Le célèbre acteur américain Jean-Claude Van Damme est arrivé ce mercredi 30 mars matin à Kinshasa pour concretiser le projet "Fatshi City". Son jet privé a atterri à l’aéroport international de Ndjili.
L’acteur d’origine belge « est à la tête d’une délégation des investisseurs dans les infrastructures et les mines », selon Paul Makela, le DG de Bitec, promoteur du projet » Fatshi City ». Jean-Claude Vandamme est « mon partenaire stratégique », a-t-il déclaré.
Il est à Kinshasa « pour finaliser l’accord de financement du groupe d’investisseurs des pays du Golf, Abu Dhabi, Émirats et une délégation Canadienne ».
Il convient de rappeler que "Fatshi City" est un projet qui consiste notamment à délocaliser le camp Kokolo avant d’y ériger une cité moderne.
Tchèques Bukasa
La deuxième édition du festival African'Zuri se tiendra dans la capitale de la République démocratique du Congo du 17 juin au 2 juillet 2022. C'est la directrice générale dudit festival Sonia kabanda Maliza qui l'a annoncé lors d'une conférence de presse tenue le vendredi 25 mars 2022 à Kinshasa.
Cette deuxième édition parrainée par la première dame de la RDC Denise Nyakeru Tshisekedi et appuyée par plusieurs partenaires dont Illico Cash et Éthiopian Airlines, se tiendra en 3 week-end en raison de 7 événement différents qui mettront au prise diverses cultures du Nord, Sud, Est, et Ouest de l'Afrique.
"Nous avons autour de 120 intervenants dans le festival qui vont arriver du Nord, Sud, Est et Ouest ici au Congo. Nous allons faire venir ces personnes grâce à Éthiopian Airlines et d'autres Airlines aussi. Le Maroc par exemple parce que nous travaillons directement avec les ambassades. C'est quelque chose qui va faire que nous aurons besoin des gros moyens logistiques, techniques, protocoles, communications et tout. Et donc c'est une particularité parce que toutes ces personnes devront arriver à tour de rôle et selon les week-ends et selon leurs jours d'intervention. Donc ce n'est pas qu'un festival en soi, il y a le ministère du Tourisme qui est aussi dedans", a indiqué Sonia kabanda Maliza.
L'initiatrice de African'Zuri a, en outre, parlé des critères de sélection des artistes prestataires notamment être jeune et panafricain.
"Pour les peintres, nous voyons partout les exploits que ces gens peuvent faire par rapport aux tableaux déployés dans les endroits publics ici au Congo. L'Académie des beaux arts recouvre des très très grands artistes, des génies, l'INA avec des voix que nous avons... Par rapport aux artistes musiciens par contre, je sélectionne les artistes musiciens qui sont vraiment africains et panafricains. Ceux qui combattent pour l'Afrique et pour la cause de l'Afrique. Ceux qui sont fièrs d'être africains", a-t-elle ajouté.
Du côté du ministère de la culture et des arts, l'un des collaborateurs de ce deuxième festival African'Zuri, on a évoqué les richesses naturelles de la RDC comme apport à ce festival.
"La RDC par rapport à l'Afrique du Nord qu'est-ce qu'elle va apporter avec African'Zuri ? Herodot le savant grec en regardant le Nil il a dit ces eaux viennent de la montagne de Dieu. Il ne savait pas qu'il parlait de l'Est du Congo et ces montagnes de Dieu dont il parlait c'est le massif de Ruwenzori avec le pic Marguerite où il y a la neige éternelle où on fait le Sky jusqu'à aujourd'hui. Voilà ce qu'on peut apporter ce qu'on apporte à African'Zuri", a noté Magloire Paluku conseiller au ministère de la culture, arts et patrimoines.
Notons que le festival African'Zuri réunit les différentes régions d'Afrique en mettant en avant la culture, l'art, la cuisine, la danse, l'habillement, la musique et l'histoire de chacune d'entre elles.
La première édition s'est tenue en Éthiopie en 2021. La particularité de cette édition est, d'après Sonia kabanda, d'abord le choix du pays mais aussi la participation de plus de 120 intervenants venant des pays programmés pour présenter leur culture .
Les régions sont régroupées en 3 week-ends à savoir : Afrique du Nord le 17 juin 2022, l'Afrique du Sud le 18 juin, l'Afrique de l'Est le 24 juin, l'Afrique de l'Ouest le 25 juin, l'Afrique centrale le 30 juin, la conférence humaniste le 1er juillet pour se clôturer avec la soirée de Gala le samedi 2 juillet 2022.
Christel Insiwe
Kibali Gold Mine SA, une entreprise qui exploite une mine d'or à 220 km d'Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uele, envisage de repeupler le parc national de la Garamba avec 50 rhinocéros blancs (Ceratotherium simum cottoni).
C'est le président et CEO de Barrick Gold Corporation, maison-mère de Kibali Gold Mine, qui l'a annoncé à Kinshasa le jeudi 24 mars 2022 au cours de la 45e conférence de presse trimestrielle de cette entreprise détenue à 10% par l'Etat congolais, via la SOKIMO.
"En plus du soutien continu de Kibali aux mesures de conservation dans l’un des parcs nationaux de la RDC, African Parks et Barrick envisagent de réintroduire les rhinocéros blancs dans le parc national de la Garamba. Dans ce qui sera le plus grand exercice en son genre dans le pays, le plan envisage la relocalisation d’environ 50 rhinocéros blancs à Garamba, créant un nouveau groupe de population qui est essentiel dans le plan à long terme de protection de cette espèce", a annoncé Mark Bristow.
Hormis ce projet de rhinocéros blancs, Barrick a annoncé avoir soutenu le parc de Garamba en posant 15 nouveaux colliers sur les éléphants et aussi avoir pris en charge la remise à neuf de 11 anciens colliers, les frais de connexion par satellite et les frais de vétérinaires.
L'entreprise a également annoncé avoir acheté 5 colliers GPS à placer sur les lions.
Concernant le reboisement du 2ème plus vieux parc national de la RDC (1938), le président de Barrick a annoncé que 11,2 hectares de cette aire protégée ont été réhabilités avec 14.027 arbres en 2021. Et pour ce 1er trimestre de 2022, 2100 arbres ont déjà été plantés.
En RDC, les rhinocéros blancs se trouvent que dans le parc de la Garamba. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ils y sont menacés d'extinction suite au braconnage. Leurs cornes sont trop prisées pour leurs supposées vertus médicinales.
Depuis 2005, l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) a confié la gestion de ce parc à l'ONG African Parks, spécialisée dans la gestion des aires protégées. Suite à cette collaboration, la population de ce grand mammifère s'est nettement améliorée à Garamba, passant de 3 individus en 2003 à plus de 30 à ce jour.
Bienfait Luganywa
Un masque sculpté d'Afrique centrale datant du XIXe siècle a été adjugé pour 4,2 millions d'euros hors-frais samedi en France, malgré les protestations lors de la vente de quelques Gabonais réclamant sa "restitution" à son pays d'origine. Rarissime, ce masque de bois aux lignes pures, apanage d'une société secrète du peuple Fang du Gabon, a "pulvérisé" son estimation, très prudente, de 300.000 à 400.000 euros, s'est réjoui dans un communiqué l'Hôtel des ventes de Montpellier (sud).
Avec les frais, il a atteint 5,25 millions d'euros, selon la même source et "talonne de peu" le record de 5,9 millions d'euros atteint à Paris en 2006 par un autre masque du peuple Fang, dont l'esthétique a inspiré les peintres Modigliani ou Picasso.
"Il s'agit d'un recel", s'était exclamé depuis le fond de la salle de ventes un homme se présentant comme un membre de la communauté gabonaise de Montpellier, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Ne vous inquiétez pas, on va porter plainte. Nos ancêtres, mes ancêtres, de la communauté Fang, on va récupérer cet objet", un "bien mal-acquis colonial", a-t-il lancé, accompagné d'une demi-douzaine de ses compatriotes.
Le commissaire-priseur, Jean-Christophe Giuseppi, lui a répondu que la vente se faisait "en toute légalité, dans l'état actuel de (ses) informations". Accompagnés par le service de sécurité, les manifestants ont quitté la salle dans le calme, mais en continuant à protester contre la mise aux enchères d'oeuvres d'art africaines, où divers objets ont été dispersés, dont un siège du Congo adjugé à 44.000 euros.
Disputé par dix enchérisseurs, selon la salle de ventes, le grand masque Fang a été acquis par un acheteur au téléphone, sous les applaudissements de la salle.
Le masque de 55 cm de haut avait a été collecté vers 1917, dans des circonstances inconnues, par le gouverneur colonial français René-Victor Edward Maurice Fournier (1873-1931), en poste à Dakar puis au Moyen-Congo, probablement lors d'une tournée au Gabon, selon la salle de vente.
