Les députés nationaux ont pris acte de la démission de Jean-Marc Kabund du poste du premier vice-président de l'Assemblée nationale. C’était au cours de la plénière du lundi 11 avril au palais du peuple.  

Le président de la chambre basse du Parlement, Christophe Mboso a fait remarquer à la plénière que cette question ne nécessite pas un débat. Les élus nationaux ont juste pris acte de la décision de Jean-Marc Kabund. 

Le député Jean-Marc Kabund a de déposé officiellement sa lettre de démission le 31 mars du poste du premier vice-président de l'Assemblée nationale.  

« Par la présente et pour des raisons de conviction politique, je vous fais part de ma décision de démissionner du poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale. Il va de soi que, pour le reste du temps de la législature en cours, je vais me consacrer à mon mandat de député national », avait écrit Jean-Marc Kabund dans la lettre partagée sur son compte twitter. 

Jean-Marc Kabund avait démissionné le 14 janvier du poste du premier vice-président du bureau de l’Assemblée nationale. Mais il n’avait, jusque-là, pas encore déposé sa lettre de démission. 

« En ce jour je prends la décision de démissionner de mes fonctions de 1er vice-président de l’Assemblée nationale. Ainsi s’ouvre une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures », avait écrit M. Kabund sur son compte twitter.

radiookapi.net/CC 



Le général de Brigade Robert Kasongo Maloba a été désigné à titre intérimaire, commandant du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord des FARDC.  

Il remplace à ce poste le général de Brigade Mputela Kolito  qui occupait cette fonction depuis mai 2021.  

Dans sa décision  prise le 8 avril dernier et rendue officielle  lundi 11 avril, le chef d’état-major général des FARDC parle de mesure prise pour raison d’efficacité.    

Le nouveau commandant des opérations Sokola 1 dirigeait le secteur opérationnel de l’Ituri  avant sa nomination. 



Les congolais Michel Ekeba et Geraldine Tobe et le Camerounais Jean-David Nkot ont réalisé la première œuvre d’art Africaine qui sera lancée dans l’espace fin 2022. C’est dans le cadre du programme African Space Art Project (ASAP). Le projet est porté par African Artist for Development (AAD), en partenariat avec Eumetsat, l’organisation européenne pour l’exploitation des satellites météorologiques. Il véhicule un message selon lequel l’Afrique qui émet le moins de CO2 et souffre également du réchauffement climatique. 

L’œuvre « Mémoire d’aujourd’hui, mémoire du futur » accompagnera le lanceur Ariane 5, qui doit expédier un satellite géostationnaire au-dessus du continent.

Michel Ekeba, Geraldine Tobé et Jean-David Knot sont les lauréats d’un programme qui comptaient au départ 51 artistes. Les trois artistes étaient en résidence pendant deux mois à Paris.  L’oeuvre est un fusion de leurs trois univers de création. Elle est conçue comme l’ambassadrice de tout un continent sur la planète Terre et dans l’espace.

Le talentueux Michel Ekeba allie peinture, photographe, sculptures et musique dans son art. Ancien étudiant de l’académie des Beaux Arts à Kinshasa, il est également connu pour ses talents de street performeur. Certains l’ont découvert grâce à une performance autour de « Kongo Astronaut modèle IV ». Avec du matériel de la société de consommation reconditionné, il s’était fait confectionner une combinaison d’astronaute. Egalement de RDC, Géraldine Tobe participe au projet. Avec sa palette faite de fumée, elle utilise le feu comme un pinceau.

actualite.cd/CC

 


Les conducteurs des taxis-moto sont de nouveau en colère dans la ville de Lubumbashi ce mardi. Ils manifestent dans différents coins de la ville en brûlant des pneus sur la voie publique. Ils disent protester contre le meurtre d’un des leurs collègues. 

“Notre collègue a été tué par des policiers. Ils lui ont donné un coup de bâton. Nous n'allons plus accepter ça”, explique un conducteur de taxi-moto trouvé à une barrière érigée non loin du lycée Wema dans la commune Kamalondo.

La manifestant s’intensifie notamment au niveau de la barrière érigée au niveau du camp Vangu en allant vers le centre ville (commune de Kampemba).

Ces manifestations ont perturbé les activités économiques à quelques endroit du centre ville de Lubumbashi. C’est entre autres le transport en commun. Les habitants des quartiers Bongonga par exemple ont choisi de faire le pieds pour se rendre au travail. 

