carmel NDEO
La World Fédération Against Drugs (WFAD) et ses partenaires, dont le Programme national de lutte contre la toxicomanie (PNLCT), ont prsenté lors d’une confrence de presse à Kinshasa ce mardi 10 mai les résultats d'analyses de l’échantillon de la fameuse drogue’ ’Bombé’’ ainsi que ceux de la pré-étude de la cartographie des organisations ouvrant dans la lutte contre l’abus des drogues.
Il ressort de ces résultats que la "Bombé", drogue actuellement consommée par les jeunes, « n’est pas une seule substance, mais une drogue artisanale issue de résidus des tuyaux d’échappement mélangés à la nutrilline, le tramabol et d’autres substances formant un cocktail dangereux pour la sante », selon les enquêteurs.
Patrick Milambo, directeur du PNLCT, donne plus de précisions sur le trafic des substances qui constituent la ‘’Bombé” :
« Imaginez-vous, on trouve dans Bombé qui est consommée par le commun des mortels, c’est-à-dire les jeunes, il y a la cocaïne, il y a l’héroïne. Quand vous voyez la traçabilité de cocaïne-, ce sont des drogues qui sont internationales. Ça veut dire qu’il y a un réseau maffieux entretenu qui fait que toutes ces drogues circulent. Nous retenons que c’est grave parce que les jeunes qui les consomment ne peuvent rien produire, il y a mélange des produits qu’on trouve dans ‘’Bombé »
Dady Yela, représentant pays de la WFAD, explique, lui, l’importance d’une pré-étude sur la cartographie des organisations, qui œuvrent dans la lutte contre l’abus de la drogue :
« Pour ce qui est de la cartographie, il s’agissait d’une pré-étude. Notre objectif maintenant c’est d’aller vers une étude parce que nous n’étions que dans 5 communes. Kinshasa a 24 communes, notre objectif est de faire dans toute la ville de Kinshasa et également dans l’ensemble du pays pour pouvoir identifier tous les acteurs qui luttent contre l’abus des drogues. Ainsi ensemble, nous pouvons mener une lutte beaucoup appropriée, parce que là nous avons prévu des formations pour équiper et outiller les acteurs mais également des forums scientifiques.»
Cette rencontre été possible grâce à l´appui financier de la Coopération Suédoise et Forum Civ, une plate-forme d´ONG suédoises qui a financé la pré-étude.
radiookapi.net/CC
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) espère toujours la comparution du Général John Numbi et d’autres prévenus cité dans l’assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana. L’ONG espère l’ouverture dans un bref délai d’un autre procès. Elle compte une fois de plus sur la volonté politique des autorités congolaises invitées « à lutter effectivement contre les crimes commis contre les Défenseurs des droits humains ».
La VSV veut également que toutes les personnalités citées lors de différentes dépositions au procès en appel soient transformées en prévenus dans le cadre de ce nouveau procès.
Dans un communiqué publié mercredi, l’ONG demande aussi Chef de l’Etat, en sa qualité de Magistrat et de Commandant Suprême des Forces Armées de la RDCongo (FARDC) et de la PNC de révoquer de ses fonctions le Général John Numbi Banza Tambo et de radier de la PNC Daniel Mukalay condamné à 15 ans de SPP en 2015 par la Haute Cour Militaire.
Cependant, l’ONG prend acte du verdict prononcé par la Haute Cour Militaire dans le procès en appel de trois prévenus sur l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, ce mercredi 11 mai 2022 dans la salle d’audience du nouveau Palais de la Justice. Il s’agit des prévenus Christian Ngoy Kengo Kengo, Jacques Mugabo et Paul Mwilambwe. Les deux premiers ont été respectivement condamnés à la peine de mort et à 12 ans de Servitude Pénale Principale (SPP) émaillés de leur destitution de la Police Nationale Congolaise (PNC). Le major Paul Mwilambwe quant à lui a été acquitté et la VSV espère que sa sécurité sera toujours assurée.
Toutefois, la VSV s’étonne que malgré sa destitution et la peine dérisoire de 12 ans de SPP lui infligée, Jacques MUGABO soit retourné avec ses galons. De même, la VSV qui est contre la peine de mort espère que Christian NGOY KENGA KENGA passera tout le reste de sa vie en prison.
actualite.cd/CC