Les descendants du gouverneur l'ont retrouvé au moment de la vente d'une propriété familiale dans l'Hérault (sud-ouest de la France) dans le grenier où il dormait depuis les années 1920. Ils ignoraient tout de sa rareté, selon le commissaire-priseur Jean-Christophe Giuseppi qui rappelle qu'il n'existe qu'une dizaine de masques de ce type dans le monde.
"Il appartenait à la société secrète du Ngil, des +justiciers+ qui parcouraient les villages pour débusquer les fauteurs de troubles, parmi lesquels figuraient des individus soupçonnés de sorcellerie. Leurs sentences pouvaient aller jusqu'à la mort", a précisé M. Giuseppi.
Depuis quelques années, un débat existe sur la question des objets et oeuvres d'art africains présents dans les collections des pays européens qui avaient colonisé le continent.
Des pays comme la Belgique et la France ont ainsi entamé des processus de restitution. En novembre 2021, la France a ainsi remis 26 trésors royaux au Bénin pillés dans le palais d’Abomey en 1892 par les troupes coloniales.
actualite.cd/CC
Rebondissement dans le procès en appel sur le double assassinat des défenseurs des droits de l'homme Chebeya et Fidèle Bazana. Alors que l'opinion publique attendait le verdict, la Haute cour militaire a, au cours de l'audience de ce vendredi 25 mars 2022, décidé de la réouverture des débats.
Le président de la composition a motivé cette démarche par la nécessité d'auditionner certaines personnes pour dissiper les zones d'ombre liées à l'infraction de désertion simple mise à charge du prévenu Paul Mwilambwe.
Il s'agit de :
- Commissaire supérieur Innocent Mbayo Walenga ;
- Bourgmestre de la commune de Selembao au moment des faits, Maître Douglas Nkulu ;
- Directeur de cabinet de l'administrateur général de l'ANR au moment des faits ;
- Auditeur général des FARDC au moment des faits ;
- Le général Zelwa Katanga.
« Ainsi donc, la Haute cour va rouvrir les débats et entendre ces personnes le mercredi 30 mars 2022 au même endroit », a fait savoir le président de la composition.
Mais de son côté, Me Elie Mbikayi, coordonnateur adjoint des conseils des parties civiles, a exprimé le regret de constater que l'ancien président Joseph Kabila ne figure pas sur la liste des renseignants qui vont comparaître.
« Nous pouvons regretter tout simplement parce que la Haute cour n'a pas fait appel à un renseignant qu'on aurait bien voulu qu'il comparaisse. Il s'agit de l'ancien président Joseph Kabila parce qu'il était cité par le prévenu Paul Mwilambwe. Mais, nous pouvons dire que nous sommes satisfaits à 50% », a-t-il fait savoir.
Et de renchérir : « Dans cette cause, il s'est agi d'un double assassinat qui a un caractère d'un crime d'État. Nous ne cesserons de le dire. Un crime d'État qui a impliqué plusieurs personnalités. Notre combat a été toujours de savoir quelles sont les personnes qui ont participé à ce double assassinat. Donc, c'est la découverte de la vérité. Tant qu'il n'y a pas découverte de la vérité, les parties civiles ne lâcheront pas. Donc, les zones d'ombre c'est en rapport avec l'implication de toutes les personnes qui ont concouru au double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana ».
Me Mbikayi a estimé que la réouverture des débats permettra à la Haute cour militaire d'avoir toute lumière afin de rendre un arrêt qui ne fera l'objet d'aucun doute.
« Après cette réouverture des débats, nous allons savoir s'il y a désertion simple ou pas. Imaginez que cela n'avait pas été fait, l'arrêt qui allait être rendu serait attaqué par le prévenu Paul Mwilambwe pour mal jugé. Heureusement que la Haute cour s'est ressaisie et nous comptons dans l'avenir avoir un bon arrêt qui pourrait contenter les parties civiles », a souligné le coordonnateur adjoint des avocats des parties civiles.
Condamnés à la peine capitale par contumace au premier degré, le commissaire supérieur Christian Ngoy Kenga Kenga, le commissaire supérieur adjoint Paul Mwilambwe et le commissaire Jacques Migabo sont poursuivis notamment pour détournement d'armes et munitions de guerre, assassinat terrorisme, enlèvement, association des malfaiteurs.
Merveil Molo
L’église catholique de la République démocratique du Congo s’enrichit d’un nouveau diocèse.
Dans un communiqué de presse rendu publique ce vendredi 25 mars, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) annonce la création, par le Pape François, d’une nouvelle circonscription ecclésiastique dénommée diocèse de Tshilomba dans la province de Lomami.
Selon ce même communiqué, ce nouveau diocèse sera dirigé par l’abbé Sébastien Kenda Ntumba nommé évêque par le Pape François pour ce besoin.
D’une superficie de 11.747 km carré pour 792 000 croyants catholiques, le diocèse de Tshilomba est constitué par le démembrement du diocèse de Luiza dont le territoire s’étendait de la province administrative du Kasaï-Central jusqu’à la province administrative de Lomami.
Le communiqué de la CENCO renseigne que le territoire du nouveau diocèse de Tshilomba correspond à toute la partie de Luiza qui se trouvait dans la province administrative de Lomami. Son siège est situé à Tshilomba dans le territoire de Lwilu et son église cathédrale sera l’Eglise de Saint Jacques à Tshilomba.
La CENCO indique enfin que jusqu’au jour de la prise de possession du nouvel évêque, Mgr Félicien Mwanama, évêque de Lwiza, conserve les pouvoirs ordinaires sur le diocèse de Tshilomba.
radiookapi.net/CC
Le représentant de l’UNICEF en RDC, Édouard Beigbeder, a déclaré mercredi, que son organisme salue le rapport du secrétaire général de l’ONU, du 24 août 2017, sur l’utilisation des enfants dans les conflits armés, publié jeudi 05 octobre 2017, qui a officiellement radié les Forces armées de la RDC (FARDC) de la liste noire des formations militaires qui recrutent et utilisent des enfants dans les conflits armés.
Edouard Beigbeder qui l’a dit au cours de la conférence de presse des Nations unies, dans la commune de la Gombe à Kinshasa, a ajouté que lors de sa récente visite à Goma, il s’est réjoui des efforts fournis au niveau des centres de recrutement des militaires, des centres d’instruction des militaires et des policiers, pour l’évaluation systématique de l’âge, de sorte que tous les enfants mineurs qui se présenteraient soient directement écartés de rang des recrues.
L’UNICEF, a-t-il dit, encourage également les efforts du gouvernement pour la sortie de la RDC de la liste noire des formations militaires indexées pour les violences sexuelles dont les enfants et les femmes sont les plus exposés.
17.500 enfants congolais sortis des groupes armés
Le représentant de l’UNICEF en RDC a souligné, en outre, que son organisme et d’autres partenaires ont assisté, depuis 2017 en RDC, 17.500 enfants sortis des groupes armés, dans le cadre du processus de sortie et de réintégration.
Près de 10.000 enfants ont bénéficié de programmes de réintégration individuelle et/ou collective dans leurs familles et communautés. En 2021, plus de 3.300 enfants ont été séparés et pris en charge. Les 470 enfants dont on a fait allusion lors de la Journée internationale de l’enfant soldat, dans la province du Sud-Kivu, sont inclus dans cet effectif global.
En tant que membre de l’équipe spéciale des Nations unies pour la protection de l’enfant, l’UNICEF est l’un des cosignataires, le 4 octobre 2012, du plan d’action pour la lutte contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que les autres violations graves des droits de l’enfant par les Forces armées et les services de sécurité de la RDC.
Stéphie MUKINZI M & ACP/CC
Le 24 mars marque le 53e anniversaire de la mort du président Joseph Kasa-Vubu. En effet cette figure emblématique de l'indépendance de la RDC est mort le 24 mars 1969 à Boma, à l'âge de 52 ans.
Il fut un des pionniers de la lutte pour l"accession du Congo Belge à la souveraineté nationale et internationale. Selon Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, un témoin de cette lutte encore en vie, "Joseph Kasa-Vubu est un baobah. C’est le premier Congolais qui a prononcé le mot indépendance".
Dans la mémoire collective Kasa-Vubu est un modèle de bonne gouvernance, de probité morale et d'honnêteté.
Pour commémorer cet anniversaire, il est prévu des dépôts des gerbes des fleurs par des officiels au monument dédié à l'illustre disparu à la place Kimpuanza dans la commune de Kasa-Vubu (Kinshasa), suivis par une messe de suffrage en l'église "Notre Dame" à Lingwala (Kinshasa).La cérémonie se clôturera par un cocktail.
Premier président du pays à l'accession de l'indépendance en 1960, Joseph Kasa-Vubu a été renversé par un coup d’Etat en 1965 par Joseph Mobutu. Kasa-Vubu, cet homme prestigieux, est mort quatre ans plus tard et son corps est placé depuis 2006 dans un mausolée situé au village Singhini à 215 km de Matadi.
C'est le 29 juin 2020 que le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’a élevé au rang de héros national.
Ali Kalonga