Samedi, l’assemblée provinciale et les  conducteurs des taxi-moto avaient trouvé un terrain d'entente pour le respect du périmètre de sécurité tracé par Laurianne Mwewa Kalombo, Maire intérimaire de la ville de Lubumbashi. L’autorité urbaine a interdit aux taxis-moto d'exercer au centre-ville de Lubumbashi.

José MUKENDI



La Cour de cassation a décidé de casser le jugement en appel prononcé en juin dernier, lors duquel l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi avait été condamné à 13 ans d’emprisonnement. L’affaire est renvoyée devant la cour d’appel pour être à nouveau jugée sur le fond.

Vital Kamerhe n’a pas assisté à l’audience du 11 avril. Il se trouve toujours à l’étranger, où il a été autorisé à se rendre pour des soins, suite à sa remise en liberté provisoire le 6 décembre dernier. Mais il est fort à parier qu’il s’est réjoui de ce nouveau rebondissement judiciaire.

La cour de cassation, qui avait convoqué une audience ce lundi 11 avril, a décidé de casser l’arrêt de la Cour d’appel du tribunal de Kinshasa-Gombe, qui, le 16 juin 2021, avait condamné Vital Kamerhe à 13 ans de prison pour détournement de fonds et corruption. L’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi avait écopé de 20 ans de réclusion en première instance.

Pour motiver sa décision la cour de cassation a évoqué une violation du droit de la défense. Selon les magistrats de cette juridiction que Kamerhe et ses co-accusés ont saisi au début du mois de juillet 2021, la cour d’appel a statué sur la base d’une notification de date d’audience alors qu’elle aurait dû citer le prévenu. L’affaire a donc été renvoyée devant la cour d’appel qui devra être « autrement composée » que lors du précédent jugement pour rouvrir le procès sur le fond.

Le procès de Vital Kamerhe et de ses deux co-accusés, Samih Jammal et Jeannot Muhima Ndoole, va donc être rejoué deux ans après le début de l’affaire.

Tout a commencé le 8 avril 2020, avec une convocation au parquet général de Matete de celui qui était alors directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi dans le cadre de l’enquête sur la gestion des fonds alloués au programme des 100 jours.

À l’issue de cette audition, Vital Kamerhe avait été transféré à la prison de Makala. La nouvelle avait fait l’effet d’une bombe politique, tout comme celle de sa condamnation, deux mois et demi plus tard, à 20 ans de prison pour corruption et détournement de fonds. La peine a ensuite été réduite en appel à 13 ans de réclusion.

 



Le gérant de la station-essence Engen du rond-point UPN, dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa a été arrêté, sur dénonciation de Didier Budimbu, ministre des hydrocarbures. Il est accusé de rétention des produits pétroliers.

« Nous avons reçu plusieurs rapports. Certaines stations-essence font de la rétention des produits pétroliers. Elles ont des produits, mais elles ne veulent pas vendre. Pour quelle raison? Nous ne savons pas. Pourtant, l’Etat fait sa part », a dit le ministre. 

De longues files d’attente sont encore visible au niveau de certaines stations-essence encore ce lundi matin. Une équipe a été déployée pour vérifier la situation dans la ville.

« L’équipe est descendue sur le terrain. Nous avons trouvé un cas ici. Il y’a de l’essence, mais le gérant avait décidé de ne pas servir prétextant une panne. On a mis un peu la pression. Lui-même est devenu technicien et a réparé la panne. Ce sont des techniques pour faire la rétention des produits et privilégier la vente aux kadhaffis (détaillants). Il est parti au commissariat. Il sera entendu sur PV. Il y aura des sanctions », a expliqué le ministre.

Didier Budimbu annonce des rencontres avec les responsables des sociétés pétrolières installées en RDC: « Une réunion est prévue avec tous les majors cette semaine. Ils sont motivés par qui pour créer cette crise artificiellement. Nous avons des informations ».

actualité.cd/CC



La Haute cour militaire a tenu une audience à huit clos le mercredi 6 avril, pour auditionner quelques agents de l'Agence nationale de renseignement (ANR) et le l’ancien directeur de cabinet Kalev Mutond, alors Administrateur général de l’ANR dans le cadre du procès du double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, conformément au décret-loi numéro 032003 du 11 janvier portant création et organisation de l'ANR en son article 21 qui dispose notamment que les fonctionnaires de l'ANR ont droit à la protection de leurs identités. Les sources proches du dossier confirment à la presse qu’après les dépositions de Consul Numbi, ce dernier à été mis à la disposition du ministère public pour l'instruction du dossier.

