Un nouveau festival de théâtre a vu le jour sur la scène kinoise : le festival « Tous au théâtre ». Il s’est tenu en trois (3) jeudis, le 7, le 14 et s’est clôturé le 21 juillet dernier. À chaque soirée, au centre culturel de Lemba, le public a eu droit à suivre une présentation d’une pièce d’un peu moins d’une heure.

Décomplexer la scène théâtrale concentrée au centre-ville et faciliter l’accès à la chose culturelle dans la cité, telle est l’idée du festival porté par Kessy Apendeki, metteure en scène et ressortissante de l’Institut national des arts (INA).

« Il existe des festivals de théâtre mais trop focalisés au centre-ville. On oublie les racines qui sont nos communes. L’histoire commence dans son pays et on doit respecter notre travail dans notre pays avant qu’il le soit ailleurs », a-t-elle dit, à ACTUALITÉ.CD, lors de la soirée de clôture.

Habitante de Lemba, elle donne l’exemple en mettant en place ce festival qui s’organise dans sa propre commune. L’idée est aussi de faire comprendre ce qu’est le théâtre qui, du reste, se tient généralement dans une salle en présence d’un public. Différemment de certains programmes de télévision appelés abusivement Théâtre au lieu de télé-dramatique

Trois spectacles, trois messages

Le premier spectacle, intitulé “Ma robe blanche”, s’est attelé à raconter une réalité, celle de l’amitié. Une relation ou deux jeunes filles se côtoyaient mais une seule raconter plus sa vie à l’autre qui est finalement devenue jalouse. Elle profitera de la naïveté de sa copine pour l’assassiner et cela la veille de son mariage.

« De nos jours, les amis se trahissent entre eux. Je dirais qu' il faut être plus sage. Même quand il y a quelque chose à raconter, le message doit passer sagement. On ne connaît pas le cœur de l’homme », a souligné Divine Mbela, comédienne qui a joué le rôle principal de la pièce.

Le deuxième spectacle, intitulé “Solution humaine”, a un caractère biblique tant l’histoire qu’il raconte est inspirée en grande partie de celle de Sarah, épouse d’Abraham. En effet, un incrédule se plaisait de ne pas croire au miracle et à l’existence d’une force supérieure qu’est Dieu. Il a fini par s’incliner lorsque la femme très âgée a donné naissance à un enfant.

C’était aussi une manière d’expliquer les deux voix intérieures qui parlent à l’homme, explique les comédiens ayant joué la pièce. Celle qui pousse vers le mal et l’autre vers le bien. Une domine à chaque fois qu’un acte est posé.

Le troisième spectacle est une histoire vraie de Kessy Apendeki. Elle se passe dans le village Kumbasa. Le voyage en province, par voiture, est teinté de plusieurs réalités parfois tristes. Pour ceux qui viennent des villes, la réalité est tout autre dans ce qui est appelé travail et leur conception de sorcellerie les rattrape et ne facilite pas leur intégration.

Une femme s’en est allé en voyage pour retrouver son mari en province, en RDC. Mais son parcours était plein de péripéties dont certaines liées aux habitudes kinoises qu’elle n’a pas retrouvé au village. Mission qu’elle n’accomplira pas à cause de certaines difficultés avec la famille.

Le comédien principal de la pièce, Patrick Tshikangu, voit en ce spectacle une interpellation et une interrogation de la démarche vis à vis de soi-même par rapport à la société et vis à vis du monde.

« On a relevé un fait. Les kinois consomment ce qui vient de l’intérieur mais ont tendance à minimiser les villageois. Or, on ne peut évoluer qu’en étant ensemble. Le Kinois, c’est la bureaucratie, l’intellectualisme et le villageois, c’est le travail qui permet aux Kinois de se ravitailler en nourriture. Il faut une collaboration entre les deux », a-t-il dit.

Les trois (3) représentations théâtrales se sont faites dans la grande salle du centre culturel de Lemba. Principalement en français, elles n’ont pas manqué d’emprunter dans les langues nationales congolaises. Quasiment seuls, à deux ou à plusieurs, les comédiens ont assuré les spectacles de ces trois (3) jours.

Manifestant sa satisfaction, l’organisatrice et metteure en scène, Kessy Apendeki, qui est même l’auteure des textes joués, a annoncé la tenue de la deuxième édition en juin 2023, sans préciser le lieu qui, visiblement, ne sera plus le même.

Emmanuel Kuzamba

 


L’avocat de l’artiste musicien Ferré Gola annonce ce mardi 26 juillet la sortie de son client de prison d’ici au 15 août « sous conditions ». Le chanteur congolais a été arrêté le 3 juin à Paris (France) pendant qu’il s'apprêtait à se rendre en Guinée Equatoriale pour un concert.  

« Aujourd’hui, j’annonce à tous les fans de Ferré Gola sa sortie imminente qui doit intervenir si tout va bien d’ici au 15 août prochain. Il s’agit d’une libération conditionnelle. Les conditions seront fixées par le juge d’application des textes. Les conditions sont généralement connues mais cela dépend du juge qui peut par exemple interdire à une personne de ne pas quitter un territoire, de se présenter régulièrement devant un agent public ou un parquet. Il y a aussi d’autres mesures », a déclaré Maître Hugues Matadi sur TOP CONGO FM.

Ferré Gola est impliqué dans une affaire de violence sur un membre de ses proches, selon son entourage. Il n’avait pas répondu à la convocation de la justice française au début de l’affaire suite aux restrictions liées à la pandémie de Covid-19, toujours selon les mêmes sources. D’où une condamnation par défaut et une interdiction de sortie de la France.

actualite.cd/CC



Jean Marc Kabund a été auditionné ce jeudi par le procureur général près la Cour de cassation. Il lui est reproché notamment d' outrage au Chef de l'Etat dans les propos tenus au cours de sa conférence de presse il y a plus d'une semaine. 

L'audition a duré plusieurs heures. Il est sorti en homme libre du bureau du procureur. Son audition va se poursuivre mardi prochain, à son avocat. 

Ivan Kasongo



Le président de la commission des relations extérieures du Sénat américain a déclaré qu’il suspendrait au Congrès l’aide américaine à la sécurité au Rwanda en raison de préoccupations concernant le bilan du gouvernement rwandais en matière de droits humains et son rôle dans le conflit en République démocratique du Congo.

Dans une lettre adressée au secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, le sénateur Robert Menendez a appelé à une révision complète de la politique américaine envers le Rwanda.

Menendez a déclaré qu’il commencerait par bloquer plusieurs millions de dollars en soutien aux casques bleus rwandais participant aux missions de l’ONU, selon la lettre, qui a été divulguée aux médias et dont son bureau a confirmé l’authenticité. Une suspension est une procédure du Sénat qui empêche une motion d’atteindre le sol pour un vote.
Menendez a déclaré qu’il craignait que le soutien américain à l’armée rwandaise alors qu’elle est déployée au Congo et qu’elle soutienne les rebelles n’enverrait « un signal troublant que les États-Unis approuvent tacitement de telles actions ».

Le groupe rebelle M23 a lancé fin mars une offensive majeure dans les régions frontalières orientales du Congo avec le Rwanda. Le Congo a accusé le Rwanda de soutenir le M23, ce que Kigali nie.

Les États-Unis ont alloué plus de 147 millions de dollars d’aide étrangère au Rwanda en 2021, ce qui en fait le plus grand donateur bilatéral du Rwanda. Menendez a également cité ce qu’il a qualifié d’accusations crédibles selon lesquelles le gouvernement rwandais musellerait les critiques chez lui et ciblerait les dissidents vivant à l’extérieur du pays.

Le département d’Etat américain revoit ses politiques en réponse aux événements sur le terrain et consultera étroitement le Congrès sur la question de l’aide au Rwanda, a déclaré lundi le porte-parole du département, Ned Price.

« Nous avons déjà dit que nous étions préoccupés par la montée des tensions entre la RDC et le Rwanda », a déclaré Price lors d’un point de presse régulier, exhortant les deux parties à faire preuve de retenue et à engager le dialogue. Un porte-parole du gouvernement rwandais n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Stéphie MUKINZI M & Reuters/CC



Le vice-premier ministre en charge de la Fonction Publique Jean-Pierre Lihau, s'est rendu le mercredi 27 juillet 2022, au bâtiment de la Société Commerciale des Transports et des Ports (SCTP), ex-ONATRA, pour évaluer le niveau des dégâts occasionnés par l'incendie qui a ravagé également le siège du secrétariat général à l'économie.

