Une présidentielle terrifiante s’annonce en décembre 2023 en République démocratique du Congo ?.
Selon une prédiction de l'apôtre Roland Dalo lors du culte du samedi 19 mars 2022, il y aura un grand deuil en RDC avant les prochaines échéances électorales.
Il dit avoir vu deux candidats être écartés de la course à la veille du scrutin présidentiel prévu en 2023. L'un pour des raisons de santé et l'autre décédera.
"J'entends sélection, je vois 4 coureurs. Et je vois un qui tombe à quelques secondes du début de la course et placé dans un cerceuil. Et un autre qui tombe et qui est placé sur une chaise roulante. Ainsi dit l'Eternel, avant les échéances électorales l'année prochaine retenez ce jour et ceci, il y aura un grand deuil dans cette nation. Un des candidats, Dieu va le retirer. Et un autre, sera sur une chaise roulante, parceque Dieu l'a décidé. C'est Dieu qui sélectionne qui il veut...", a-t-il dit.
Rappelons que ce prédicateur est le fondateur du Centre missionaire philadelphie où l'opposant Martin Fayulu et le président Tshisekedi allaient communier même après les élections de 2018.
En juillet 2021, lors dun culte organisé par le chef de l'Etat à l'occasion de la fête de l'indépendance, ce même pasteur avait conseillé au président Tshisekedi de "faire deux mandats, mais pas plus".
"Tout ne va pas s'arranger du coup, faites ce que vous devez faire, allez où vous pouvez aller, faites un mandat ou deux, mais pas plus", avait-il déclaré devant le successeur de Joseph Kabila.
Moise Dianyishayi
La société Sino-congolaise des mines (SICOMINES S.A) établit davantage ses mesures de sécurité pour la protection de l’environnement au bénéfice des communautés locales, dont celles des villages Yenge et Kapanga dans province du Lualaba.
Contrairement aux accusations des certaines ONGDH en manque d’informations, ces communautés locales sont bien encadrées et bénéficient d’avantage aux normes environnementales qui s’appliquent en RDC, strictement respectées par la joint-venture.
La Sicomines, rétablit la vérité sur la prétendue contamination des eaux des villages Yenge et Kapanga et dévoile son programme Covid-19, expliquant qu’elle met un accent particulier sur les actions entreprises par la joint-venture pour la gestion de l’Environnement tout au long du cycle minier, étant entendu que “ l’exploitation minière, comme toute activité industrielle, a des impacts sur l’environnement.
Cette entreprise minière l’a rappelé, à travers son document intitulé “ LA SICOMINES S.A. : plus de 69 millions USD inscrits dans la protection de l’environnement et des populations du Lualaba ”, dont une copie a été consulté le week-end par l’ACP, soulignant que le fleuron de la coopération sino-congolaise dans l’exploitation minière a déclaré avoir inscrit, depuis sa création, ce montant pour la conception du projet de protection de l’environnement.
Elle explique que sur ce montant, il faut encore ajouter 9.013.950 USD investis en faveur des mesures de protection environnementale et assurer la protection des populations situées autour de ses installations contre notamment les maladies, la pollution des rivières et de la terre.
La même source poursuit qu’elle nécessite des précautions pour l’Homme et son environnement.
« Il est particulièrement démontré combien le lien entre l’exploitation minière et l’eau est déterminant», apprend-t-on, tout en soutenant que sans eau et sans énergie, exploiter une mine n’est pas possible.
La joint-venture relève en outre, que c’est ce qui explique toute l’attention qu’elle accorde au traitement de l’eau comme intrant dans l’industrie minière, mais aussi comme boisson pour les espèces vivantes entre autres l’homme, l’animal et le végétal.
La Sicomines fait également savoir qu’un autre accent est mis sur le cas des deux bassins des rejets de grande envergure situés à plus ou moins 2 kms des villages Kapanga et Yenge dont une ONGDH a voulu, dans une tentative manquée, présenter en preuve de non respect, par la SICOMINES S.A., des règles en application en RDC en matière d’Environnement.
La Sicomines éclaire quant à ce, que ces deux bassins sont construits dans les normes internationales, appliquant une nouvelle technologie pour gérer ses bassins des rejets miniers enfin d’éviter tout contact extérieur et d’impacter négativement l’environnement et la population environnante.
De ce fait, poursuit-elle, l’entreprise minière effectue le contrôle environnemental (monitoring) selon le prescrit de la loi en la matière, expliquant qu’elle prélève les échantillons des eaux, le gaz, l’air et la poussière qui sont soumis aux analyses dans le laboratoire dont les résultats sont approuvés par les instances compétentes.