“Le Dircab est normalement mis à la disposition du ministère public. Il a dit la vérité: il avait conduit Paul Mwilambwe à Lubumbashi. À la prochaine audience, on va entendre le colonel Mbayo”, dit la source.

La Haute cour militaire était en train de poursuivre l'instruction sur les faits de désertion mis à charge de Paul Mwilambwe. Depuis la réouverture du débat, la haute cour à déjà auditionné l'ancien auditeur général des FARDC, le général Joseph Ponde, le bourgmestre de la commune de Limete, ancien conseiller juridique de John Numbi, Douglas Numbi. Le général Ponde avait expliqué comment Paul Mwilambwe était arrivé à l'ANR et n'était plus revenu dans son office pour la poursuite de l'audition.

"(...) Pendant qu'on parlait, je reçois deux agents qui se présentent comme des agents de l'ANR me disant que l'administrateur général de l'agence nationale de renseignements (ANR) les a envoyés prendre Mwilambwe. J'ai appelé l'AG, effectivement il me confirme que c'est lui qui a envoyé les gens en promettant qu'après audition, Mwilambwe allait retourner à l'auditorat. Depuis lors, Mwilambwe n'est jamais retourné”, avait expliqué le Général Ponde.

Floribert Chebeya avait été convoqué le 1er juin 2010 à l'Inspection générale de la police à Kinshasa pour rencontrer son responsable, le Général John Numbi, selon plusieurs témoignages. Son corps avait été retrouvé le lendemain dans sa voiture, les poignets portant des traces de menottes à Mitendi, périphérie ouest de Kinshasa. Celui de son chauffeur Fidèle Bazana n'a jamais été retrouvé.

Ivan Kasongo



Les trois députés provinciaux du Kwilu et les six autres compatriotes décédés par accident sur le pont Maï-Ndombe le 17 mars dernier, seront inhumés dimanche 10 avril 2022. Les corps seront exposés à l’espace vélodrome dans la commune de Kintambo à Kinshasa et l’inhumation interviendra le même dimanche au cimetière nécropole entre terre et ciel.  

Le vice-président de l’assemblée provinciale du kwilu, Paulin Kiyankay précise que les veillées mortuaires doivent être organisées dans les familles respectives des illustres disparus la nuit du samedi 9 avril. 

Radio Okapi a fait un tour dans quelques-unes de ces familles éprouvées afin de s’enquérir de l’ambiance qui y règne. 

Parmi les familles éprouvées visitées figure celle du défunt député provincial Augustin IFumu, le chef coutumier dont le corps n’a pas été retrouvé dans la rivière ni celui de son neveu, moins encore de son chauffeur, tous décédés par cet accident. 

Sur place, l’ambiance est calme sauf une douce musique qui résonne au rythme du deuil. Tous les membres des familles se sont rendus à Kinshasa pour les obsèques, sauf deux qui sont restés pour la sécurité de la maison. Il s’agit du neveu et de la nièce du feu Ifumu, inconsolables, assis sur le pavement, écoutant cette bonne musique.  

Sur leurs visages, l’on peut facilement lire la tristesse et voir les larmes dégringoler. Vincent Ifumu âgée de 18 ans révolus et le plus âgé de deux s’exprime : 

« Perdre deux personnes ou trois personnes comme ça à la fois, ça fait mal. Papa n’a pas été vu, même mon frère n’a pas été vu, ils n’ont pas été retrouvés, c’est ce qui nous fait très mal. Pourquoi ont-ils trouvé pour les uns et pas pour les autres. Maintenant je ne sais pas ce qu’ils vont faire ? ils vont mettre des cercueils vides ou comment ? Nous allons mettre des bouquets de fleurs où ? Nous sommes vraiment très désolés, ça nous fait mal mais c’est la volonté de Dieu », dit-il, émotionné. 

Parmi les corps qui vont être inhumés ce dimanche 10 avril 2022, il y a ceux de deux députés provinciaux à savoir le député Evariste Ndiba et René Nkusu. 

radiookpai.net/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles