Le cardinal Fridolin Ambomgo, également archevêque de l'archidiocèse de Kinshasa a, ce samedi 7 mai 2022, réhabilité dans ses fonctions le curé de la paroisse Saint François de Sales, l'Abbé Aimé Lusambu.

Le Doyen du Doyenné de Saint François de Sales avait été éloigné de ses offices ecclésiastiques après qu'une vidéo de lui ait fuité sur les réseaux sociaux, dans laquelle on le voit tenir une bouteille d'alcool en main, menacant tout celui qui osera prendre l'initiative de lui ôter sa soutane.

"On veut me retirer la soutane. Où veulent-ils donc que j'aille alors que toute ma jeunesse et ma vie je les ai consacrées à Dieu ? Si j'ai 4 ou 5 enfants, comment vais-je les élever dans la mesure où le décompte final n'existe pas dans ce que nous faisons ? Je connais l'un parmi eux qui a 4 enfants. A-t-il été suspendu ? Peut-être il faudra à notre tour qu'on écrive au pape pour qu'il le suspende. Tout celui qui va oser toucher à ma soutane, nous allons nous mêler les pinceaux", avait menacé le prêtre dans cette vidéo.

La chancellerie de l'archevêché de Kinshasa avait invité le "peuple de Dieu" à prier pour lui pendant l'enquête.

"En attendant l'aboutissement des enquêtes, le peuple de Dieu est invité à porter Monsieur l'Abbé Aimé Lusambu dans ses prières", avait écrit le secrétaire chancelier le 21 avril dernier.

La genèse de cette affaire qui avait fait grands bruits à Kinshasa était la session ordinaire de l'assemblée plénière de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), tenue à Kinshasa du 2 au 3 mars 2022. A l'issue de cette rencontre, les évêques étaient montés au créneau concernant le cas des prêtes qui ont des enfants, en violation du droit canonique.

Bienfait Luganywa



Un comité interministériel d'experts des ministères de l'EPST, de l'ESU, de la Formation professionnelle ainsi que ceux du ministère de l'entrepreneuriat et des petites et moyennes entreprises sera bientôt mis en place pour se pencher sur des réflexions censées aboutir à l'intégration des cours d'entrepreneuriat dans le programme de formation pour l'année scolaire 2022-2023. 

Ce dossier a été soumis à la 52e réunion du conseil des ministres par Eustache Muhanzi Mubembe, ministre d'État, ministre de l'entrepreneuriat et des petites et moyennes entreprises.

Cette démarche du ministre fait suite au constat sur le faible esprit entrepreneurial des jeunes diplômés qui fait suite entre autres au système éducatif congolais très généraliste. Il  était nécessaire de réfléchir sur les voies et moyens susceptibles d'aider la jeunesse à développer les compétences entrepreneuriales au lieu d'être calqués sur la carrière de la fonction publique.

" Le programme sur l'innovation et l'entrepreneuriat des jeunes dénommé "Prodige" se propose donc de promouvoir l'émergence d'un tissu des micro petites et moyennes entreprises compétitives et innovantes contribuant significativement à la diversification de l'économie ainsi qu'à la création des emplois stables et décents. Ainsi, pour ne pas accumuler du retard dans la perspective de la révision de programme de formation à partir de l'année scolaire 2022-2023 qu'il aura à intégrer des cours d'entrepreneuriat. Le ministre d'État, a sollicité du conseil l'autorisation de mettre en place un comité interministériel d'experts des ministères de l'Epst, Esu, Formation professionnelle ainsi que ceux de son ministère pour plancher sur cette question" rapporte le compte rendu de la réunion fait par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.

Le dossier relatif à la mise en place du programme de développement et d'initiation sur l'innovation et l'entrepreneuriat des jeunes dénommé "Prodige" a été adopté à la 13e réunion du conseil des ministres tenue le 30 juillet 2021. 

Clément MUAMBA



Communiqué de presse

Le Centre d’art Waza lance un appel aux opérateurs culturels, artistes visuels, journalistes ou toute personne intéressée par le lien entre l’art et la société, les invitant à soumettre leurs candidatures pour participer à l’atelier en commissariat d’exposition, entrepreneuriat culturel et utilisation des outils numériques qu’il organise dans cinq villes de la R.D.C dans le cadre du projet Kirata.

Durant la deuxième moitié du mois de mai, cinq ateliers seront organisés dans cinq villes dans les centres partenaires : Plateforme Contemporaine (Kinshasa), Waza (Lubumbashi), Studios Kabako (Kisangani), Foyer Culturel de Goma (Goma), et Centre Culturel Kamudimba (Kananga).