Pour Jean-Pierre Lihau, ce qui s'est passé à l'immeuble de l'ex-ONATRA est un drame terrible qui mérite d'être bien géré par le gouvernement de la République.

« Je suis d'abord venu pour réconforter et exprimer au nom du Premier ministre chef du gouvernement, toute notre solidarité et notre compassion aux agents et fonctionnaires de l'administration de l'économie. Ce qui s'est passé ici est un drame terrible qui mérite d'être bien géré par le gouvernement de la République », a dit Jean-Pierre Lihau.

En outre, Jean-Pierre Lihau a indiqué que c'est sous le leadership du premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, que le gouvernement envisage déjà de doter rapidement le secrétariat général à l'économie d'un siège provisoire en attendant la réhabilitation de l'immeuble de l'ex-ONATRA.

« J'ai clairement indiqué que toutes les dispositions, évidemment, seront prises pour leur relogement. D'abord des dispositions transitoires rapides, ensuite des dispositions pour examiner la possibilité de doter une fois pour toutes cette administration d'un immeuble autonome. Toutes les dispositions seront prises pour la réhabilitation de l'immeuble », a-t-il ajouté.

Pour rappel, cet incendie s’était déclaré lundi dernier. Pour le moment, les causes de ce drame restent inconnues alors que l’ampleur des dégâts est encore à déterminer. Une enquête a été diligentée pour déterminer les raisons de cet incendie.

Roberto Tshahe



L'artiste musicien, Innoss'b va se produire pour la première fois au Togo, ce vendredi 29 juillet 2022, dans la salle Concorde de l'hôtel 2 février à Lome.

D'après le service de communication du jeune leader, le comédien ivoirien Michel Gohou sera l'invité spécial de ce rendez-vous de grande envergure, et une bouteille de champagne sera offerte dans chaque table VIP.

Juste après cette prestation, le chanteur congolais va débuter sa tournée américaine, le vendredi 05 août prochain à New-York , avant d'atterrir dans 5 autres villes choisies.

Après New-York, Innoss'b donne rendez-vous à ses mélomanes des USA, le lendemain à Chicago, en Illinois, le 12 du même mois à Washington DC, le 13 à Atlanta, en Géorgie, le 19 à Denver, dans le Colorado, et le 20 à Dalas, au Texas où il va clôturer cette tournée.

Auteur de plusieurs singles à succès depuis le début de sa carrière professionnelle en 2014, Innoss'b compte à son actif un album intitulé "Mortel-06" sorti en décembre 2021, et plusieurs morceaux qui bercent la nouvelle génération depuis plus d'une demie décennie, tels que Pola, Eleko, Ozo beta mabe, Elengi ya mbongo, Mon boulot, Achour, Yo pe et autres.

Il a eu à collaborer avec plusieurs chanteurs de renom, tels que Koffi Olomide, Werrason, Ferré Gola, Fabregas, Rebo Tchulo, Hiro, Damso et Diamond Platnumz.

Gratis Makabi



Le gouvernement congolais a appelé, mardi 26 juillet, la population au calme, après les manifestations hostiles à la MONUSCO à Goma et Butembo (Nord-Kivu).

Cet appel est contenu dans une dépêche de la Primature du mardi 26 juillet, élaborée à la suite de la réunion d’urgence présidée par le Premier ministre Sama Lukonde.

« Le message essentiel, c'est de lancer un appel au calme. Rien ne peut justifier la violence, rien ne peut justifier d'aucune manière une quelconque forme d'attaque sur les installations de la MONUSCO. Nous avons les éléments d'informations qui renseignent qu'il y a des personnes qui veulent s'en prendre à tout le personnel de la MONUSCO. Il ne faut pas tomber dans l'amalgame. Il ne faut pas se tromper d'ennemis. Parce qu'au sein de la MONUSCO, il y a non seulement des étrangers mais aussi des compatriotes congolais », a souligné le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya. 

Au cours de cette réunion, a fait savoir Muyaya, le chef du gouvernement ainsi que les responsables de l’ONU ont planché sur les émeutes de Goma et Butembo et le retrait progressif de la MONUSCO de la RDC.

