Félix Tshisekedi est revenu ce lundi 25 juillet sur la tension entre la RDC et le Rwanda. Ouvrant officiellement la 21e session de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à Kinshasa, le Chef de l’Etat congolais et président en exercice de l’organisation sous régionale, a appelé à la désescalade avec son voisin. C’est une « situation que je déplore personnellement  et que je souhaite voir revenir à la normale avec la bonne volonté et la détermination de tous », a-t-il dit dans son discours inaugural.

Le Rwanda est représenté dans ces assises par Vincent Biruta, son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.

Félix Tshisekedi a rappelé que la région a été pendant longtemps déchirée par les conflits armés. La déstabilisation qui en découle ralentit les progrès vers la réalisation des ODD, a-t-il dit. Le dirigeant congolais a également plaidé pour les efforts mutuels en vue de stopper ces conflits dans le but de répondre aux aspirations des populations et de booster la croissance économique de la région. 

Cette 21e session se tient après le Comité inter-Etats des Experts les 19 et 20 juillet 2022 et le Conseil des ministres le 22 juillet 2022.

Les chefs d’Etat et/ou leurs représentants travaillent sur  les recommandations du Conseil des Ministres particulièrement sur l’arrimage des textes de la Force Multinationale de l’Afrique Centrale (FOMAC) et de la structure de l'État-major(EMR) au Traité révisé et autres textes légaux révisés (protocole relatif au COPAX, cadre organique de la Commission et statut du personnel).

Il y a également l’examen du projet d’organigramme de l’Etat-Major Régional complémentaire au cadre organique approuvé par la réforme institutionnelle de la CEEAC, mais aussi l’examen de la proposition de répartition des postes par Etat-membres selon le principe de rotation des pays.

Plusieurs autres sujets sont à l’ordre du jour comme l’examen du projet de Catalogue de génération des capacités de la FOMAC à l’horizon 2030, l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale et l’appui de la région au processus de Démobilisation, Désarmement, Réinsertion et Rapatriement en République centrafricaine.

Plusieurs chefs d'Etat et des gouvernements y prennent part. Il s'agit du président de la de la RCA Faustin Archange Touadera, du président du conseil militaire du Tchad Mahamat Idriss Déby, du président de la république de Sao Tomé et principe carlos Vila Nova, du vice-président du Burundi Prosper Bazombanza, du vice-président de la Guinée Equatoriale en charge de la sécurité et défense Teodorin Nguema Obiang Mangue, du premier ministre de la République du Congo Anatole Collinet Makosso, de la première ministre du Gabon Rose Christiane Ossouka, du ministère des affaires étrangères du Rwanda, Vincent Biruta et du ministre des affaires étrangères de l'Angola Tete Antonio.

La Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale fut créée le 18 octobre 1983 à Libreville au Gabon, avec comme objectif le développement économique, social et culturel de l’Afrique en vue de la création des structures régionales pouvant aboutir à un marché commun. La CEEAC a pour objectif d’assurer l’autonomie collective, de relever le niveau de vie de ses populations et de maintenir la stabilité économique grâce à une coopération harmonieuse visant la création d’un marché commun. Trois instances composent la CEEAC: la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, le Conseil des ministres et la Cour de justice.

Ivan Kasongo/CC

 


Un incendie a ravagé dans la nuit de dimanche à lundi le bâtiment abritant le siège de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP, ex-ONATRA) sur le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. L’origine de l’incendie est à ce stade inconnue. L’ampleur des dégâts est à déterminer.

Des vitres cassées, des pans de l’imposant immeuble méconnaissables, et de la fumée qui s’échappe encore. C’est la scène à laquelle les habitants de la Gombe ont encore assisté le matin de ce lundi. Le feu a été maîtrisé grâce à l’effort d’un camion anti-incendie permettant de sauver une autre partie du bâtiment. 

Cet immeuble fait partie de ce qu’on peut considérer comme élément majeur de la carte postale de Kinshasa. Reconnaissable par sa singularité rappelant l’architecture soviétique, l’immeuble rassemble quotidiennement des centaines d’employés de l’une des principales entreprises publiques du pays. 