Des candidatures physiques peuvent être déposées dans ces centres. On peut s’inscrire dans l’un des centres partenaires ou via le formulaire en ligne disponible sur docs.google.com. La date limite d’inscription est le 14 mai 2022. En cas de problème, prière de nous contacter à l'adresse This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

Le projet “Kirata, incubateur des opérateurs culturels du secteur des arts visuels en R.D.C” est une initiative du Centre d'art Waza en collaboration avec la FEC Haut-Katanga, le collectif de bloggeurs Habari RDC et le magazine Contemporary And. Il souhaite améliorer l'ancrage socio-économique des arts visuels dans notre pays. Une dizaine d'opérateurs culturels ont rejoint l'incubateur dans sa phase expérimentale et cette deuxième phase commence par un atelier ouvert à tous.

Le projet Kirata est financé par le programme Créer en Afrique Centrale, mis en œuvre par Interarts, Culture et Développement, la Communauté Économique des États d'Afrique Centrale et l'Institut National des Arts, avec la contribution financière de l'Union Européenne et le soutien de l'Organisation des États ACP.

 



Le Président de la République Félix Tshisekedi sera reçu en tête-à-tête ce dimanche 8 mai à Juba, capitale du Soudan du Sud, par son homologue Salva Kir. L'annonce a été faite ce samedi par son mandataire spécial Serge Tshibangu, qui était reçu au State House de Juba.

" Selon le Prof Tshibangu qui conduit l'équipe des précurseurs à Juba, la rencontre entre les deux chefs d'Etat s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays voisins ", rapporte la cellule de communication de la présidence de la République.

En tant que membres de la East African community, la RDC et le Soudan du sud sont  engagés à travailler ensemble pour une paix durable au sein de cet espace régional.

Le Soudan du Sud partage une longue frontière de près de 650 kilomètres avec la RDC dans sa partie Nord-Est.

Après le Soudan du Sud, Félix Tshisekedi sera à Abidjan la semaine prochaine. Il participera à la quinzième Conférence des parties (COP15) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.

Au cours des assises abidjanaises, les pays participants devront décider d’actions futures pour atténuer les conséquences de la progression de la sécheresse. Une douzaine de chefs d’Etats sont attendus à ce sommet qui a pour thème: « Terres. Vie. Patrimoine : D’un monde précaire vers un avenir prospère ».

Des représentants du secteur privé, de la société civile et d'autres acteurs clés du monde entier seront également de la partie pour tenter de faire progresser la gestion durable des terres. Selon les récents chiffres,  45 % de l'Afrique est constituée de terres arides, et trois quarts des terres productives sont dégradées.

Clément MUAMBA


L'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) renouvelle son soutien et son accompagnement à l'organisation des 9èmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

Reçu par le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, ce vendredi 06 mai 2022, l'administrateur de l'OIF, Geoffroi Montpetit, a rassuré qu'ils œuvrent pour la réussite de cet événement dans la capitale congolaise.

"Nous sommes venus ici pour continuer de travailler en partenariat avec le gouvernement de la RDC et avec le comité national des jeux de la Francophonie que l'OIF est prête à accompagner. Nous avons déployé une série de visites cette semaine. J'ai été accompagné d'une importante délégation d'experts dans plusieurs domaines pour engager un dialogue avec les experts du comité national des Jeux de la francophonie. L'accompagnement de l'OIF est là. Nous avons beaucoup de travail à faire. Il ne faut pas minimiser l'ambition de ce projet. On travaille ensemble pour sa réussite", a-t-il dit. 

Pour sa part, le ministre de l'Intégration régionale, Didier Mazenga, qui conduisait cette délégation de l'OIF, a fait savoir que les Jeux de la Francophonie auront bel et bien lieu à Kinshasa en août 2023.

"Nous avons signé l'avenant avec l'administrateur de l'OIF et aujourd'hui nous étions obligés de conduire la délégation pour qu'elle puisse présenter les civilités à son excellence, monsieur le premier ministre, chef du gouvernement pour aussi faire le rapport de leur mission ici à Kinshasa. Nous donnons les assurances. D'ailleurs, vous avez la preuve, après la signature de l'avenant, ça signifie que c'est l'engagement non seulement de la RDC mais aussi l'engagement de l'OIF qui a reconnu les dates prévues pour l'année prochaine. Nous nous sommes déjà mis au travail et le premier ministre lui-même s'est engagé. Il nous a rassurés qu'il va suivre ce dossier à chaque étape", a-t-il déclaré. 

Signalons que la RDC et l'OIF ont signé, jeudi dernier, un avenant du cahier de charges des 9èmes Jeux de la Francophonie. À travers la signature de cet avenant, les deux parties ont approuvé le changement du calendrier desdits Jeux.

Prince Mayiro



Le couple royal belge sera visité officielle en République démocratique du Congo du 7 au 13 juin prochain. C'est ce qu'indique un communiqué signé par Guylain Nyembo, directeur de cabinet du chef de l'État, daté de ce jeudi 5 mai 2022.

D'après la même source, c'est sur invitation du président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo que le couple royal belge se rendra à Kinshasa et dans deux autres villes du pays. 

"Sur invitation de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Sa Majesté le Roi Philippe de Belgique et Sa Majesté la Reine Mathilde de Belgique effectueront une visite officielle en République Démocratique du Congo, du mardi 7 juin au lundi 13 juin 2022 inclus", lit-on dans ce communiqué.

