Le collectif « Free François » révèle que l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi vient d’être transféré à la prison centrale de Makala, et ce, après plusieurs mois de garde en vue à l’agence nationale des renseignements. Soupçonné de tenter de renverser le pouvoir de Kinshasa, l’affaire François Beya, poursuit notre source, est confiée à l’auditorat général des FARDC.

Cette information est aussi confirmée par Me Jean-Claude Katende, président de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO).

Via Twitter, ce défenseur des droits de l’homme plaide pour que François Beya puisse bénéficier d’un procès équitable et juste. 

Pour rappel, c’est depuis le 5 février dernier que François Beya était détenu dans les locaux de l’agence Nationale de Renseignements (ANR) à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.

D’après la Présidence de la République qui avait communiqué à ce sujet, il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’État et que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale. 

7sur7/CC



Des combats ont opposé lundi 28 mars dernier les Forces armées de la République Démocratique du Congo aux rebelles du "Mouvement du 23 mars" (M23) dans l'est du payso, poussant des habitants des villages de la région à fuir vers l'Ouganda. Les positions de l'armée congolaise ont été attaquées par les M23 à Runyoni et à Chanzu dans le territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu.

Dans son intervention lors de la 47ème réunion du conseil des ministres, le ministre de la défense nationale et des anciens combattants Gilbert Kabanda dit avoir noté une défaillance dans les dispositifs des FARDC. Face à cette situation, il a informé au conseil des ministres le relèvement du commandement du secteur opérationnel Nord - Kivu.

"Le ministre de la défense nationale et anciens combattants a souligné qu'une défaillance a été constatée dans les dispositifs de nos forces armées à la suite de cette offensive du M23 au niveau du commandement du secteur opérationnel Nord-Kivu lequel commandement vient d'être relevé. Le gouvernement congolais a saisi cette occasion pour présenter ses condoléances à la grande famille des Nations-Unies, au gouvernement et aux familles des 8 casques bleus décédés à la suite de la disparition de l'hélicoptère de la Monusco survenue mardi 29 mars 2022 au Sud Est de Rutshuru dans le Nord-Kivu" rapporte le compte rendu de la réunion fait par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement vendredi 01 avril 2022.

Après l'attaque du M23, a-t-il poursuivi, toutes les unités déployées dans le secteur opérationnel de l'Ituri dans le secteur opérationnel de Sokola 1 grand Nord et Sokola 2 Nord-Kivu restent en alerte et sont déterminés à en finir avec les auteurs de l'insécurité dans cette partie du pays.

Actuellement, des habitants qui avaient fui leurs villages de l'est de la RDC en début de semaine pour échapper aux combats entre l'armée et les rebelles du M23 rentraient peu à peu chez eux jeudi, tout en craignant une reprise des hostilités, ont témoigné des sources locales.

Les affrontements ont été violents lundi et mardi dans le territoire de Rutshuru, frontalier de l'Ouganda, avec notamment le crash encore inexpliqué d'un hélicoptère de l'ONU qui a fait huit morts parmi les Casques bleus.

Selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (UNHCR), au moins 9.000 ménages, soit environ 45.000 personnes, ont fui la zone des affrontements, dans le groupement de Jomba. Plusieurs milliers ont franchi la frontière ougandaise pour se mettre à l'abri.

Le M23 avait été défait en 2013 par l'armée congolaise. Ses combattants ont été regroupés ensuite en Ouganda et au Rwanda, officiellement dans des camps et pas en position offensive. D’autres s’étaient rassemblés dans le Rutshuru. Ce mouvement refait parler de lui depuis début novembre 2021, quand il est accusé d'avoir attaqué plusieurs positions militaires. Dans la nuit de dimanche à lundi 28 mars dernier, les localités de Chanzu et Runyoni dans le Rutshuru ont été la cible de ces rebelles opposés aux FARDC.

Clément Muamba

 


L'Ordre national des avocats de la RDC a un nouveau président. Il s'agit de Me Michel Shebele Makoba, élu le jeudi 31 mars 2022 à la cour de cassation à Kinshasa, bâtonnier national en remplacement de Me Tharcisse Matadi Wamba qui a dirigé cet organe suprême des avocats en RDC depuis plusieurs années.

