Désignée secrétaire exécutive-adjointe de la SADC, la Congolaise Angèle Makombo a promis, le week-end dernier, d’assumer ses fonctions avec responsabilité.

Elle l’a dit au cours d’une interview accordée à Radio Okapi.

Ancienne fonctionnaire des Nations unies, Angèle Makombo a également affirmé avoir accepté cette fonction avec un sens d’humilité :

« J’accepte cette fonction avec un grand sens de responsabilité. Je donnerai le meilleur de moi-même. La SADC a une vision, qu’on appelle vision 2050, qui est d’industrialiser la région qui serait composée des pays a revenue intermédiaire ou les peuples de la SADC vont vivre dans la justice et des jeunes auront de l’emploi et autres ».

Angèle Makombo a indiqué qu’il revient au secrétariat de la SADC de mettre en œuvre ou d’exécuter cette vision.

Celle-ci se base sur le développement des infrastructures et un travail d’exécution de suivi et de coordination.

Il faut noter qu’Angèle Makombo avait été la seule femme candidate à la présidentielle de 2011.

radiookapi.net/CC



Le ministère de la Communication et médias prolonge de deux semaines, soit du 17 août au 02 septembre prochain, le moratoire accordé aux télédistributeurs et éditeurs des programmes non conformes pour régulariser leurs dossiers.

Cela, selon un communiqué nous parvenu ce lundi 22 août 2022, fait suite à la demande de prolongation dudit moratoire faite par nombreux de ces télédistributeurs et éditeurs.

"Le cabinet du ministre de la Communication et médias rappelle à tous les télédistributeurs et éditeurs des programmes opérant à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, que le délai de 21 jours leur accordé, depuis le jeudi 21 juillet 2022, pour régulariser leurs dossiers respectifs, a expiré le 16 août dernier. À la demande de nombreux d'entre eux, le ministre de la Communication et médias a autorisé une prolongation de ce moratoire de 14 jours supplémentaires, à partir du mercredi 17 août 2022. Ainsi, tous les retardataires ont jusqu'au 02 septembre 2022 à 16h00 pour se conformer aux dispositions légales et réglementaires", rapporte ce document.

Le ministère de la Communication et médias avait initié une Commission de contrôle de conformité des acteurs opérant dans le secteur audiovisuel public et privé en décembre 2021, pour les répertorier, analyser leurs dossiers, vérifier la situation financière et formuler des avis et recommandations. 

Au terme de ce contrôle, le rapport de cette Commission a fait état de seulement 19 sur les 260 éditeurs des programmes, soit 5% qui sont en règle sur le plan technique. À en croire la même source, seuls 113 de 260 ont l'avis favorable du ministère de la Communication.

Prince Mayiro



L’enquête Pascal Mukuna, visionnaire de l’Assemblée Chrétienne de Kinshasa a, dans un communiqué du 21 août 2022, annoncé l’excommunication de son fils spirituel et pasteur de l’ACK Kalembe-Lembe, François Mutombo alias « Voici l’Homme ». En effet, il lui reproche d’être indifférent dans la gestion de la communauté et de manifester de la gratitude envers tout le monde sauf à l’égard son père spirituel.

En outre, l’évêque Mukuna a dans ce communiqué souligné que la communauté ACK ne récupérera rien dans le patrimoine de l’église conduite par le pasteur François Mutombo.

« Suite à son retour au pays, il a manifesté sa gratitude envers tout le monde sauf envers son père spirituel et l’ACK n’a cessé d’intercéder pour sa guérison. Ayant constaté son indifférence total, entre autre le refus de communiquer avec l’ACK et par la même occasion, je déclare que la communauté ACK ne lui réclamera rien du patrimoine de l’église qu’il a dirigé depuis toutes ces années. Que Dieu seul reste juge », peut-on lire dans ce communiqué signé par l’Eveque Pascal Mukuna.

Gaël Hombo



La RD Congo sera bien représentée au Qatar ! Désigné ‘ambassadeur musical’ du Mondial 2022, le célèbre chanteur congolais Gims interprétera l’hymne officiel de la compétition.

L’annonce a été faite ce samedi 20 août par l’instance mondiale FIFA qui a dévoilé le clip de la chanson à travers son compte Youtube. Le titre produit spécialement pour la Coupe du Monde s’intitule «Arhbo». Il a été réalisé par l’artiste congolais en collaboration avec le chanteur portoricain Ozuna. Cette chanson officielle mêle le français, l'espagnol, l'arabe et l'anglais.

Il convient de noter que la FIFA a précisé que l’enregistrement sur lequel on entend chanter les supporters sera diffusé dans les stades qataris après chaque but lors de la compétition, et que cette bande sonore sera utilisée à chaque diffusion d’un match à la TV.

acturdc.com/CC



La gouverneure intérimaire du Lualaba a présidé vendredi 29 aout une double cérémonie de pose de la première pierre pour la construction des ponts Ludi et Lufuta à Musokatanda dans le territoire de Mutshatsha. Ces ouvrages avaient subi une destruction complète lors de la guerre de 80 jours. Une fois achevés, ils vont relier plusieurs coins de ce territoire restés longtemps enclavés.

