Le Réseau des associations des professeurs des universités et instituts supérieurs du Congo (RAPUCO) annonce qu’il relance la grève sèche et générale à partir de jeudi 24 mars sur toute l’étendue du territoire de la République démocratique du Congo (RDC). Dans un communiqué publié la veille dans la soirée, les professeurs indiquent que « la grève ne sera suspendue qu’apres l’issue heureuse des travaux de la Commission paritaire ».
Ce communiqué renseigne que la grève sèche et générale sera effective dans tous les établissements d’enseignement supérieur et universitaire publics en RDC.
« Réunis ce jour en réunion de l’effectivité des promesses d’exécution données par le banc gouvernemental, le RAPUCO a malheureusement observé, et ce, après plusieurs jours de patience et de dépassements des délais, la mauvaise foi du banc gouvernemental. Ceci contre toute la bonne foi naturellement manifestée par le RAPUCO sous toutes ses formes », peut-on lire dans ce communiqué.
Dans un tweet officiel du ministère de l’ESU daté de mardi 22 mars, le ministre Muhindo Nzangi annonçait le début des travaux de la Commission paritaire entre le gouvernement et le banc syndical du personnel de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) pour le vendredi 25 mars à Kinshasa, au quartier Bibwa, dans la commune de la N’sele.
Les enseignants des institutions universitaires avaient officiellement suspendu leur mouvement de grève le 2 mars dernier, pour donner la chance aux négociations avec le gouvernement, dans le cadre d’une commission paritaire qui devrait débuter le 7 mars 2022.
Deux semaines après la suspension de la grève du personnel de l’ESU, le gouvernement ne donnait aucun signal pour le début des travaux et les professeurs réunis au sein du Réseau des Associations des Professeurs des Universités et instituts supérieurs du Congo (RAPUCO) avaient menacé de manifester jeudi 24 mars 2022 dans les rues, dans le cadre de « toge dans la rue ».
Le personnel de l’ESU réclame notamment l’amélioration des conditions de vie et de travail.
radiookapi.net/CC
Ils ont 70, 80, 90 et même 100 ans. Enseignants ou agents administratifs, ils sont fonctionnaires en République démocratique du Congo et travaillent encore, attendant désespérément un pécule, une pension et une reconnaissance qui ne viennent pas.
"Je voudrais que l'Etat me fasse partir avec honneur!", déclare Bayard Kumwimba Dyuba, 84 ans, instituteur dans une école primaire de Lubumbashi, dans le sud-est du pays.
L'esprit est vif, mais le dos voûté et "l'audition difficile", s'excuse le petit homme jovial, chemise jaune et casquette bleue, en demandant qu'on répète la question.
"J'ai commencé à enseigner en 1968, le 9 septembre", raconte-t-il. "C'est le métier que j'ai choisi... je ne veux pas l'abandonner", poursuit le maître, qui enseigne à une classe de 35 élèves de 11 ou 12 ans. "Mais je suis au bout de mes forces".
Pourquoi ne part-il pas à la retraite, alors? "Je veux partir!", lance-t-il. "Mais pas comme ça, sans rien! Je voudrais qu'on me donne ce que je mérite". Une somme au titre de son "décompte final" - quelque chose comme 30.000 dollars, espère-t-il - suivie d'une pension versée régulièrement.
Mais depuis des années, beaucoup d'agents de l'Etat sont oubliés, malgré une loi de 2016 stipulant que sont admis à la retraite ceux ayant atteint l'âge de 65 ans ou cumulé 35 ans de carrière.
- "Abandonnés" - "Nous sommes délaissés, presque abandonnés", constate le vieux professeur, qui dit gagner un salaire mensuel de 370.000 francs congolais (185 dollars).
Dans une école primaire voisine de la sienne, la directrice a 78 ans.
Françoise Yumba Mitwele est entrée dans l'enseignement en 1962. "C'était ma vocation, j'adore enseigner", sourit-elle, droite et pimpante dans son ensemble en pagne coloré.
Comme Bayard, elle est "fatiguée" mais continue à travailler, parce qu'elle attend "une somme pour partir", qu'elle évalue à 25.000 dollars, de quoi par exemple acheter une maison pour ses enfants.
En septembre dernier, le ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, avait estimé à 350.000 le nombre d'agents éligibles à la retraite.
"14.000 ont plus de 90 ans, 256 sont centenaires. Le plus vieux a 110 ans", détaillait-il, en affirmant vouloir oeuvrer à un "départ progressif des concernés à une retraite qui soit digne par rapport au passé".
"C'est du déjà entendu, chaque ministre dit la même chose et ensuite rien ne se passe!", critique Me Hubert Tshiswaka, directeur de l'Institut de recherche en droits humains, qui défend à Lubumbashi les dossiers d'ancien salariés d'entreprises publiques admissibles à la retraite.
"Les pensions n'arrivent pas et les vieux papas et vieilles mamans meurent dans la misère", s'emporte-t-il, en déplorant les "détournements" d'argent public et "l'impunité" qui va avec.
Françoise est sceptique elle aussi, parce que depuis les déclarations du ministre, rien n'a changé.
"Je voudrais partir la tête haute", insiste la directrice, qui demande aussi que son travail pendant toutes ces années soit reconnu. "Nous n'avons même pas une médaille, que nous pourrions laisser à nos petits-enfants...", souffle-t-elle, entre colère et tristesse.
- "On attend" - A l'autre bout du pays, dans la capitale Kinshasa, "Petit Pierre" escalade en s'accrochant à la rampe le mauvais escalier qui mène à son bureau, au 1er étage d'une maison bleue du quartier Singa Mopepe dont il est le chef, dans la commune de Lingwala.
A 80 ans, Yantula Bobina Pierre Elengesa, de son vrai nom, se félicite lui aussi de travailler "pour un grand service de l'Etat". Comme chef de quartier, il reçoit les habitants, règle leurs problèmes de voisinage ou de logement, fait des recensements...
En 1960, il était percussionniste dans l'orchestre de Joseph Kabasele, alias Grand Kallé, auteur du titre culte "Indépendance Cha Cha". Il a arrêté la musique après un grave accident de voiture, en 1963, quand il a été amputé d'une jambe. "J'ai une prothèse, je suis habitué...", poursuit le chef de quartier.
Tous les jours sauf le dimanche, il se réveille à 03H00 pour éviter les embouteillages et venir à son bureau.
Quand on lui demande si son travail est fatigant, il n'évoque pas son âge mais regrette de ne pas avoir d'ordinateur. "Le monde a évolué mais pas l'administration", estime-t-il, assis devant des étagères remplies de classeurs et surmontées de mégaphones, avec lesquels il fait "de la sensibilisation" dans son quartier.
Mais tout de même, "vous voyez qu'à l'âge que j'ai, il est temps de me reposer... Mais la retraite ne vient pas", constate Petit Pierre. "On est là, on attend", dit-il avec philosophie.
Le ministère de la Fonction publique n'a pas précisé quelles mesures étaient prises pour permettre le départ de ses vieux agents et n'a pas donné suite aux sollicitations de l'AFP.
AFP avec ACTUALITE.CD/CC
La directrice régionale de l'ONU-Femmes de l'Afrique de l'ouest et du centre (WCARO) Oulimata Sarr sera en visite officielle à Kinshasa du 28 au 31 mars 2022.
Selon ONU-Femmes RDC qui livre cette information, le but de cette visite consiste à rencontrer les membres du gouvernement congolais, les partenaires de l'ONU- Femmes, écouter les organisations des femmes et des jeunes pour élaborer un plaidoyer sur les enjeux pour l'égalité des sexes en RDC.
Oulimata Sarr, avec plus de 30 ans d'expérience professionnelle, est directrice régionale du bureau de l'ONU-Femmes à Dakar couvrant l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique Centrale avec 24 pays sous sa responsabilité.
Elle est diplômée en finance à l'école des Hautes études commerciales de Montréal (HEC Montréal) en 1992 et détentrice d'une maîtrise en administration des affaires en 2002 de l'université Bedforshire en Grande-Bretagne.
Oulimata Sarr participe à plusieurs initiatives qui autonomisent les femmes à travers le monde telles que Africa 2.0 et African Leadership Network.
Elle aide également les gouvernements à adopter des normes internationales pour parvenir à l'égalité des sexes et à l'autonomisation des femmes en partenariat avec les organisations de la société civile et les bailleurs de Fonds.
Christel Insiwe
Le nouveau clip intitulé « Protéger base » de l’artiste musicien Ngiama Makanda Werrason est interdit de diffusion au public. Cette décision est contenue dans un document publié lundi 21 mars par la commission nationale de censure (CNS).
Selon le directeur de cette structure, Didi Kelokelo, il avait été demandé à l’orchestre Wenge Musica Maison Mère lors d’un entretien de la demande de l’autorisation de la diffusion de cette chanson, d’élaguer toutes les paroles obscènes contenues dans ce clip.
Il ajoute que le coordonnateur de cet orchestre qui représentait son président, avait donné son accord de principe.
« On avait reçu une demande d’autorisation du coordonnateur de l’orchestre Wenge Musica Maison Mère de l’artiste musicien Werrason relative à la demande d’autorisation sur la diffusion de deux chansons dont ‘’Protèger base’’. Après examen de la chanson, nous avons notifié au coordonnateur de l’orchestre Wenge Musica Maison Mère que la Commission ne pouvait pas autoriser cette chanson à cause des obscénités contenues dans la chanson ‘’Protéger base'’. On s’est convenu comme ça, et le lendemain il est passé au bureau, on l’a reçu. Je lui ai montré et je crois qu’avec lui on avait regretté d’ailleurs les paroles contenues dans cette chanson », a-t-il indiqué.
Cependant, la CNS s’étonne que la chanson soit balancée intégralement dans les différentes chaines de télévision et radio de la place.
Selon Didi Kelokelo, une action judiciaire est même ouverte à cet effet :
« Ce n’était pas normal qu’aujourd’hui, ces genres des paroles soient diffusées à l’intention du public, surtout de la jeunesse. Ça c’est vraiment abuser avec la jeunesse. Comme ils n’avaient pas obtempéré à la décision, on a interdit la chanson. Même si aujourd’hui ils modifiaient, on ne va plus accepter la chanson modifiée parce que ça sera encré [dans la tête du public]. »
Aucune obscénité
De son côté l’artiste musicien Ngiama Makanda Werrason, président de l’orchestre Wenge Musica Maison Mère, dit qu’il n’y a aucune parole obscène dans cette chanson. Il a même demandé que l’auteur de ces cris se présente devant la commission nationale de censure pour expliciter sa pensée.
Pour lui, la CNS est en train de tuer la culture congolaise pour rien.
« Nous sommes en train de tuer notre culture pour rien. La parole est une œuvre de l’esprit. C’est qui est mauvais c’est de sortir les paroles qui portent atteinte à la pudeur. Moi, je suis l’ambassadeur de la paix et éducateur. De ce fait, je ne peux jamais transmettre les paroles qui portent atteintes à l’éducation ou à la morale de la population, ça jamais. La signification de ‘’protéger base’’ c’est tout simplement demander à quelqu’un de protéger tout ce qui lui est cher : son travail, sa maison, ses enfants, sa famille », a expliqué Werrason.
Le patron de Wenge Musica Maison Mère dit ne rien voir de mauvais dans sa chanson.
« Les gens qui interprètent mal mes paroles n’arrivent pas jusqu’à la fin de celles-ci. C’est le langage courant de nos mamans. Le lingala est tellement pauvre qu’il n’y a pas moyen de changer certaines paroles, nous sommes obligés de l’interpréter comme le commun de mortel », s'est-il défendu.
radiookapi.net/CC
Le spectacle d’humour dénommé « Pool Malebo Stand-up Comedy », dans sa version totalement féminine, est prévu ce samedi 26 mars au Pullman grand hôtel. 10 artistes sont attendues, venant du Cameroun, du Congo Brazzaville et de la RDC, une façon de mettre en avant les talents féminins de l’humour.
Les représentantes de la RDC à cette soirée sont Dayana Esebe, Horty La rossignol, Abelle Bowala et Les nyotas ; les Ryry nationale et Stéphanie Bluetooth représenteront le Congo Brazzaville, et Miss Ngatcho viendra du Cameroun. Tante Gina et Nada Mastor sont des invitées.
À partir de 18h et pendant 2h, environ 400 personnes sont attendues. Le droit d’entrée s’élève à 10$ en prévente, à 15$ le jour du spectacle et à 30$ pour le carré or.
Le Pool Malebo Stand-up Comedy est un concept pensé et créé par des Congolais. Il est mis en place dans le souci de développer les talents des artistes de deux Congo. Mais aussi pour une autonomie sur le plan scénique, pour permettre aux artistes congolais de ne pas seulement dépendre de la prestation d’autres pays africains.
Sa mission est de pérenniser la présence des artistes en standup Comedy périodiquement à cheval entre Kinshasa et Brazzaville. Les soirées sont récurrentes depuis le 29 mars 2019.
Depuis sa création en mars 2019, le Pool Malebo Stand-Up Comedy a déjà vu beaucoup d’artistes talentueux défiler sur sa scène. C’est notamment Felix Kisabaka (RDC), Michael Sengazi (Rwanda), Ronsia Kukiel (RDC), Juste Parfait (Congo) ou encore Les Nyota (RDC). Le dernier spectacle a eu lieu le 9 octobre 2021, toujours au Pullman Grand Hôtel.
Emmanuel Kuzamba
L’artiste chanteur congolais Antoine Christophe Agbepa Mumba alias Koffi Olomidé a présenté, le 12 mars dernier, son programme de première année en tant qu’ambassadeur de la culture congolaise. L’un des 7 points évoqués dans le programme prévoit l’organisation d’un symposium sur le livre scolaire et parascolaire de l’histoire de la rumba.
Le lieu choisi est la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Kinshasa, au département des sciences historiques. Koffi voudrait réunir les historiens, écrivains, pédagogues, musicologues, bédéistes, éditeurs et bien d’autres experts.
ACTUALITE.CD a interrogé à ce sujet un écrivain et enseignant d’école secondaire. Yann Kheme dispense, au collège Cartésien, le cours de français et de littérature. Il affirme que ces ouvrages permettront aux élèves congolais de se familiariser avec l'histoire de ce patrimoine national, devenu mondial. Mais aussi d'apprendre ses codes, ses contenus, et donc de se plonger dans leur propre histoire.
« Que ce soit en tant qu'écrivain ou en tant qu'enseignant, les projets d'édition de livres sont toujours bien accueillis. Et ils suscitent encore de l'admiration lorsqu'ils abordent notre vécu, les réalités que nous vivons au quotidien. Parmi les richesses immuables que nous possédons, il y a le fleuve, il y a aussi la rumba. Les valoriser ainsi est un motif de fierté », dit-il.
Enseigner la rumba en langue nationale
Il se pose tout de même la question de savoir si ces ouvrages seront écrits en langue nationale ou en français, langue officielle. Si cela est fait en langues nationales, ce sera le plus grand bien des élèves, reconnaît Yann Kheme.
« La petite expérience a montré cependant que les élèves sont plus intéressés et s'investissent beaucoup quand on leur enseigne l'histoire littéraire congolaise, la musique congolaise, surtout dans les langues d'ici, leur langue du cœur. Beaucoup rêvent encore en lingala, swahili, ciluba et kikongo », ajoute-t-il.
Quant à l’impact de ces écrits sur les enfants, Yann Kheme pense que cela dépendra largement du contenu et des auteurs qui les auront écrits. Il leur recommande de penser au public pour lequel ces livres seront écrits et les rendre intéressants. Aussi de penser aux genres littéraires qui intéressent le plus les enfants.
Emmanuel Kuzamba
Le Forum des affaires RDC-Emirats arabes unis s’ouvre ce lundi 21 mars à la chambre de commerce de Dubaï où la RDC est représentée par neuf membres du Gouvernement et 50 hommes et femmes d’affaires.
La chambre de Commerce et de l'Industrie de Dubaï, hôte de l’événement, se dit déterminée à accompagner la RDC dans la mise en œuvre de son Plan directeur d’industrialisation autour duquel des sessions B2B seront organisées avec plus de 100 investisseurs Emiraties intéressés par la République Démocratique du Congo.
Le ministre de l'Industrie, Julien Paluku Kahongya a visité le soir le pavillon de la République Démocratique du Congo pour faire le suivi des préparatifs de la nuit de la RDC à Dubaï prévue pour le mardi 22 mars.
Il insiste sur la consolidation de la diplomatie économique qui va permettre à la RDC de saisir l’ensemble des opportunités que lui offrent les Emirats arabes unis.
Le Président Félix Tshisekedi est attendu ce même lundi à Dubaï. Il assistera à la journée consacrée à la RDC l'Expo Dubaï 2020 prévue mardi 22 mars.
L’Exposition universelle 2020 Dubaï qui devait se tenir initialement du 20 octobre 2020 au 10 avril 2021 a été reportée du 1er octobre 2021 au 20 avril 2022 en raison de la pandémie de COVID-19.
Quant à la présence de la RDC à l'Expo 2020 à Dubaï, le Président de la République Félix Tshisekedi avait appelé le gouvernement à veiller à ce que la participation du pays à cette exposition dans un contexte de compétitivité bénéficie d'une meilleure préparation. Selon lui, cet événement devrait servir de vitrine pour le rayonnement de la culture congolaise notamment à travers la promotion de la Rumba congolaise qui a été inscrite par l'UNESCO sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
« Pour ce faire, le Président de la République a vivement recommandé qu'une exposition retrace l'histoire de la Rumba suivie de la production scénique des artistes congolais qui font l'unanimité dans la promotion de la Rumba ainsi que d'autres artistes congolais de renommée internationale. Il a chargé le ministre du Commerce extérieur de prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire jouer à chaque partie prenante son rôle dans le meilleur délai et condition afin que cet événement soit une réussite pour la République Démocratique du Congo », disait le compte-rendu du conseil des ministres du 4 mars.
radiookapi.net/CC
L'Union sacrée de la nation, plateforme politique soutenant le président de la République Félix Tshisekedi, a organisé un vote le dimanche 20 mars 2022 au Palais du peuple à Kinshasa pour départager les candidats gouverneurs de la province du Maï-Ndombe.
C'est la candidature de Rita Bola qui a été retenue. Elle concourt pour le compte de l'Alliance des Congolais Progressistes (ACP), parti politique créé par l'actuel gouverneur de Kinshasa Gentiny Ngobila.
Le colistier de Rita Bola est Jacques Bombaka, membre de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Il est actuellement gouverneur intérimaire de la même province.
Ce vote a été dirigé par le président du sénat Bahati Lukwebo. A ses côtés, il y avait Christophe Mboso, Augustin Kabuya et Jean-Pierre Bemba. Ils sont respectivement président de l'Assemblée nationale, secrétaire général de l'UDPS et président du MLC.
Le calendrier réaménagé de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) prévoit l'élection des gouverneurs et vice-gouverneur le 6 avril prochain.
Bienfait Luganywa