Sur les 321 avocats présents dans la salle, 170 ont voté pour Me Shebele, contre 147 qui ont voté en faveur de son concurrent direct Maitre Kifuabala. 4 bulletins de vote ont été déclarés nuls.

Me Shebele Makoba est un nom bien connu de l'écosystème juridique et judiciaire congolais. Il était jusque-là avocat près la Cour de cassation et près le Conseil d'Etat.

Le désormais numéro un de l'Ordre national des avocats de la RDC a prêté serment en qualité d'avocat près la Cour d'Appel de Kinshasa Gombe le 11 mai 1988. C'est le 22 juillet 2011 qu'il a prêté serment comme avocat prés la Cour suprême de Justice.

Son élection est saluée par plusieurs juristes qui le présentent comme un avocat sans pitié au prétoire, un homme d'une éloquence aiguisée, d'un sérieux hors pair, d'une rigueur exemplaire et d'un professionalisme recherché.

Orly-Darel Ngiambukulu/CC



Porté par Melchie Ibula, étudiante à l’Université de Kinshasa, le projet « E-lenge » a remporté la première édition du concours “African Women In Tech Awards” (Prix Femme Africaines dans la Technologie). Remis ce 31 mars au Collège Boboto, ce prix est porté par Google à travers son club des développeurs de l’Université Loyola du Congo.

Bien que diplômée en santé communautaire, Melchie Ibula a toujours été attirée par la technologie. Pour allier ses deux passions, elle a mis en place une application qui donne des informations sûres et fiables sur la santé sexuelle des jeunes.

"La plupart des jeunes récoltent des informations non fiables dans la rue. Ces informations ne sont ni précises ni complètes pour leur santé sexuelle. Nous nous sommes rendus compte que ces informations trouvées de manière éparse sont loin d'être fiables," relate la conceptrice du projet.

L’application porte le nom de E-lenge qui signifie jeune en lingala. Elle est, comme son nom l’indique, développée pour résoudre des problèmes que les jeunes rencontrent à propos de la santé sexuelle et reproductive. Elle est notamment outillée pour tout ce qui concerne la santé la planification familiale, les violences basées sur le genre, la santé de la femme et de la jeune fille, les mariages précoces ainsi que les grossesse non désirées.

"Pousser les jeunes filles à laisser parler leur créativité"

Melchie Ibula n’a pas manqué d’encourager les femmes et les jeunes filles qui veulent se lancer dans la technologie.

Quant à Lyliane Ntumba, responsable communication et chargée relations entreprises à la faculté d’ingénierie de l’Université Loyola du Congo, elle a fait savoir que le concours avait pour objectif de donner de la visibilité aux développeurs, révéler les talents cachés parmi les femmes, les encourager dans la technologie, encourager leur innovation, faire voir que la femme peut aussi évoluer et laisser parler sa créativité dans ce secteur.

 Les projets portés par Christiane Lueteta et Rebecca Kaji ont également remporté des trophées lors de cette première édition des “African Women In Tech Awards”

« On va essayer de faire un suivi pour vérifier que les gagnantes participent aux formations pour lesquelles elles ont été primées et voir l’évolution des projets pour lesquelles elles ont été financées », à ajouté Lyliane Ntumba.

Accompagnement et réalisation du projet

Au départ, environ 500 candidatures ont été reçues, venant de différentes universités de la RDC. Les candidates ont été jugées par un critérium fixé par Google. Ce dernier portait sur la pertinence du projet, l’impact social, résoudre l'un des 18 problèmes de l’humanité. De manière automatique, Google a examiné et retenu les 25 meilleurs projets. Ensuite, selon la faisabilité, 10 ont rempli les critères.

Finalement, les 10 candidates se sont présentées devant 4 membres du jury et un public pour défendre leurs projets en cinq minutes. Le jury a ensuite analysé les possibilités locales qui peuvent rendre le projet réalisable en RDC. C'est au terme de la délibération que « E-lenge » a remporté la compétition.

Un trophée, une somme d’argent et deux accompagnements sont garantis à la gagnante. Accompagnement en tant qu’investisseur et celui de l’incubation pour la réalisation du projet. Les partenaires comme Orange digital Center vont porter le projet, Google va notamment le déployer à travers ses outils. La deuxième édition de ce même concours aura lieu l’année prochaine.

Emmanuel Kuzamba



Linda Thomas-Greenfield, Représentante des États-Unis auprès des Nations unies, s’est exprimée sur la dégradation de la situation séculaire dans la partie Est de la RDC. Elle intervenait à la suite de la présentation de la situation générale par Bintou Keita, cheffe de la MONUSCO, mardi dernier devant le Conseil de sécurité.

« Toutes les personnes présentes dans cette salle et qui nous écoutent aujourd’hui savent parfaitement que le trafic illégal de ressources naturelles dans l’est de la RDC et dans les régions transfrontalières alimente et finance directement des activités qui menacent chaque jour la vie des Congolaises et des Congolais. Ces ressources devraient plutôt être utilisées pour construire un avenir pour le peuple de la République démocratique du Congo », a t-elle dit. 

Elle a particulièrement insisté l’existence d’un réseau plus grand qui entretien la persistance de l’insécurité dans la partie orientale de la RDC.

« Nous sommes préoccupés par la conclusion du rapport du secrétaire général selon laquelle, dans les régions du Sud-Kivu, on constate une présence accrue des groupes armés liés aux groupes criminels régionaux qui orchestrent l’exploitation minière illégale. Nous devons mettre un terme à cela. C’est pourquoi nous restons déterminés à travailler avec les États membres pour recourir de manière résolue au régime de sanctions 1533 du Conseil de sécurité des Nations unies à l’encontre de la RDC ». 

Les USA se sont illustrés ces dernières semaines par les sanctions prises à l’encontre d’Alain Goetz et de son réseau.

L’administration Biden explique cette posture par « sa volonté de mettre au jour et de désorganiser les réseaux de ceux qui veulent en tirer profit au détriment de la sécurité et du développement du pays et de sa population ».

actualite.cd/CC



L'agence événementielle et de sondage "Maxy Agency Event" a decerné le prix de mérite dénommé "femme influente" à la coordonnatrice du Réseau National des ONG pour le Développement de la Femme (RENADEF) Marie Nyombo Zaina pour avoir joué un grand rôle d'influenceuse.

C'était lors d'une cérémonie de reconnaissance des mérites organisée le mardi 29 mars 2022 au siège du RENADEF à Kinshasa.

"C'est une femme exceptionnelle, si vous l'approchez vous allez découvrir beaucoup. Moi-même, elle a influencé mon leadership. On ne pouvait pas se retenir pour pouvoir revenir aujourd'hui vers elle pour l'encourager et lui decerner ce prix surtout que c'est le mois de la femme. Et le prix qu'elle vient de recevoir aujourd'hui c'est un prix de femme influente. Madame Zaina est un modèle, c'est une femme qui a influencé plusieurs et qui continue à influencer que ça soit les hommes, que ça soit les femmes", a déclaré Berry Mutombo manager de Maxy Agency Event.

Une responsabilité de plus dans l'exercice de son travail, à en croire Marie Nyombo Zaina qui a dédié ce prix à toute l'équipe du RENADEF, à ses partenaires ainsi qu'à sa famille.

"Personnellement, je n'avais jamais connu Monsieur Berry Mutombo. Il m'a connu grâce aux interventions sur terrain. Pour le premier prix, j'étais étonnée de voir l'annonce que j'ai été sélectionnée parmi les bénéficiaires et après c'était le deuxième prix. Et aujourd'hui, on me dit c'est le prix femme influente. Je ne peux que dire merci et savoir que c'est une autre responsabilité dans le cadre de mon travail, de l'exercice des droits humains, de protection des communautés. Quand je serai en train de regarder ces prix je vois une charge en moi. Je dois toujours continuer à défendre, je dois toujours continuer à parler par rapport à l'amélioration de leur situation au niveau local, au niveau de la base", a-t-elle reconnu.

Il faut dire que c'est pour la troisième fois que Maxy Agency Event prime la coordonnatrice du RENADEF pour son engagement dans la défense des droits des femmes et personnes vulnérables.

Il s'agit notamment du prix d'ambassadrice du social reçu en 2018 ,et celui de meilleure manager lui decerné en 2021 lors de la 5ème édition du trophée "Mosala Award" de Maxy Agency Event.