Sur le plan technique, ces deux les ponts Ludi et Lufuta mesureront respectivement 35 et 20 mètres de longueur, avec une capacité de 80 tonnes à chacun.

radiookapi.net/CC



A l’occasion de la journée mondiale de la photographie, célébrée le 19 août, le département de photographie de l’académie des beaux-arts a réuni artistes, étudiants, passionnés et d’autres catégories de personnes autour de la photographie. Une conférence débat a eu lieu avant l’exposition photos autour du thème “sur les traces du passé”.

Quatre (4) orateurs sont intervenus sur la photographie, sa production, sa préservation et sa promotion. Maître Lema Kusa, premier intervenant et dont le père fut un des précurseurs de la photographie en RDC, est revenu sur son expérience avec la photographie, qui date des années avant l’arrivée de nouvelles technologies et l’évolution de l’informatique. Il a ramené l’appareil dit “Agrandisseur” utilisé pour le traitement des photos dans les studios.

Constantin Kuhanuka, considéré comme un doyen du domaine de la photographie en RDC, a donné des éléments pour la production photo partant de son expérience de 38 ans de travail au Sénat.

« La photo nous accompagne de notre naissance jusqu’à notre mort. Quand nous sommes joyeux, on utilise la photo ; pour le baptême, c’est la photo ; le mariage, c’est toujours le photographe qui est à côté de vous », a-t-il affirmé.

Et d’ajouter :

« Dans la photographie, il faut être patient et persévérant. Quand vous persévérez, vous aurez un résultat. Quand le président Kasa-Vubu est mort, mon père avait un négatif de lui habillé en costume blanc. Nous avons cette photo à des milliers d’exemplaires, cela nous a permis d’acheter une parcelle ».

Il a également soulevé la difficulté de la photographie à l’ancienne face à l’évolution technologique. Le marché n’est plus le même et l’adaptation est un impératif. Ce qu’il réussit à faire pour continuer dans cette discipline.

Le photographe et archiviste Baudouin Bikoko est intervenu sur la préservation des archives photographiques. Préserver, c’est garder pour notre mémoire, dans un pays comme la RDC, pas de photos, pas d’histoire, affirme-t-il.

La photographie qu’il dit être la discipline artistique la plus populaire au monde, a connu un bouleversement si pas une mutation avec l’arrivée des smartphones, fabriqués par des milliards en 2017. Cependant, il tient sur la différence entre les utilisateurs d’un téléphone avec un appareil photo intégré et les photographes professionnels.

« Les utilisateurs des smartphones ne sont pas des photographes. Un professionnel, même avec un téléphone, fait des photos pour les autres. Il les fait pour les montrer. Si le photographe professionnel disparaît, l’image disparaît », a déclaré Baudouin Bikoko.

Pour clore les interventions, le chef de département de photographie de l’académie des beaux-arts, Arsène Mpiana, a parlé de la promotion des œuvres photographiques. Plus jeunes que les trois premiers intervenants, il s’est essentiellement appesanti sur les réseaux sociaux comme moyen principal et efficace actuellement.

« Que ce soit un petit ou un grand événement, je fais de mon mieux pour bien communiquer. C’est important. Je fais cette conférence aujourd’hui et demain, on va m’appeler pour d’autres piges, parce que je vais communiquer avec cela. Je sais me positionner et me faire un nom », a-t-il.

Arsène Mpiana est photo journaliste. Il travaille avec des médias internationaux comme pigiste et expose quelques-unes de ses œuvres photographiques dans des festivals. La dernière en date, à la biennale Yango, à Kinshasa. Le tout, parce que, dit-il, il sait vendre à travers les réseaux sociaux qu’il qualifie de vitrines pour les artistes, qui plus est artistes visuels.

Le réseau social qu’il a conseillé aux artistes visuels est Instagram qui reste encore professionnel. Il peut servir de portfolio, ajoute-t-il. Dans le contenu, il recommande de l’orienter par rapport au public cible. Ce qui n’est pas pareil pour une photojournaliste, un photographe archiviste ou photographe professionnel ou encore shooter.

Quant aux droits d’auteur, la question fait encore couler encre et salive étant donné que les photographes s’en plaignent. Certaines de leurs œuvres sont utilisées sans demande au préalable et sans mentionner l’auteur, parfois dans des magazines ou à la télévision.

Depuis peu, les photographes se réunissent en cette journée mondiale de la photographie pour réfléchir sur leur métier. L’année dernière, un partage d’expérience a eu lieu dans un autre cadre, s’accentuant sur le fait que la photographie ne se résume pas en des photos événementielles ou en des “photos shooting” mais il s’agit de tout un art comme la peinture et le dessin.