Par ailleurs, cette firme se réjouit de constater que plusieurs services gouvernementaux effectuent régulièrement des contrôles des modalités et chronogrammes établis par l’article 501, 502, 503, 504, 505 et 506 du Règlement Minier ”, tant il est vrai, précise-t-elle, qu’elle “ ne renvoie pas les eaux polluées en dehors de sa concession.
Elle soutient au contraire, que celles-ci sont “ recyclées, traitées et réutilisées dans l’usine dans un circuit hermétiquement fermé.
Pour la Sicomines, les villages Yenge et Kapanga, quoi que voisins des bassins des rejets, ne sont nullement impacté négativement, tout en soutenant qu’une contre-enquête menée au nom de la Division provinciale par le Bureau provincial de protection de l’environnement minier (BPEM) a conclu, dans son “ proces-verbal de constat N°001/BPEM/2022, des investigations environnementales et ses impacts sur les populations riveraines face aux accusations d’Afrewatch à la société SICOMINES, daté du 18 février 2022 que la Sicomines n’a pas évacué d’eaux usées acidifiées dans la rivière voisine au cours de son processus de production quotidien, et n’a causé aucun dommage ou impact négatif sur l’environnement des communautés environnantes et la vie des communautaires.
Cahier des charges 2021-2025 ET COVID-19
Par ailleurs, la SICOMINES S.A, reste attaché à son PLAN DE DEVELOPPEMENT DURABLE ”, engageant à améliorer les conditions sociales des communautés locales.
Elle rappelle même la signature, en août 2021, d’un cahier des charges entre la joint-venture et les communautés locales pour un budget évalué à 11,5 millions USD pour l’exercice 2021 à 2025 ”, lequel cahier portant notamment sur la voirie, l’électricité, l’eau, santé, l’éducation, l’environnement proprement dit et l’agriculture.
Dans sa réalisation, la Sicomines fait savoir qu’elle enregistre des avancées significatives. Et ceci au plan social ou au plan socioculturel.
«La SICOMINES S.A. s’engage à respecter la culture et les coutumes locales et à s’intégrer dans la communauté environnante par le biais de ses programmes de développement social».
Compte tenue l’actualité sanitaire, la joint-venture est obligée à disposer un programme rigoureux dans la gestion des risques sociaux et environnementaux consécutifs à la Covid-19.
Des mesures appropriées sont appliquées de manière transversale à l’ensemble des activités en cours du projet ( pratiques d’hygiène, formations et activités de sensibilisation, port de masques et de gants, etc ).
La Sino-Congolaise des Mines reste soucieuse de son environnement, d’autant plus qu’elle respecte à la lettre les prescris du Code et le Règlement Minier en ce qui concernent la protection environnementale en assurant un environnement paisible et écologique au bénéfice de la population riveraine.
Stéphie MUKINZI M & ACP/CC
Le gouverneur ad intérim de la Tshopo, Maurice Abibu Sakapela Bin Mungamba, a signé dernièrement un arrêté suspendant le Directeur Général de la Direction général des recettes de la province de la Tshopo (DGRPT), Aimé Penge Likaka, pour insubordination.
Ladite suspension a été rendu publique à travers la Radiotélévision nationale congolaise(RTNC), station de Kisangani.
Pendant la période de sa suspension, l’intérim sera assumé par le Directeur général adjoint, M. Mbambi Mushitu.
Dans un autre arrêté provincial, l’autorité provinciale a nommé le député provincial honoraire, Patrice Batiambale Ikolonga, en qualité du directeur général adjoint ad intérim de la DGRPT.
Stéphie MUKINZI M & ACP/CC
L'artiste musicien congolais Félix Wazekwa a présenté officiellement, ce dimanche 20 mars, la chanson Léopards Fimbu international chantée pour accompagner la sélection nationale de football qui joue la double confrontation avec le Maroc en prélude de la coupe du monde Qatar 2022. Le clip vidéo a été lancée ce jour.
Outre Félix Wazekwa, l'auteur compositeur, 15 artistes musiciens congolais ont participé à la réalisation dans un temps record de cet opus à l'appel du ministre des sports et loisirs Serge Chembo Nkonde.
M. Félix Wazekwa a expliqué la genèse de la chose. Il a précisé que le choix des artistes est venu du ministre des sports sauf qu'il a juste plaidé pour les femmes ainsi que pour Koffi Olomidé, question de taire le débat sur un prétendu conflit entre les deux.
"En date du 4 mars le ministre des sports m'avait demandé si c'était possible qu'on ait une chanson des Léopards avant le 15 mars. Je lui ai dit que c'est possible parce que la chanson existait déjà, je l'avais gardé, une chanson de près de 4 minutes. Donc ma vision et celle du ministre Serge Nkonde se sont croisées. Il a ensuite lui-même commencé à appeler les acteurs d'où la chanson a atteint plus de 9 minutes", a expliqué Félix Wazekwa.