La SCPT est spécialisée dans l’exploitation ferroviaire et portuaire avec des activités également dans le transport fluvial.

actualité.cd/CC


Le recteur de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (FASIC), Kambayi Bwatsha a rejeté, vendredi 22 juillet, les accusations de mauvaise gestion mises en sa charge par certains médias.

Il a fait cette mise au point dans une conférence de presse qu’il a tenue, à Kinshasa.

« La méfiance et de la suspicion font souvent partie d’éléments caractéristiques du début d'une relations quand les gens ne se connaissent pas encore bien », a expliqué le recteur de l’IFASIC.

Kambayi Bwatsha explique que les frustrations et tensions rapportées par les médias sont, selon lui, l'œuvre de ceux dont sa « rigueur de gestion bloquent les intérêts ».

Ce professeur d’universités dit avoir fait quelques réalisations dont la réfection des auditoires et locaux de cette institution universitaire.

Il se réjouit par ailleurs d’avoir doté l’iFASIC d’une meilleure traçabilité financière et d’avoir renforcé l'approvisionnement en eau surtout dans les installations sanitaires.

Kambayi Bwatsha a pris ses fonctions à la tête de l’IFASIC depuis mars dernier.

radiookapi.net/CC



Dans un mémorandum adressé aux Nations-Unies, au Conseil de l'Union européenne (UE) et à la Commission de l'Union africaine (UA), et déposé le vendredi 22 juillet 2022 à la MONUSCO à Kinshasa, des serviteurs de Dieu  affirment que la guerre que vit la République démocratique du Congo, dans sa partie Est, semble être programmée et voulue comme moyen de politique étrangère des pays voisins.

Selon eux, cette guerre n'est pas produite par le Congo-Kinshasa. Mais, disent-ils, elle lui est imposée par ses voisins depuis le génocide rwandais de 1994. 

« La Guerre de l'Est de la République démocratique du Congo semble être programmée et voulue comme moyen de politique étrangère des États voisins. C'est une menace à la paix et à la sécurité internationale même si le Conseil de sécurité, organe habilité à le constater ne le fait pas. Cette guerre n'est pas produite par la RDC. Elle lui est imposée par ses voisins depuis le fâcheux génocide de 1994, alors que les rwandais génocidaires, transformés en réfugiés, ont dû fuir pour leurs vies et traverser les frontières congolaises pour s'y établir avec armes et bagages en violation des lois internationales », déclarent ces représentants des églises.

Par ailleurs, ils dénoncent le refus de la communauté internationale de parler de l'agression rwandaise malgré toutes les preuves présentées par la RD Congo.

« Il y a pratiquement une vingtaine d'années, on cherchait à découvrir les fournisseurs d'armes et manipulateurs de M23 et ADF. Aujourd'hui, tout le monde sait que c'est le Rwanda qui est et a toujours été derrière ces rébellions. (Cfr les preuves des FARDC, rapport de la MONUSCO et la signature de cessez-le-feu par Kagame en Angola tout récemment). Malgré toutes ces preuves d'agression et d'appui rwandais aux M23, la communauté internationale garde un mutisme complice », s'indignent-ils.

Et de renchérir : « Comme si cela ne suffisait, en plus de la non-assistance de la communauté internationale aux côtés de la RDC, cette communauté internationale à travers le Conseil de sécurité de l'ONU refuse de lever l'embargo sur l'achat des armes par la RD Congo et nous impose une intervention militaire régionale. Pour nous, serviteurs de Dieu, qui reconnaissons la providence divine en RDC, ce comportement de la communauté internationale est injuste ».

Par conséquent, ils exigent entre autres :

- La convocation du Conseil de sécurité extraordinaire pour statuer sur la situation de l'agression rwandaise et des manœuvres ougandaises ;

- La levée de l'embargo sur les achats d'armes en faveur de la RDC ;

- Le rejet de l'intervention militaire régionale au risque d'aggraver la situation et d'éterniser la présence de ces militaires étrangers au Congo ;

- Le retrait immédiat et neutralisation des troupes et rebelles étrangers ayant exporté leur guerre en RDC ;

- La cessation de manipulation des congolais pour enrichir les grandes puissances et les multinationales dans ce contexte de la crise économique issue de la Covid-19 et de la guerre russo-ukrainienne ;

- L'imposition de la démocratie dans les pays voisins, le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi afin de récupérer leurs oppositions en exil en RDC ;

- La réaction de la communauté internationale en faveur de la RDC à la suite de la diplomatie entreprise par le président Félix Tshisekedi et ;

- Le refus de l'exploitation commune des richesses minérales avec les pays voisins en violation de lois internes. 

Au regard de ce qui précède, elles lancent un ultimatum à la communauté internationale. 

« (...) Si, dans une semaine, l'ONU ne répond pas dans le sens espéré, de notre requête, nous appellerons tous les chrétiens et croyants de la RD Congo à une forte mobilisation à travers tout le pays pour exiger ce qui nous revient de droit en vertu de la providence de Dieu », lancent ces serviteurs de Dieu.

D'après eux, Dieu a comblé les congolais des richesses qui doivent profiter uniquement à ces derniers. Il sera, ajoutent-ils, irresponsable et condamnable devant Dieu de vivre au Congo, sans exploiter ces richesses pour les faire profiter à son peuple.

« S'il n'y a pas la paix en RDC, il n'y a aura pas non plus la paix pour nos voisins », disent-ils.

Parmi les serviteurs de Dieu signataires de ce mémo, figurent le révérend pasteur Baruti Kasongo, le pasteur Godé Mpoy qui est aussi président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, mais aussi le pasteur Albert Kankenza. 

Prince Mayiro



Un nouveau festival de théâtre a vu le jour sur la scène kinoise : le festival « Tous au théâtre ». Il s’est tenu en trois (3) jeudis, le 7, le 14 et s’est clôturé le 21 juillet dernier. À chaque soirée, au centre culturel de Lemba, le public a eu droit à suivre une présentation d’une pièce d’un peu moins d’une heure.

Décomplexer la scène théâtrale concentrée au centre-ville et faciliter l’accès à la chose culturelle dans la cité, telle est l’idée du festival porté par Kessy Apendeki, metteure en scène et ressortissante de l’Institut national des arts (INA).

« Il existe des festivals de théâtre mais trop focalisés au centre-ville. On oublie les racines qui sont nos communes. L’histoire commence dans son pays et on doit respecter notre travail dans notre pays avant qu’il le soit ailleurs », a-t-elle dit, à ACTUALITÉ.CD, lors de la soirée de clôture.

Habitante de Lemba, elle donne l’exemple en mettant en place ce festival qui s’organise dans sa propre commune. L’idée est aussi de faire comprendre ce qu’est le théâtre qui, du reste, se tient généralement dans une salle en présence d’un public. Différemment de certains programmes de télévision appelés abusivement Théâtre au lieu de télé-dramatique

Trois spectacles, trois messages

Le premier spectacle, intitulé “Ma robe blanche”, s’est attelé à raconter une réalité, celle de l’amitié. Une relation ou deux jeunes filles se côtoyaient mais une seule raconter plus sa vie à l’autre qui est finalement devenue jalouse. Elle profitera de la naïveté de sa copine pour l’assassiner et cela la veille de son mariage.

« De nos jours, les amis se trahissent entre eux. Je dirais qu' il faut être plus sage. Même quand il y a quelque chose à raconter, le message doit passer sagement. On ne connaît pas le cœur de l’homme », a souligné Divine Mbela, comédienne qui a joué le rôle principal de la pièce.

Le deuxième spectacle, intitulé “Solution humaine”, a un caractère biblique tant l’histoire qu’il raconte est inspirée en grande partie de celle de Sarah, épouse d’Abraham. En effet, un incrédule se plaisait de ne pas croire au miracle et à l’existence d’une force supérieure qu’est Dieu. Il a fini par s’incliner lorsque la femme très âgée a donné naissance à un enfant.

C’était aussi une manière d’expliquer les deux voix intérieures qui parlent à l’homme, explique les comédiens ayant joué la pièce. Celle qui pousse vers le mal et l’autre vers le bien. Une domine à chaque fois qu’un acte est posé.

actualite.cd/CC


Le procureur général près la Cour de cassation a adressé ce vendredi 22 juillet un réquisitoire au bureau de l’Assemblée nationale en vue d’obtenir l’autorisation d’instruire un dossier à charge du député national Jean-Marc Kabund-a-Kabund. Comme l’indique ce requisitoire, il est reproché à l’ancien Président a.i de l’UDPS d’avoir tenu lors de son point de presse le 18 juillet dernier, des propos injurieux et de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat.

Le procureur général a donné quelques illustrations des propos tenus par l’ancien premier vice-président de l’Assembée Nationale :

« les caisses de l'Etat saignent jour et nuit. » ;

« Les promesses irréalisables sont considérées comme mode de gestion, le mensonge, la manipulation, le détournement des deniers publics et la corruption comme mode d'exécution des projets » ;

« Le parlement devient un lieu de traitement des sujets sans pertinence aucune et celles des théâtres de cloons politiques »;

« L'appareil de l'Etat est devenu de plus en plus un club d'amis où les apprentis sorciers de tout bord exercent leur premier stage au sommet de l'Etat ».

Ainsi les infractions suivantes ont été retenus contre Jean-Marc Kabund : injures publiques, imputations dommageables, outrages envers les autorités publiques, offenses envers le Chef de l’Etat et propagation des faux bruits.

actualite.cd/CC



La tension monte à l'Assemblée nationale où, à cause de Kabund, auteur des propos très durs sur la gestion de la RDC par Félix Tshisekedi, Claudel Lubaya, député national, s'en est pris à Mboso et à son bureau, fustigeant leur décision d'ouvrir une action disciplinaire à charge de l'ancien président ai de l'UDPS, désormais opposant au régime tshisekediste.

Sur Twitter, l'élu de Kananga a sérieusement tapé sur Christophe Mboso, président de la Chambre basse, en soutenant que "par son communiqué inopportun, le bureau de l’Assemblée nationale a manqué à son devoir d’impartialité".

Lubaya considère que "en s’érigeant en juge, il (Bureau Mboso, NDLR) s’est déshonoré en prenant ouvertement position et de manière injurieuse, dans un débat privé, quoique révélateur des fissures entre anciens sociétaires".

UDPS et Kabund étant à couteaux tirés, Claudel Lubaya "encourage les institutions publiques à se tenir à la marge de ces querelles qui n’affectent en rien le fonctionnement de l’Etat".

Mais ce que le député Lubaya a sciemment oublié est que l'action disciplinaire ouverte contre Kabund (député national), concerne les injures de ce dernier envers l'institution président de la République.

Gabin K./CC



Visiblement, Augustin Matata Ponyo, ancien Premier ministre, refuse de se laisser noyer alors qu'il baigne dans les accusations de détournement des fonds publics alloués à la réalisation du projet Bukangalonzo.

La Cour de cassation a ordonné, ce vendredi 22 juillet 2022, la surséance de l'instruction de ce dossier qui met sur le banc des accusés Matata Ponyo, opposant au régime Tshisekedi et candidat déclaré à la présidentielle de 2023, Gobler, Kitebi. 

L'arrêt de la Cour renvoie Matata et consorts à la Cour constitutionnelle qui, il y a quelques temps, s'est déclarée incompétente de connaître les actes posés par un ancien Premier ministre lorsque celui-ci a été aux affaires.

Les deux instances judiciaires ont donc eu le même prononcé, qui pousse à se convaincre qu'il n'existe, à ce jour, aucune juridiction compétente pour juger un ancien Chef du gouvernement.

opinion-info/CC

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