« Il était important que l'on puisse réunir les responsables de la mission qui sont nos partenaires dans le travail pour le retour de la paix notamment dans la partie Est de la RDC pour faire le point de la situation. Mais malheureusement, il y a eu des morts, 15 au total : 12 du côté congolais et 3 du côté des casques bleus et des dégâts matériels importants. Le plus urgent au cours de cette réunion, étaient des dispositions en cours et qui doivent être prises parce que nous, Gouvernement de la RDC, nous avons le devoir, conformément à l'accord de siège qui nous lie avec les Nations-Unies, d'assurer la sécurité des installations de la MONUSCO et de son personnel », a indiqué le ministre de la Communication et des Médias.

Des éléments à renforcer 

Au regard du retrait de la MONUSCO de la RDC, le représentant spécial-adjoint en charge des opérations, Khassim Diagne a souligné la nécessité de travailler avec les autorités congolaises pour voir ensemble des éléments qu'il faut renforcer tout en tenant compte de la situation sur le terrain. 

« Je voudrais, au nom de mes collègues qui m'accompagnent, au nom de la Représentante spéciale, remercier le Gouvernement, le Premier ministre qui vient de nous réunir avec quelques membres du cabinet pour faire le point sur la situation sécuritaire qui prévaut en ce moment à l'Est et encore une fois réitérer notre entière disponibilité à travailler avec le gouvernement pour tirer la lumière sur ces faits. Mais en même temps rappeler, comme l'a dit le ministre, que la MONUSCO est ici en soutien aux autorités congolaises pour essayer de stabiliser les zones encore occupées par les groupes armés », a rappelé Khassim Diagne.  

« Dans ce soutien, il faut un partenariat fort. Il nous faut travailler dans la cohérence, dans l'harmonie. Comme l'a souligné le Ministre, nous avons un plan de transition. Il nous faudra donc nous retrouver pour regarder dans ce plan de transition, quels sont les éléments qu'il faudra accentuer, des éléments qu'il faudra améliore. Mais, je peux vous assurer de l'entière disponibilité du système des Nations-Unies pour accompagner les efforts du gouvernement congolais », a poursuivi Khassim Diagne. 

Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le Représentant spécial adjoint en charge des opérations et chef de mission par intérim, M. Khassim Diagne, le directeur des affaires politiques des Nations-Unies en RDC, le coordonnateur des affaires humanitaires et le directeur du Bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l'homme, le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, le vice-Premier ministre en charge de l'Intérieur et Sécurité, la vice-ministre de la Défense et le ministre de la Communication et Médias ont pris part à cette réunion.  

radiookapi.net/CC



A travers une déclaration faite ce mardi 26 juillet, après deux jours de manifestations anti-Monusco notamment dans les villes de Goma et de Butembo, le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Lieutenant Général Constant Ndima Kogba a interdit toutes manifestations sur la voie publique.

Le Lieutenant Général Constant Ndima Kogba explique dans sa communication que cette décision est prise suite aux actes de pillage, de vandalisme, de destruction méchante et l’atteinte aux propriétés publiques et privées provoqués par les manifestants lors de deuxième dernières marche anti-Monusco organisé lundi et Mardi dans la ville de Beni, Butembo et Goma.

L’exécutif du Nord-Kivu qui dit comprendre le ras-le -bol, l’exaspération et le niveau de déception de la population, juge cependant, intolérables et inacceptables les dérapages enregistrés ci et là sur le terrain ainsi que la récupération de la situation par les pêcheurs en eaux troubles avec comme conséquences des pertes matériels et en vies humaines et de blessés parmi les populations civiles, les militaires et policiers ainsi que les casques Bleus.

« Face à cette situation très préoccupante et inquiétante qui doit vite être maîtrisée, je joins la police nationale congolaise et les autres forces de sécurité de prendre toutes mesures qui s’imposent pour interdire toutes les manifestations sur la voie publique, rétablir l’ordre immédiat et remettre les choses dans le droit », a déclaré Constant Ndima Kogba dans cette communication parvenue à POLITICO.CD

Le bilan de ces manifestations successives s’est alourdi après la manifestation du mardi. Selon le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, le bilan provisoire est désormais de quinze (15) morts parmi lesquels trois (3) membres de l’ONU dont un casque bleu et deux (2) éléments de la Police des Nations-Unies et douze (12) civils ainsi que soixante-et-un (61) blessés.

Carmel NDEO

A Propos

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