Et de poursuivre :
"Ce qui fait l'originalité de la chanson est que chaque artiste a amené sa propre partition. D'autres ont chanté au studio où on a travaillé comme Werrason, Héritier Watanabe, bref la majorité...JB Mpiana, Koffi Olomide, Lokua Kanza, Ferré Gola, ont chanté ailleurs, ils ont juste envoyé leurs sons. J'ai voulu la participation notamment de Jean Goubald. Moi j'ai demandé la participation de Koffi Olomidé parce que les gens pensent qu'on est en conflit, même le ministre. Pour la nation on était obligé de s'unir, on se parle bien. JB Mpiana ne se parle pas avec Koffi Olomidé mais ils ont tous deux participé. Tout le monde savait qu'on chantait pour les Léopards. Fally Ipupa a été appelé par le ministre mais il était très occupé vu le facteur temps ".
S'agissant du style adopté, Wazekwa le justifie par le souci de faire adhérer tous les artistes sans tenir compte de leurs styles musicaux.
"Le choix d'Afro est justifié par le souci de faire participer tout le monde, donc donner la chance à ceux qui chantent Afrobeat comme Innocent Balume ou les rappeurs mais aussi si c'était un générique on allait voir les animateurs en lieu et place des stars reconnues", a-t-il justifié.
En outre, Félix Wazekwa a affirmé que le ministre des sports a promis que le nombre des participants va s'agrandir si les Léopards se qualifient à la coupe du monde. Il s'est dit content d'avoir rassemblé les musiciens "parce qu'on nous reproche de ne pas se rassembler. Wazekwa est auteur de deux versions de la Fimbu qui fait ses beaux jours en Afrique et au delà du continent noir dont l'une était célèbre au championnat d'Afrique des Nations remporté par la RDC au Rwanda en 2016.
Lokwa Kanza, Koffi Olomidé, Barbara Kanam, Werrason, JB Mpiana, Héritier Watanabe, Adolphe Dominguez, Kadiyoyo, Ferre Gola, Innocent Balume, Leaticia Lokwa, sont parmi ceux qui ont placé leur voix dans cette chanson.
Les Léopards accueillent les Lions d'Atlas le 25 mars à Kinshasa. Le retour se jouera le 29 du même mois à Casablanca. Le vainqueur se qualifiera pour le mondial au Qatar en novembre 2022.
Fonseca MANSIANGA
Les mélomanes de la musique attendent de pied ferme l'événement qui mettra autour d'une même scène les grosses pointures de différents Wenge des années et des années, après leur dislocation.
A cet effet, l'Asbl Artistes en danger estime qu'il est plus que temps d'honorer les animateurs de ce groupe qui ont impacté leur génération non seulement par leurs œuvres mais aussi par leur mode de vie.
Par l'entremise de son coordonnateur, Shaka Kongo, cette structure a demandé à la ministre de la culture, arts et patrimoine une décoration en faveur de ces artistes musiciens.
25 ans après leur dislocation, Wenge Musica originel projette un maxi single et une série d'activités festives, notamment une grande production musicale au stade des Martyrs
Une initiative du mécène de la musique congolaise et Président de la Fédération Guinéenne de Football, Amadou Diaby qui a pu réunir les administrateurs de différents Wenge, lundi 28 Février 2022 à Paris. Ils étaient tombés d'accord pour jouer sur une même scène et donner l'impulsion d'une nouvelle épopée de leur musique.
Plusieurs anciens cadres du groupe avaient pris part à cette rencontre, entre autres JB Mpiana, Werrason, Didier Masela, Alain Makaba, Blaise Bula, Robert Ekokoka, Titina Alcapone, Aimelia Lias et Tutu Caludji.
Stella Ungaro
Retour sur la scène musicale de la chanteuse Marie-Josée Njiba Mbuyi alias MJ 30, avec le nouveau single intitulé : « Deuxième regard ». Cette chanson a été réalisée en collaboration avec l’artiste musicien chrétien Michel Bakenda.
Cette chanson est disponible, depuis vendredi 18 mars, sur toutes les plateformes digitales, comme MJ 30 l’avait annoncée sur ses pages des réseaux sociaux. En effet, il faut signaler que bien avant sa conversion, Marie-Josée Njiba Mbuyi avait mis fin à sa carrière de chanteuse profane en s’engageant totalement dans la foi chrétienne afin de servir Dieu et édifier son peuple dans la chanson. « J’ai le don, je vais maintenant faire des albums pour la gloire de Dieu. Je vais maintenant faire des albums à sa gloire en continuant à Lui chanter. Maintenant, c’est Jésus-Christ qui aura la gloire et les gens seront édifiés », a déclaré l’ancienne collaboratrice de l’artiste Tshiala Muana.