Les conférences-débat et l’exposition se poursuivent ce samedi à l’académie des beaux-arts. Dans la première salle d’exposition, les œuvres photographiques, dont la plupart sont les œuvres de Jean Depara, sont à visiter toute la journée. Des photos en noir et blanc qui ramène à une autre époque à Kinshasa.

Emmanuel Kuzamba



Dans la ville de Butembo (Nord-Kivu), le maire policier a annoncé la relocalisation de la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (Monusco) de Butembo à partir de ce samedi 20 août 2022.

Dans son communiqué, le commissaire supérieur principal Mowa-Baeki-Telly Roger indique que le plan de relocalisation de la Monusco de la ville prévoit l’évacuation des matériels de Butembo et Lubero vers Kiwanja et Goma. 

«Dans la nuit du 20 au 21 août 2022, de 20 heures à 23 heures, déplacement de 22 véhicules de Beni vers Butembo pour récupérer ses matériels. Dans la nuit du 21 au 22 août 2022, de 21 heures 1 heure, déplacement des véhicules de Butembo vers Lubero pour les mêmes faits. Dans la journée du 22 août 2022, de 9 heures à 11 heures, déplacement de URUBATT (bataillon uruguayen, ndlr) de Lubero vers Goma par hélicoptère. Dans la nuit du 22 au 23 août 2022, de 21 heures à 6 heures, déplacement de 15 véhicules de Lubero vers Rwindi. Dans la nuit du 23 au 24 août 2022, de 21 heures à 1 heure, déplacement des véhicules de Rwindi à Kiwanja», note le maire de Butembo qui appelle les habitants à faciliter cette évacuation.

Ce plan de relocalisation de la Monusco est publié au lendemain d’une controverse entre le gouverneur militaire du Nord-Kivu et la porte-parole intérimaire de la mission onusienne. Alors que le général Constant Ndima annonçait jeudi 18 août dernier le retrait de la Monusco de Butembo, la porte-parole intérimaire de la Monusco a vite réagi et recadré qu’il s’agissait plutôt de l’évacuation des matériels et personnels vers d’autres sites. Selon elle, la Monusco ne compte pas fermer sa base de Butembo.

Claude Sengenya

 



Jean-Marc Kabund sera assigné dans une résidence autre que celle de sa villa de Kingabwa/Limete, renseigne une source proche du Parquet de la Cour de Cassation.

Les responsables de la prison centrale de Makala où l'ancien chef du parti présidentiel est détenu depuis le 12 août, confirment avoir reçu notification de l’arrêt rendu en faveur de Jean-Marc Kabund, depuis huit jours. Mais c’est au parquet général qu’il revient désormais de venir chercher le député, de désigner le lieu de son assignation et réquisitionner les policiers de garde.

De bonne source, le parquet général pourrait assigner l'ancien lieutenant du régime dans une résidence autre que sa villa de Kingabwa, située au cœur d’un quartier populaire. Ses avocats protestent. « La détention arbitraire du président Jean-Marc Kabund devient plus qu'un cas emblématique du déni de justice en République démocratique du Congo. Face aux gesticulations du pouvoir judiciaire, nous lançons donc un appel urgent au parquet général près la Cour de cassation de se libérer de toute dérive dictatoriale. Nous décourageons toute tentative tendant à mettre l'honorable Jean-Marc Kabund à un endroit non sécurisé car il en va de son intégrité physique. La résidence de Jean-Marc Kabund est bien connue », a déclaré Maître Emmanuelli Kahaya, son directeur de cabinet.

En réaction, le nouveau parti de Jean-Marc Kabund, l’Alliance pour le changement, annonce vouloir saisir les instances internationales. Quant à la procédure en RDC, le parquet général et la défense attendent que la Cour leur communique une date pour le début du procès. Un procès que les proches de l’accusé souhaitent public et médiatisé. 

Comme le député opposant Bertrand Ewanga en 2014

Kabund ne sera pas le premier à être assigné en dehors de sa résidence. On se souviendra qu'en 2014, le député Bertrand Ewanga, secrétaire général de l'Union pour la nation congolaise (UNC), membre de l'opposition, a été assigné en résidence à l'Hôtel Invest, dans le site de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), à Kinshasa.

Interpellé 5 août 2014 à son domicile, au lendemain du meeting de l'opposition contre une éventuelle révision de la Constitution qui aurait permis à Joseph Kabila de briguer un troisième mandat présidentiel, le député Ewanga a atteri en prison de Makala. Avant d'être condamné le 12 septembre 2014 à  mois de prison par la Cour suprême de justice, notamment pour outrage au chef de l'Etat, il a passé quelques semaines en résidence surveillée loin de sa maison.

Pascal Mulegwa/Henri Luzolo/CC

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