Rappelons que l'agence de sondage et événementielle Maxy Agency Event existe depuis 2010. Elle encourage les individus ou personnalités qui se distinguent dans leur domaine pour les mettre devant leur responsabilité mais aussi pour devenir ambassadeurs de ladite agence.

Christel Insiwe



La coordination provinciale de la société civile au Nord-Kivu s'est réunie en urgence, le mardi 29 mars 2022, pour passer en revue la situation sécuritaire caractérisée par l'incursion des rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) en territoire de Rutshuru. Elle a notamment estimé que la résurgence de ces belligérants vise à bloquer l'arrivée du Pape François en République démocratique du Congo. 

Dans un communiqué daté mercredi 30 mars, la société civile du Nord-Kivu lie la réapparition du M23 à quatre motifs « inavoués ». C'est notamment : 

- Bloquer l'arrivée du Pape pour obtenir des négociations entre le M23 et le gouvernement congolais autour de l'accord de Nairobi ;

- Bloquer la reconstruction des routes reliant la RDC et l'Ouganda en phase de lancement ;

-  Obtenir l'entrée des militaires rwandais en concurrence déloyale avec les militaires ougandais qui combattent aux côtés des FARDC contre les ADF et

- Détourner l'attention des militaires congolais face à la guerre contre les rebelles d'Allied democratic forces (ADF) dans l'Est de la RDC. 

C'est depuis le lundi 28 mars dernier que des attaques du M23 contre les positions des militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo ont été rapportées à Rutshuru. Une situation qui a occasionné le déplacement des habitants de plusieurs localités, la plupart, vers l'Ouganda. Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont accusé l'armée rwandaise d'être derrière cette rébellion pour déstabiliser le Nord-Kivu. Ce que Kigali a nié. 

Mardi, le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Sylvain Ekenge, a également chargé le M23 d'avoir abattu un hélicoptère des casques bleus de la MONUSCO dans le Rutshuru. La mission onusienne, elle, n'a pas écarté la piste de diligenter une enquête dans ce crash qui aurait fait 8 morts. 

L'Eglise catholique, par la bouche du Nonce apostolique, a annoncé l'arrivée en RDC du Pape François le 2 juillet 2022. Cette visite, qui ira jusqu'au 5 juillet, se veut être, d'après le Nonce, la CENCO et le Cardinal Ambongo, une occasion de réconciliation et de raviver l'espérance du peuple congolais en quête de la paix, de la sécurité et du bien-être.

Joël Kaseso



Toujours en chantier « What’s My Name? » devrait être le dernier film de Jean-Claude Van Damme, selon les propos de l’acteur dans une interview à « Deadline ».

Dernier coup de pied retourné pour Jean-Claude Van Damme. L’acteur a ainsi déclaré au magazine américain Deadline, que le film d’action en forme d’hommage à sa carrière, intitulé What’s my name?, serait son ultime long métrage.

« J’annule tout pour me mettre en forme, et après ce film, j’ai acheté un petit bateau », explique ainsi celui qui a été surnommé « the Muscles from Brussels ». « Je veux faire le tour du monde et me détendre », ajoute-t-il, soulignant qu’il a travaillé « toute [sa] vie » et vivre « depuis 30 ans dans des hôtels ». « Tout cela sera expliqué dans le film, comment je me suis éloigné de ma famille. Après cela, je veux me détendre et profiter de la vie et de ma famille, car la vie passe vite. »

Catacombes et Opéra de Paris

Dans ce film en forme de rétrospective de la carrière de l’acteur belge, et signé Jérémy Zag (le créateur de Miraculous Ladybug), Jean-Claude Van Damme jouera son propre rôle.

« On va apporter des éléments de ma vraie vie et ce qui m’est arrivé. Comment je suis arrivé de Belgique jusqu’à Hollywood. J’ai réussi, j’ai échoué, je suis revenu. »

Dans le film, son personnage est renversé par une voiture, alors qu’il sort, ivre, d’une avant-première. A son réveil, il ne se souvient plus de son nom, et personne ne le reconnaît. On y croise les principaux antagonistes que Van Damme a affronté dans ses films, comme Dolph Lungren (Andrew Scott dans Universal Soldier), Michel Qissi (Ton Po dans Kickboxer) ou encore Bolo Yeung (Moon dans Double Impact). Le film sera tourné à Paris, entre l’Opéra et les catacombes, précise encore Deadline.

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