Née à Kinshasa, le 24 avril 1986, Marie-Josée Njiba Mbuyi est une fille dont le père est également pasteur. Une de ses grandes sœurs est aussi chantre chrétienne. MJ 30 avait d’abord commencé sa carrière comme chanteuse de Gospel avant de basculer vers la musique dite « profane ».Cette ancienne de l’Institut national des Arts (INA) a donc retrouvé le gospel.
Pour rappel, MJ 30 a été identifiée sur la scène musicale congolaise en 2000 aux côtés du chanteur de gospel, Kool Matope, puis décidant seule de couper l’embryon musical religieux passant par le groupe Quartier Latin de Koffi Olomide, avant d’intégrer l’orchestre de Mamu nationale, Tshala Muana en 2008.
C’est en 2019 que Claudy Siar, animateur culturel, l’avait invitée dans « Couleurs Tropicales » pour interpréter son tube intitulé « Bizibeli », avant sa reconversion en musicienne de musique religieuse.
Gisèle Mbuyi
Un projet dit « stratégie de rénovation et de modernisation des centres et instituts de recherche » a été validé par le gouvernement lors de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 18 mars 2022.
Présentée par le ministre de la recherche scientifique, cette initiative consiste à recourir au montage des partenariats publics-privés aux fins de la rénovation et de la modernisation des centres et instituts. Il a justifié sa démarche qui s'illustre comme la voie de sortie idoine pouvant booster la recherche, par le faible budget accordé à son ministère.
« Ainsi, les centres et instituts de recherche seront eux-mêmes capables d’en payer la contrepartie par leur propriété en faisant des montages techniques et financiers », renseigne le compte-rendu du Conseil des ministres signé par le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.
D'après la même source, cette stratégie permettra au pays de s’assurer des capacités infrastructurelles et matérielles des structures et entités qui interviennent dans la gouvernance de la recherche.
C’est le cas de l’Institut National pour l’Étude et la Recherche Agronomique (INERA), l’Institut Géographique du Congo (IGC), le Centre de Recherches Géologiques et Minières (CRGM), le Centre de Recherche en Sciences Humaines (CRESH). Tous disposent de potentiels immobiliers importants pour leur transformation et développement, a fait savoir le compte-rendu du Conseil des ministres.
Merveil Molo
La Dynamique « Maman nde Mobateli », initiée par la députée nationale et rapporteure adjointe du bureau de l'Assemblée nationale, Colette Tshomba, a lancé ses activités le samedi 19 mars 2022 à Kinshasa.
Cette activité s'est déroulée à la maison communale de Bandalungwa en présence du bourgmestre de cette commune ainsi que de son collègue de Bumbu.
Devant notamment de centaines de femmes venues de tous les coins du district de la Funa, Colette Tshomba a, dans son speech, mis un accent particulier sur l'entrepreneuriat qui favorise l'indépendance financière.
Surnommée « Reine de la Funa », elle a salué la décision prise par ces femmes en adhérant à sa vision.
« Vous avez démontré à travers ce geste d'amour et de solidarité, votre sens de partage en achetant votre carte de membre pour que les revenus soient partagés au bénéfice de tous. Cette entraide s'organise à travers cette structure que nous appelons Dynamique Maman nde Mobateli (...). Notre argent, ce n'est pas pour payer les frais scolaires des enfants, mais pour entreprendre, faire un commerce », a déclaré C. Tshomba.
Dans son élan d'apporter sa pierre à l'édifice dans le combat pour l'émancipation de la femme, la rapporteure adjointe du bureau de la chambre basse du Parlement a fait un don des pagnes et des enveloppes d'argent aux membres de cette structure.
« Cette enveloppe que nous vous offrons doit servir de fonds de commerce. Soyez créatives, entrepreneures et courageuses. Trouvez, avec ce que nous vous donnons ici à tour de rôle, ce que vous pouvez faire chez vous pour le fructifier », a martelé l'élue de la Funa tout en prêchant à ses interlocutrices l'amour et la volonté de bien faire.
Peu avant, C. Tshomba s'était rendue à l'Institut Ango-Ango où elle a offert de manière symbolique des livres et matériels didactiques aux écoles de cette commune. Elle a appelé les apprenants à privilégier la culture de la lecture qui leur permettra d'acquérir les connaissances en vue de leur participation à l'essor du pays.
L'élue de la Funa a aussi remis des cadeaux (smartphones) aux élèves, toutes de filles, qui se sont distinguées dans le concours de la lecture et d'épellation des mots. Elle a exhorté ces lauréates à utiliser ces téléphones à bon escient.
Merveil Molo