Le directeur de cabinet du président Tshisekedi précise que le couple royal belge sera à la tête d'une délégation belge comprenant le premier ministre, Alexander De Croo, la ministre de la Coopération au développement, Meryame Kitir ainsi que le secrétaire d'État pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la Politique scientifique, Thomas Dermine.

"La délégation s'arrêtera à Kinshasa, Lubumbashi et Bukavu. Cet événement marquera, une fois de plus, l'excellente qualité des relations bilatérales entre le Royaume de Belgique et la République démocratique du Congo", conclut le communiqué.

Initialement prévue du 6 au 10 mars dernier, la visite du couple royal belge avait été reportée à une date ultérieure. Guylain Nyembo avait indiqué, à l'époque, que ce report était consécutif à la situation qui prévaut en Ukraine et à la crise générale en Europe. 

Jephté Kitsita



Les partisans du président Félix Tshisekedi ont remporté vendredi l'élection des gouverneurs dans onze des quatorze provinces concernées par ce scrutin, selon les résultats officiels de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de la République démocratique du Congo.

Les candidats de l'Union sacrée de la nation --coalition politique constituée autour de M. Tshisekedi-- ont gagné dès le premier tour dans onze provinces, selon des résultats publiés à la télévision d'Etat RTNC.

Parmi les gouverneurs élus figurent trois femmes: Ritha Bola pour la province de Mai-Ndombe (sud-ouest), Isabelle Kalenga dans le Haut-Lomami et Julie Ngungwa au Tanganyika (sud-est).

Le Front commun pour le Congo (FCC) de l'ancien président Joseph Kabila (2001-2019) a gagné un seul poste de gouverneur au Maniema (est).

Un second tour doit être organisé lundi dans les provinces du Kongo central (sud-ouest) et de la Tshopo (est) pour départager les deux candidats arrivés en tête, a annoncé la Céni.

Les anciens gouverneurs de ces quatorze provinces --sur les 24 du pays-- étaient majoritairement membres du FCC. Ils ont été destitués par les Assemblées provinciales qui les ont accusés de divers méfaits (mauvaise gestion des ressources provinciales, corruption, incompétence, etc).

Ces destitutions sont intervenues en décembre 2020, après que le président Tshisekedi a mis fin à la coalition qu'il formait avec le FCC, après deux ans de cogestion conflictuelle du pays.

Le FCC majoritaire dans les Assemblées nationale et provinciales avait alors dénoncé des règlements de compte politique. Tous les recours devant les tribunaux ont confirmé ces destitutions.

M. Tshisekedi est au pouvoir depuis janvier 2019. Après deux ans en fonctions, il a renversé la majorité dans les deux chambres du Parlement, désigné un nouveau Premier ministre et nommé des proches à la tête de différentes institutions politiques, judiciaires et économiques.

La prochaine élection présidentielle est censée se tenir fin 2023. Le chef de l'Etat a déjà exprimé sa volonté de se représenter.

En début de semaine, l'ancien Premier ministre Augustin Matata (2012-2016), qui a créé son parti politique, s'est aussi déclaré candidat.

AFP avec CC/ACTUALITE.CD



Le commissaire divisionnaire adjoint de la Police Nationale Congolaise (PNC), et chef de la police ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo Kitenge, a rassuré que la situation est sous contrôle aux alentours du Palais du Peuple ce vendredi 6 mai, alors que plusieurs Kinois ont répondu à l'appel du bloc patriotique pour la tenue d’un sit-in afin de notamment exiger des réformes électorales consensuelles.

Il a indiqué que la police a usé des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants qui, selon lui, commençaient à s'illustrer par des actes de vandalisme. Il dit croire aussi que ces manifestants sont à la recherche des incidents pour attirer l'attention de la communauté internationale.

" Ces gens sont venus, ils ont caillassé des véhicules d’autrui, certains sont blessés, ils étaient asphyxiés, l'autre s'est dénudé lui-même, la police a usé de lacrymogène, c'est tout à fait normal, il n'y a rien. Il n'y a pas eu de mort, ce sont des prétextes, ils veulent créer des incidents pour que la communauté internationale puisse en parler. Ils ne sont même pas plus de 200 personnes. La situation est sous contrôle, la circulation est fluide, il n'y a aucun problème, ils veulent créer le buzz. Je viens de libérer tous ceux qui étaient interpellés, ils ont été remis à Serge Welo ", a réagi devant la presse Sylvano Kasongo.

les forces sociales et politiques réunies dans le cadre de ce qu'ils appellent "bloc patriotique pour la nation" veulent obtenir le consensus autour des réformes électorales, protester contre la hausse prix des denrées alimentaires ; exiger le remboursement des frais de RAM; dénoncer l'incapacité du pouvoir à restaurer la paix dans l'est du pays et désapprouver les négociations de Nairobi entre le pouvoir et les groupes armés.

Berith Yakitenge

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles