L'artiste musicien, Fabrice Mbuyulu dit "Fabregas" et son groupe musical, Villanova vont se produire pour la toute première fois aux États-Unis, le 02 avril 2022 à Dallas, au Texas.

D'après le service de communication de l'ancien société de Wenge Musica Maison Mère, le concert aura précisément lieu à l'interconnexion Banquet Hall, 3326 Contry club.

Dans un Live fait sur sa page Facebook, le chanteur congolais et ses acolytes ont promis de bouger le pays de l'oncle Sam comme ils le font chaque mois à Kinshasa.

Celui qu'on appelle affectueusement "Maestro Fabro" va emmener pour la deuxième fois Villanova en dehors du continent africain, après la courte tournée en France au mois de décembre 2021, auquel ils ont livré un concert à Lyon, et un showcase à Paris.

Rappelons que, Fabregas  lance le deuxième album "Merci" de son orchestre, le 02 juillet prochain, 5 ans après la sortie la sortie du tout premier "Cursus".

Gratis Makabi



Profitant de son séjour en Belgique, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s'est rendu le lundi 14 mars 2022, à l'Ambassade de la République démocratique du Congo. 

D'après la Présidence de la République qui annonce l'information via son compte Twitter, il était question pour le chef de l'État Congolais d'effectuer une visite de travail. Celle-ci a duré plus de 4 heures. 

"Le chef de l'État a tenu une réunion avec les diplomates et des architectes qui lui ont présenté un projet d'aménagement de certains locaux de l'Ambassade. Ensuite le Président Tshisekedi a rencontré l'ensemble du personnel de l'Ambassade", indique la même source.

Le même jour, Félix Tshisekedi a reçu en audience André Flahaut, ancien ministre belge de la défense.

En ce qui concerne le retour à Kinshasa du président Tshisekedi, la Présidence continue d'affirmer qu'il aura lieu très prochainement. 

Rappelons par ailleurs que contrairement aux informations faisant état d'une opération du cœur qu'aurait subi Félix Tshisekedi, la Présidence avait affirmé le 11 mars dernier qu'il s'agissait plutôt d'une hernie discale. La même source avait rassuré que tout s'était bien déroulé et que le chef de l'État se portait bien. 

Jephté Kitsita



Violences, corruption, pillage des richesses: Thierry Michel a consacré treize films à l'ex-Zaïre et aux droits bafoués de sa population. Désormais le cinéaste belge milite avec le Nobel de la paix congolais Denis Mukwege contre l'impunité des criminels de guerre dans l'actuelle RDC.

Son dernier long-métrage, "L'Empire du silence", qui sort mercredi en France, évoque le sort des populations de l'Est congolais confrontées à une spirale de massacres et de violences après le génocide de 1994 au Rwanda.

Dans un entretien avec l'AFP, chez lui à Liège, le cinéaste de 69 ans dit y voir "un puzzle reconstitué", "un film bilan" du patient travail de témoignage entrepris dans l'ancien Congo belge depuis "Mobutu, roi du Zaïre" (1999), le documentaire qui l'a révélé à l'étranger.

- Libération de la parole - En allant rencontrer des victimes, en montrant les croix sur les fosses communes, "L'Empire" fait écho au combat du Dr Mukwege --déjà au centre du film "L'homme qui répare les femmes" en 2015-- pour qu'une juridiction internationale se saisisse enfin des crimes de guerre en République démocratique du Congo (RDC), documentés notamment dans un rapport de l'ONU de 2010 resté lettre morte.

A partir de 1994, la volonté du nouveau pouvoir tutsi à Kigali d'"éradiquer" les génocidaires hutu, réfugiés de l'autre côté du lac Kivu, a conduit à des massacres impliquant des rebelles congolais associés à des soldats rwandais et ougandais. Et des civils étaient en première ligne. En RDC, "les morts se comptent par centaines de milliers, et les victimes (de viols notamment) en millions", dit Thierry Michel.

Aujourd'hui "des criminels sont encore aux commandes" dans plusieurs pays de la région, et des groupes rivaux perpétuent les tueries pour le contrôle des richesses minières. "Le Kivu c'est 70% des réserves mondiales de coltan" (très utilisé dans les composants électroniques), affirme le réalisateur.

En RDC, il y a un début de libération de la parole depuis le départ du président Joseph Kabila (2001-2019); des femmes victimes se font entendre, des avocats descendent dans la rue, des suspects sont nommés.

Mais le nouveau président Félix Tshisekedi "n'a pas assaini l'armée, or c'est un objectif prioritaire pour beaucoup de gens", déclare-t-il.

- Du cinéma "social existentiel" - Né en 1952 à Charleroi en plein bassin industriel wallon, petit-fils d'un ingénieur des mines ("sa lampe que j'ai conservée est mon objet fétiche"), Thierry Michel parle aussi de ses origines dans son cinéma. Il a réalisé une bonne trentaine de films au total.

Un de ses premiers documentaires, "Pays noir, pays rouge" (1975), était consacré à la culture ouvrière de sa région, et le prochain s'intéressera aux anciens travailleurs de la sidérurgie, confie-t-il à l'AFP.

Photographe dès l'adolescence, quand il ramène le matin aux rédactions wallonnes des clichés de ses nuits à occuper des usines en 1968, il reconnaît avoir produit une oeuvre "engagée".

"C'est du social existentiel", enchaîne ce diplômé de l'école d'arts IAD, qui ne compte plus les prix récoltés dans les festivals. "J'aime m'immerger dans le réel, aller au coeur de la société, avec des ados, des enfants, pour comprendre comment ils voient le monde et peuvent se tracer un destin". 

Le monde de l'enfance est un autre fil rouge de son travail: dans "Gosses de Rio" (1990), il explore la violence des favelas au Brésil, tandis qu'en Belgique c'est l'école comme lieu de socialisation et d'intégration qui aiguise sa curiosité ("Enfants du hasard" (2017) et "L'école de l'impossible" (2021), un des films dont son épouse Christine Pireaux est co-auteure).

- Ennuis avec la justice - Dans les années 1990 son film "Le cycle du serpent" avait "fortement déplu" au pouvoir mobutiste. Thierry Michel a été arrêté puis détenu deux jours par la sûreté congolaise, avant d'être expulsé du pays.

Il est actuellement sous le coup d'une procédure judiciaire pour "L'Empire du silence", accusé d'avoir "plagié" un film congolais de 2015 sur "les crimes oubliés".

Pour le Belge, qui a porté plainte pour diffamation, ce n'est qu'un prétexte pour faire interdire son film en RDC. "Il y a des forces politiques et à mon avis d'argent qui sont derrière cela, c'est très vicieux", lâche-t-il.

Le cinéaste assure par ailleurs qu'il reste interdit de séjour en Iran, depuis un documentaire sorti en 2002 sur les espoirs déçus de libéralisation sous la présidence Khatami.

AFP avec ACTUALITE.CD/CC

L’improbable retour de Kabila



Des voix s’élèvent pour réclamer que Kabila se présente à l’élection présidentielle de 2023. Enfer et damnation ! 

La dernière personne en date n’est autre que son épouse Marie-Olive Lembe Kabila. Pince-sans-rire, elle tint à peu près ce langage. L’ex Raïs Joseph Kabila aime beaucoup son pays. Il est encore jeune et peut contribuer au développement du pays, tutti quanti. Elle vociféra qu’il sait tenir ses engagements, c’est un homme de parole. Stupeur et tremblements !

C’est l’hôpital qui se moque de la charité ! Régulièrement, des membres du FCC (Front commun pour le Congo) évoquent un retour possible de Kabila aux affaires avec des trémolos dans la voix. Pas étonnant.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, les ventriotes perçoivent d’abord leurs propres intérêts. Ils savent que l’ex Raïs est assis sur une montagne de sous. Ils espèrent ramasser quelques miettes pour financer leurs campagnes électorales. Ils veulent donc juste lui piquer des sous. Saperlipopette !

Il y a aussi ceux qui estiment que la vie sous Kabila était meilleure que sous Fatshi. Sapristi !

On a oublié les assassinats, les enlèvements, les exactions policières, les coupures d’internet. Il y a aussi ces rapports : Paradise Papers, Panama Papers, Distributeur automatique des billets du régime, Congo Hold-Up… Enfer et damnation !

C’était donc mieux avant ? Dans ses mémoires, Louise Tardieu d’Esclavelles, marquise d’Epinay et femme de lettres (1726-1783) écrivait ceci : « On voit le passé meilleur qu’il n’a été ; on trouve le présent pire qu’il n’est ; on espère l’avenir plus heureux qu’il ne sera. » Rien d’étonnant dès lors que certains compatriotes pleurent le Maréchal Mobutu. Il y a même ceux qui regrettent l’époque coloniale à un point tel qu’il se raconte qu’un villageois demanda  « l’indépendance dont vous parlez, quel jour prendra-t-elle fin ? ».

D’après mon ami qui sait tout, ce n’est qu’une suite de phénomènes psychiques. Il s’agit d’une pensée commune chez l’être humain, éternel insatisfait qui ne se complait jamais dans le présent. Beaucoup pensent que le passé est meilleur au présent ! Le bon vieux temps ! La nostalgie a une place importante dans la vie d’un homme. Bref, passons !

Est-ce que Joseph Kabila veut bien rentrer au pouvoir ? Ceux qui le connaissent bien affirment qu’il adore la vie de « gentleman farmer » qu’il mène aujourd’hui. Il dirigeait à l’époque le pays en dilettante, préoccupé qu’il était par les consoles de jeux vidéo, par les motos, par les voitures et par ses affaires privées. Il y avait un gouvernement parallèle qui expédiait les affaires courantes.

L’article 70 de la constitution est clair. Il dispose que le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Il y a donc blocage de ce côté-là. C’est quand même apaisant et rassurant de croiser dans les embouteillages tortueux de Kinshasa la déglinguée, un ancien Chef de l’Etat prenant son mal en patience comme tout le monde.

C’est le moment de se remémorer qu’à l’époque de la Rome antique, Lucius Quinctius Cincinnatus (519-430 av. J.-C.), un paysan devenu Consul sauva la République par deux fois. Il est considéré comme un modèle de vertu et d’humilité. Il cultivait ses champs quand une délégation de sénateurs vint le supplier d’accepter la dictature pour sauver Rome. Il fut nommé Dictateur deux fois. A chaque fois il regagna ses champs après avoir accompli sa mission.

On dit chez nous que plus le singe grimpe en hauteur sur l’arbre, plus on voit son derrière.

GML



À travers une correspondance consultée ce mardi 15 mars 2022 par 7SUR7.CD, le député national Nsingi Pululu a saisi le président de la République, Félix Tshisekedi, pour lui rappeler son vœu émis lors de la célébration du centenaire de l'Église Kimbanguiste que la journée du 6 avril de chaque année soit déclarée chômée et payée sur toute l'étendue de la République démocratique du Congo (RDC).

L'élu de la Funa à Kinshasa a appelé le chef de l'État à user de son pouvoir discrétionnaire en instruisant la ministre du Travail, Emploi et Prévoyance sociale de concrétiser ce souhait pour la reconnaissance du combat du prophète Simon Kimbangu visant la libération de l’homme noir.

« Nous sollicitons, à cet effet, votre pouvoir discrétionnaire afin que cette promesse présidentielle puisse être matérialisée pour la plus grande joie des fidèles kimbanguistes, du chef spirituel et de tous les Congolais qui se reconnaissent dans les efforts accomplis par ce grand homme pour éclairer la conscience de la race noire sur ses droits fondamentaux », a écrit Nsingi Pululu dans sa lettre adressée au président de la République. 

Le chef de l'État avait, à l'occasion du lancement des festivités du centenaire de l'église Kimbanguiste le 6 avril de l'année passée à Nkamba dans la province du Kongo Central, demandé à Modeste Bahati et Christophe Mboso d'étudier la possibilité de faire de cette date un jour férié et chômé.

Merveil Molo



Le ministre des Droits humains, Fabrice-Albert Puela a appelé l’Assemblée nationale à faire des réformes pour « faire tomber la cuirasse des immunités » derrière laquelle se cachent plusieurs politiciens, « auteurs intellectuels » des tueries dans la province du Kasaï. Il a fait cette demande lundi 14 mars à Tshikapa, à l’occasion du lancement des consultations populaires nationales sur la justice transitionnelle. 

« Lorsqu’il y a mort d’hommes, nous savons que dans l’arsenal des droits humains, la valeur transcendantale, c’est le droit à la vie. Et lorsque quelqu’un par un quelconque de ses actes a causé la mort à des hommes, il ne peut pas se permettre de se cacher derrière ses immunités », a rappelé Fabrice Puela, faisant notamment allusion aux atrocités subies par les populations en 2017 dans le phénomène Kamwina Nsapu. 

Et le ministre des Droits humains d’insister : 

« Nous saluons la présence des dignes représentants du peuple, pour que des vraies réformes aient lieu à l’Assemblée nationale pour que nous, les hommes politiques, nous les responsables politiques qui tirons les ficelles en envoyant nos populations à la boucherie, puissent faire tomber la cuirasse des immunités. » 

Fabrice Puela estime que les populations victimes des atrocités doivent se parler, connaître la vérité de ce qui s’est réellement passé et se pardonner. 

« Si l’Etat était, si pas commanditaire, alors complice des atrocités des crimes crapuleux et odieux, des crimes des guerres et des crimes contre l’humanité commis au sein de l’espace Kasaï et pire encore au sein du palais royal et sacré du chef Kamwina Nsapu, il est disposé, je parle de l’Etat. Il est disposé non seulement à faire en sorte que la vérité soit connue, mais que les gens se parlent, et se pardonnent, mais aussi et surtout qu’il y ait des poursuites judiciaires », a plaidé le ministre, qui pense que ce pardon ne viendra pas sans justice. 

radiookapi.net/CC



Les députés nationaux et sénateurs reprennent le chemin du Palais du peuple mardi 15 mars. De nombreux défis les attentent tant sur le plan législatif, sécuritaire que du contrôle parlementaire. Parmi les enjeux de cette session de mars, le député Jacques Djoli estime que la priorité devait être l’examen et le vote de la loi électorale. 

« Nous serons obligés d’aborder la question et le vote de la loi électorale, ainsi que tous les autres instruments juridiques indispensables pour l’organisation des élections. C’est la principale attente pour cette session », souligne Jacques Djoli. 

Pour sa part, Crispin Mbindule se dit convaincu que la session de mars 2022 sera d’un enjeu majeur ; au regard notamment de la situation sécuritaire dans l’Est du pays : 

« Nous devons évaluer la mutualisation des forces entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et l’UPDF de l’Ouganda ». 

Plusieurs autres députés interrogés soutiennent que la préoccupation majeure de la session de mars devrait être accordée à la recherche des solutions de la précarité de vie de leurs électeurs rencontrés au cours des vacances parlementaires. 

C’est le cas de la députée nationale Christel Vuanga, qui exige des explications du gouvernement sur plusieurs aspects dont les routes le registre des appareils mobiles (RAM) : 

« La question des routes où on avait promis un projet ‘Kinshasa zéro trou’, qui n’a souffert qu’un effet d’annonce. Il y a également la question du RAM. Qu’est-ce qu’on a fait de tout cet argent récolté » ? 

Les députés disent attendre beaucoup de cette session de mars pour faire avancer le pays sur le plan de sa pacification, de la consolidation de la démocratie, du développement mais aussi de la bonne gouvernance. 

Pour la majorité de députés interrogés, le contrôle parlementaire au cours de cette session de mars devrait aboutir aux sanctions des membres du gouvernement ainsi que du bureau de la chambre parlementaire, mal évalués. 

radiookapi.net/CC



Théâtre des diverses atrocités commises par des groupes armés depuis 2017, Djugu et ses environs se vident chaque jour de ses habitants qui affluent des régions jugées « sécurisées ». Depuis janvier 2022, au moins 16.000 personnes ont fui les dernières attaques de la milice CODECO et se sont déplacées vers le territoire de Watsa, dans le Haut-Uelé, province contiguë de l’Ituri.

Cette information est révélée, lundi 14 mars 2022 à la presse, par le sénateur congolais Jean-Pierre Batumoko, élu des élus dans la circonscription du territoire de Watsa. Selon lui, ces personnes déplacées, composées des hommes, femmes, enfants et parfois, des orphelins, proviennent surtout de la cité minière Mongwalu en Ituri. Sur place, aucune assistance humanitaire n’est faite à leurs faveurs.

« Ces personnes déplacées vivent dans des conditions très difficiles dans plusieurs villages des groupements Kubi et Andoga dans la chefferie Walesse nécessitant une assistance en vivres et non vivres », a fait savoir Jean-Pierre Batumoko.

Après avoir urgemment assisté, de sa part, ces déplacés des guerres qui manifestent d’énormes besoins, le sénateur Batumoko a interpellé le gouvernement congolais. « Nous appelons le gouvernement central à assister ces déplacés. Nous remercions ici le gouvernement provincial pour son assistance et l’hospitalité de la population locale dont ils bénéficient. Mais, le besoin reste énorme », a-t-il lancé, au cours d’un pont de presse organisé ce lundi 14 mars à Watsa.

Dans la foulée, renseigne le magazine en ligne Orientalinfo.net, Jean-Pierre Batumoko a, ainsi, plaidé pour le renforcement des mesures sécuritaires à la frontière avec cette province sous l’état de siège afin d’éviter l’élargissement de l’insécurité vers le Haut-Uele.

Il a tout de même exhorté ces déplacés à plus de responsabilité dans leurs comportement en dénonçant toute infiltration susceptible de troubler la quiétude et la sécurité dans les milieux d’accueil.

Serge SINDANI

A Propos

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